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Dans un bar de Casablanca
Mar 18 Mar 2008, 02:02
"Enfin un bon troquet bordel!"
"Ouep, on va bien s'marrer j'pense."
"On dirait bien...bon les gars, pas de grabuge avec les ricains hein."
"Ouep captain, ça roule."
"Ca roule ca roule...hum hum, la dernière fois ça roulait tellement bien que ça a finit en baston générale."
"Hé j'étais là moi, j'ai tout vu, c'est l'autre enfoiré d'anglish qui trichait au poker qui a foutu la merde en premier, et Roger il a fait que...."
"Ca va! Vous me l'avez raconté 50 fois. Bref, on y va, mais vous faites gaffe."
Les deux hommes, frères et mécaniciens du Maelstrom, sous marin des forces navales françaises libres, haussèrent les épaules et entrèrent.
L'homme qui les avait sermoné, c'était le capitaine Doria, qui dirigeait tant bien que mal cette boite de conserve. Paul avait tout d'un jeune premier même s'il était encore peu expérimenté à son poste. D'une carrure pas exceptionnelle, son visage de bellatre blondinet plaisait néanmoins aux femmes, personne ne restant insensible à ses yeux azurs particulièrement destabilisants, ni à sa voix très grave.
Finnissant sa lucky devant l'air frais du bar, il finit par entrer. La salle emplie de fumée était bondée, remple de marins et officiers qui venaient y passer du bon temps en permission avant de repartir au combat.
Une musique jazzie couvrait un intense brouhaha ponctué de rires, le tout dans une épaisse fumée survolant la foule.
Paul se dirigea au bar et commanda derechef une bière, observant la salle du regard alors qu'il s'asseyait sur un tabouret au comptoir. Il apperçut Roger et Germain déjà installés à une table, en train de jouer au poker, comme d'hab, puis son regard s'arréta sur une jeune rouquine au teint pale qui le regardait justement, assise à l'autre bout du comptoir.
Pas du tout decontenancée, la jeune femme lui adressa un sourire malicieux, puis termina son verre, et se retourna vers la scène.
Le français réfléchit un instant, vida sa bière et se lança. Après tout il était là pour s'amuser, pas pour cuver au bar en pensant aux combats qui l'attendraient probablement au large de la galice, ni pour ressasser son passé en france.
Se levant d'un bond, il se présenta à la jeune femme qui feignait l'ignorer, et se raclant la gorge, commença...
"Bonsoir mademoiselle."
Cette dernière se tourna alors vers lui sans descendre de son tabouret.
"Bonsoir."
"M'accorderez vous cette danse?"
Paul agrémenta sa phrase de son sourire le plus charmeur possible, et lui fit un baise main. Semblant hésiter un instant, la fille accepta finallement avec un grand sourire devant tant de galanterie.
"Avec joie."
Le sous marinier l'invita à le suivre, bras dessus dessous, l'observant à la dérobée, déjà charmé par son visage un poil enfantin, sa petite taille et ses formes harmonieuses.
"Ouep, on va bien s'marrer j'pense."
"On dirait bien...bon les gars, pas de grabuge avec les ricains hein."
"Ouep captain, ça roule."
"Ca roule ca roule...hum hum, la dernière fois ça roulait tellement bien que ça a finit en baston générale."
"Hé j'étais là moi, j'ai tout vu, c'est l'autre enfoiré d'anglish qui trichait au poker qui a foutu la merde en premier, et Roger il a fait que...."
"Ca va! Vous me l'avez raconté 50 fois. Bref, on y va, mais vous faites gaffe."
Les deux hommes, frères et mécaniciens du Maelstrom, sous marin des forces navales françaises libres, haussèrent les épaules et entrèrent.
L'homme qui les avait sermoné, c'était le capitaine Doria, qui dirigeait tant bien que mal cette boite de conserve. Paul avait tout d'un jeune premier même s'il était encore peu expérimenté à son poste. D'une carrure pas exceptionnelle, son visage de bellatre blondinet plaisait néanmoins aux femmes, personne ne restant insensible à ses yeux azurs particulièrement destabilisants, ni à sa voix très grave.
Finnissant sa lucky devant l'air frais du bar, il finit par entrer. La salle emplie de fumée était bondée, remple de marins et officiers qui venaient y passer du bon temps en permission avant de repartir au combat.
Une musique jazzie couvrait un intense brouhaha ponctué de rires, le tout dans une épaisse fumée survolant la foule.
Paul se dirigea au bar et commanda derechef une bière, observant la salle du regard alors qu'il s'asseyait sur un tabouret au comptoir. Il apperçut Roger et Germain déjà installés à une table, en train de jouer au poker, comme d'hab, puis son regard s'arréta sur une jeune rouquine au teint pale qui le regardait justement, assise à l'autre bout du comptoir.
Pas du tout decontenancée, la jeune femme lui adressa un sourire malicieux, puis termina son verre, et se retourna vers la scène.
Le français réfléchit un instant, vida sa bière et se lança. Après tout il était là pour s'amuser, pas pour cuver au bar en pensant aux combats qui l'attendraient probablement au large de la galice, ni pour ressasser son passé en france.
Se levant d'un bond, il se présenta à la jeune femme qui feignait l'ignorer, et se raclant la gorge, commença...
"Bonsoir mademoiselle."
Cette dernière se tourna alors vers lui sans descendre de son tabouret.
"Bonsoir."
"M'accorderez vous cette danse?"
Paul agrémenta sa phrase de son sourire le plus charmeur possible, et lui fit un baise main. Semblant hésiter un instant, la fille accepta finallement avec un grand sourire devant tant de galanterie.
"Avec joie."
Le sous marinier l'invita à le suivre, bras dessus dessous, l'observant à la dérobée, déjà charmé par son visage un poil enfantin, sa petite taille et ses formes harmonieuses.
- Manon LafleurGrand-frais
- Autre pseudo : Abigail Casey
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Re: Dans un bar de Casablanca
Mar 18 Mar 2008, 19:38
Cela faisait plusieurs heures qu'elle était au bar. Elle n'avait pas grand chose d'autre à faire de toutes façons. Son frère était en mer, son propre navire, un ravitailleur de classe "petit marchand", était en cale sèche en train de subir de sérieuses réparations suite à une torpille. Apres quelques recherches et aides de ses camarades, elle avait découvert l'allemand qui avait tenté de l'envoyer par le fond, et ce dernier était le célèbre Otto Kretschmer. Elle savait qu'elle avait beaucoup de chance de s'être sortie de cette unique torpille, et elle avait par miracle éviter la seconde.
Enfin bref elle s'ennuyait ferme sur terre. Alors elle avait fait le tournée des bars, buvant un petit coktail par ci par là, regardant avec envie les pistes de danseurs...
"- Bonsoir mademoiselle."
Elle leva la tête, surprise que quelqu'un vienne lui parler. Malgré tout, elle répondit...
"Bonsoir."
"- M'accorderez vous cette danse?"
Décidement, cet homme était bien entreprenant... Et elle se demanda si cela lui plaisait...
"Avec joie."
Elle se leva, et l'homme lui proposa son bras pour l'accompagner. Ils allèrent sur la piste de danse alors que l'orchestre finissait un air de musique, pour commencer un mambo typique d'afrique du nord. D'autres "couples" de danse se formèrent autour d'eux et commencèrent a danser. Les voyants, Manon fronça les sourcils.
"Mon cher je crains fort ne pas connaitre cette danse !"
"- C'est facile, vous allez voir"
Il posa sa main gauche sur la taille gracile de la jeune femme, prenant la main gauche de Manon dans sa main droite.
"- Suivez mes pas, c'est facile"
Alors il entraina la jeune rouquine dans la danse...
Enfin bref elle s'ennuyait ferme sur terre. Alors elle avait fait le tournée des bars, buvant un petit coktail par ci par là, regardant avec envie les pistes de danseurs...
"- Bonsoir mademoiselle."
Elle leva la tête, surprise que quelqu'un vienne lui parler. Malgré tout, elle répondit...
"Bonsoir."
"- M'accorderez vous cette danse?"
Décidement, cet homme était bien entreprenant... Et elle se demanda si cela lui plaisait...
"Avec joie."
Elle se leva, et l'homme lui proposa son bras pour l'accompagner. Ils allèrent sur la piste de danse alors que l'orchestre finissait un air de musique, pour commencer un mambo typique d'afrique du nord. D'autres "couples" de danse se formèrent autour d'eux et commencèrent a danser. Les voyants, Manon fronça les sourcils.
"Mon cher je crains fort ne pas connaitre cette danse !"
"- C'est facile, vous allez voir"
Il posa sa main gauche sur la taille gracile de la jeune femme, prenant la main gauche de Manon dans sa main droite.
"- Suivez mes pas, c'est facile"
Alors il entraina la jeune rouquine dans la danse...
- InvitéInvité
Re: Dans un bar de Casablanca
Mar 18 Mar 2008, 20:43
Après quelques pas peu assurés, Paul lui dit:
"Vous devez reculer votre pied droit, puis revenir les pieds joints, puis avancer votre pied gauche, puis revenir les pieds joints et ainsi de suite. Et moi naturellement, je fais l'inverse."
"Très bien"
Le petit couple fit quelques essais et se lança à nouveau, cette fois plus plus assurré dans la danse. Paul en profita pour accélérer un peu la cadence, au rythme de la musique.
La jeune femme progressait bien et lui souriait de temps à autre, relevant la tête, néanmoins concentrée, apparamment ravie d'appendre ces pas de danse, qui effectivement n'étaient pas sorciers.
La danse dura un petit moment puis prit fin, Paul la regarda en souriant, ne sachant pas trop quoi lui dire..et un petit silence plana quelques secondes durant la pause.
"On appelle ces pas la cucaraca mademoiselle."
La musique reprit alors et Paul la regarda intensément..
"On y retourne?"
"OK!"
Cette fois Paul posa sa main dans son dos et amena sa cavalière contre lui. Le vrai mambo cubain se dansait comme ça il le savait, et non à la latine. La jeune femme susautta devant son comportement bien entreprenant, et rougit en le regardant, mais s'abandonna tout de suite, et leurs pas reprirent, cette fois avec quelques variantes. Pour sur elle apprenait vite...
"Vous devez reculer votre pied droit, puis revenir les pieds joints, puis avancer votre pied gauche, puis revenir les pieds joints et ainsi de suite. Et moi naturellement, je fais l'inverse."
"Très bien"
Le petit couple fit quelques essais et se lança à nouveau, cette fois plus plus assurré dans la danse. Paul en profita pour accélérer un peu la cadence, au rythme de la musique.
La jeune femme progressait bien et lui souriait de temps à autre, relevant la tête, néanmoins concentrée, apparamment ravie d'appendre ces pas de danse, qui effectivement n'étaient pas sorciers.
La danse dura un petit moment puis prit fin, Paul la regarda en souriant, ne sachant pas trop quoi lui dire..et un petit silence plana quelques secondes durant la pause.
"On appelle ces pas la cucaraca mademoiselle."
La musique reprit alors et Paul la regarda intensément..
"On y retourne?"
"OK!"
Cette fois Paul posa sa main dans son dos et amena sa cavalière contre lui. Le vrai mambo cubain se dansait comme ça il le savait, et non à la latine. La jeune femme susautta devant son comportement bien entreprenant, et rougit en le regardant, mais s'abandonna tout de suite, et leurs pas reprirent, cette fois avec quelques variantes. Pour sur elle apprenait vite...
- Manon LafleurGrand-frais
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Re: Dans un bar de Casablanca
Mer 19 Mar 2008, 18:43
Ils dansèrent assez longtemps, et ne s'arretèrent que tard dans la nuit, lorsque les pieds de Manon commencèrent à lui faire mal. Alors ils allèrent s'asseoir a une petite table.
"- Bon sang vous avez le rythme dans la peau !"
La jeune rouquine rougit, et dit, légèrement essoufflée.
"Cela faisait des années que je n'avais pas dansé..."
