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Vassily Azov
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Azov ou le journal d'un patriote. Empty Azov ou le journal d'un patriote.

Sam 12 Déc 2009, 15:42
Vassily réussit à s’isoler malgré la promiscuité de la vedette, une simple ampoule diffusait le peu de lumière disponible pour écrire son journal de bord. Méditant quelques instants, il prit soigneusement de quoi écrire et commença.

Journal de bord du capitaine Vassily Azov, commandant du PT-175, navire des républiques soviétiques.

Sa main s’arrêta et il songea à nouveau des événements qui l’avaient conduit ici et maintenant. Il se souvenait de sa participation active au sein du parti révolutionnaire contre les troupes du Tsar. Son ascension mais aussi les difficultés qu’imposaient sa naissance bourgeoise malgré sa fidélité. Ses premiers moment dans la marine lors de la répression des contre révolutionnaires de Cronstadt. Il avait, pendant plusieurs années, participé à la réforme de la marine et à la purge des éléments anti patriotique afin de rendre la flotte russe d’une loyauté sans faille aux idéaux bolcheviques. Lassé d’être dans les bureaux ou de naviguer comme simple commissaire politique, il avait finalement demandé et obtenu sa mutation dans le service actif. Après une hésitation, sa main reprit l’ecriture.


Premier jour de navigation :

Prise de commandement du VLT-175, torpilleur de classe G5. Navigation sans soucis à la sortie de Leningrad. Avons croisés les glorieux navires de la flotte soviétique. Une rare fierté m’a envahis, ces navires ne sont pas de toute première jeunesse pour un bon nombre d’entre eux mais je sais que de notre industries, réorganisé par le glorieux Staline, sortiront bientôt un grand nombre de navire lourd qui déborderont sans problèmes les flottilles de l’impérialisme allemand.
Il reste que nos navires actuels, bien qu’ancien, sont de construction solide et pourrait largement faire mieux. Je suis persuadé, ainsi que nombre de camarade du parti, que notre défaite est le fait d’officiers tièdes aux idées de la révolutions et à des équipages noyautés par des agents contre révolutionnaire et anti patriotique.

Je prendrais pour exemple le capitaine Gregor Boiginskiy commandant de la flotte du Nord. Un homme qui semble soucieux de l’efficacité des membres de la marine russe mais je reste toutefois surpris de voir ce Camarade à la tête de notre dispositif en Baltique.
J’ai vu son dossier lorsque j’etais encore en poste au bureau de Cronstadt. Ces opinions Tsariste ne sont un secret pour personne ou presque. C’est d’ailleurs avec raison qu’il à été envoyé au goulag mais il faut croire que l’idéal bolchevique n’est pas encore implantée aussi fortement que je le pensais dans les hauts Etats majors. Sous prétexte de pertes effroyables, ils ont fait rappelés un certain nombre d’officiers Tsaristes alors que le manque de conviction de la marine au début de cette guerre ne peut être que la seule source de problème. En effet, si l’expérience du Camarade Boiginskiy est certaine, il lui faudrait un encadrement d’officier politique assez solide pour assurer sa fidélité à la patrie.

Si le patriotisme de certains officiers est à revoir, il est certain que les équipages ne sont pas non plus exempt de tout reproche. Je ne sais pas ou les camarades recruteurs mon dégoté de tels incapables, peu d’entre eux parlent réellement russe. Je les entends à voix basses murmurer derrière mon dos en Ukrainiens ou dans l’une de ces langues Baltes interdites. Je ne les comprends pas mais je devine à leur regards qu’ils ne m’apprécient pas et qu’a travers moi, c’est Staline qu’ils dénigrent. Rien d’étonnant donc a ce que notre marine soit si peu efficace, rien d’étonnant non plus à ce que notre Vigie n’est découvert la présence d’un S-Boot allemand qu’une fois que nous ayons quasiment notre proue dessus. Une vigie myope, un pilote incapable, il semble toutefois que le mitrailleur ne soit pas si mauvais, il doit être russe. Mais une salve de nos mitrailleuses anti aérienne n’a pas dut provoquer de bien lourd dégât sur cette vedette nazi.
En tout cas, j’ai dut sévèrement secouer cette équipage qui semble montrer plus d’efficacité et qui est dorénavant capable de repérer les vedettes ennemi qui semble grouiller dans le coin.


Les cries de la vigie arrêtèrent Vassily et un homme d’équipage se présenta devant Azov.

-Camarade capitaine, la vigie signal l’approche d’un destroyer nazi ! !


Dernière édition par Vassily Azov le Dim 13 Déc 2009, 09:53, édité 1 fois
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Dim 13 Déc 2009, 01:16
A bord du Garde-côtes classe Dzerzhinsky "Chzov", le Commandant Boiginskiy profita du calme qui était revenu, pour mieux lire les dossiers des nouvelles recrues, avec Pavel Fedokov, mon intendant. C'était pendant une de ces nuits de décembre extrêment fraîche, où la vodka est fortement appréciée. Mais faire de la paperasse ne l'est guère. Je lisais avec attention le dossier d'Aleksandr Zubrow quand Pavel me regarda avec un air inquiet:

"Camarade-Commandant, vous devriez lire ceci !"

Il me tendit le dossier. Il s'agissait de celui du Camarade-Capitaine Vassily Azov. Ce dernier y était présenter comme un bolchevique des plus radicaux. C'est alors que les douleureux souvenirs du goulag revinrent me pourchasser. Gregor ne pensait plus aux Allemands et pour juste cause. Subir un feu ennemi offrait moins de souffrance et de meilleures chances de survie que le goulag.

" Ne vous en faites pas Camarade-Commandant. Vous n'aurez qu'à le sacrifier en combat. Il recevra des obsèques avec tout l'honneur de l'Union Soviétique, et personne ne se doutera du complot.

- Ah non surtout pas ! Ce serait là une bien belle erreur. Azov est un fidèle servant du parti, alors que nous, nous sommes bien loin d'avoir leur confiance. Il n'y a qu'à regarder ce que l'Amirauté nous fait subir. Certainement influencé par le NKVD.Je suis quasiment sûr qu'il a été affecté à la Flotte du Nord pour tester notre fidélité envers Staline. Nous devrons donc veiller à ce qui ne lui arrive rien, ou nous serons accusé de nous être débarasser d'un Capitaine "gênant". De plus, ma fidélité est irréprochable. Certes je ne partage pas les idéaux politiques des bolcheviques, mais nous vivont tous sur la même terre qui s'appelle "Russie" (ou URSS pour les rouges) avec sa culture, son histoire, son peuple et ses coutumes. Et cette terre que je chérie tant est souillée par ces hordes fascistes. Notre ennemie est avant tout l'Allemand.
Mais je dois tout de même avouer mon cher Fedokov, que la présence d'un comissaire politique dans la flotille ne me plaît pas du tout. Il va falloire se tenir à carreaux plus que jamais, sinon..."


Sur ces mots, Gregor finissa son verre d'un trait, puis se rendit sur la passerelle de commandement pour surveiller les mouvements des navires allemands. Pavel Fedokov acheva les démarches administratives de la flottille.
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Vassily Azov
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Mer 16 Déc 2009, 16:31
Le destroyer signalé n’avait fait qu’une brève apparition avant de rebrousser chemin. Les S-Boot avait essuyé le tir des garde cotes qui les avaient réduit en miettes. Azov reprit l’écriture de son journal.

