- Louis BeckerTempête
- Autre pseudo : John Baker
Nation au Front Atlantique : Angleterre
Flottille au Front Atlantique : Force K
Nation au Front Pacifique : USA
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"Toujours rien en vue !"
Mer 02 Déc 2009, 12:56
Un beau jour de Décembre 1943, Méditerranée. Au large de ....
-Hello Chris, bien dormi ?
-Moi oui, merci Captain.
Becker claqua la porte métallique de la salle de commandement. Un petit mal de crâne. Effet de la fête d'hier soir en "l'honneur" du classe Sirena coulé.
Le capitaine du "HMS Moselle" se mit devant la "table de travail" et observa la carte.
-Le "Richelieu" a bougé, ainsi que le "Dunkerque"... Le "HMS Fantome" est 20 nautiques derrière nous. Très bien, on se rassemble.
Des nouvelles du capitaine Green ?
-Oui commandant, intervint le Second Smith, il a eu une avarie moteur mais rien de plus grave. Il est toujours devant.
-Bon... toute la flottille est rassemblée. Et sinon, des nouvelles de...
Becker fut coupé dans sa phrase par le radio qui entra en trombe dans la pièce.
-Capitaine ! Sir Dufremont veut vous parler à la radio !
-J'arrive Palöwe, j'arrive. Allez-y, passez devant. Et demandez au cuistot de m'apporter un verre d'eau...
Becker sortit de la cabine, contempla un instant la flotte qui s'était rassemblée... les petites frégates anglaises aux côtés des cuirassés français ressemblaient à des mouches tournant autour d'un animal...
Il inspira de grandes goulées d'air. Le fier drapeau du Commonwealth claquait au vent, bravant les embruns.
Une vague plus forte le ramena à la raison. Il ferma son battle-dress et descendit les marches 4 à 4 vers le poste radio.
Il poussa la porte et entra dans le "bazar" du radio. Des livres de code, des machines, des fils, des antennes, des micros traînaient un peu partout. Il tira une chaise et s'assit à côté du radio.
- Ouais Jean ? Salut. Ouais, bof, un petit mal de crâne. Ouais vas-y dit, je suis tout ouï. Il resta un moment silencieux. Quoi ?!? J'ai bien tout compris là ? Comment ça, pas le droit de taper sur les macaronis de la XIIIe ritale ? Et pourquoi donc ?Un moment de silence. Ah... le capitaine Calabreze t'a contacté... Hmmm... Il a dit quoi ? Trop de petits navires pour qu'on s'affronte ? Bah faut reconnaître qu'il a pas tort, on les aurait vite laminé... Pas question de toucher aux petits navires... Sauf s'ils attaquent... OK, compris.Silence. Sinon, des nouvelles de la Xa Mas ? Où ça ? Planqués vers Marseille ? Mouarf ça m'étonne pas d'eux ça... Ouais, ok. A plus.
Becker posa le casque, en même temps que son second entra.
-Alors Louis, des problèmes ?
-Non pas vraiment. On a juste interdiction de tirer sur les coques de noix de la XIIIe ritale. On a trouvé un compromis. Au moins on épargnera les hommes et les munitions.
-En parlant des hommes... Ils demandent de l'action.
-De l'action, on en demande tous. Sauf que ça serait trop inégal contre les navires de la XIIIe.
-La Xa Mas alors ?
-Peuh, ceux-là, tout juste bons à rouler des mécaniques... Ça canarde un port alors qu'il n'y a presque pas de défense et ça fait les malins... Ensuite, quand on arrive pour leur mettre une raclée, allez hop, on rentre bien sagement au port, oh non, faudrait surtout pas égratigner la peinture du navire. Surtout qu'ils en ont des gros. Mais bon, c'est bien des macaronis, on se la pète. M'enfin, on expliquera jamais leur comportement. Quand on sera divisés parce qu'on se sera séparés, là ils reviendront. Tu sais ce qui me vient comme phrase à l'esprit ? "Tout sans risques". Voilà, ça ça résume parfaitement les trouillards de la Xa Mas.