Un serveur arriva, demandant ce qu'ils voulaient
"Un coktail pour moi, merci... Une bière pour mon ami" ajouta-t-elle avec un sourire pour le jeune homme "Au faites, je ne sais même pas comment vous vous appelez"
Avec un nouveau sourire charmeur, l'homme répondit :
"- Je suis le capitaine Paul Doria, capitaine de sous marins des Forces Françaises Libres"
"Et bien capitaine Doria..."
"- Je vous en prie, appelez moi Paul"
"Alors appelez moi Manon" dit-elle avec un sourire cajoleur
"- Bon sang vous avez le rythme dans la peau !"
La jeune rouquine rougit, et dit, légèrement essoufflée.
"Cela faisait des années que je n'avais pas dansé..."
Un serveur arriva, demandant ce qu'ils voulaient
"Un coktail pour moi, merci... Une bière pour mon ami" ajouta-t-elle avec un sourire pour le jeune homme "Au faites, je ne sais même pas comment vous vous appelez"
Avec un nouveau sourire charmeur, l'homme répondit :
"- Je suis le capitaine Paul Doria, capitaine de sous marins des Forces Françaises Libres"
"Et bien capitaine Doria..."
"- Je vous en prie, appelez moi Paul"
"Alors appelez moi Manon" dit-elle avec un sourire cajoleur
- InvitéInvité
Re: Dans un bar de Casablanca
Jeu 20 Mar 2008, 02:59
Manon...manon, c'est si joli ça...
Paul s'apperçut qu'il la dévorait quasiment des yeux en disant ça naturellement, et reprit un peu son sérieux.
La jeune femme avait rougit quelque peu sous le compliment, et il continua, avec humour
"Alors dites moi Manon, qu'est ce qu'un si joli minois fait au milieu de ce monde de sauvage controlé par la gente masculine? Surtout qu'à votre pointe d'accens, je reconnais là une américaine loin de sa patrie.
Vous travaillez sur place? Engagée sur un navire? Infirmière? Cuisinière?"
Paul était loin de se douter du métier réel de la jeune femme. Dans cette france si traditionnaliste, il avait même pas pensé une seule seconde qu'elle puisse naviguer à un tel poste, mais cela il ne pouvait pas s'en douter. La jeune femme sourit, semblant jouer de cette situation qui devait par ailleurs être habituelle pour elle, entourée d'hommes. Ce mignon petit français était charmant après tout, autant le faire mijoter un peu.
"Je vous le dirai si vous êtes sage, mais vous allez être surpris. Mais allez y parlez moi de vous, on verra pour moi plus tard."
Paul lui fit une petite moue et sourit finalement avec un clin d'oeil:
"Une surprise, ça tombe bien j'aime l'originalité...me concernant , je sais pas trop par où commencer. Je suis donc capitaine du Maelstrom, une des seules boites de conserve de classe sirène qui ait pas périt dans le sabordage de la flotte de Toulon.
J'ai fait mon baptême du feu il y a seulement quelques semaines, envoyant quelques allemands par le fond, et ayant déjà moi même subit de très fortes avaries qui ont faillit me couter la peau...au nord ouest de l'espagne..là ou je vais..."
La voix de Paul s'était éteinte à mesure qu'il parlait, et il acheva sa phrase en tripottant son verre, soucieux, un brin tourmenté.
"Hey qu'est ce qui vous tracasse comme ça?"
"Je ne sais pas..plein de choses. Ma sollitude, ma petite vie insouciante de fetard terminée, mes amis et la famille déchirés par cette guerre, certains disparus, d'autres laissés loin derrière dans le midi, ou bien encore mon avenir sans réelle ambition, à part celui de bouter les nazis ad patrès, but très respectable au demeurant, mais qui parfois parait sans espoir, et puis il y a les responsabilités, devant l'amirauté...celle de mes hommes aussi. Enfin excusez moi, je devrais avoir le sourire, je passe un excellent moment avec une charmante mademoiselle, loin de ces soucis."
Paul jeta un rapide coup d'oeil vers la table ou Roger et Germain se trouvaient auparavant, mais ils étaient partis. Ce fut Manon qui reprit, lui touchant le dos de la main délicatement.
"Vous savez, je vous comprend mon cher, et surement bien plus que vous le croyez."
"Ha bon, comment ça?"
Paul s'apperçut qu'il la dévorait quasiment des yeux en disant ça naturellement, et reprit un peu son sérieux.
La jeune femme avait rougit quelque peu sous le compliment, et il continua, avec humour
"Alors dites moi Manon, qu'est ce qu'un si joli minois fait au milieu de ce monde de sauvage controlé par la gente masculine? Surtout qu'à votre pointe d'accens, je reconnais là une américaine loin de sa patrie.
Vous travaillez sur place? Engagée sur un navire? Infirmière? Cuisinière?"
Paul était loin de se douter du métier réel de la jeune femme. Dans cette france si traditionnaliste, il avait même pas pensé une seule seconde qu'elle puisse naviguer à un tel poste, mais cela il ne pouvait pas s'en douter. La jeune femme sourit, semblant jouer de cette situation qui devait par ailleurs être habituelle pour elle, entourée d'hommes. Ce mignon petit français était charmant après tout, autant le faire mijoter un peu.
"Je vous le dirai si vous êtes sage, mais vous allez être surpris. Mais allez y parlez moi de vous, on verra pour moi plus tard."
Paul lui fit une petite moue et sourit finalement avec un clin d'oeil:
"Une surprise, ça tombe bien j'aime l'originalité...me concernant , je sais pas trop par où commencer. Je suis donc capitaine du Maelstrom, une des seules boites de conserve de classe sirène qui ait pas périt dans le sabordage de la flotte de Toulon.
J'ai fait mon baptême du feu il y a seulement quelques semaines, envoyant quelques allemands par le fond, et ayant déjà moi même subit de très fortes avaries qui ont faillit me couter la peau...au nord ouest de l'espagne..là ou je vais..."
La voix de Paul s'était éteinte à mesure qu'il parlait, et il acheva sa phrase en tripottant son verre, soucieux, un brin tourmenté.
"Hey qu'est ce qui vous tracasse comme ça?"
"Je ne sais pas..plein de choses. Ma sollitude, ma petite vie insouciante de fetard terminée, mes amis et la famille déchirés par cette guerre, certains disparus, d'autres laissés loin derrière dans le midi, ou bien encore mon avenir sans réelle ambition, à part celui de bouter les nazis ad patrès, but très respectable au demeurant, mais qui parfois parait sans espoir, et puis il y a les responsabilités, devant l'amirauté...celle de mes hommes aussi. Enfin excusez moi, je devrais avoir le sourire, je passe un excellent moment avec une charmante mademoiselle, loin de ces soucis."
Paul jeta un rapide coup d'oeil vers la table ou Roger et Germain se trouvaient auparavant, mais ils étaient partis. Ce fut Manon qui reprit, lui touchant le dos de la main délicatement.
"Vous savez, je vous comprend mon cher, et surement bien plus que vous le croyez."
"Ha bon, comment ça?"
- Manon LafleurGrand-frais
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Re: Dans un bar de Casablanca
Jeu 20 Mar 2008, 21:35
Elle lui répondit d'une voix douce
"Vous savez, tout les mondes a des soucis... Plus ou moins gros, plus dans votre cas. Regardez moi par exemple, j'ai du bataillé pendant 2 jours avec les administrateurs du port pour obtenir une place dans les cales sèches et réparer la coque de mon navire... C'est toujours les militaires qui ont la priorité aux chantiers navals..."
"- Tiens donc, vous avez un bateau ? Un voilier de plaisance je parie, voire meme peut être un petit yatch !"
Manon fut secouée d'un petit rire féminin, et Paul continua
"- Un yatch de luxe ? ne me dites pas tout de même que vous êtes poissonnière, habillée que vous l'êtes je ne vous croirais pas..." finit-il avec un grand sourire
"Rien de tout ça ! je suis capitaine du Bright Hope, cargo spécialisé dans le ravitaillement des navires aux combats..."
Le petite annonce eut l'effet escompté, et le jeune homme mit quelques secondes a répondre, a la délectation de Manon...
"Vous savez, tout les mondes a des soucis... Plus ou moins gros, plus dans votre cas. Regardez moi par exemple, j'ai du bataillé pendant 2 jours avec les administrateurs du port pour obtenir une place dans les cales sèches et réparer la coque de mon navire... C'est toujours les militaires qui ont la priorité aux chantiers navals..."
"- Tiens donc, vous avez un bateau ? Un voilier de plaisance je parie, voire meme peut être un petit yatch !"
Manon fut secouée d'un petit rire féminin, et Paul continua
"- Un yatch de luxe ? ne me dites pas tout de même que vous êtes poissonnière, habillée que vous l'êtes je ne vous croirais pas..." finit-il avec un grand sourire
"Rien de tout ça ! je suis capitaine du Bright Hope, cargo spécialisé dans le ravitaillement des navires aux combats..."
Le petite annonce eut l'effet escompté, et le jeune homme mit quelques secondes a répondre, a la délectation de Manon...
- InvitéInvité
Re: Dans un bar de Casablanca
Sam 22 Mar 2008, 00:48
"Ha ben ça alors....il etait donc à vous le rafiot que...je vous ai croisée au large de Lisbonne....à ben ça alors..."
Pour sur, Paul n'en revenait pas, et se gratta le menton, pensif.
"J'avoue que jamais j'aurais deviné. Pardonnez moi mademoiselle, la france est un beau pays mais chez nous on laisse pas les femmes faire de telles choses. Ho moi j'ai rien contre vous savez hein, je suis même certain que vous vous en tirez aussi bien que nous autres à la barre. Et puis je vais vous dire, le slogan de Pétain, j'aime pas du tout...Enfin tout de même, ça doit pas être facile tous les jours de commander à tous ces hommes, mais je suis sur que du coup vous devez pas manquer de caractère. Je me trompe?"
Paul esquissa un joli sourire amical et Manon lui répondit calmement, elle aussi radieuse.
"Vous avez raison..et d'ailleurs mon frère vous le confirmerait."
Un léger silence s'installe, la salle s'était presque vidée et Paul se leva en appostrophant une serveuse:
"La notte est pour moi mademoiselle....Manon, ça vous dirait une promenade sur la jetée? J'ai tout mon temps de mon coté, mais je ne voudrai pas abuser du votre...."
Pour sur, Paul n'en revenait pas, et se gratta le menton, pensif.
"J'avoue que jamais j'aurais deviné. Pardonnez moi mademoiselle, la france est un beau pays mais chez nous on laisse pas les femmes faire de telles choses. Ho moi j'ai rien contre vous savez hein, je suis même certain que vous vous en tirez aussi bien que nous autres à la barre. Et puis je vais vous dire, le slogan de Pétain, j'aime pas du tout...Enfin tout de même, ça doit pas être facile tous les jours de commander à tous ces hommes, mais je suis sur que du coup vous devez pas manquer de caractère. Je me trompe?"
Paul esquissa un joli sourire amical et Manon lui répondit calmement, elle aussi radieuse.
"Vous avez raison..et d'ailleurs mon frère vous le confirmerait."
Un léger silence s'installe, la salle s'était presque vidée et Paul se leva en appostrophant une serveuse:
"La notte est pour moi mademoiselle....Manon, ça vous dirait une promenade sur la jetée? J'ai tout mon temps de mon coté, mais je ne voudrai pas abuser du votre...."
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Re: Dans un bar de Casablanca
Lun 24 Mar 2008, 19:24
"Je suis libre comme l'air ce soir !" dit-elle en se levant
Paul s'approcha d'elle, pris sa main dans la sienne avec douceur, puis l'entraina à l'extérieur. Ils sortirent du bar, pour déboucher dans une rue. De la ils rejoignirent les quais, où de nombreux bateaux mouillaient tranquillement, ballotés par de petites vaguelettes...