Deuxième jour de navigation et plus aucun signe de l’ennemi. Les derniers S-Boot adverse ont été coulés. Il ni a pas à dire, la flotte du nord savait au moins tirer. Pourtant, outre un chef de flottille aux opinions politiques douteuses, on ne peu pas dire que la majorité du reste de leur capitaine soit de fanatiques soutiens aux idées de notre révolution patriotique. Mikza Fedorovich Kruzenshtern, un ancien proche de Staline tombé en disgrâce. Vassilii Crow Kroupkov, un homme qui avait visiblement réussit a éviter le sort de ses camarades lors de la mutinerie de Cronstatd. A ce propos, je me demande même comment j’ai pus l’oublier alors que j’ai moi même participé a la mise en place des fichiers sur tout les hommes ayant put être impliqué.
Tibotas Kelliedis, Kalev Viis, Nikita Marzsalkowska et surtout Elena Marszalkowska, second personnage de la flotte mais tout ce beau peuple est composé de polonais ou de balte.
Dés mon retour au port, il me faudra me procurer la totalité de leur dossier et que j’informe le bureau du moindre soupçons de connivence avec l’ennemi.
Je me demande si la situation de la flotte de la mer noire est du même acabit ? la aussi, il me faudra faire des recherches. En attendant, je vais tenir ce petit monde à l’œil.
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Dim 31 Jan 2010, 11:19
Journal de bord du capitaine Vassily Azov, commandant du Volga, navire des républiques socialistes soviétiques.

Comme souvent lorsqu’il consignait des informations, Azov se remémora le déroulement de ces dernières semaines. Son retour au port à bord de la vedette lance torpille avait coïncidé avec celui de la flotte du nord et il s’était bien demandé qu’elle disgrâce lui valait de naviguer sur un si petit navire alors que de lourds destroyers etaient aux mains de Baltes et autre minorités dont la loyauté n’etait pas certaine.
D’un autre coté, il devait bien reconnaître que la marine manquait d’effectif pour lutter contre les nazis et que la sortie du port de Leningrad etait périlleuse. Il semblait que nombre de capitaine n’ai pas encore reprit leur poste et Vassily se surpris à espérer leur retour. Lui, espérer le retour de Baltes, de polomais et d’Ukrainiens ! ! Sa plume caressa à nouveau le papier d’une touche légère.

30 Janvier, les chantiers de Leningrad tournent à plein régime, je savais que nous pouvions compter sur le Camarade Staline. La production à doublé et de nouveau modèle sont apparut. Je viens, ce matin même, de prendre le commandement d’un tout nouveau patrouilleur Type 9 TK armé pour le torpillage et la chasse anti sous marine. Enfin, un véritable garde côtier, unité qui manquait à la flotte et qui sera plus que nécessaire pour la défense de Leningrad. 25 mètres de long pour 50 tonnes et un équipage de 11 hommes, certes, ceux ci ne semblent pas de meilleur qualités que mon précédant équipage et les quartiers sont tout aussi exiguës mais il est parfais pour tenir son rôle qui n’est pas de partir en croisière. J’ai parcourus son unique coursive, examiné ses lances torpilles et son armement ASM, il ni à rien à redire, le travail est propre et solide, de la véritable fabrication soviétique bien plus solide que celle des impérialiste occidentaux. Gare au premier navires nazi qui croisera ma route, le Volga saura se montrer aussi mortel qu’un requin.

Azov referma son livre et enfila un lourd manteau. En ce 30 Janvier, les températures à Leningrad etait bien en dessous de zéro et le souffle de vassily formait un nuage de vapeur à chaque expiration. Le paysage visible du patrouilleur etait morne, un sol blanc, un ciel blanc et une mer grise. Le port semblait également frappé d’immobilisme et il ne voyait que de rare bâtiment dont l’équipage semblait actif.
Il prit la tasse de café chaud que lui tendait son second et regarda une demi douzaine de ses hommes finir de charger les torpille pendant que son navigateur semblait s’engueuler avec deux hommes des docks. A première vue, ceux ci traînaient un peu la patte et mettaient peu de zèle à faire le plein des réservoir du Volga. Un homme efficace ce navigateur, le seul russe de son équipage d’ailleurs, même son second parlait avec un fort accent.
Azov espérait toutefois appareiller dans les prochaines 24 heures ne serais ce que pour roder la machinerie.
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Dim 07 Fév 2010, 15:56
Deuxième sortie en mer

Journal de bord du capitaine Vassily Azov, commandant du Volga, navire des républiques socialistes soviétiques.

Le Volga à enfin put mettre le cap vers la Baltique. Le commissaire du port à demandé à ce que je sois affecté à la flotte du Nord commandé par le Camarade Boiginskiy . L'homme semble bon marin mais comme je l'ai déjà mentionné, c'est certainement un tiède et un partisan Tsariste. Mon intégration dans cette unité ne sera pas facile d'autant plus que le nombre de véritable soviétique parmi ces capitaines semble assez faible. Le Commissaire m'a d'ailleurs fait entendre que j'y étais affecté afin d'avoir l'œil sur eux mais je finis toutefois par me demander si ce n'était pas fait pour passer la pilule.
La révolution est jeune et nos ennemi comme nos prétendus alliés ne verraient pas d'un mauvais œil le camarade Staline se faire renverser. La plus grande loyauté est demandé afin de débusquer les agents étrangers et contre révolutionnaire , le soupçons me vient d'avoir des ennemis plus hauts placés qui profiteraient de ce climat de suspicions afin de m'éloigner et de me compromettre avec des capitaines peu fiable. L'attribution d'un si petit navire de combat corroborerait ses dires, je vais donc devoir rester prudent.

L'avant garde de la flottille est tombé nez à nez avec plusieurs navires allemands et nous etions en fortes infériorité numérique. Parmi nos adversaires, deux beaux éléments de la 8 ième flotte allemande , il s'agissait du torpilleur T-2 "Mecklenburg" commandé par le capitaine Helmut Kraft ainsi que du destroyer KMS Wasserhund commandé par le capitaine Karl Goyetz .
La présence de ses unités annonçaient certainement l'approche du reste de la flottille et ils était déjà accompagnés d'unités divers comprenant au moins un autre destroyer, un patrouilleur et un chalutier armé.
La flotte du nord est peut être un nid de Tsariste mais ils se sont honorablement comportés, affrontant le déluge de feu adverse afin de porter des coups sévères.
Les navires allemands sont assurément de solides bâtiments pouvant encaisser un bon nombre de coup mais leurs artilleurs ne sont pas à la hauteur des ingénieurs de navigations soviétiques.
L'Ekomov à réussit à lui seul à éviter un grand nombre de tir avant de pouvoir répliquer et de faire mouche. Mon propre ingénieur, bien que jeune et sans expérience à sut être inspiré, échappant aux frappes d'un destroyer et d'un patrouilleur nazi. Je n'en dirais pas de même de mon artilleur qui raterait un cuirassé dans une mare. Par deux fois nous avons lâchés nos torpilles mais sans résultat.
Le KMS Wasserhund était pourtant endommagé et ces deux salves auraient put l'achever, la négligence de cet artilleur est une trahison envers ses camarades et le risque prit afin de pouvoir torpiller notre adversaire.
Nous allons devoir regagner Leningrad pour nous ravitailler et je promet à ce traitre un rapport qui ne lui fera pas de cadeau. Par sa faute, le Wasserhund à put éviter le naufrage et moi, Azov, membre du partie, je reste sur un échec.
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Lun 15 Fév 2010, 09:58
Troisième sortie en mer,

Journal de bord du capitaine Vassily Azov, commandant du Volga, navire des républiques socialistes soviétiques.