-Ah ah, bien dit, enfin bon, on les trouvera bien... mais les rattraper, on pourra pas, c'est bien connu, les italiens ont 4 marche arrières et 2 marche avant...
-Héhé ! Allez viens, on va voir la carte de plus près.
Sur ces mots, Becker et son Second quittèrent la salle des radios en plaisantant.
-Hello Chris, bien dormi ?
-Moi oui, merci Captain.
Becker claqua la porte métallique de la salle de commandement. Un petit mal de crâne. Effet de la fête d'hier soir en "l'honneur" du classe Sirena coulé.
Le capitaine du "HMS Moselle" se mit devant la "table de travail" et observa la carte.
-Le "Richelieu" a bougé, ainsi que le "Dunkerque"... Le "HMS Fantome" est 20 nautiques derrière nous. Très bien, on se rassemble.
Des nouvelles du capitaine Green ?
-Oui commandant, intervint le Second Smith, il a eu une avarie moteur mais rien de plus grave. Il est toujours devant.
-Bon... toute la flottille est rassemblée. Et sinon, des nouvelles de...
Becker fut coupé dans sa phrase par le radio qui entra en trombe dans la pièce.
-Capitaine ! Sir Dufremont veut vous parler à la radio !
-J'arrive Palöwe, j'arrive. Allez-y, passez devant. Et demandez au cuistot de m'apporter un verre d'eau...
Becker sortit de la cabine, contempla un instant la flotte qui s'était rassemblée... les petites frégates anglaises aux côtés des cuirassés français ressemblaient à des mouches tournant autour d'un animal...
Il inspira de grandes goulées d'air. Le fier drapeau du Commonwealth claquait au vent, bravant les embruns.
Une vague plus forte le ramena à la raison. Il ferma son battle-dress et descendit les marches 4 à 4 vers le poste radio.
Il poussa la porte et entra dans le "bazar" du radio. Des livres de code, des machines, des fils, des antennes, des micros traînaient un peu partout. Il tira une chaise et s'assit à côté du radio.
- Ouais Jean ? Salut. Ouais, bof, un petit mal de crâne. Ouais vas-y dit, je suis tout ouï. Il resta un moment silencieux. Quoi ?!? J'ai bien tout compris là ? Comment ça, pas le droit de taper sur les macaronis de la XIIIe ritale ? Et pourquoi donc ?Un moment de silence. Ah... le capitaine Calabreze t'a contacté... Hmmm... Il a dit quoi ? Trop de petits navires pour qu'on s'affronte ? Bah faut reconnaître qu'il a pas tort, on les aurait vite laminé... Pas question de toucher aux petits navires... Sauf s'ils attaquent... OK, compris.Silence. Sinon, des nouvelles de la Xa Mas ? Où ça ? Planqués vers Marseille ? Mouarf ça m'étonne pas d'eux ça... Ouais, ok. A plus.
Becker posa le casque, en même temps que son second entra.
-Alors Louis, des problèmes ?
-Non pas vraiment. On a juste interdiction de tirer sur les coques de noix de la XIIIe ritale. On a trouvé un compromis. Au moins on épargnera les hommes et les munitions.
-En parlant des hommes... Ils demandent de l'action.
-De l'action, on en demande tous. Sauf que ça serait trop inégal contre les navires de la XIIIe.
-La Xa Mas alors ?
-Peuh, ceux-là, tout juste bons à rouler des mécaniques... Ça canarde un port alors qu'il n'y a presque pas de défense et ça fait les malins... Ensuite, quand on arrive pour leur mettre une raclée, allez hop, on rentre bien sagement au port, oh non, faudrait surtout pas égratigner la peinture du navire. Surtout qu'ils en ont des gros. Mais bon, c'est bien des macaronis, on se la pète. M'enfin, on expliquera jamais leur comportement. Quand on sera divisés parce qu'on se sera séparés, là ils reviendront. Tu sais ce qui me vient comme phrase à l'esprit ? "Tout sans risques". Voilà, ça ça résume parfaitement les trouillards de la Xa Mas.