"- Parlez moi encore de vous" dit Paul, brisant la monotonie du fracas des vagues
"Je crains qu'il n'y ai guère beaucoup de choses a dire. J'habitais avec ma famille en France juste avant l'invasion des Allemands. Une partie de ma famille a pu fuir en Angleterre avant que les voies aériennes soient coupées. Mon frère Erwan était partie a la guerre tandis que je me retrouvais toute seule. Dés que j'ai pu j'ai embarquer clandestinement avec quelques aviateurs anglais dans un chalutier de résistants et j'ai rejoint a mon tour l'Angleterre..."
"- Vous dites que vous avez embarquez avec des aviateurs anglais ? Comment ça se fait ?"
La jeune rouqine sembla hésiter quelques secondes
"Je peux vous faire confiance ?"
"- Je pense oui, surtout si cela concerne la France"
Elle hésita encore un peu, puis regarda le français dans les yeux
"Je fais... faisais... partie des FFI" murmura-t-elle
"- Vous êtes une résistante"
Manon sauta des quais sur la plage qu'ils bordaient, et l'homme la suivit
"- Une femme décidemment pleine de surprises..." continua-t-il avec un grand sourire
"Je vous avais prévenu" répondit-elle en riant
"- Si la France avait eu plus de femmes comme vous, on l'aurait gagné depuis longtemps la guerre !"
"Flatteur..."
"- Oh, ça ne me ressemble pas..." taquina-t-il
"Mais CA, ça me ressemble !" et elle accompagna la parole par le geste en bousculant brusquement l'homme.
Celui ci avait des tres bon reflexes, et il parvint à entrainer Manon dans sa chute. Ils chutèrent tout 2 sur le sable, riant aux éclats, et roulèrent sur quelques mètres, enlacés. Leur course se finit et la jeune femme se retrouva allongée ventre contre ventre sur Paul, lui même alongé sur le dos contre le sable.
Alors, elle l'embrassa...
Manon agissait rarement sans avoir tout prévu, pourtant en se levant ce matin, il ne lui serait jamais venu à l'esprit qu'elle embrasserait un homme qu'elle connaissait a peine le soir !
Ses joues s'empourpèrent à une vitesse vertigineuse, ce qui était encore plus visible chez elle étant donné sa peau pâle. Elle voulut s'excuser d'avoir fait ça, et aussi changé de position pour ne pas gêner l'homme... Si ça se trouvait, il était marié, avait des enfants
Pourtant quelque chose en elle lui disait qu'elle avait fait ce qu'il fallait... Intuition féminine ?
Et elle était là, comme une cruche, gênée, indécise... Et éléctrisée par son premier baiser...
Paul s'approcha d'elle, pris sa main dans la sienne avec douceur, puis l'entraina à l'extérieur. Ils sortirent du bar, pour déboucher dans une rue. De la ils rejoignirent les quais, où de nombreux bateaux mouillaient tranquillement, ballotés par de petites vaguelettes...
"- Parlez moi encore de vous" dit Paul, brisant la monotonie du fracas des vagues
"Je crains qu'il n'y ai guère beaucoup de choses a dire. J'habitais avec ma famille en France juste avant l'invasion des Allemands. Une partie de ma famille a pu fuir en Angleterre avant que les voies aériennes soient coupées. Mon frère Erwan était partie a la guerre tandis que je me retrouvais toute seule. Dés que j'ai pu j'ai embarquer clandestinement avec quelques aviateurs anglais dans un chalutier de résistants et j'ai rejoint a mon tour l'Angleterre..."
"- Vous dites que vous avez embarquez avec des aviateurs anglais ? Comment ça se fait ?"
La jeune rouqine sembla hésiter quelques secondes
"Je peux vous faire confiance ?"
"- Je pense oui, surtout si cela concerne la France"
Elle hésita encore un peu, puis regarda le français dans les yeux
"Je fais... faisais... partie des FFI" murmura-t-elle
"- Vous êtes une résistante"
Manon sauta des quais sur la plage qu'ils bordaient, et l'homme la suivit
"- Une femme décidemment pleine de surprises..." continua-t-il avec un grand sourire
"Je vous avais prévenu" répondit-elle en riant
"- Si la France avait eu plus de femmes comme vous, on l'aurait gagné depuis longtemps la guerre !"
"Flatteur..."
"- Oh, ça ne me ressemble pas..." taquina-t-il
"Mais CA, ça me ressemble !" et elle accompagna la parole par le geste en bousculant brusquement l'homme.
Celui ci avait des tres bon reflexes, et il parvint à entrainer Manon dans sa chute. Ils chutèrent tout 2 sur le sable, riant aux éclats, et roulèrent sur quelques mètres, enlacés. Leur course se finit et la jeune femme se retrouva allongée ventre contre ventre sur Paul, lui même alongé sur le dos contre le sable.
Alors, elle l'embrassa...
Manon agissait rarement sans avoir tout prévu, pourtant en se levant ce matin, il ne lui serait jamais venu à l'esprit qu'elle embrasserait un homme qu'elle connaissait a peine le soir !
Ses joues s'empourpèrent à une vitesse vertigineuse, ce qui était encore plus visible chez elle étant donné sa peau pâle. Elle voulut s'excuser d'avoir fait ça, et aussi changé de position pour ne pas gêner l'homme... Si ça se trouvait, il était marié, avait des enfants
Pourtant quelque chose en elle lui disait qu'elle avait fait ce qu'il fallait... Intuition féminine ?
Et elle était là, comme une cruche, gênée, indécise... Et éléctrisée par son premier baiser...
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Re: Dans un bar de Casablanca
Mar 25 Mar 2008, 04:19
Paul fut très surpris par ce baiser. Lui qui était plutot maladroit avec les femmes et qui avait jamais été très chanceux....pour une fois la chance tournait. A cet instant, la jolie Stephanie qu'il n'avait jamais réussit à séduire était bien loin dans son esprit.
Carpe diem, voilà le bon état d'esprit.
Le jeune homme caressa doucement la joue de la jeune femme qui semblait très génée, ce qui ne la rendait à ses yeux d'autant plus craquante. Il lui sourit franchement, et l'embrassa à nouveau, cette fois beaucoup plus délicatement.
Le jeune couple bécota un moment..sans un mot, les yeux dans les yeux, tout simplement émus, puis ce fut Doria qui rompit le silence.
"Vous êtes encore plus belle quand vous rougissez."
"Arrétez" répondit elle en souriant
"Si si je vous jure, je craque sur les filles qui sont un peu génées comme vous en ce moment. Oh et puis je vais vous dire, il y a pas de quoi l'être. J'ai été un peu surpris, mais profiter du moment, tel est mon crédo, et puis j'ai aucune attache alors bon...."
"Vous avez raison, faut profiter de la vie, et d'ailleurs se battre contre les allemands, c'est un peu ça...ils nous ont pris le bonheur de tant d'entre nous, les salops....."
"C'est vrai, mais ne pensons pas à ces chacals, pensons à nous, ici et maintenant!"
"A vos ordres capitaine!" Fit elle en se redressant sur lui, toujours à califourchon,grimant un salut militaire.
Paul rit à nouveau, puis doucement la jeune femme s'assit à coté de lui.
"J'aime votre pétillance jeune Manon, votre compagnie m'est bien agréable. J'avais pas passé un si bon moment depuis longtemps. Merci... Oh tiens j'y pense...Ca vous dirait d'écouter un vieux musicien?"
"Et bien oui! Avec joie, mais je vois aucun instrument ici."
"Si si rassurez vous. Je le garde toujours sur moi, mon fidèle compagnon."
Paul sortit un petit harmonica d'une pochette à sa ceinture, se redressa, et commença à jouer un air très doux, son regard azur plongé dans celui de Manon. Rarement il avait joué pour une femme, trop timide pour ça. Mais celle ci l'avait vraiment séduit, alors il avait décidé de lui sortir le grand jeu romantique instinctivement.
Carpe diem, voilà le bon état d'esprit.
Le jeune homme caressa doucement la joue de la jeune femme qui semblait très génée, ce qui ne la rendait à ses yeux d'autant plus craquante. Il lui sourit franchement, et l'embrassa à nouveau, cette fois beaucoup plus délicatement.
Le jeune couple bécota un moment..sans un mot, les yeux dans les yeux, tout simplement émus, puis ce fut Doria qui rompit le silence.
"Vous êtes encore plus belle quand vous rougissez."
"Arrétez" répondit elle en souriant
"Si si je vous jure, je craque sur les filles qui sont un peu génées comme vous en ce moment. Oh et puis je vais vous dire, il y a pas de quoi l'être. J'ai été un peu surpris, mais profiter du moment, tel est mon crédo, et puis j'ai aucune attache alors bon...."
"Vous avez raison, faut profiter de la vie, et d'ailleurs se battre contre les allemands, c'est un peu ça...ils nous ont pris le bonheur de tant d'entre nous, les salops....."
"C'est vrai, mais ne pensons pas à ces chacals, pensons à nous, ici et maintenant!"
"A vos ordres capitaine!" Fit elle en se redressant sur lui, toujours à califourchon,grimant un salut militaire.
Paul rit à nouveau, puis doucement la jeune femme s'assit à coté de lui.
"J'aime votre pétillance jeune Manon, votre compagnie m'est bien agréable. J'avais pas passé un si bon moment depuis longtemps. Merci... Oh tiens j'y pense...Ca vous dirait d'écouter un vieux musicien?"
"Et bien oui! Avec joie, mais je vois aucun instrument ici."
"Si si rassurez vous. Je le garde toujours sur moi, mon fidèle compagnon."
Paul sortit un petit harmonica d'une pochette à sa ceinture, se redressa, et commença à jouer un air très doux, son regard azur plongé dans celui de Manon. Rarement il avait joué pour une femme, trop timide pour ça. Mais celle ci l'avait vraiment séduit, alors il avait décidé de lui sortir le grand jeu romantique instinctivement.
- Manon LafleurGrand-frais
- Autre pseudo : Abigail Casey
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Re: Dans un bar de Casablanca
Mar 25 Mar 2008, 20:00
Ecoutant la musique, Manon vint s'asseoir tout contre Paul, et posa sa tête sur l'épaule du jeune homme. Elle ne s'était pas sentit aussi bien depuis si longtemps... Même si cela lui paraissait idiot de se sentir si à l'aise avec un homme quasiment inconnu, elle ne pouvait le nier.
Le musicien en herbe finit sa chanson, et laissa le silence planer quelques instants, puis qustionna a nouveau la jeune rouquine.
"- Vous avez des frères ou des soeurs ?"
"Quelques uns" répondit elle en souriant "J'ai un frère, Erwan, que je croyais mort mais que j'ai retrouvé il y a peu. Maintenant il navigue avec moi ! Vous ne vous rendez peut etre pas compte que des cargos non défendus sont des brebis dans la cage aux lions... J'ai égalemment 2 soeurs. Pauvre Erwan, il c'est toujours plaint de ne pas avoir de frère. Une a réussi a fuir avec mes parents en Angleterre, l'autre m'a suivi dans la résistance et est encore en France dans le maquis."
"- Et vos parents étaient d'accord que vous entriez dans la résistance ?"
"Au début oui, un peu, ils avaient peur pour moi... mais après ils ont compris que le simulacre de gouvernement devait être renversé, et ont eux même contribué a l'armement de nombreuses cellules de résistants français grâce a notre fortune."
La conversation laissa place au sifflement doucereaux du vent. Manon laissa voleter ses cheveux roux autour d'elle...
"Je vous en prie continuez a jouer"
"- Tu peux me tutoyer si tu prefères..."
" Continues a jouer" reprit-elle en souriant
Alors il se remit a jouer avec son harmonica. L'homme jouait bien, certes il n'était pas le meilleur musicien qu'elle avait vu mais c'était quand même tres bien.
"- Je continue encore Manon ?"
Il n'eut aucune réponse, alors il se tourna vers elle.
La tête toujours posée sur l'épaule de l'homme. Bercée par la musique, la jeune femme c'était endormie...
Le musicien en herbe finit sa chanson, et laissa le silence planer quelques instants, puis qustionna a nouveau la jeune rouquine.
"- Vous avez des frères ou des soeurs ?"