Réapprovisionné en torpilles et en carburant j'ai enfin put reprendre le large. Il faut bien avouer que l'intendance ne suit pas, les dockers semblent faire leur possible pour ralentir l'effort de guerre .
Les nuits sont de plus en plus froide et ces patrouilles épuisent hommes et matériels mais je sais pouvoir compter sur de nouvelle recrues. Me débarrasser de quelques uns de ces Baltes par de bons et véritables soviétiques me donne espoir dans l’avenir.
Il en faudra, Leningrad suffoque sous le blocus Nazi et leurs patrouilles ne cessent de surveiller le secteur entre Tallin et Helsinki.Il y a peu, nous avons croisé le cap d’un Escorteur Flottenbegleiter, celui c’un certain capitaine Kraft, le F-1 "Ostsee". Mon artilleur a reçu l’ordre de lui envoyer une volée de torpille mais l’absence de résultat me conforte dans l’idée que les dockers nous ont refilés du matériels sabotés. Il est inconcevable que ces torpilles de fabrication soviétique soient inefficaces et mon artilleur provenant de Moscou n’a assurément pas put rater sa cible. Le destroyer du capitaine Boiginskiy nous avait épaulé dans cette attaques et deux de ses salves ayant endommagées l’escorteur, son capitaine à dut fuir devant la volonté du peuple .

Il reste à craindre qu’il se soit réfugié dans l’un des deux ports occupés dans l’espoir de nous harceler. Il serait aidé en cela par un U-Boot allemand qui roderait dans les parages selon nos services de renseignement. Nous avons donc traqué ce maraudeur, un Type II qui à finalement été détecté puis achevé par le Volga. Notre première victoire et peut être la première fois ou mes hommes me regardent sans me donner l’impression de vouloir m’assassiner.

Il me faut reconnaître qu’ils ont merveilleusement manœuvrer car nous étions à pleine vitesse mais j’ai dut sévir car certain d’entre eux avait apporté a bord de la vodka et ont tenter de fêter cela dés la nuit tombé. Tout un tas d’ivrogne qui ne mérite pas le nom de marin. Le danger rode encore et la défense de la révolution ne permet aucune pose, pas plus tard que ce matin, nous avons encore croisé la route du capitaine Heinze. Celui ci semble avoir réchappé au naufrage de son U-31 pour revenir nous harceler, un navire de notre marine aurait été coulé et nous avons donc dut prendre des mesures draconiennes. Son U Boot a de nouveau été localisé et nous avons participé à sa chasse. Neuf grenadages, pas moins de Neuf grenadage pour ne toucher son bâtiment que par deux fois. Ce ne fut pas suffisant pour l’envoyer par le font mais un autres navires soviétiques à terminé le travail avec seulement deux charges. A n’en pas douter, les dockers m’ont véritablement donné du matériel saboté, je vais devoir faire un rapport sur leurs activités dés mon retour au port.
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Jeu 18 Fév 2010, 19:52
Par une morne journée d'hivers.

Après la destruction du U-Boot ce fut à grand coup de seau d’eau de mer et d’engueulade qu’Azov dégrisa son équipage et multiplia les exercices. Le fait de n’être qu’a la tête d’un patrouilleur ne l’en rendait que plus exigeant sur la discipline et l’efficacité. Chaque tir etait compté et il lui était intolérable de n’avoir aucune efficacité vis a vis des autres capitaines commandant des destroyers.
Il etait également conscient que sa nomination à un poste de commandement maritime n’avait pas plut a un certain nombre de ses rivaux du bureau politique qui le verrait bien disparaître en mer ou revenir après d’humiliante défaite.

Et leurs espoirs etaient peut être bien place car suite au succès contre le U-31, Azov enchaîna les ratages. Secondant le Druznyi il rata l’escorteur Allemand qui leur servait de cible. Par la suite, un assaut sur un Destroyer, le Z-28, se solda encore par un échec et bien qu’endommagé par la marine soviétique, il ne put que constater l’inefficacité de son équipage et du matériel.

Le patrouilleur Volga etait a sec de charge sous marine et il ne lui restait plus que deux torpilles. Deux torpilles qu’Azov avait fait charger cette nuit même pour une ultime attaque. Le Z-28 semblait introuvable et il ne pouvait pas gaspiller son ultime tir sur n’importe quoi quand il reçu un message radio provenant de l’unité du capitaine Mikza Fedorovich Kruzshentern. Son destroyer et un garde côte de classe Uragan etaient sous le feu d’une partie de la 8 ième flotte Allemande. Pas moins de deux destroyers et deux escorteurs ennemis etaient présents dont le KMS Wasserhund du capitaine Goyetz. Ce dernier navires avait déjà reçu plusieurs frappes de la part de la marine soviétique et Azov espérait trouver un navire n’ayant subit que des réparations de fortunes.
L’équipage s’activa toute la nuit sous les injures de leur capitaine afin de préparer le patrouilleur au combat. L’aube fut froide et morne mais le feu bouillait dans les veines d’Azov dont les oreilles vibraient encore au son de l’hymne du parti. Le jour vint, tout aussi morne et froid que l’aube, Vassily jura quand il s’aperçut que le destroyer ennemi le plus proche avait rejoint le reste de leur flotte afin de donner le coup de grâce aux deux navires soviétiques encore isolé. Azov prit patience, calcula et envisagea différentes manœuvres d’approches ainsi que leur chance de survie….l’équipage fit de même et certain murmure commencèrent à se faire entendre.

Les nerfs de tout les hommes furent mit à grande épreuve et le son de la voix de leur capitaine claqua comme un fouet dans le silence hivernal.


-Tout le monde a son poste, bande de chiens galeux , le camarade Staline à besoin de vous. Cap sur l’ennemi, vitesse maximum.

Le patrouilleur sembla s’ébrouer et prit de la vitesse, de plus en plus vite donnant l’impression de survoler les vagues se dirigeant droit vers les trois navires allemands qui semblait les attendre. Les murmures se firent cries.

-Camarade capitaine, on ne peux pas y aller comme ca ! ! Nous seront seul face à trois bâtiments. Ils ont déjà coulés notre destroyer et le garde cote a rompu le combat. Foncer maintenant, c’est de la folie….du suicide !

L’affolement se lisait dans les yeux du marin comme il se voyait dans le regard de tout les hommes au fur et a mesure qu’il s’approchait des navires ennemis.
Le pilote, tremblant, avait mit le cap en direction de l’un d’eux…..Le Wasserhund, destroyer de classe 1936A mob, certainement le plus solide des bâtiments de ce type et surtout, l’un des plus dangereux.

-Capitaine, on aura pas le temps de remettre les gaz, ils vont forcément nous couler et nos chance de toucher sont trop….

La silhouette du Wasserhund devint si imposante face au petit patrouilleur que le premier marin qui avait protester se mit a courir en direction de la poupe avant de se jeter a l’eau rapidement suivit par un puis deux de ses camarades. Le Pilote eu des gestes hésitant, détournant son attention de la cible et prêt a déserter son poste. L’officier en armement chercha du regard un échappatoire mais ne trouva que le regard des quelques hommes restant qui semblait prêt a suivre les déserteurs dans les eaux glaciales de la Baltique.
Azov, d’un geste brusque, remit les Gaz de la main gauche tout en menaçant l’officier en armement avec son arme de poing.


-Reprenez vos postes et le premier qui compte suivre ces traîtres le fera avec une balle dans le dos. Bande de larves….