-Ah ah, bien dit, enfin bon, on les trouvera bien... mais les rattraper, on pourra pas, c'est bien connu, les italiens ont 4 marche arrières et 2 marche avant...
-Héhé ! Allez viens, on va voir la carte de plus près.
Sur ces mots, Becker et son Second quittèrent la salle des radios en plaisantant.
- InvitéInvité
Re: "Toujours rien en vue !"
Mer 02 Déc 2009, 16:18
Décembre 1943 - Aviso HMS Fantôme
- Capitaine ?
- Oui mécanicien, alors ce moteur ?
- Il n'est pas trop fait pour s'éloigner autant de cotes Capitaine, dès qu'il ne les voit plus, il s'affole et il consomme du mazout à plus savoir qu'en faire.
- Faites le tourner jusqu'à ce que nous fassions notre jonction avec la flotte principale, sinon, nous aurons tout aussi bien fait d'apprendre à nager, vous pouvez disposer.
- Bien capitaine
Les heures s'écoulent depuis notre départ de La Valette, et nos réserves de carburant sont dangereusement basses. Les hommes sont sur le qui-vive, mais les Italiens et les Allemands se cachent dans le mauvais temps de la méditerranée.
Les flottilles ennemies ont fuit devant l'avance de la flotte combinée et ses puissants cuirassés et les hommes de la Force K n'ont guère vu l'action ces derniers jours.
Les quartiers exigus de l'aviso ne permettant pas aux hommes de véritablement prendre du repos, j'avais du faire face à deux bagarres ces derniers jours.
Ils ne comprennent pas que nous ne nous lancions pas contre les Italiens, situés à quelques nautiques de nous, alors que tant des nôtres sont tombés face aux régimes fascistes d'Europe.
Et les Allemands qui se cachent ... d'un pauvre aviso et de quelques destroyers.
- Capitaine ?
- Oui second ?
- Le HMS MOSELLE a pris le cap plein Est et nous ordonne de le suivre en couverture, si possible à pleine vitesse.
- Répondez lui au projecteur que nous le couvrons qu'il ferait bien de nous trouver un ravitailleur, car je n'ai pas vu beaucoup de rames sur le Fantôme.
- Bien Capitaine
- Officier Sonar ? Officier en charge de l'armement ?
- Oui Capitaine ?
- Ouvrez grandes vos oreilles, et préparer les canons, cette fois c'est la bonne.
- Capitaine ?
- Oui mécanicien, alors ce moteur ?
- Il n'est pas trop fait pour s'éloigner autant de cotes Capitaine, dès qu'il ne les voit plus, il s'affole et il consomme du mazout à plus savoir qu'en faire.
- Faites le tourner jusqu'à ce que nous fassions notre jonction avec la flotte principale, sinon, nous aurons tout aussi bien fait d'apprendre à nager, vous pouvez disposer.
- Bien capitaine
Les heures s'écoulent depuis notre départ de La Valette, et nos réserves de carburant sont dangereusement basses. Les hommes sont sur le qui-vive, mais les Italiens et les Allemands se cachent dans le mauvais temps de la méditerranée.
Les flottilles ennemies ont fuit devant l'avance de la flotte combinée et ses puissants cuirassés et les hommes de la Force K n'ont guère vu l'action ces derniers jours.
Les quartiers exigus de l'aviso ne permettant pas aux hommes de véritablement prendre du repos, j'avais du faire face à deux bagarres ces derniers jours.
Ils ne comprennent pas que nous ne nous lancions pas contre les Italiens, situés à quelques nautiques de nous, alors que tant des nôtres sont tombés face aux régimes fascistes d'Europe.
Et les Allemands qui se cachent ... d'un pauvre aviso et de quelques destroyers.
- Capitaine ?
- Oui second ?
- Le HMS MOSELLE a pris le cap plein Est et nous ordonne de le suivre en couverture, si possible à pleine vitesse.
- Répondez lui au projecteur que nous le couvrons qu'il ferait bien de nous trouver un ravitailleur, car je n'ai pas vu beaucoup de rames sur le Fantôme.