"Quelques uns" répondit elle en souriant "J'ai un frère, Erwan, que je croyais mort mais que j'ai retrouvé il y a peu. Maintenant il navigue avec moi ! Vous ne vous rendez peut etre pas compte que des cargos non défendus sont des brebis dans la cage aux lions... J'ai égalemment 2 soeurs. Pauvre Erwan, il c'est toujours plaint de ne pas avoir de frère. Une a réussi a fuir avec mes parents en Angleterre, l'autre m'a suivi dans la résistance et est encore en France dans le maquis."
"- Et vos parents étaient d'accord que vous entriez dans la résistance ?"
"Au début oui, un peu, ils avaient peur pour moi... mais après ils ont compris que le simulacre de gouvernement devait être renversé, et ont eux même contribué a l'armement de nombreuses cellules de résistants français grâce a notre fortune."
La conversation laissa place au sifflement doucereaux du vent. Manon laissa voleter ses cheveux roux autour d'elle...
"Je vous en prie continuez a jouer"
"- Tu peux me tutoyer si tu prefères..."
" Continues a jouer" reprit-elle en souriant
Alors il se remit a jouer avec son harmonica. L'homme jouait bien, certes il n'était pas le meilleur musicien qu'elle avait vu mais c'était quand même tres bien.
"- Je continue encore Manon ?"
Il n'eut aucune réponse, alors il se tourna vers elle.
La tête toujours posée sur l'épaule de l'homme. Bercée par la musique, la jeune femme c'était endormie...
- InvitéInvité
Re: Dans un bar de Casablanca
Jeu 27 Mar 2008, 22:03
Paul la regarda un moment puis déposa un baiser sur son front....Elle était très endormie. Il se demanda du coup s'il devait la réveiller ou dormir ici. Le jeune homme n'avait pas très envie de dormir ici, il fesait froid la nuit dans le desert, même au bord de la plage.
Il la souleva alors délicatement, une main sous les genoux et une dans le dos, et Manon l'enlaça dans son sommeil.Fort heureusement sa chambre d'hotel n'était pas bien loin et il la ramena tant que mal là bas.
Seul ennui, il n' y avait qu'un lit dedans, et il y déposa la jeune femme doucement, puis la borda soigneusement.
Il la regarda un moment avec un petit sourire plein de tendresse. Elle lui plaisait c'était certain, mais ses manières lui interdisaient de dormir à ses cotés ou d'abuser de la situation.
Le capitaine s'installa donc à coté sur un fauteuil, fumant une dernière cigarette en la veillant, pensif, puis s'endormit des rèves pleins la tête.
Il la souleva alors délicatement, une main sous les genoux et une dans le dos, et Manon l'enlaça dans son sommeil.Fort heureusement sa chambre d'hotel n'était pas bien loin et il la ramena tant que mal là bas.
Seul ennui, il n' y avait qu'un lit dedans, et il y déposa la jeune femme doucement, puis la borda soigneusement.
Il la regarda un moment avec un petit sourire plein de tendresse. Elle lui plaisait c'était certain, mais ses manières lui interdisaient de dormir à ses cotés ou d'abuser de la situation.
Le capitaine s'installa donc à coté sur un fauteuil, fumant une dernière cigarette en la veillant, pensif, puis s'endormit des rèves pleins la tête.
- Manon LafleurGrand-frais
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Re: Dans un bar de Casablanca
Dim 30 Mar 2008, 19:52
Alors qu'un rayon de soleil descendait en douceur sur le visage de Manon, elle ouvrit les yeux.
Elle se demandit d'abord où elle était. Elle s'assit sur le lit, puis regarda autour d'elle... Une chambre d'hotel, sans doute. Combien de temps avait-elle dormi ?
Ces yeux se posèrent sur sa montre...
"Merde !"
Paul sursauta tout en se réveillant
"- Qu'est ce qu'il y a ?"
La jeune femme avait un rendez-vous avec l'amiral aujourd'hui, et elle aurait du y être depuis au moins 10 minutes !
D'un bond, elle fut debout. Elle se rendit compte qu'elle était toujours habillée... tant mieux, elle gagnerait du temps. Elle déposa un rapide baiser sur la joue d'un paul désemparé et s'enfut par la porte...
La journée commençait mal...
Une demi-heure plus tard, elle arrivait enfin dans le bureau de l'amiral. Elle alla s'asseoir sur un des canapés de la salle d'attente, revêtue de son uniforme qu'elle avait rapidement enfilé avant de venir. Elle n'osait imaginé la réaction de l'amiral, un homme très pointilleux sur les horaires. Des rumeurs couraient que l'amiral aurait dégradé des officiers pour moins que ça...
La porte s'ouvrit. L'amiral entra.
"- Ah Manon ! Désolé de vous avoir fait attendre si longtemps, j'avais des affaires très urgentes a régler."
La rouquine parvint à cacher sa surprise. Elle ne serait pas dégradée a cireuse de parquets finalement...
"- Entrez je vous prie"
Il la fit s'asseoir sur un fauteuil qui faisait face au magnifique bureau de l'amiral. Ce dernier alla s'asseoir dans son grand fauteuil de cuir. Puis il avança un dossier vers la capitaine.
"- J'ai ouïe dire capitaine Lafleur que votre cargo a été gravement endommagé près des côtes espagnoles... Une torpille. Selon le rapport de votre second, une torpille facilement évitable..."
Manon grimaça. Depuis qu'elle était devenue capitaine de cargo ravitailleur, son nouveau second n'en manquait pas une pour la mettre dans le pétrin...
"J'ai été surprise par la lenteur de manoeuvre du navire, amiral. Remarquez que j'ai réussi cependant a éviter la seconde torpille..."
Il y eu un silence lourd... Puis a la surprise de Manon, l'homme sourit.
"- Je vais être bref Lafleur. L'amirauté et moi-même pensons que c'est du gâchis de vous savoir en cargo alors que vous avez prouvez votre efficacité en mer en coulant un U-boot allemand. C'est pour ça que je vous offre le commandement d'un destroyer benson"
La femme du se retenir de sauter de joie. Elle voulait plus que tout repasser aux navires de combats suite a sa brève mais épouvantable expérience en ravitailleur... De plus, elle commanderait un destroyer ! Fini le petit patrouilleur PC avec son bofor inutile et sa coque de carton...
"Et bien si c'est ce que veut l'amirauté..."
"- Parfait. Alors allez prendre le commandement de votre nouveau navire ! Il est encore au chantier naval et sera finit dans quelques jours... Vous aurez l'honneur de le baptiser !"
L'amiral se leva, signifiant que la conversation était finie.
Finalemment la journée n'était pas si mauvaise...
Manon était dans les jardins autour du bâtiment de l'état major. Assise sur un banc, encore vêtue de son uniforme, elle se reposait.
Elle pensait surtout à Paul Doria. Elle regrettait amérement d'avoir quitté sa chambre si vite, sans même lui dire où elle allait. Maintenant elle ne le reverrait peut être jamais...
Si seulement... Si seulement il pouvait arriver comme ça, au bout du chemin, venir la voir, l'embrasser... Si seulement...
Elle se demandit d'abord où elle était. Elle s'assit sur le lit, puis regarda autour d'elle... Une chambre d'hotel, sans doute. Combien de temps avait-elle dormi ?
Ces yeux se posèrent sur sa montre...
"Merde !"
Paul sursauta tout en se réveillant
"- Qu'est ce qu'il y a ?"
La jeune femme avait un rendez-vous avec l'amiral aujourd'hui, et elle aurait du y être depuis au moins 10 minutes !
D'un bond, elle fut debout. Elle se rendit compte qu'elle était toujours habillée... tant mieux, elle gagnerait du temps. Elle déposa un rapide baiser sur la joue d'un paul désemparé et s'enfut par la porte...
La journée commençait mal...
Une demi-heure plus tard, elle arrivait enfin dans le bureau de l'amiral. Elle alla s'asseoir sur un des canapés de la salle d'attente, revêtue de son uniforme qu'elle avait rapidement enfilé avant de venir. Elle n'osait imaginé la réaction de l'amiral, un homme très pointilleux sur les horaires. Des rumeurs couraient que l'amiral aurait dégradé des officiers pour moins que ça...
La porte s'ouvrit. L'amiral entra.
"- Ah Manon ! Désolé de vous avoir fait attendre si longtemps, j'avais des affaires très urgentes a régler."
La rouquine parvint à cacher sa surprise. Elle ne serait pas dégradée a cireuse de parquets finalement...
"- Entrez je vous prie"
Il la fit s'asseoir sur un fauteuil qui faisait face au magnifique bureau de l'amiral. Ce dernier alla s'asseoir dans son grand fauteuil de cuir. Puis il avança un dossier vers la capitaine.
"- J'ai ouïe dire capitaine Lafleur que votre cargo a été gravement endommagé près des côtes espagnoles... Une torpille. Selon le rapport de votre second, une torpille facilement évitable..."
Manon grimaça. Depuis qu'elle était devenue capitaine de cargo ravitailleur, son nouveau second n'en manquait pas une pour la mettre dans le pétrin...
"J'ai été surprise par la lenteur de manoeuvre du navire, amiral. Remarquez que j'ai réussi cependant a éviter la seconde torpille..."
Il y eu un silence lourd... Puis a la surprise de Manon, l'homme sourit.
"- Je vais être bref Lafleur. L'amirauté et moi-même pensons que c'est du gâchis de vous savoir en cargo alors que vous avez prouvez votre efficacité en mer en coulant un U-boot allemand. C'est pour ça que je vous offre le commandement d'un destroyer benson"
La femme du se retenir de sauter de joie. Elle voulait plus que tout repasser aux navires de combats suite a sa brève mais épouvantable expérience en ravitailleur... De plus, elle commanderait un destroyer ! Fini le petit patrouilleur PC avec son bofor inutile et sa coque de carton...
"Et bien si c'est ce que veut l'amirauté..."
"- Parfait. Alors allez prendre le commandement de votre nouveau navire ! Il est encore au chantier naval et sera finit dans quelques jours... Vous aurez l'honneur de le baptiser !"
L'amiral se leva, signifiant que la conversation était finie.
Finalemment la journée n'était pas si mauvaise...
Manon était dans les jardins autour du bâtiment de l'état major. Assise sur un banc, encore vêtue de son uniforme, elle se reposait.
Elle pensait surtout à Paul Doria. Elle regrettait amérement d'avoir quitté sa chambre si vite, sans même lui dire où elle allait. Maintenant elle ne le reverrait peut être jamais...
Si seulement... Si seulement il pouvait arriver comme ça, au bout du chemin, venir la voir, l'embrasser... Si seulement...
- InvitéInvité
Re: Dans un bar de Casablanca
Dim 30 Mar 2008, 22:04
"Att..."
Bordel....quelle fusée cette nana....Paul avait même pas eu le temps de dire un mot qu'elle avait déjà disparut, claquant la porte.
Et puis il avait pas compris, la tête dans le brouillard... Il se leva un peu engourdi et fit une rapide toilette, se rasa, puis sortit prendre un petit déjeuner et un "cawa."
Sur le chemin de la plage il eut le temps de méditer. Manon lui plaisait certes, mais son départ précipité sans aucune explication ne laissait rien présager de bon....peut être avait elle eu peur de lui? Ou peut être ne voulait elle pas s'épargner des excuses pour fuir?
Merde normalement c'était les mecs les mufles....le monde à l'envers.
Le français s'installa à une terrasse et commanda des macrout et son café. Tout en savourant son léger repas, Paul se demanda comment la retrouver. Il voulait au moins lui parler, avoir des explications...
Seulement, il se rappelait pas le nom du bateau de la jeune femme. Foutue bière, il avait trop bu la veille.
Il avait son prénom....c'était tout, et sa profession. Bon bon bon, pas compliqué en fait, il suffisait d'aller jeter un oeil à l'amirauté dans les registres. Tout au plus ça lui prendrait que quelques minutes.