Quand il jugeât le patrouilleur suffisamment proche du destroyer, il força la main du pilote à diminuer la vitesse du navire afin que l’artilleur, blême mais résigné ajuste son tir.
Ils etaient si proche, il ne pouvait pas rater leur tir, ce n’etait pas possible, c’est à peine si il ne voyait pas distinctement les hommes de la Kriegsmarines s’affoler sur le pont.
Les deux sillages mortels percutèrent le Wasserhund dans un geyser d’eau. Le lourd destroyer se pencha dangereusement sur le coté comme pour chavirer et le cœur de Vassily explosa de joie….
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Ven 19 Fév 2010, 08:47
….trop tôt, bien trop tôt. Le bâtiment, bien que sévèrement touché, finit par se redresser ; Les dégâts semblaient certes considérable mais nullement mortel.

-Y’a pas a dire, ils savent faire de rudement solides navires. Puis il cracha en direction du pilote. Remet les gaz et éloignons nous en direction de Leningrad, on ne peux plus rien faire ici.

L’équipage ne se le fit pas dire deux fois, espérant pouvoir s’éloigner avant que l’artillerie allemande ne les prennent pour cible, le Volga commença a raugmenter sa vitesse pour prend le Cap de L’Est en abandonnant trois marins aux eaux glaciales de la Baltique.
Le destroyer gîtait trop fortement pour être une véritable menace et le patrouilleur commençait à prendre ses distances quand l’enfer se déchaîna. Les deux autres bâtiments de l’escadre germanique ouvrirent un feu nourrit avec leurs pièces de 20 mm. Sous un tir croisé, le patrouilleur n’avait guère de chance de s’en sortir mais le pilote redoubla d’adresse et réussit à passer au travers des salves du second destroyer avant de se retrouver sous celui de l’escorteur. Les projectiles balayèrent littéralement le pont du navire de la proue à la poupe hachant hommes et matériels. L’officier en armement qui avait enfin put quitter son poste pour se diriger discrètement vers l’arrière fut criblé sur place avant d’être projeté par dessus bord. La seconde salve transforma la coque en passoire, touchant le moteur qui rendit l’âme dans un dernier hoquet.


Lorsque Azov osa relever la tête, le Volga n’etait plus qu’une épave à demi immergé partant à la dérive. Vassily ne put que constater les dégâts avant de remarquer que le Wasserhund s’éloignait péniblement de leur position. Lentement, le Volga prenait l’eau, les survivants cherchaient à monter sur le toit de la cabine alors qu’un ou deux blessés s’enfonçait lentement sous les eaux glaciales en ayant a peine la force de murmurés un appel au secours. Azov, lui, ne perdit pas de temps, il récupéra rapidement son journal de bord et une liasse de rapport en leur jetant un regard négligeant .

Troisième sortie en mer,

Journal de bord du capitaine Vassily Azov, commandant du Volga, navire des républiques socialistes soviétiques.


Après le naufrage du Volga, nous avons été recueillit par l’un des nombreux pécheurs soviétiques qui tente de survivre en bravant le blocus Nazi.
De retour au port, j’ai réussit à obtenir le commandement d’un destroyer. Mes succès bien que mitigés ont toutefois forcé le respect de mes supérieurs qui ne voient plus en moi qu’un simple bureaucratie. Je n’ai toutefois pas droit à l’erreur.
Il y a aussi une étrange rumeur qui se répand sur les docks. A entendre, j’aurais moi même exécuté mon officier artilleur pour couardise comme j’aurais balancé la moitié de mes hommes à la mer . C’est a peine si on ne me traite pas de fou furieux en affirmant qu’aucun de mes hommes d’équipage ne reviendra de ma prochaine sortie en mer.
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Sam 06 Mar 2010, 12:00

Quatrième sortie en mer,

Journal de bord du capitaine Vassily Azov, commandant du KIEV, navire des républiques socialistes soviétiques.

J'ai enfin eu un commandement digne de ce nom, il en aura fallut le temps mais on m'a enfin confier un destroyer de classe Storozevhoi avec une puissance de feu suffisante.
Nous avons rejoint la flottille face à la 8 des impérialiste fachistes Allemand et il faut bien avouer qu'ils ne manquent pas de courages. Le Kiev venait à peine d'arriver que leur flotte à ouvert le feu sur le destroyer du camarade Viis . Ce ne fut qu'échange de tir et de torpille mais grande fut ma satisfaction de pouvoir faire feu et de toucher le destroyer KMS Wasserhund du capitaine Goyetz . Joie de courte duré car un damné U-Boot en profita pour nous torpiller, une seule fois mais cela suffit à mettre mon navire hors de combat. Mon fier navire fut réduit à l'état d'épave, incendie préoccupant et sonar endommagé. Impossible de réparer au milieu du combat et nous nous déplacions à la vitesse de l'escargot, nous avions fait à peine quelques milles que l'incendie se propageât, endommageant les moteurs et gagnant la salle de commandement. C'est à peine si je ne dut pas moi même prendre une lance à incendie pour combattre le feu. Une voie d'eau à même finit par s'ouvrir lorsque une réserve d'obus explosa sous la chaleur.

Il fallu de nombreuses heures pour réparer tout cela, toujours dans la crainte d'un nouveau torpillage. Une crainte inutile car il semblerait que le U Boot en question se soit choisit une autre cible en la personne du capitaine Viis qui y perdit sont destroyer de classe Leningrad.
Cette bataille resta toutefois un succès car si nos pertes ne furent pas négligeable, la flotte allemande y perdit de puissant destroyers. J'enrage toutefois de n'avoir fait que si peu comme j'enrage de ne pas avoir put réparer le Kiev a temps pour participer à un second affrontement. Épauler d'un croiseur de classe Kirov, l'Aurora, commander par un patriote, la flottille du nord affronta à nouveau les germaniques leur coulant un croiseur léger de classe Königsberg et pratiquement tout ce qui mérite le nom de Navire.

Un succès total qui ouvre la voix à notre grande offensive terrestre contre l'impérialisme.
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Jeu 11 Mar 2010, 17:50
Cinquième sortie en mer :

Journal de bord du capitaine Vassily Azov, commandant du Karl Marx, navire des républiques socialistes soviétiques.

Nous voilà de retour au port à bord de notre vieux Kiev, celui ci est un bon navire mais l’absence d’armement ASM reste un handicape. Le fait de revenir avec mon navire malgré les lourds dégâts reçu lors de la bataille d’Helsinki m’a permis de redorer mon blason vis a vis d’ancien collègue du bureau . Je n’irais pas jusqu'à dire que tous voient en moi un capitaine de marine car pour beaucoup d’homme de mer, je reste un politique, un membre du parti qui ni connaît rien. Il est vrai que mon palmarès est bien maigre, l’engagement avec la 8 fut mémorable mais je n’ai a mon actif qu’un petit patrouilleur. Ma cinquième campagne ne fut guère plus prolifique, un petit S-Boot a été coulé avec mes pièces de 76 mm mais la flotte Allemande reste au large comme nous évitons de nous approcher de leur ports.

Du large, nous devinons a la lueur des bombardements, les terribles combats qui doivent s’engager dans les faubourgs d’Helsinki. Le blocus intolérable que nous font subir les allemands ne pouvait plus durer et le camarade Staline à exigé la prise de la capitale Finlandaise. Quand le petit père du peuple exige, nous obéissons et c’est avec fierté que nous avons découvert les couleurs soviétiques flotter au dessus des docks d’un port certes dévasté mais libéré de l’impérialisme.

