- Edward WilliamsGrand-frais
- Autre pseudo : Henry Williams
Nation au Front Atlantique : Commonwealth
Nation au Front Pacifique : Américaine
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Date d'inscription : 11/11/2009
Mauvaises nouvelles d'outre mer
Mer 06 Avr 2011, 09:42
Le croiseur léger classe Omaha qui entrait dans le port de Pearl Harbor en ce matin du 6 avril 1943 avait fière allure. Le capitaine du navire, Henry Williams, avait accroché 26 drapeaux nippons différents, un pour chaque navire japonais coulé depuis la dernière visite du navire dans un port américain. L’équipage accomplissait les manœuvres nécessaires à l’accostage du navire au port dans des uniformes fraîchement lavées. Ils avaient sur leurs lèvres le sourire de ceux qui savent que dans les heures qui suivent, ils auront droit à une permission bien méritée de quelques jours.
Le croiseur léger passa proche des restes du USS Arizona, marque indélébile de la traitrise des japonais et principale raison de continuer la lutte contre l’ennemi honni, lui rendit un hommage dans les règles, puis alla se ranger près de deux autres croiseur léger, l’un classe Brooklyn et le second classe Atlanta avec l’aide d’un remorqueur. Déjà, un second bateau était en route pour permettre a une partie de l’équipage de mettre pied a terre.
Débarquant du petit bateau, un jeune enseigne se présenta, porteur d’une missive pour le capitaine. Il vient me rejoindre assez rapidement, salua en bonne et due forme puis me laissa en compagnie de la lettre.
Elle était en provenance de l’amirauté.
…. Non, c’est impossible … mon frère … blesser? Cela veut dire qu’il n’est pas mort! Mais ils ne m’accorderaient jamais une telle offre si ce n’était pas une blessure mineure. Et une blessure grave … je n’ose y penser. Retirer du front un capitaine de croiseur, alors que les japonais sont plus menaçants que jamais? Ça doit être grave … non … ce n’est pas trop grave, il n’est pas a l’article de la mort … mais pourquoi alors … …
Avec ces pensées en tête, je me rendis au navire. Destination l’aéroport de Hickam, pour savoir quand est le prochain départ. Ce ne sert a rien d’attendre plus longtemps, sauf imaginer le pire
Mais quand même, qu’est qu’il lui est arrivé?
Le croiseur léger passa proche des restes du USS Arizona, marque indélébile de la traitrise des japonais et principale raison de continuer la lutte contre l’ennemi honni, lui rendit un hommage dans les règles, puis alla se ranger près de deux autres croiseur léger, l’un classe Brooklyn et le second classe Atlanta avec l’aide d’un remorqueur. Déjà, un second bateau était en route pour permettre a une partie de l’équipage de mettre pied a terre.
Débarquant du petit bateau, un jeune enseigne se présenta, porteur d’une missive pour le capitaine. Il vient me rejoindre assez rapidement, salua en bonne et due forme puis me laissa en compagnie de la lettre.
Elle était en provenance de l’amirauté.
Capitaine Henry Williams,
Il y a peu votre frère, Edward Williams, a été blessé alors qu’il tentait une attaque avec son sous-marin contre le navire atelier de la Xmas de la Regia Marina. Au vu de vos états de services respectifs depuis le début de cette guerre sanglante, l’amiral Chester Nimitz et l’amiral anglais Sir Andrew Cunnigham ont accepté de vous offrir une occasion de vous compter vos faits d’armes de vive voix.
Vous trouverez ci-joint un billet d’avion pour l’Amérique, où un second avion vous conduira à l’endroit où votre frère se remet de ses blessures. Vous comprenez que nous ne pouvons vous donner plus de détails pour l’instant.
Que dieu vous protège
L’amiral Ernest Joseph King
…. Non, c’est impossible … mon frère … blesser? Cela veut dire qu’il n’est pas mort! Mais ils ne m’accorderaient jamais une telle offre si ce n’était pas une blessure mineure. Et une blessure grave … je n’ose y penser. Retirer du front un capitaine de croiseur, alors que les japonais sont plus menaçants que jamais? Ça doit être grave … non … ce n’est pas trop grave, il n’est pas a l’article de la mort … mais pourquoi alors … …
Avec ces pensées en tête, je me rendis au navire. Destination l’aéroport de Hickam, pour savoir quand est le prochain départ. Ce ne sert a rien d’attendre plus longtemps, sauf imaginer le pire
Mais quand même, qu’est qu’il lui est arrivé?
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