- Bien Capitaine
- Officier Sonar ? Officier en charge de l'armement ?
- Oui Capitaine ?
- Ouvrez grandes vos oreilles, et préparer les canons, cette fois c'est la bonne.
- filipo titoTempête
- Autre pseudo : Aucun
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Re: "Toujours rien en vue !"
Mer 02 Déc 2009, 21:05
Décembre 43, quelque part en méditerranée
- capitaine Titov, le camarade chef Eremenko à la radio
- passez le moi !
Impatient, Titov empoignant la radio :
- Bonjour camarade chef , que me vaut cette honneur ? encore une bonne nouvelle comme nous l'a annoncé Le Français Dufremont ! une nouvelle trève peut être ? avec un autre italien qui préfère se rendre plutôt que de mourir pour sa mère patrie....
Le camarade chef Eremenko lui coupant la parole
- Bonjour titov, malheureusement ce n'est pas un honneur pour moi de vous apprendre la mauvaise nouvelle....le camarade Duboïsiev a été coulé par les italiens...
- comment est ce possible ?!!!! et la trêve ? ....et notre camarade, qu'en est t'il de son équipage et de lui même ?
- le camarade Duboïsiev est vivant, un bras cassé mais tout va bien, on ne peut pas en dire autant de son équipage, une dizaine de gars y sont restés, ils n'ont pas eu le temps de remonter de la salle des machines...
- Camarade chef, allons de ce pas finir le reste d'italien ......
Eremenko lui coupant une nouvelle fois la parole
- NON Titov, rien n'est prévu, le coupable en question n'avait plus de radio suite au combat qui ont précédé la trêve. Il a été encerclé par nos alliés et il c'est rendu et c'est là , que l'on a eu l'explication. Nous nous vengerons bien assez tôt !
- Oui CAMARADE EREMENKO , nous vengerons nos morts !!!
Le camarade chef mit un terme à la communication radio, ce qui permit au camarade Titov de pouvoir ralaché la pression en poussant un cri venant du fond des tripes.
- capitaine Titov, le camarade chef Eremenko à la radio
- passez le moi !
Impatient, Titov empoignant la radio :
- Bonjour camarade chef , que me vaut cette honneur ? encore une bonne nouvelle comme nous l'a annoncé Le Français Dufremont ! une nouvelle trève peut être ? avec un autre italien qui préfère se rendre plutôt que de mourir pour sa mère patrie....
Le camarade chef Eremenko lui coupant la parole
- Bonjour titov, malheureusement ce n'est pas un honneur pour moi de vous apprendre la mauvaise nouvelle....le camarade Duboïsiev a été coulé par les italiens...
- comment est ce possible ?!!!! et la trêve ? ....et notre camarade, qu'en est t'il de son équipage et de lui même ?
- le camarade Duboïsiev est vivant, un bras cassé mais tout va bien, on ne peut pas en dire autant de son équipage, une dizaine de gars y sont restés, ils n'ont pas eu le temps de remonter de la salle des machines...
- Camarade chef, allons de ce pas finir le reste d'italien ......
Eremenko lui coupant une nouvelle fois la parole
- NON Titov, rien n'est prévu, le coupable en question n'avait plus de radio suite au combat qui ont précédé la trêve. Il a été encerclé par nos alliés et il c'est rendu et c'est là , que l'on a eu l'explication. Nous nous vengerons bien assez tôt !
- Oui CAMARADE EREMENKO , nous vengerons nos morts !!!
Le camarade chef mit un terme à la communication radio, ce qui permit au camarade Titov de pouvoir ralaché la pression en poussant un cri venant du fond des tripes.
- Erwan LafleurTornade
- Autre pseudo : Ethan Jones
Nation au Front Atlantique : Nesp...euh... FNFL, what else.
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Re: "Toujours rien en vue !"