Tallin reste dons la seule sentinelles des portes de la Baltique et nous osons espérer pouvoir donner de l’ampleur a nos opérations. Nous avons enfin une chance de reprendre le control de la mer jusqu’au Danemark. Il reste toutefois beaucoup de travail pour en arriver la et mon Kiev à fait son temps. On a pas put me refuser la prise de commandement d’un Destroyer de classe Gnevnyi.
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Ven 26 Mar 2010, 22:33
Sixième sortie en mer :

Journal de bord du capitaine Vassily Azov, commandant du Karl Marx, navire des républiques socialistes soviétiques.

J’ai laissé sans regret ce bon vieux Kiev. Le Karl Marx possède un armement ASM performant que je n’ai pas tardé a tester sur un U-boot allemand dés mon retour aux alentours d’Helsinki. Il faut croire que je joue de malchance, ce même U boot à réussit a me toucher d’une torpille avant de sombrer définitivement. C’est donc a bord d’un destroyer passablement incendié que j’ai fait mon entré dans le port finlandais afin de procéder aux réparations nécessaires.

Je n’ai donc pas put respecter les délais et j’ai rejoins l’escadre de l’Aurora, croiseur de classe kirov avec plusieurs heures de retards. La plupart des bâtiments ont en effet été rassemblé au large d’Helsinki dans l’attente de l’offensive des flottes Allemandes.

Nous savons de source fiable que la 8 ième flotte à prit le large suite à de trop lourde perte face à nos forces mais la I.Reichsflotte Vanaheim à été signalé en baltique. La plus puissante des flottilles allemande est attendu de pied ferme et l’ensemble de nos troupes a été mobilisé dans l’attente de leur contre attaque.
De fervents patriotes a bord de patrouilleur se lancent courageusement au devant des bâtiments adverses afin de ralentires et d’affaiblir leur progression. Le sacrifice de ces courageux soldats ne sera pas oublié car cette victoire leur est dédié.

Victoire ? ? Oui, car a n’en pas douter, l’ensemble des forces nazi semblent avoir déserté la place sans même s’être approché d’Helsinki.
Ont ils reçu un contre ordre ? Ont ils noté la détermination sans faille de nos marins et soldats ? ont ils compris que la bataille etait perdu d’avance ? Je ne le saurais jamais, je n’ai même pas vue l’ombre d’un bâtiment allemand s’approcher de la capitale Finlandaise enfin libre et totalement libéré de leur barbarie.
La grande bataille attendu n’au pas eu lieu mais n’est il pas dit que la plus grande des victoires est celle qui est obtenu sans combat.

Il reste que si la position de notre marine sort renforcé de cette épreuve, je dois bien avouer que je reste sur ma faim. Les canons du Karl Marx sont resté froid et j’ai dut passer de longues heures de veille pour rien. Je ne peux toutefois que me réjouir des nombreuses opportunités que nous offre cette victoire.
Une ère nouvelle s’ouvre au devant d’une flotte soviétique en pleine reconstruction, d’une flotte soviétique qui à réussit a tenir tête a la puissante Reichsflotte Vanaheim sans même tirer un coup de canon.
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Mar 01 Juin 2010, 17:25
La Baltique était devenue une mer Soviétique. La flottille du nord coulait impitoyablement tout navire allemand qui prenait dorénavant le risque de si aventurer.
Ce fut lors de l’une de ses dernières sorties en mer qu’Azov eu une altercation avec sa hiérarchie. L’homme n’avait pas un caractère facile et il n’avait que peu de sympathie pour les Baltes, polonais et autre peuple non Russe. Encore fallait il également que le passé de celui ci fut irréprochable et son manque de respect envers les uns ou les autres avait finit par ne plus être supporté. Certes, Azov avait des amis au parti mais l’état major ne pouvait pas non plus cautionner une certaine forme d’indiscipline. Tout les soviétiques etaient égaux entre eux mais certain l’etait plus que d’autres, un commandant de flottille restait un commandant de flottille et n’avait pas a rendre des comptes à un simple capitaine, fut il un ancien commissaire politique.

Non dénué d’appui, Vassilly échappa à la cours martial et même au blâme. Officiellement, ses état de service lui permettait largement de prendre le commandement d’un croiseur mais l’état major lui offrit une " promotion "….Un commandement dans la prestigieuse flottille sous marine au commande d’un submersible flambant neuf. Le M-24 n’avait rien d’extraordinaire mais il sortait tout droits des chantiers navals ce qui n’etait pas toujours le cas des bâtiments actuels.
Vassily n’etait pas dupe, un petit côtier ne valait en rien le prestige d’être au commande d’un croiseurs de la marine mais cet exil était un moindre mal. Au moins, il ne serait pas sous les ordres d’étrangers qu’il considérait comme tièdes aux idées politiques de la révolution. C’etait donc bien une mise a l’écart qu’on lui imposait mais une mise à l’écart qui lui donnait une certaine liberté…

Lors de son arrivé sur les docks réservés au submersible, plus d’un regard amusé voir ironique l’avait suivit. Voilà peu, il n’etait déjà pas vraiment considéré comme un véritable marin il etait donc peu vraisemblable que les vieux briscards composant les officiers et matelot de la flotte sous marines l’acceptent plus facilement.


Azov regardait le quai d’Helsinki s’éloigner alors qu’il assistait à la manœuvre de départ. Le M-24 allait commencer la première campagne avec 16 hommes à bords, 16 hommes alors qu’il aurait dut en commander 750. Laissant ses regrets à Helsinki, Vassily regarda vers le large.
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Mar 22 Juin 2010, 22:02
Journal de bord du capitaine Vassily Azov, commandant du M-24 submersible de la marine soviétique.

Les premiers jours de navigation ont étés difficiles, la cabine est minuscule et l’unique coursive l’est encore plus. L’équipage me juge et je pense qu’il me juge mal ne voyant en moi qu’un surfacier voir pire. J’avoue que le vent du large et la puissance comme la vitesse d’un navire de combat me manque, la traversé de la Baltique fut interminable d’autant plus qu’on y rencontre plus aucun navire adverse depuis l’opération du printemps de Tallinn.
Nous avons rencontré nos premiers adversaires au large de la passe de Copenhague mais nous avons évités tout affrontement afin d’atteindre la mer du nord.. Toutefois, le 6 juin, nous avons croisé la route d’un croiseur Allemand de classe Leipzig, un solitaire en patrouille qui a représenté une proie facile. Le KMS Reutlingen à été coulé de 3 torpilles officialisant la première campagne de notre submersible et m’apportant quelque crédit aux yeux de l’équipage.
Ce succès initial à été dignement fêté et j’avoue commencé a prendre plaisir a commander ces 15 hommes d’équipage des plus compétents.
Quelques jours plus tard, nous sommes tombés sur deux croiseurs de classe Emden appartenant à la Geschwader Deutsch-Holländischen. Il s’agissait la d’une plus grosse proie que le Reutlingen car ils étaient escortés d’un destroyer ASM. Le M-24 est resté à l’affût attendant son heure et celle ci à finit par venir. Le destroyer à finit par s’éloigner laissant le KMS Dresden du commandant Kurt von Arnaud de la Periere sans protection.
La encore, 3 torpilles furent largué endommageant le bâtiment qui eu visiblement plus de chance que le précédant Leipzig.
Le M- 24 n pouvait resté la car je soupçonnais un retour rapide du destroyer d’escorte une fois qu’il se serait rendu compte de son erreur. Bien m’en prit car sa silhouette finit par être visible dans mon périscope.
Il ne me restait plus que deux torpilles et nous avons essayé de nous approcher d’un autre Croiseur quoique ce fut peut être le même. Je ne sais si notre approche fut détecté mais la tentative fut un echec et je jugeais plus prudent de ne pas insister.
J’ai donc pris la décision de faire route vers un port britannique afin de nous reapprovisionner en carburant dont nous commencions à être juste.
Revenir au port avec les deux dernières torpilles ne me plaisait guère mais nous n’avons eu aucune opportunité nous permettant de nous en défaire. C’est alors que tout espoir semblait perdu que j’ai découvert au loin la silhouette d’un U-Boot allemand, le U-9 Enigma du capitaine Mad Faya appartenant à la Wikingergeshwader-Vinland. Je ne savais pas ce qu’il faisait si vulnérable et si proche des cotes britanniques et il y avait fort peu de chance pour qu’il traine encore longtemps en surface. Le M-24 à admirablement réagit, ses turbines étaient au maximum et nous nous sommes approchés au plus prêt craignant de voir le U-9 plongé à chaque instant. Nous n’avons pas eu le temps de ralentir et le tir etait tendu, nous n’avions qu’une chance et il ne fallait pas la rater.
Pendant un instant, je n’etais plus Vassily Azov , membre du parti et capitaine d’un submersible de la marine soviétique mais j’etais notre torpille filant droit vers son but. J’ai senti le goût du sel, la force des courants cherchant à dévier ma route, peinant à atteindre cette cible mouvante qui cherchait à se dérober. Puis, ce fut l’impacte, non loin des hélices, crevant la coque dans un geyser de bulles qui se libérait de cette carcasse de métal crevé et éclaté. Le U-9 Enigma repose maintenant par le Fond et nous avons continué notre route.