Doria alluma donc sa clope d'après repas, celle qui fait plaisir, et se dirigea d'un pas nonchalant vers l'amirauté, longeant les jardins, non loin de Manon....
Bordel....quelle fusée cette nana....Paul avait même pas eu le temps de dire un mot qu'elle avait déjà disparut, claquant la porte.
Et puis il avait pas compris, la tête dans le brouillard... Il se leva un peu engourdi et fit une rapide toilette, se rasa, puis sortit prendre un petit déjeuner et un "cawa."
Sur le chemin de la plage il eut le temps de méditer. Manon lui plaisait certes, mais son départ précipité sans aucune explication ne laissait rien présager de bon....peut être avait elle eu peur de lui? Ou peut être ne voulait elle pas s'épargner des excuses pour fuir?
Merde normalement c'était les mecs les mufles....le monde à l'envers.
Le français s'installa à une terrasse et commanda des macrout et son café. Tout en savourant son léger repas, Paul se demanda comment la retrouver. Il voulait au moins lui parler, avoir des explications...
Seulement, il se rappelait pas le nom du bateau de la jeune femme. Foutue bière, il avait trop bu la veille.
Il avait son prénom....c'était tout, et sa profession. Bon bon bon, pas compliqué en fait, il suffisait d'aller jeter un oeil à l'amirauté dans les registres. Tout au plus ça lui prendrait que quelques minutes.
Doria alluma donc sa clope d'après repas, celle qui fait plaisir, et se dirigea d'un pas nonchalant vers l'amirauté, longeant les jardins, non loin de Manon....
- Erwan LafleurTornade
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Re: Dans un bar de Casablanca
Lun 31 Mar 2008, 19:16
Dans la nuit un petit avion de rapatriement c’était posé sur la piste de Casablanca. Dans la carlingue quelques hommes qui voyageaient entre deux ports alliés, d’autres transportaient des documents pour l’amirauté et finalement, dans un coin tout au bout de l’avion un capitaine franco-américain grappillait quelques heures de sommeil sous une couverture.
A peine débarquer, Erwan n’avait qu’une idée en tête… savoir si sa petite sœur avait échappé aux « boites à conserve ». Il était passé par le bureau des officiers et avait eu confirmation que Manon était bien rentrée saine et sauf au port quelques jours au par avant.
Il avait été convoquer pour le lendemain matin dans le bureau du commandant de la base. Il devrait s’expliquer sur la perte de son navire… procédure réglementaire quoi. C’est donc la qu’il se rendais ce matin son semblant d’uniforme froisser de partout et avec une humeur massacrante car n’ayant pas dormi de la nuit en attendant le retour de sa sœur qui n’était pas rentrée depuis hier après-midi.
Il entra sans frapper dans le bureau de commandant…fit un simulacre de salut militaire et dis… Erwan Lafleur au rapport m’sieur.
Le commandant ne releva même pas ni l’uniforme, ni l’attitude du jeune homme… inutile de sa fatiguer avec ce genre de zozo la pensa-t-il.
Alors capitaine… il parait que vous avez perdu votre navire face à une meute de sous-marins ennemis… interrogea le supérieur qui venait de lire le rapport rédigé par le second d’Erwan.
Ben ouais, me suis fait baiser par cette bande d’enfants d’salauds alors qu’avec Manon on remontais la côte Portugaise… mais vous le savez déjà puisque je suppose que vous avez lu le rapport non ?... alors pourquoi vous me posez vos questions ?
Il s’approcha de la fenêtre du bureau d’où il pu voire sa sœur assise sur un banc l’air un peu hagard. Il voulut aller la rejoindre mais il était coincé avec « le vieux » dans ce bureau miteux.
C’est de votre propre bouche que je veut entendre les faits capitaine… dis le commandant sur un ton quelque peu énervé.
Bon ben vous les avez les faits… on était le long du Portugal quand on est tombé sur trois soums Allemands…on à attaquer et ils on riposter… Manon et moi on à morflé… et le temps de dégager de la zone il avait déjà pu ce remettre en position de tir… j’ai préférée couvrir Manon avec mon patrouilleur puisque son ravitailleur pouvais être utile à nos capitaines derrière nous… et boum j’me suis pris une torpille dans l’bide… et j’ai fais un tour en avion…
Voilà… fin d’l’histoire… j’peut y aller ?
Vous savez combien ça va coûter à l’armée votre petite virée… capitaine ?
Pas autant que si ces enfoirées avait eu Manon avec tout ce qu’elle transportais comme matériel dans ces cales… Z’êtes pas croyable vous quand même… on ce fais dézinguer et vous tout ce que vous trouvez à dire c’est « vous savez combien ça va coûter »… z’êtes né avec des dollars à la place du cerveau ou quoi…
Le supérieur ce leva mais se retenu de crier sur le capitaine qui lui faisais face… il voulut parler mais n’en eu pas le temps car Erwan le coupa…
Oh oui c’est bon j’connais la chanson et le couplet sur l’insubordination et machin chouette vous pouvez vous épargner le gaspillage de votre salive… coller moi un blâme si vous voulez… ça revient plus à ça, depuis le temps…maintenant si vous avez pas d’autres questions j’ai une petite sœur à retrouver…
Et sans attendre ni d’ordre, ni de permission il claqua la porte derrière lui. Il dévala quatre à quatre les escaliers pour déboucher face à Manon…
Dis donc ma puce tu pourrais prévenir quand tu découche comme ça hein… j’me suis fait un sang d’encre à t’attendre toute la nuit moi… enfin j’vais pas te donner de leçons sur le fait d’avoir fait mur vu le nombre de fois que tu m’a couvert quand j’partais en vadrouille la nuit… Erwan lui fit un grand sourire… il était content de la retrouver. Il la sera contre lui et lui fit son traditionnel petit bisou dans le cou…
A peine débarquer, Erwan n’avait qu’une idée en tête… savoir si sa petite sœur avait échappé aux « boites à conserve ». Il était passé par le bureau des officiers et avait eu confirmation que Manon était bien rentrée saine et sauf au port quelques jours au par avant.
Il avait été convoquer pour le lendemain matin dans le bureau du commandant de la base. Il devrait s’expliquer sur la perte de son navire… procédure réglementaire quoi. C’est donc la qu’il se rendais ce matin son semblant d’uniforme froisser de partout et avec une humeur massacrante car n’ayant pas dormi de la nuit en attendant le retour de sa sœur qui n’était pas rentrée depuis hier après-midi.
Il entra sans frapper dans le bureau de commandant…fit un simulacre de salut militaire et dis… Erwan Lafleur au rapport m’sieur.
Le commandant ne releva même pas ni l’uniforme, ni l’attitude du jeune homme… inutile de sa fatiguer avec ce genre de zozo la pensa-t-il.
Alors capitaine… il parait que vous avez perdu votre navire face à une meute de sous-marins ennemis… interrogea le supérieur qui venait de lire le rapport rédigé par le second d’Erwan.
Ben ouais, me suis fait baiser par cette bande d’enfants d’salauds alors qu’avec Manon on remontais la côte Portugaise… mais vous le savez déjà puisque je suppose que vous avez lu le rapport non ?... alors pourquoi vous me posez vos questions ?
Il s’approcha de la fenêtre du bureau d’où il pu voire sa sœur assise sur un banc l’air un peu hagard. Il voulut aller la rejoindre mais il était coincé avec « le vieux » dans ce bureau miteux.
C’est de votre propre bouche que je veut entendre les faits capitaine… dis le commandant sur un ton quelque peu énervé.
Bon ben vous les avez les faits… on était le long du Portugal quand on est tombé sur trois soums Allemands…on à attaquer et ils on riposter… Manon et moi on à morflé… et le temps de dégager de la zone il avait déjà pu ce remettre en position de tir… j’ai préférée couvrir Manon avec mon patrouilleur puisque son ravitailleur pouvais être utile à nos capitaines derrière nous… et boum j’me suis pris une torpille dans l’bide… et j’ai fais un tour en avion…
Voilà… fin d’l’histoire… j’peut y aller ?
Vous savez combien ça va coûter à l’armée votre petite virée… capitaine ?
Pas autant que si ces enfoirées avait eu Manon avec tout ce qu’elle transportais comme matériel dans ces cales… Z’êtes pas croyable vous quand même… on ce fais dézinguer et vous tout ce que vous trouvez à dire c’est « vous savez combien ça va coûter »… z’êtes né avec des dollars à la place du cerveau ou quoi…
Le supérieur ce leva mais se retenu de crier sur le capitaine qui lui faisais face… il voulut parler mais n’en eu pas le temps car Erwan le coupa…
Oh oui c’est bon j’connais la chanson et le couplet sur l’insubordination et machin chouette vous pouvez vous épargner le gaspillage de votre salive… coller moi un blâme si vous voulez… ça revient plus à ça, depuis le temps…maintenant si vous avez pas d’autres questions j’ai une petite sœur à retrouver…
Et sans attendre ni d’ordre, ni de permission il claqua la porte derrière lui. Il dévala quatre à quatre les escaliers pour déboucher face à Manon…
Dis donc ma puce tu pourrais prévenir quand tu découche comme ça hein… j’me suis fait un sang d’encre à t’attendre toute la nuit moi… enfin j’vais pas te donner de leçons sur le fait d’avoir fait mur vu le nombre de fois que tu m’a couvert quand j’partais en vadrouille la nuit… Erwan lui fit un grand sourire… il était content de la retrouver. Il la sera contre lui et lui fit son traditionnel petit bisou dans le cou…
- InvitéInvité
Re: Dans un bar de Casablanca
Mar 01 Avr 2008, 04:54
Paul allait entrer dans le bureau lorsqu'il vit un homme claquer la porte et sortir en grandes pompes, l'air furieux. Il se gratta la tête un instant, l'air preplexe et entra.
"Bonjour, commandant Doria au rapport, j'ai be..."
"Quoi encore? Vous aussi vous avez perdu votre navire Doria?!"
"Oula doucement....non non j'étais juste à la recherche d'une certaine Manon, une capitaine US, et je.."
"Ben son frère vient juste de sortir à l'instant, z'avez qu'à le rejoindre, j'ai autre chos...déjà sortit, quelle politesse ces jeunes...pfff."
En effet Paul était sortit à la hate, et vit Erwan embrasser la jeune femme dans le cou sous le pas de la porte. Il ne voulait pas les interrompre et resta en retrait, puis fit une légère quinte de toux pour signaler sa présence à la jeune femme, et enchaina derechef.
"Bonjour Manon...., puis je avoir une explication sur votre conduite de ce matin à mon égard?"
"Bonjour, commandant Doria au rapport, j'ai be..."
"Quoi encore? Vous aussi vous avez perdu votre navire Doria?!"
"Oula doucement....non non j'étais juste à la recherche d'une certaine Manon, une capitaine US, et je.."
"Ben son frère vient juste de sortir à l'instant, z'avez qu'à le rejoindre, j'ai autre chos...déjà sortit, quelle politesse ces jeunes...pfff."
En effet Paul était sortit à la hate, et vit Erwan embrasser la jeune femme dans le cou sous le pas de la porte. Il ne voulait pas les interrompre et resta en retrait, puis fit une légère quinte de toux pour signaler sa présence à la jeune femme, et enchaina derechef.
"Bonjour Manon...., puis je avoir une explication sur votre conduite de ce matin à mon égard?"
- Manon LafleurGrand-frais
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Re: Dans un bar de Casablanca
Mar 01 Avr 2008, 18:31
Dés qu'elle entendit son nom, elle tourna la tête. Elle vit Paul qui la regardait... Tout en sentant Erwan l'embrasser dans le cou.
Prise de panique, elle repoussa brusquement son frère
"C'est ne pas ce que tu crois !"
"- Ouais... j'en ai assez vu en tout cas"
Sur ce, il tourna les talons et partit à grands pas à l'opposé d'Erwan et sa soeur.
"Paul attend !"
Mais celui ci ne se retourna même pas.
"Erwan regarda ce que tu as fait !"
"- Hé mais j'y peux rien moi, puis d'abord c'est qui cet oiseau ?"
