Des nouvelles de la 1 RV

Pendant qu'en méditerrannée, les forces de l'axe chassaient les alliés, pendant ce temps, sur tous les cinémas de France, aux actualités, un petit film était diffusé.

Bravo belle vidéo

Au mois d'août, à la préfecture maritime de Brest, la Flottille I.Reichsflotte Vanaheim - I. Langstrecken-Unterseebootsflotte Ordensritter, sur proposition de l'Amiral Dönitz, vit son nom changer pour devenir la I.Reichsflotte Vanaheim - I. Langstrecken-Unterseebootsflotte Phönix.
Cette nouvelle flottille fut intégrée sous le commandement unifié de l'amiral Hans MULLER, et son commandement opérationnel confié à un officier ayant débuté sa carrière en son sein, le Fregatten Kapitän Ernst Kartofel.

La première mission confiée à la nouvelle flottille et à son nouveau commandant, était une mission d'apprentissage.

"D'apprentissage de quoi ?" S'était exclamé le nouveau commandant en lisant les ordres.

D'apprentissage de ses hommes venus d'horizons différents, certains de l'ancienne 34, d'autres comme Wolfgang Krüger ou Otto Juggen étant d'anciens frères d'armes de l'époque ou il apprenait à manœuvrer un sous-marin côtier de Type IIa.

Pour cette première mission d'apprentissage, l'ensemble de la flottille, pris la mer pour descendre vers les chaudes eaux de l'Atlantique Sud bornant les côtes de l'Afrique de l'Ouest.

Presqu'île de Keroman, villa Kerillon, 1er Février 194*


L'amiral Dönitz venait de rejoindre ses officiers d'état major, dans le grand salon, comme tous les matins depuis qu'il avait transféré le point central des opérations de Wilhelmshaven à cette commune du Morbihan.
La victoire sur la France avait eu pour point positif de quitter les brumes et les frimas de la basse saxe au climat océanique plus clément des côtes françaises.
Le site même de Lorient, bénéficiait d'un micro climat rendant le crachin breton presque inexistant.

L'amiral occupait le deuxième étage de cette demeure construite au siècle précédent et le rez de chaussée composé de deux pièces principales servait de "chambres de situation", ou plus simplement de salles de travail.


A peine assis en compagnie des membres de son État-major, que le Leutnant zur See "Hans Schmeichelnd" déclara en lui tendant un message:"

- Amiral, nous avons des nouvelles de la bande de Pirates de la Patate...
- Ach! la 1.RV-1.LUP de Kartofel, Juggen et Krüger. Insubordonnés, irrespectueux, contrebandiers, pirates, une honte pour l'honneur de la patrie et encore plus de la Kriegsmarine, qu'est-ce qu'ils ont encore fait ? "

Dönitz prit le message, le lu, et un sourire se dessina sur les lèvres de l'amiral, puis, le sourire s'agrandit, et un rire franchit la barrière de la gorge aristocratique du commandant suprême des Loups Gris.

Ses officiers peu habitués à ce genre de manifestations le regardèrent interrogateurs, puis regardèrent Schmeichelnd qui haussa les épaules d'un air de dire, "je n'y peux rien moi, c'est le message de de l'autre..."
Dönitz reprit son sérieux et posant le message sur la table déclara:

" La RV de Kartofel vient de signer une belle série de victoires durant le premier mois de janvier! De plus, deux anciens de la flottille viennent de les rejoindre:
- La Diva et le Huttin. L'une nous la pensions disparue en mer, et l'autre, comme d'habitude il n'en fait qu'à sa tête.
Cette flottille va encore faire parler d'elle, et comme d'habitude, probablement à cause de ses frasques.

Ensemble, comme d'un commun accord, tous les officiers de l’État Major eurent un mouvement de tête approbateurs.
Ils ne pouvaient pas s'empêcher de repenser à tous les évènements qui s'étaient écoulés depuis une année auxquels cette flottille avait été mêlée et qui avaient commencé par l'opération que le Kapitän zur See Kartofel avait appelée "L'opération BLINIS".

L'opération Blinis...

L'amiral s'en rappelait encore avec amusement et un léger agacement.
- Amusement, car il s'agissait d'une grande victoire de ses Loups Gris sur une flotte soviétique trop orgueilleuse et imprudente.
- Agacement, parce qu'une fois de plus, une des âmes damnées de la patate, la pire de toute car il s'agissait d'un des deux seconds de la flottille, le norvégien qui se croyait tout permis, le diable sait pourquoi, Wolfgang Kruger pour ne pas le nommer, avait quitté le port de Kiel le 12 janvier 194* après avoir tout cassé dans trois bars et un lupanar en laissant une traînée verte fluorescente du fond du port jusqu'à vingt nautiques de la sortie de la rade, et surtout une odeur indéfinissable de mélange d’œuf pourri et d'alcool frelaté persistant pendant deux semaines.

Tout avait commencé le 12 janvier par un message radio adressé simultanément au BDU et aux forces sous-marines de la 1. Reichsflotte Vanaheim