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Ven 29 Oct 2010, 08:56
Azov savait malgré une certaine popularité que celle ci serait aussi éphémère qu'une campagne totalement victorieuse. Il avait suffisamment gravité dans les sphères de la politique pour savoir que rien n'était jamais acquis pour un homme tel que lui. Un homme qui ne serait jamais totalement l'un des leurs auprès de ces hommes rudes qu'étaient les marins .

Il voyait déjà leur regard se charger de reproche suite à une série de défaite lors de l'occupation de la Baltique par de puissantes flottilles allemandes. Son instinct lui disait que son temps arrivait à son terme mais il ne partirait pas sur des échecs aussi cinglants. Lorsque le KMS Leipzig apparut dans son objectif, il n'hésita pas. La couverture ASM du croiseur Nazi était légère et la flotte soviétique n'était pas bien loin. Il pouvait même espérer qu'un croiseur sévèrement endommagé pourrait tomber sous les coups de ses camarades de surface.
Ce fut une, deux, trois et enfin quatre torpilles qui filèrent en direction du bâtiment adverse occasionnant de sévère dommage. Le submersible russe n'eut même pas à craindre de se faire grenader . La flotte allemande était sur le départ et ne semblait pas prêt à perdre son temps ni à prendre le risque d'une nouvelle confrontation avec la marine russe pour la simple intervention d'un sous marin.
Fière d'une opération réussit mais toutefois déçu que le croiseur ai put s'échapper, Azov donna le signal du retour. Le câble de l'état major lui arriva dés qu'il fit surface, son retour était demandé.

Azov n'était peut être pas un véritable homme de mer mais la politique n'avait pas de secret pour lui. Il savait que sa carrière au polit bureau avait été mis en péril par sa naissance bourgeoise et qu'il lui manquait un petit quelque chose pour contrer ses adversaires et autres scribouillards technocratiques. Ce petit quelque chose, il l'avait maintenant obtenu. Il avait versé son sang pour l'URSS, il avait participé à la prise d'Helsinki. Il savait que cela allait dorénavant lui donner une assise politique que beaucoup de technocrates n'auraient pas. Avec une poignée d'homme de la marine, il avait tenu tête aux plus puissantes flottilles allemandes et servit de rempart à la révolution. Nul ne pourrait lui contester ceci ou essaierait même de le faire.

Le message qu'il avait reçu l'attestait, ses opérations dans la marine lui avait apporté certain soutient qui allait pouvoir lui ouvrir bien des portes au Kremlin et il n'allait pas laisser passer une pareil opportunité.


Journal de bord du capitaine Vassily Azov, commandant du M-13 submersible de la marine soviétique.


Fin de campagne en Baltique et retour du M-13 au port afin d'être ré armé et d'accueillir son nouveau commandant de bord.
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Lun 13 Juin 2011, 22:23
Azov deux, le retour ou comment on peux se retrouver dans la M...


Le bureau était au cinquième étage d'un immeuble gris et sans ornement. Seul le drapeau de L'union des républiques socialistes soviétiques flottant à son sommet apportait une touche de couleur à ce bâtiment donnant sur le port de Léningrad. Plus au large, on devinait l'île de Kotline sur laquelle s'appuyait le plus gros des défenses soviétique face à une éventuelle attaque maritime des allemands. Champs de mines et filet anti sous marin bouchait l'entrée d'une rade solidement défendu par de solide Bunker. La flotte soviètique, ou ce qu'il en restait, assurait le reste de la défense.
C'est celle ci que regardait Azov depuis les fenêtres de ce bureau. La siviernii flot n'était plus que l'ombre d'elle même depuis la dernière grande purge qui en avait chassé la plupart des officiers commandants. Il ne restait plus qu'une paire de sous marin opérationnelles et quelques bâtiments de guerre qui croupissaient à l'amarrage.

La plus grande partie de l'activité navale soviétique reposait maintenant sur la seule flotte de l'Arctique dont les effectifs assez maigre ne permettait guère beaucoup plus d'efficacité. Les bâtiments étaient pourtant la, à l'ancre. La marine ne manquait ni de destroyers, ni de croiseur tout aussi efficace que ceux des alliés. L'URSS était en passe de moderniser son équipement juste avant la guerre profitant du savoir faire français et Italien. Vassily ne connaissait pas de VLT plus efficace que le 9 TK, les gardes cotes étaient des dangers motels pour les sous marins nazi et leur destroyers lourd figuraient parmi les plus solide bâtiment de ce genre jamais conçus. Nul autre nation ne possédait de croiseurs lourd avec un armement aussi complet. Non, le grand Staline avait veiller à équiper au mieux sa marine même si la tache n'avait put être complètement achevé, il fallait bien reconnaître que les croiseurs légers n'avaient pas la vitesse de pointe des bâtiments allemand mais le véritable problème ne se situait pas la. Le véritable problème, c'est que le parti ne pouvait compter que sur un petit nombre d'officier loyaliste et que du coup, la majorité des bâtiments de guerre se retrouvaient cloués à quai.
La siviernii flot s'était pourtant couvert de gloire il y avait quelques mois, participant à la libération d'Helsinki mais cela était du passé. Un grand nombre d'officier de cette flotte n'était plus la et Azov lui même l'avait quitté pour rejoindre Moscou.
C'était normal, ce n'était pas un officier de carrière, il avait été un proche de Trotsky et si il avait dut fuir la politique pour un commandement dans la marine, il avait toujours sut que cela serait provisoire. Ce qu'il n'avait pas sut, c'est que sa reprise politique serait si brève. Il savait que ses alliés au parti ne l'avaient rappelés que pour les aider à combattre de jeunes apparatchik n'ayant pas connu la révolution. Héros de guerre, révolutionnaire de la première heure, ils avaient pensé que celui ci serait la figure capable de combattre cette nouvelle génération qui s'élevait dans l'entourage de Staline. Ils avaient espérés et ils s'étaient trompé. Azov avait trop présumé de son prestige militaire ainsi que de son influence politique, cette erreur aurait put l'envoyé au Goulag, il avait eu de la chance. C'est ce qu'il se disait en regardant à nouveau le port de Leningrad, le port ou se trouvait son nouveau commandement sur le Rostov, destroyer lourd de classe Leningrad.
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Dim 11 Sep 2011, 18:14
Après plusieurs semaines de patrouille en mer Baltique, l'Astrakhan,
Destroyer lourd de la marine soviétique était rentré au port de
Leningrad. Azov en était revenu auréolé de prestige, un prestige qu'il
pensait bien peu mérité. Certes, il avait participé au naufrage d'un
tonnage conséquent de la marine de l'Axe mais il ni avait pas eu de
véritable combat. La défense côtière allemande avait été totalement
débordé mais si les effets stratégiques étaient faibles, cela avait
grandement redonné le moral à cette marine soviétique qui avait
terriblement souffert des dernières purges.