Après un dernier regard pour son frère, elle courut après Doria... Elle l'arreta en lui prenant le bras.
"S'il te plait, écoute moi."
"- Je pense que y'a rien à dire, je vais te laisser avec l'autre là..."
"S'il te plait..." supplia-t-elle
Il lui jeta un regard... Puis s'arreta enfin
"- Alors pour ce matin ?" dit-il, agressif
Manon devint toute rouge. Elle lâcha le bras de l'homme, Puis balbutia.
"Je... J'avais un rendez-vous important avec l'amiral et j'étais en retard..." murmura-t-elle, gênée.
"- Humpf, ouai..."
Elle s'approcha, et se blottit contre lui
"Si tu savais comme je m'en veux..."
Malgré lui, il la serra contre lui. Puis tout d'un coup il la serra plus fort et la rouquine sentit sa colère remonter...
"Et pour l'autre dans les jardins ? Une autre 'conquête' peut être ?" cracha-t-il
"C'est mon frère... c'est juste mon frère Erwan..."
L'homme se crispa. Etait-il encore en colère ? Pensait-il qu'elle mentait ?
"Je t'en prie, embrasse moi. Comme quand nous étions sur la plage..."
Prise de panique, elle repoussa brusquement son frère
"C'est ne pas ce que tu crois !"
"- Ouais... j'en ai assez vu en tout cas"
Sur ce, il tourna les talons et partit à grands pas à l'opposé d'Erwan et sa soeur.
"Paul attend !"
Mais celui ci ne se retourna même pas.
"Erwan regarda ce que tu as fait !"
"- Hé mais j'y peux rien moi, puis d'abord c'est qui cet oiseau ?"
Après un dernier regard pour son frère, elle courut après Doria... Elle l'arreta en lui prenant le bras.
"S'il te plait, écoute moi."
"- Je pense que y'a rien à dire, je vais te laisser avec l'autre là..."
"S'il te plait..." supplia-t-elle
Il lui jeta un regard... Puis s'arreta enfin
"- Alors pour ce matin ?" dit-il, agressif
Manon devint toute rouge. Elle lâcha le bras de l'homme, Puis balbutia.
"Je... J'avais un rendez-vous important avec l'amiral et j'étais en retard..." murmura-t-elle, gênée.
"- Humpf, ouai..."
Elle s'approcha, et se blottit contre lui
"Si tu savais comme je m'en veux..."
Malgré lui, il la serra contre lui. Puis tout d'un coup il la serra plus fort et la rouquine sentit sa colère remonter...
"Et pour l'autre dans les jardins ? Une autre 'conquête' peut être ?" cracha-t-il
"C'est mon frère... c'est juste mon frère Erwan..."
L'homme se crispa. Etait-il encore en colère ? Pensait-il qu'elle mentait ?
"Je t'en prie, embrasse moi. Comme quand nous étions sur la plage..."
- InvitéInvité
Re: Dans un bar de Casablanca
Mer 02 Avr 2008, 17:42
Paul soupira, ça commençait bien entre eux.
"Ca va c'est rien...je t'en veux pas."
Apparamment la jeune femme s'était déjà amourachée sérieusement de lui. Elle semblait sincère, et une seconde il regretta de s'être énervé comme ça.
Il se pencha alors sur elle, et lui leva le menton doucement avec les doigts, puis l'embrassa délicatement.
La jeune femme le serra à nouveau plus fort et l'embrassa à son tour follement. Tous deux se tournèrent alors vers Erwan après ce petit moment de tendresse, et Paul dit sollenelement:
"Commandant Paul Doria, sous marinier du Maelstrom.......oiseau de la F.A.N.A. Et accessoirement nouveau petit ami de votre soeur on dirait. Et donc vous êtes Erwan Lafleur, commandant vous aussi?"
"Ca va c'est rien...je t'en veux pas."
Apparamment la jeune femme s'était déjà amourachée sérieusement de lui. Elle semblait sincère, et une seconde il regretta de s'être énervé comme ça.
Il se pencha alors sur elle, et lui leva le menton doucement avec les doigts, puis l'embrassa délicatement.
La jeune femme le serra à nouveau plus fort et l'embrassa à son tour follement. Tous deux se tournèrent alors vers Erwan après ce petit moment de tendresse, et Paul dit sollenelement:
"Commandant Paul Doria, sous marinier du Maelstrom.......oiseau de la F.A.N.A. Et accessoirement nouveau petit ami de votre soeur on dirait. Et donc vous êtes Erwan Lafleur, commandant vous aussi?"
- Erwan LafleurTornade
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Re: Dans un bar de Casablanca
Mer 02 Avr 2008, 18:32
Erwan s’étais assis sur le dossier du banc pour regarder la petite scène avec un sourire en coin. Voilà donc ou et avec qui sa petite sœur avait découcher. Il à pas l’air mal celui la… enfin elle à jamais choisi les plus laids non plus, Manon… elle à du goût… un certain goût mais un goût quand même.
Ouaip… l’autre la, comme tu dis, c’est Erwan Lafleur… cap’tain d’un patrouilleur… enfin si le chantier naval à fini de préparer mon prochain joujou… membre de rien du tout si ce n’est des mitards pour bagarre et insubordination…
Erwan s’approcha de Paul et lui fit une tape sur l’épaule…
Quand à être le nouveau petit ami de ma petite sœur… on verra combien de temps t’arrivera à supporter son caractère… fit-il avec un large sourire et un clin d’œil…
RHOOOOOOOO ERWAN … cria Manon
Hopla j’ai rien dis… s’amusa ce dernier en levant les bras au ciel…
Bon je vous laisse les tourtereaux, j’ai des trucs à faire… Manon si t’a besoin, tu sais ou me trouver… et Erwan s’éloigna en sifflotant joyeusement…
Ouaip… l’autre la, comme tu dis, c’est Erwan Lafleur… cap’tain d’un patrouilleur… enfin si le chantier naval à fini de préparer mon prochain joujou… membre de rien du tout si ce n’est des mitards pour bagarre et insubordination…
Erwan s’approcha de Paul et lui fit une tape sur l’épaule…
Quand à être le nouveau petit ami de ma petite sœur… on verra combien de temps t’arrivera à supporter son caractère… fit-il avec un large sourire et un clin d’œil…
RHOOOOOOOO ERWAN … cria Manon
Hopla j’ai rien dis… s’amusa ce dernier en levant les bras au ciel…
Bon je vous laisse les tourtereaux, j’ai des trucs à faire… Manon si t’a besoin, tu sais ou me trouver… et Erwan s’éloigna en sifflotant joyeusement…
- Manon LafleurGrand-frais
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Re: Dans un bar de Casablanca
Mer 02 Avr 2008, 22:58
Elle regarda son frère s'éloigner pour les laisser tranquille.
"Il ne faut pas le croire sur mon mauvais caractère..."
Avec un grand sourire, Paul demanda
"- T'es sûre ?"
"Bon d'accord il y a peut être un fond de vérité..."
Manon se "décolla" du français, pour l'entrainer par la main vers les chantiers navaux
"Et si on allait voir mon nouveau navire ? A moins que tu n'aies d'autres choses en tête ?"
"- Je te suis..."
A peine eut-il finit que les sirènes de l'hôtel de ville et de l'amirauté poussèrent une alarme stridente. Les passants s'arrêtèrent brusquement, tournant tous la tête vers les alarmes
"Qu'est ce qu'il se passe ?" Demanda Manon, déboussolée
Comme pour répondre, par dessus les alarmes on put entendre
"- Attention, bombardement aérien nazi sur la ville ! Surtout ne paniquez pas et rejoignez un abri le plus vite possible ! Ceci n'est pas un exercice ! Je répète, bombardement aéri..."
Le reste fut inaudible car la foule, comme on aurait pu s'y attendre, se mit à paniquer. Certains hurlaient, d'autres se mirent à courir cherchant déséspérement un abri... La ville n'ayant jamais été bombardée, personne ne savait vraiment ce qu'il fallait faire. Les quelques abris anti-bombardement étaient dispersés dans la ville et leurs positions étaient méconnues. Manon elle même était complétement perdue. Pour ne pas que la foule les sépare, elle se colla à Paul et cria pour qu'il l'entende
"Qu'est ce qu'on doit faire... ?" demanda-t-elle d'un ton affolé
"Il ne faut pas le croire sur mon mauvais caractère..."
Avec un grand sourire, Paul demanda
"- T'es sûre ?"
"Bon d'accord il y a peut être un fond de vérité..."
Manon se "décolla" du français, pour l'entrainer par la main vers les chantiers navaux
"Et si on allait voir mon nouveau navire ? A moins que tu n'aies d'autres choses en tête ?"
"- Je te suis..."
A peine eut-il finit que les sirènes de l'hôtel de ville et de l'amirauté poussèrent une alarme stridente. Les passants s'arrêtèrent brusquement, tournant tous la tête vers les alarmes
"Qu'est ce qu'il se passe ?" Demanda Manon, déboussolée
Comme pour répondre, par dessus les alarmes on put entendre
"- Attention, bombardement aérien nazi sur la ville ! Surtout ne paniquez pas et rejoignez un abri le plus vite possible ! Ceci n'est pas un exercice ! Je répète, bombardement aéri..."
Le reste fut inaudible car la foule, comme on aurait pu s'y attendre, se mit à paniquer. Certains hurlaient, d'autres se mirent à courir cherchant déséspérement un abri... La ville n'ayant jamais été bombardée, personne ne savait vraiment ce qu'il fallait faire. Les quelques abris anti-bombardement étaient dispersés dans la ville et leurs positions étaient méconnues. Manon elle même était complétement perdue. Pour ne pas que la foule les sépare, elle se colla à Paul et cria pour qu'il l'entende
"Qu'est ce qu'on doit faire... ?" demanda-t-elle d'un ton affolé
- InvitéInvité
Re: Dans un bar de Casablanca
Jeu 03 Avr 2008, 15:58
"Merde...."
Manon se serra contre lui....heureusement il fallait plus à Paul pour s'affoler. il était trop loin du port pour se mettre à l'abri sans son sirène, puis c'était dangereux si les allemands visaient les batiments au port, notamment avec des stuckas en rase motte.....
Le français lui prit la main, la serrant bien:
"Viens!"
Et il l'entraina à travers la foule. Il avait dans l'idée de trouver une cave pour se mettre à l'abri. Le seul endroit qu'il connaissait pour ça, c'était le bazar de la ville non loin de l'amirauté. Les rues y étaient couvertes, et il y avait aussi de nombreuses et vieilles arches et caves datant des arabes....du solide...
Au bout de deux minutes, ils y étaient, et Paul entra à toute volée dans un stand de vente de ferronnerie apparamment délaissé. Derrière un petit comptoir il n'y avait personne, mais surtout des marches descendant au sous sol.
Descendant les marches quatre à quatre, il poussa une petite porte en bois, et entra dans une pièce qui devait faire office de débarras d'outils dans la quasi obscurité.....
Il s'assit alors prudemment, et serra Manon toujours tremblante à nouveau contre lui, caressant très tendrement son visage.
Manon se serra contre lui....heureusement il fallait plus à Paul pour s'affoler. il était trop loin du port pour se mettre à l'abri sans son sirène, puis c'était dangereux si les allemands visaient les batiments au port, notamment avec des stuckas en rase motte.....
Le français lui prit la main, la serrant bien:
"Viens!"
Et il l'entraina à travers la foule. Il avait dans l'idée de trouver une cave pour se mettre à l'abri. Le seul endroit qu'il connaissait pour ça, c'était le bazar de la ville non loin de l'amirauté. Les rues y étaient couvertes, et il y avait aussi de nombreuses et vieilles arches et caves datant des arabes....du solide...
Au bout de deux minutes, ils y étaient, et Paul entra à toute volée dans un stand de vente de ferronnerie apparamment délaissé. Derrière un petit comptoir il n'y avait personne, mais surtout des marches descendant au sous sol.
Descendant les marches quatre à quatre, il poussa une petite porte en bois, et entra dans une pièce qui devait faire office de débarras d'outils dans la quasi obscurité.....