Azov y avait gagner
un nouveau commandement, et un nouveau grade. Son bâtiment, le croiseur
de bataille Kronshtad était le nouveau navire amiral de la siviernii. Un
bâtiment flambant neuf dont on ne pouvait que déplorer le manque
d'expérience de son équipage. Les uniformes propres et bien coupés de
ses jeunes officiers laissaient présager qu'eux aussi n'avaient connu
que les canonnades contre des cargos et des tankers. Le Kronshtad lui,
semblait doter de qualités indéniables, une coque renforcé digne des
meilleurs cuirassés, des pièces de 305 mm doté d'un système de
chargement moderne et un armement secondaire capable de rivaliser avec
n'importe quel croiseur. Oui, le Kroshtadt était plein de promesse, il
restait à les tenir et à mener au feu cette bande de blanc bec galonné.
Ils n'auraient peut être pas à attendre longtemps, faisant cap vers
Tallinn, Azov reçu un message de l'amirauté.

Azov ou le journal d'un patriote. Message-3-2c31bd5




La présence de submersible n'était pas pour le rassurer, la siviernii manquait d'escorteur. Le Stoykiy
réparait
ses chaudières, le Vladivostok en sous effectif attendait son équipage.
Il ne restait plus que le Tatiana du capitaine Piotre Zilevskaia
renforcé de la vedette de combat 1. Ouralianov du jeune officier
Borislav Mikhailov actuellement en route pour les rejoindre.
Heureusement, la siviernii n'était pas seul en Baltique et il pourrait
compter sur la flotte de l'arctique, leurs effectifs n'étaient pas plus
important mais cela doublait le nombre de bâtiment.
La marine
Finlandaise semblait pouvoir compter sur un nombre conséquent de navires
même si on pouvait espérer qu'ils soient moins modernes et moins
performants que ceux de la marine soviétique.

Azov ou le journal d'un patriote. Message-5-2c37606

Le
Kronshtadt prit son nouveau cap, un ravitailleur état en route pour
finir l'armement de cette flottille finlandaise et Azov, accompagné de
son escorteur devait le débusquer et le couler.
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Lun 12 Sep 2011, 22:09
Les dernières nuit avait été chaude, le destroyer d'escorte Tatiana
l'avait a peine quitté, qu'Azov avait dut faire face a deux submersibles
finlandais. Le premier, prit au dépourvut en surface avait été
rapidement coulé mais le second avait eu le temps de tirer une salve de
torpille qui avait salement endommagé le croiseur de Bataille

Le
jeu en avait toutefois valu le coup, le Tatiana, accompagné d'une
escadre de la flotte de l'arctique avait coulé le cargos allemand ayant
en charge le ravitaillement de la flotte finlandaise et Azov savait de
source sur que ceux ci avait dut renoncer à leurs attaquent....pour un
temps.

Mais l'heure n'était pas aux réjouissances car la menace
planait sur deux front. La flotte finlandaise avait battu en retraite
mais elle était intacte alors qu'un nouvel adversaire venait
d'apparaitre coulant de 4 torpilles le destroyer Stoykiy qui venait
juste d'appareiller après la remise en fonction de ses chaudières. La
perte du destroyer laissait présager que la campagne serait longue et
difficile.
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Lun 12 Sep 2011, 22:10
Dimitri Sermenko était 2ième classe à bord du Kronshtadt et travaillait
dans les cuisines de ce monstre d'acier quand il n'était pas appelé en
urgence pour approvisionner les canons de 37 mm.

Il profitait du calme présent et de la beauté du Fjord ou se trouvait la flotte pour
savourer une cigarette sur le pont. La température était encore douce
mais la brume qui commençait à envahir le fjord en refroidirait
rapidement l'atmosphère. Le lourd bâtiment vibrait faiblement au
rythme des chaudières fonctionnant au ralentit et c'était l'heure ou
plus d'un marin faisait comme Dimitri. Les un bavardaient, les autre
admiraient le paysage ou les silhouette nombreuse de la flotte
Soviétique.
On reconnaissait non loin de la le navire atelier Kazan.
Sermenko avait sympathiser avec certains de ces marins alors que ceux ci
procédaient aux réparations nécessaires sur le Kronstadt suite au
torpillage réussit des finlandais. Dimitri ne comprenait pas vraiment
pourquoi un monstre d'acier comme ce croiseur de bataille avait dut
reculer face a l'assaut de minuscules vedettes lance torpille et d'une
poignée de dragueur de mine mais le commandant Azov devait avoir ces
raison et ce n'était pas à lui de discuter ce genre de décision.

A propos de Gratin, on devinait plus loin le gigantesque cuirasser du
commissaire du peuple venu mouiller ici avec son escorte de destroyer et
de VLT. Il se disait d'ailleurs que Moscou n'avait pas vraiment
apprécié le recul de la siviernii face à une flottille de partisan sous
équipé et certain n'hésitait pas a dire que le commissaire était l'œil
direct de Moscou et pourrait bien nuire à la carrière du commandant de
la flotte .
Cette flotte, elle n'était pas bien grande mais Dimitri
en était fier, le destroyer du capitaine Malinin côtoyait le magnifique
croiseur léger de classe Chapayev du capitaine Sveldsky, il ne manquait
que les deux destroyers du capitaine Ivanovitch et Zilevskaia
actuellement en patrouille.

On pouvait aussi admirer le va et
viens des ravitailleurs remplissant les cales des bâtiments de guerre
que ce soit de la siviernii ou de l'arctique dont les trois silhouette
massive et menaçante se détachaient en arrière plan.

Plus d'une demi douzaine de bâtiments lourdement armés qui ne pourraient que faire
une bouchée de ces dragueurs de mines finlandais appuyés de cuirasser
côtiers souffreteux et obsolètes. Sermenko était impatient de voir
l'ensemble des flottes se porter au combat pour écraser la marine
finlandaise. Les rumeurs allaient bon train dans les cuisines et le
bruit courait que l'affrontement se ferait le lendemain. De toute façon,
il était impensable de voir la flotte hésiter plus longtemps face à un
adversaire ne disposant même pas d'un destroyer digne de ce nom. C'était
donc bien le moment de savourer encore une des rares nuits de calme et
de douceur que leur proposerait la Baltique avant la saison des
tempêtes.
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Jeu 15 Sep 2011, 18:46
Peu avant l'aube, la flotte de
l'arctique et celle de la siviernii avait discrètement quitté le
fjord pour se porter au devant de la flotte finlandaise composée de
vedettes lance torpilles, dragueurs de mines, d'un submersible et de
l'un de leur deux cuirasser de défense côtière.