Il s'assit alors prudemment, et serra Manon toujours tremblante à nouveau contre lui, caressant très tendrement son visage.
- Erwan LafleurTornade
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Re: Dans un bar de Casablanca
Jeu 03 Avr 2008, 22:59
Bordel de merde un alerte aérienne… il se retourna mais vit Paul emmener sa petite sœur vers le centre ville…
T’a intérêt à prendre soin d’elle mon gars ou je te jure que tu le regrettera… fit - il à voix basse…
Erwan couru et enfourcha la moto qu’il avait trouver dans le garage chez Manon. Comme une boule de feu le bolide passait pétaradant dans les rues et sur les artères de la ville en direction du chantier naval… Il avait rendez-vous la avec Samuel, son second, pour faire le tour du nouveau navire que lui avait assigner l’amirauté… La grosse cylindrée ne broncha même pas quand elle démolis la barrière en bois de l’entrée du chantier…
Putain Erwan qu’est ce qu’il se passe… demanda Samuel qui attendait son capitaine depuis maintenant plus d’une heure…
Ben t’entends pas Sam… on va se faire arroser par les schleus dans pas longtemps… ou est notre nouveau navire ?
La-bas au bout de la jetée… mais qu’est ce que… il n’eu pas le temps de finir sa phrase qu’Erwan fila en direction du navire.
Putain mais c’est pas vrai … fit il quand il s’aperçu que son navire reposais toujours sur ces tins et n’avait pas encore été mis à l’eau…
Ben c’est ce que je voulais te … hé mais qu’est ce que tu fout ?
Erwan monta à bord par l’échafaudage, souple comme un singe… et Samuel n’eu d’autre choix que de le suivre jusque dans la passerelle…
Ho tu va me dire ce qu’on fou ici ou quoi…
Regarde c’est par la qu’ils arrive ces enfoirées de boches… on va les accueillir comme il se dois avec le 20mm…
Hein ???
Putain pourquoi sa marche pas cette merde ?
Ils ont pas encore branché le système d’armes, c’est la procédure… ils ne le branche qu’une fois le navire à l’eau…
Procédure de mes couilles… vociféra Erwan
Ramène toi on va se l’a faire à l’ancienne…
Après avoir débâcher le canon et l’avoir mis en mode manuel, les deux hommes chargèrent la bête… Ils se regardèrent sans dire un mot… il se connaissais maintenant depuis assez longtemps pour savoir ce que l’autre pensa.
Prêt ?... demanda Erwan
Ouaip cap’tain… répondis Samuel… regarde Erwan là-bas ce sont des chasseurs…
Au loin un avion allemand arriva en rase-mottes droit sur le patrouilleur… pendant de longues secondes la scène fut digne des plus grand western… face à face un avion de combat qui déferle à plus de 500km/h et portant 2 mitrailleuse de 7,92 mm, tirant 1180 coups minutes… de l’autre, deux fous en statique sur le pont d’un navire en chantier avec leur mitrailleuse de 20mm tirant à une cadence de 3000 coups/minutes…
Attend qu’il soit à porter Sam… Samuel déglutis… les deux hommes savent que si ils ratent leur coups l’enfoirées d’en face lui ne les raterais pas...les mains se crispent sur les manches, les pouces tremblent sur les boutons de mise à feu et les yeux sont fixé sur ce point gris qui se rapproche...
FEUUUUUUUUUU….
T’a intérêt à prendre soin d’elle mon gars ou je te jure que tu le regrettera… fit - il à voix basse…
Erwan couru et enfourcha la moto qu’il avait trouver dans le garage chez Manon. Comme une boule de feu le bolide passait pétaradant dans les rues et sur les artères de la ville en direction du chantier naval… Il avait rendez-vous la avec Samuel, son second, pour faire le tour du nouveau navire que lui avait assigner l’amirauté… La grosse cylindrée ne broncha même pas quand elle démolis la barrière en bois de l’entrée du chantier…
Putain Erwan qu’est ce qu’il se passe… demanda Samuel qui attendait son capitaine depuis maintenant plus d’une heure…
Ben t’entends pas Sam… on va se faire arroser par les schleus dans pas longtemps… ou est notre nouveau navire ?
La-bas au bout de la jetée… mais qu’est ce que… il n’eu pas le temps de finir sa phrase qu’Erwan fila en direction du navire.
Putain mais c’est pas vrai … fit il quand il s’aperçu que son navire reposais toujours sur ces tins et n’avait pas encore été mis à l’eau…
Ben c’est ce que je voulais te … hé mais qu’est ce que tu fout ?
Erwan monta à bord par l’échafaudage, souple comme un singe… et Samuel n’eu d’autre choix que de le suivre jusque dans la passerelle…
Ho tu va me dire ce qu’on fou ici ou quoi…
Regarde c’est par la qu’ils arrive ces enfoirées de boches… on va les accueillir comme il se dois avec le 20mm…
Hein ???
Putain pourquoi sa marche pas cette merde ?
Ils ont pas encore branché le système d’armes, c’est la procédure… ils ne le branche qu’une fois le navire à l’eau…
Procédure de mes couilles… vociféra Erwan
Ramène toi on va se l’a faire à l’ancienne…
Après avoir débâcher le canon et l’avoir mis en mode manuel, les deux hommes chargèrent la bête… Ils se regardèrent sans dire un mot… il se connaissais maintenant depuis assez longtemps pour savoir ce que l’autre pensa.
Prêt ?... demanda Erwan
Ouaip cap’tain… répondis Samuel… regarde Erwan là-bas ce sont des chasseurs…
Au loin un avion allemand arriva en rase-mottes droit sur le patrouilleur… pendant de longues secondes la scène fut digne des plus grand western… face à face un avion de combat qui déferle à plus de 500km/h et portant 2 mitrailleuse de 7,92 mm, tirant 1180 coups minutes… de l’autre, deux fous en statique sur le pont d’un navire en chantier avec leur mitrailleuse de 20mm tirant à une cadence de 3000 coups/minutes…
Attend qu’il soit à porter Sam… Samuel déglutis… les deux hommes savent que si ils ratent leur coups l’enfoirées d’en face lui ne les raterais pas...les mains se crispent sur les manches, les pouces tremblent sur les boutons de mise à feu et les yeux sont fixé sur ce point gris qui se rapproche...
FEUUUUUUUUUU….
- Manon LafleurGrand-frais
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Re: Dans un bar de Casablanca
Sam 05 Avr 2008, 21:36
Serrée contre Paul, Manon tremblait... Elle avait le souffle court, et malgré la quasi-obscuritée, l'homme vit qu'elle avait les yeux fermés.
"- Ca ne va pas ?"
Manon sembla se blottir contre lui. Elle répondit d'une voix légèrement aigüe
"Je... je suis claustrophobe..."
Cela pouvait vraiment pas plus mal tombé. De plus au loin on pouvait entendre la sifflement strident des sirènes mêlées aux cris des moteurs des avions et de la maigre défense anti-aérienne que possédait la ville.
"Paul..."
"- Je t'en prie Manon, contrôle toi..."
Les minutes s'écoulèrent lentement. Plus le temps passait, plus la respiration de la jeune femme devenait difficile... Elle semblait subir un véritable supplice aux traits tirés de son visage, déformé en un masque de souffrance. Puis tout d'un coup, n'y tenant plus, elle se leva avec une rapidité incroyable et courut vers la porte pour remonter dans la rue...
"- Manon, stop !"
Moins prompt à se relever qu'elle, il tenta de la prendre par la cheville pour la stopper, mais elle fut trop rapide.
Elle venait d'arriver devant le petit comptoir, dans le stand.
Une bombe fit exploser le bâtiment...
"- Ca ne va pas ?"
Manon sembla se blottir contre lui. Elle répondit d'une voix légèrement aigüe
"Je... je suis claustrophobe..."
Cela pouvait vraiment pas plus mal tombé. De plus au loin on pouvait entendre la sifflement strident des sirènes mêlées aux cris des moteurs des avions et de la maigre défense anti-aérienne que possédait la ville.
"Paul..."
"- Je t'en prie Manon, contrôle toi..."
Les minutes s'écoulèrent lentement. Plus le temps passait, plus la respiration de la jeune femme devenait difficile... Elle semblait subir un véritable supplice aux traits tirés de son visage, déformé en un masque de souffrance. Puis tout d'un coup, n'y tenant plus, elle se leva avec une rapidité incroyable et courut vers la porte pour remonter dans la rue...
"- Manon, stop !"
Moins prompt à se relever qu'elle, il tenta de la prendre par la cheville pour la stopper, mais elle fut trop rapide.
Elle venait d'arriver devant le petit comptoir, dans le stand.
Une bombe fit exploser le bâtiment...
- InvitéInvité
Re: Dans un bar de Casablanca
Lun 07 Avr 2008, 22:33
Paul se leva prestemment et monta les escaliers à sa poursuite, lorsque le batiment explosa.
Le souffle le renvoya au bas des marches assez violamment. Sa tête avait cogné un mur assez sèchement, et il se releva en gémissant avec une grosse bosse, complètement groggy et recouvert de poussière, dans le noir complet, avec un bourdonnement lanscinant dans les oreilles à cause de l'explosion.
Se relevant, il monta à nouveau les marches obstruées par quelques débris. Il n'en avait pas conscience, mais avait eu beaucoup de chance en étant repoussé en bas...Soudain il repensa à Manon.
"Manon! MANNONNNN!"
Repoussant des débris de poutre de pierre en gémissant tel un forçat, il réussit à émerger au millieu du sinistre. Seuls les murs étaient encore debout...tout le reste s'était écroulé. Jetant un oeil à droite à gauche très rapidement, le coeur à 200, il commença à s'activer tout en criant:
"MANNOONNNN!"
Dégageant comme il le pouvait l'énorme amas, soudain il s'arréta et colla son oreille contre le tas.
"MANNOONN!"
Un léger gémissement se fit entendre en réponse, elle était là juste devant lui sous les décombres, mais vivante, c'était bien là l'essentiel.
"Je vais te sortir de là!"
Paul dégagea quelques pierres et bouts de charpentes lorsqu'il resta impuissant face au plafond qui s'était écroulé quasiment en un seul morceau.....Seul, il n'arriverait à rien...
Sortant du batiment, il héla deux arabes qui le regardaient s'égosiller.
"Messieurs, aidez moi! Y a quelqu'un coincé là dessous!"
Les deux hommes échangèrent un regard puis hochèrent la tête et s'approchèrent.
"Merci....à trois, soulevez le bloc, je glisserais cette poutre dessous....prets? 1, 2 , 3, Hooo hissseee!"
Ils réussirent à le lever de tout juste 30 centimètres, mais cela suffit à Doria pour caller une poutre dessous. Il s'allongea alors et jeta un oeil.
"Manon? Tu m'entends?"
Une petite voix très faible lui répondit:
"Paul..sors moi de là...."
Il vit alors un bras se tendre vers lui, et serra très fort sa main quelques instants.
"Je te sors de là tout de suite...."
Il la lacha alors à contrecoeur et commença à se servir de la poutre comme levier avec les deux hommes....auxquels vint se rajoueter un gamin qui comprit tout de suite la situation. Sans un mot il se glissa sous le plafond à nouveau levé et tira Manon tant bien que mal hors du trou.
La pauvre était couverte de poussière comme Paul...mais elle saignait au niveau des genoux, avait de nombreuses contusions, et avait semble t il les deux bras cassés.....
L'explosion l'avait précipité sur le dos. Elle avait eu le temps de protéger son visage juste à temps, mais au prix de deux jolies fractures de ses avants bras.
Les hommes relachèrent alors leurs efforts. Paul remercia brièvement les sauveteurs de fortune et examina Manon. La jeune femme grimaçait en gémissant continuellement. Elle tenta de se lever mais n'y parvint pas et lorsque Paul lui toucha un bras, elle cria un petit coup. Il déposa alors un baiser sur sion front, un peu désemparé.
"Pardon ma chérie...je...je t'emmène à l'infirmerie des docks tout de suite."
Paul la hissa comme il l'avait fait sur la plage, une main sous les genoux et l'autre dans le dos, puis sortit des décombres, direction le port le plus vite possible.
Au bout de quelques mètres il la regarda un instant, s'appercevant qu'elle avait perdu conscience, en état de choc.....
Le souffle le renvoya au bas des marches assez violamment. Sa tête avait cogné un mur assez sèchement, et il se releva en gémissant avec une grosse bosse, complètement groggy et recouvert de poussière, dans le noir complet, avec un bourdonnement lanscinant dans les oreilles à cause de l'explosion.
Se relevant, il monta à nouveau les marches obstruées par quelques débris. Il n'en avait pas conscience, mais avait eu beaucoup de chance en étant repoussé en bas...Soudain il repensa à Manon.
"Manon! MANNONNNN!"
Repoussant des débris de poutre de pierre en gémissant tel un forçat, il réussit à émerger au millieu du sinistre. Seuls les murs étaient encore debout...tout le reste s'était écroulé. Jetant un oeil à droite à gauche très rapidement, le coeur à 200, il commença à s'activer tout en criant:
"MANNOONNNN!"
Dégageant comme il le pouvait l'énorme amas, soudain il s'arréta et colla son oreille contre le tas.
"MANNOONN!"
Un léger gémissement se fit entendre en réponse, elle était là juste devant lui sous les décombres, mais vivante, c'était bien là l'essentiel.
"Je vais te sortir de là!"
Paul dégagea quelques pierres et bouts de charpentes lorsqu'il resta impuissant face au plafond qui s'était écroulé quasiment en un seul morceau.....Seul, il n'arriverait à rien...
Sortant du batiment, il héla deux arabes qui le regardaient s'égosiller.
"Messieurs, aidez moi! Y a quelqu'un coincé là dessous!"
Les deux hommes échangèrent un regard puis hochèrent la tête et s'approchèrent.
"Merci....à trois, soulevez le bloc, je glisserais cette poutre dessous....prets? 1, 2 , 3, Hooo hissseee!"
Ils réussirent à le lever de tout juste 30 centimètres, mais cela suffit à Doria pour caller une poutre dessous. Il s'allongea alors et jeta un oeil.
"Manon? Tu m'entends?"
Une petite voix très faible lui répondit:
"Paul..sors moi de là...."
Il vit alors un bras se tendre vers lui, et serra très fort sa main quelques instants.
"Je te sors de là tout de suite...."
Il la lacha alors à contrecoeur et commença à se servir de la poutre comme levier avec les deux hommes....auxquels vint se rajoueter un gamin qui comprit tout de suite la situation. Sans un mot il se glissa sous le plafond à nouveau levé et tira Manon tant bien que mal hors du trou.
La pauvre était couverte de poussière comme Paul...mais elle saignait au niveau des genoux, avait de nombreuses contusions, et avait semble t il les deux bras cassés.....
L'explosion l'avait précipité sur le dos. Elle avait eu le temps de protéger son visage juste à temps, mais au prix de deux jolies fractures de ses avants bras.
Les hommes relachèrent alors leurs efforts. Paul remercia brièvement les sauveteurs de fortune et examina Manon. La jeune femme grimaçait en gémissant continuellement. Elle tenta de se lever mais n'y parvint pas et lorsque Paul lui toucha un bras, elle cria un petit coup. Il déposa alors un baiser sur sion front, un peu désemparé.
"Pardon ma chérie...je...je t'emmène à l'infirmerie des docks tout de suite."
Paul la hissa comme il l'avait fait sur la plage, une main sous les genoux et l'autre dans le dos, puis sortit des décombres, direction le port le plus vite possible.
Au bout de quelques mètres il la regarda un instant, s'appercevant qu'elle avait perdu conscience, en état de choc.....
- Manon LafleurGrand-frais
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Re: Dans un bar de Casablanca
Jeu 10 Avr 2008, 18:48
Quand Manon ouvrit les yeux, elle fut éblouie par la lumière autour d'elle...
Elle crut d'abord qu'elle était morte. Mais au bout de quelques secondes ses yeux s'habituèrent à la lumière et elle put voir un plafond d'un blanc éblouissant avec un éclairage lumineux.
"Où suis-je, "gémit-elle d'une voix faible
Il n'y eu aucune réponse, pas même la voix réconfortante de Paul. Elle tenta alors de se rappeler ce qui s'était passé. Mais il semblait y avoir un gros blanc dans sa mémoire. Alors son regard se posa sur son corps.
Elle était couverte d'écorchure... Elle avait un bandage autour du bras droit, tandis que celui de gauche avait un sorte d'atelle. Pourtant elle ne sentait rien.
"- Ah vous êtes réveillée !"
Elle sursauta, puis tourna la tête pour voir un médecin s'approcher d'elle. Sans un mot de plus, il vérifia rapidement les instruments qui enregistraient les fonctions vitales de la jeune femme.
"- Vous allez bien, trop bien même. Suite a l'attaque, l'hopital est plein à craqué et nous avons des blessés graves dans les couloirs où ils peuvent pas être soignés normalement !"
Comme un flash, tout lui revint en mémoire... L'alarme, le bombardement, la petite cave, le plafond lui tombant sur la tête... Le médecin continua :
"- Le mieux serait que vous rentriez chez vous, votre vie n'est pas en danger... Dés que votre mari sera de retour, il est partit dehors fumer, vous devrez rentrer chez vous et attendre que la situation soit calmée pour revenir si vous n'êtes pas guérie..."
"Mon... mari ?"
Le médecin eut l'air désorienté
"- Et bien l'homme qui vous a ammenez ici.."
La jeune femme soupira. Le médecin parlait sans doute de Paul... Elle n'aurait jamais crue qu'on pourrait les prendre pour un couple marié.
"- J'espère que cela ne vous pose pas trop de probleme de devoir quitté l'hopital, mais vous comprenez c'est un cas d'etrême urgence !"
"Je comprend... Je retournerai chez moi, ça ne pose pas de problème."
Elle crut d'abord qu'elle était morte. Mais au bout de quelques secondes ses yeux s'habituèrent à la lumière et elle put voir un plafond d'un blanc éblouissant avec un éclairage lumineux.
"Où suis-je, "gémit-elle d'une voix faible
Il n'y eu aucune réponse, pas même la voix réconfortante de Paul. Elle tenta alors de se rappeler ce qui s'était passé. Mais il semblait y avoir un gros blanc dans sa mémoire. Alors son regard se posa sur son corps.
Elle était couverte d'écorchure... Elle avait un bandage autour du bras droit, tandis que celui de gauche avait un sorte d'atelle. Pourtant elle ne sentait rien.
"- Ah vous êtes réveillée !"
Elle sursauta, puis tourna la tête pour voir un médecin s'approcher d'elle. Sans un mot de plus, il vérifia rapidement les instruments qui enregistraient les fonctions vitales de la jeune femme.
"- Vous allez bien, trop bien même. Suite a l'attaque, l'hopital est plein à craqué et nous avons des blessés graves dans les couloirs où ils peuvent pas être soignés normalement !"
Comme un flash, tout lui revint en mémoire... L'alarme, le bombardement, la petite cave, le plafond lui tombant sur la tête... Le médecin continua :
"- Le mieux serait que vous rentriez chez vous, votre vie n'est pas en danger... Dés que votre mari sera de retour, il est partit dehors fumer, vous devrez rentrer chez vous et attendre que la situation soit calmée pour revenir si vous n'êtes pas guérie..."
"Mon... mari ?"
Le médecin eut l'air désorienté
"- Et bien l'homme qui vous a ammenez ici.."
La jeune femme soupira. Le médecin parlait sans doute de Paul... Elle n'aurait jamais crue qu'on pourrait les prendre pour un couple marié.
"- J'espère que cela ne vous pose pas trop de probleme de devoir quitté l'hopital, mais vous comprenez c'est un cas d'etrême urgence !"
"Je comprend... Je retournerai chez moi, ça ne pose pas de problème."
- InvitéInvité
Re: Dans un bar de Casablanca
Sam 12 Avr 2008, 03:54
"Bordel, son frère va pas être content. Je l'ai mise dans un beau merdier..."
"Mais putanier! Paul! Tu peux pas dire ça!"
"Et si, je le dis! Tout ça c'est ma faute et puis c'est tout. J'aurai du l'ammener dans mon sous marin tiens."
"Tu me fatigues quand t'es défaitiste comme ça, elle s'est juste pété les bras, avec quelques bleus. Tu vas voir qu'elle va te voir comme son sauveur..."
"Moué je sais pas, d'un autre coté je l'ai sortie moi même de là..mais bon. J'ai pas envie forcément de me battre avec Erwan, ni de me faire disputer. Et puis t'y connais quoi aux femmes toi? Qui te dit qu'elle va pas me jeter? Hein? Et puis....déjà..j'aimerai juste qu'elle se reveille, je me fais un sang d'encre là!"
"Ha ça..l'explication avec le frangin t' y coupera pas. Mais je vais te dire une chose, à te voir comme ça je dis que toi t'en pinces déjà sacrément pour ce petit bout de femme. Et j'en dis aussi que t'as fait ce que t'avais à faire, et qu'elle t'en voudra pas autant que tu crois."
Paul gromella en écrasant sa cigarette, le regard sombre face à son mecanicien.
"Roger, t'es gentil tu retournes au port. Fous moi la paix c'est pas le moment. je retourne la veiller."
"Mais...on doit appareiller que dans deux jours."
"Je sais, oh et puis je m'en fous vas jouer au poker si tu veux..."
Paul rentra sans un mot, laissant son compère sur le seuil de la batisse.
Il retrouva sa place au chevet de Manon et lui prit la main tendrement. Divine surprise, la jeune femme enserra ses doigts quelques instants, et lui sourit faiblement, les yeux clos.
Un peu désemparé, il s'approcha d'elle et lui susurra après un baiser sur le front:
"Je suis désolé, c'est ma faute, pardon..je t'..."
Sa phrase resta en suspend, désemparé un instant..
"J'ai eu si peur...."
"Mais putanier! Paul! Tu peux pas dire ça!"
"Et si, je le dis! Tout ça c'est ma faute et puis c'est tout. J'aurai du l'ammener dans mon sous marin tiens."
"Tu me fatigues quand t'es défaitiste comme ça, elle s'est juste pété les bras, avec quelques bleus. Tu vas voir qu'elle va te voir comme son sauveur..."
"Moué je sais pas, d'un autre coté je l'ai sortie moi même de là..mais bon. J'ai pas envie forcément de me battre avec Erwan, ni de me faire disputer. Et puis t'y connais quoi aux femmes toi? Qui te dit qu'elle va pas me jeter? Hein? Et puis....déjà..j'aimerai juste qu'elle se reveille, je me fais un sang d'encre là!"
"Ha ça..l'explication avec le frangin t' y coupera pas. Mais je vais te dire une chose, à te voir comme ça je dis que toi t'en pinces déjà sacrément pour ce petit bout de femme. Et j'en dis aussi que t'as fait ce que t'avais à faire, et qu'elle t'en voudra pas autant que tu crois."
Paul gromella en écrasant sa cigarette, le regard sombre face à son mecanicien.
"Roger, t'es gentil tu retournes au port. Fous moi la paix c'est pas le moment. je retourne la veiller."
"Mais...on doit appareiller que dans deux jours."
"Je sais, oh et puis je m'en fous vas jouer au poker si tu veux..."
Paul rentra sans un mot, laissant son compère sur le seuil de la batisse.
Il retrouva sa place au chevet de Manon et lui prit la main tendrement. Divine surprise, la jeune femme enserra ses doigts quelques instants, et lui sourit faiblement, les yeux clos.
Un peu désemparé, il s'approcha d'elle et lui susurra après un baiser sur le front:
"Je suis désolé, c'est ma faute, pardon..je t'..."
Sa phrase resta en suspend, désemparé un instant..
"J'ai eu si peur...."
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