Dimitri Sermenko avait vaqué à ses
occupations habituels dans les cuisines mais passait également
suffisamment de temps dans les coursives ou sur le pont pour sentir
la pression monter parmi les hommes d'équipage.


Tout le monde pouvait voir évoluer la
flotte pratiquement prête pour fondre sur l'adversaire. Dimitri
balançait par dessus bord un bac remplis d'épluchure de patate
quand le bruit d'une explosion le fit sursauter. A quelque centaines
de mètre du Kronshtadt, le destroyer du camarade capitaine
Ivanovitch prit de la gite alors qu'une boule de feu s'élevait de sa
proue. C'est à peine si il remarqua la vedette lance torpille qui
s'éloignait après avoir déchargé sa cargaison de mort. Par
contre, il compris très vite que celle ci n'était pas seul, c'est
tout une nuée de vedette et de dragueur qui s'approchait afin de
faire feu de leur tube lance torpille ou de leur pièce légère. Ce
fut au tour d'un second Destroyer de la siviernii d'être sévèrement
touché.




Puis......... le Kronshtadt tonna,
l'ensemble de son artillerie mugit d'une seule voix, faisant feu de
toute ses pièces, un véritable déluge de feu s'abattit sur
l'adversaire. Les finlandais, fière de leur précision ne
savourèrent guère leur victoire. Les deux premières vedettes
explosèrent et deux dragueurs de mines furent littéralement coupées
en deux. Malgré tout, les navires adverses étaient nombreux et leur
équipage n'avait pas froid aux yeux. Plusieurs bâtiments réussirent
à franchir le feu défensif pendant que les deux destroyers déjà
sévèrement touchés tentaient de se retirer du combat. Une vedette
particulièrement intrépide réussit a balancer deux salves de
torpilles qui ne laissèrent aucune chance aux équipages soviétique
et ce fut médusé que Dimitri vit une partie de la fine fleure de la
flotte sombré sous les eaux. Il en était encore à se frotter les
yeux quand il fut violemment jeté au sol par le souffle d'une
déflagration. Un moment étourdit, les oreilles bourdonnantes, il
ne réalisa pas tout de suite que des torpilles les avaient frappé .
Le kronshtadt était solide et il en faudrait plus pour le couler
mais un début d'incendie était signalé dans les cales et ce fut en
titubant qu'il se dirigeait sur les lieux pour éviter que celui ci
ne se propage.




Occupé à lutter contre les flammes,
il n'assista pas à l'intervention des navires du commissaire du
peuple . Il n'assista pas au derniers assauts Finlandais contre le
Belgorod, navire amiral de l'arctique. Il n'assista pas non plus au
naufrage du cuirasser Finlandais face au force soviètique.




Le soir venu, il s'écroula comme une
souche sur sa couchette. La victoire était la, les finlandais
avaient eu de très lourde perte mais la destruction de deux des
trois destroyers de la flotte lui avait laissé un goût amer de
défaite.
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Dim 21 Avr 2013, 11:08
Il s'en était passé du temps depuis ce combat face aux forces Finlandaises. Oui, beaucoup de temps.La Siviernii c'était armé à nouveau et avait été guerroyer en Mer du nord.Que ce fut cette demi victoire ou des fautes de commandement à la tête de la flotte, à moins que ses adversaires au bureau politique aient enfin réussit a le discréditer , toujours est il qu'Azov fut contraint de remettre le commandement à son second et que le croiseur de bataille Khronshtadt lui fut retiré. En pleine disgrâce, il ne lui resta plus qu'a se faire oublier à la barre d'un submersible côtier.

Il serait long et fastidieux de décrire ici la carrière de Vassily, nous dirons simplement qu'il ne fit pas parti du taux de perte très important que connaissait ce type de combat. Il écuma les profondeurs de l'atlantique et de la méditerranée pendant plus d'un an. Ses torpilles mirent à mal jusqu'aux croiseurs Italiens tant et si bien qu'il finit par obtenir le commandement du tout nouveau KIV. C'était le plus beau mastodonte des abysses que pouvait produire l'Union soviétique et avec lui, il se sentait assuré de laisser derrière lui un sillage de mort et de destruction qui ferait pâlir de jalousie tout ces petits bureaucrates du politbureau souhaitant sa fin.
C'était aussi un bâtiments des plus précieux qu'il eu le tord de perdre face à un Destroyer du Duce après avoir tiré moins de 3 torpilles. Cette perte la, on ne lui pardonnerait pas, il le savait alors qu'il se tenait à l'arrière d'un garde cote Britannique peu après son naufrage. Le capitaine de ce bâtiment, un dénommé Sanders allait l'emmené directement à La Valette ou il pourrait prendre l'avion pour Sébastopole. De la, il ne doutait pas qu'un comité d'accueil se ferait une joie de l'envoyer en Sibérie.
Azov se leva et alla parler au capitaine Sanders. La discussion dura plus d'une heure et on voyait que le Britannique ne savait pas trop quoi répondre à ce Bolchevique. Il lui promis toutefois une entrevue à l'amirauté du port qui seul pourrait peut être répondre favorablement à sa demande.

Azov n'avait pas hésité très longtemps, sa survie dans l'armé rouge était trop compromise pour continuer. Les britanniques eux, perdaient beaucoup trop de capitaines face aux forces fasciste et manquaient d'hommes d’expériences.
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Vassily Azov
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Dim 20 Oct 2013, 22:45
L’Amirauté de La Valette lui confia le Destroyer HMS Mashona avec lequel il patrouilla au large pendant quelques semaines avant d'intégrer la Western Approaches Fleet.
Il gagna ainsi les cotés du royaume unis pour accomplir la difficile mission de cette flotte, patrouiller dans l'une des mers les plus dangereuse, la Manche. Entre les nombreux champs de mines, les flottes allemandes quittant les ports de Cherbourg et du Have ainsi que les redoutables U-Boot , La WAF accomplissait son devoir. A la suite d'un terrible engagement le HMS Mashona finit par le fond après avoir traqué et coulé pas moins de 4 submersibles allemands. La flotte devait toutefois payer un lourd tribus et se trouva totalement décimé tant au niveau humain que matériel, ne pouvant plus compter que sur quelques vedettes lance torpilles pour patrouiller.

L'Amirauté avait toutefois d'autres vues sur l'avenir du capitaine Azov. La marine soviétique avait eu vent de la survie de Vassily suite au naufrage de son KIV et se trouvait depuis celui ci, en pleine restructuration politique et militaire. La Russie manquait bien trop d'hommes ayant une expérience militaires navales pour commander ses bâtiments et équipages sur les différents théâtres d'opération que ce soit en mer Noir, Baltique voir même Arctique. Elle contacta son allié britannique afin de proposer à l'Ancien commissaire politique un retour à la mer patrie. Azov débarqua à peine à Scapa flow que la proposition lui fut ainsi faite.

Un retour dans la marine soviétique, le commandement d'un navire et le pardon de ses fautes passés ou l'exil définitif et une impossibilité absolu de ne jamais pouvoir revenir assorti de mesures coercitives envers les membres de sa famille resté sur place. Le choix ne fut pas difficile à faire, seul la menace du Goulag avait fait fuir notre homme mais le vigoureux climat de sa patrie , ses villes et son peuple lui manquait. Il remercia l'amiral, rendit grâce à l'Amirauté qui l'avait accueillit et se prépara à un retour au pays.
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