Jeu 03 Déc 2009, 00:57
Putain ça à d'la gueule ya pas à dire… les jumelles pointaient depuis de longues minutes en direction du navire Italien. Plus tôt dans la soirée, l’escadre Alliés avait eu des contacts radio avec le commandant de la 13ème flottille Italienne. Celui-ci conscient d’être tombé avec ces commandants au mauvais moment au mauvais endroit avait exposé sa situation et celle de sa flottille. Evidemment, la flottille italienne, encore en formation pour la plupart, n’avait guère de chances face aux Alliés qui alignais de nombreux navires performants et des commandants d’expérience… il était clair que ces commandants ne feraient pas long feu si les hostilités s’engageaient.
Commença alors une discussion à plusieurs qui se conclut à une heure avancée de la nuit. Les FNFL avaient donner leur parole de laisser passer les commandants peu expérimenter en direction du Sud-Ouest sans tirer et en échange le chef de flottille Italiens était près à livrer un des fleuron de la Regia Marina. Nul doute que la parabole avec un certain soir de noël 1914 et ces actes de fraternisation aurait pu être tiré et que si l’amirauté avait appris cela il y aurait eu du grabuge mais après tout merde… z’ont qu’a venir la faire eux même cette putain de guerre, on est pas des bêtes et des enfoirés de première, ont reste des hommes et des femmes avant tout…
Erwan ?... ouais…
On participe aux tirs ?
Non… pas l’cœur à exploser un commandant qui se sacrifie comme ça pour les siens. C’est un geste qui l’honore et qui mérite le respect… pas le plomb.
Et donc ?
Mañuel... envoi un message radio à nos jeunes commandants et à ceux qui n’ont plus tirer depuis plusieurs semaines qu’ils peuvent se faire plaisir…
Arthur fait remettre les tapes sur les canons et envoi les couleurs pour saluer le navire ennemi…
Sur la passerelle de l’Opalescence, le commandant Lafleur grillait une cigarette le regard fixé vers l’Abruzzi mais ne fixant rien, perdu dans ces pensées. Les sentiments se bousculaient dans sa tête, oscillant entre la fierté d’avoir pu mettre hors d’état un navire lourd Italien et le regret de devoir le faire face à un homme tel que le commandant Calabrese… entre la fierté du militaire et les regret de l’homme… curieuse sensation de dualité.
Commença alors une discussion à plusieurs qui se conclut à une heure avancée de la nuit. Les FNFL avaient donner leur parole de laisser passer les commandants peu expérimenter en direction du Sud-Ouest sans tirer et en échange le chef de flottille Italiens était près à livrer un des fleuron de la Regia Marina. Nul doute que la parabole avec un certain soir de noël 1914 et ces actes de fraternisation aurait pu être tiré et que si l’amirauté avait appris cela il y aurait eu du grabuge mais après tout merde… z’ont qu’a venir la faire eux même cette putain de guerre, on est pas des bêtes et des enfoirés de première, ont reste des hommes et des femmes avant tout…
Erwan ?... ouais…
On participe aux tirs ?
Non… pas l’cœur à exploser un commandant qui se sacrifie comme ça pour les siens. C’est un geste qui l’honore et qui mérite le respect… pas le plomb.
Et donc ?
Mañuel... envoi un message radio à nos jeunes commandants et à ceux qui n’ont plus tirer depuis plusieurs semaines qu’ils peuvent se faire plaisir…
Arthur fait remettre les tapes sur les canons et envoi les couleurs pour saluer le navire ennemi…
Sur la passerelle de l’Opalescence, le commandant Lafleur grillait une cigarette le regard fixé vers l’Abruzzi mais ne fixant rien, perdu dans ces pensées. Les sentiments se bousculaient dans sa tête, oscillant entre la fierté d’avoir pu mettre hors d’état un navire lourd Italien et le regret de devoir le faire face à un homme tel que le commandant Calabrese… entre la fierté du militaire et les regret de l’homme… curieuse sensation de dualité.
- Jacques WillsdorffTempête
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Re: "Toujours rien en vue !"
Jeu 03 Déc 2009, 19:03
Après avoir été sévèrement endommagé dans le détroit de Messine, la Naïade avait reçu pour ordre de se détourner vers la Valette pour partir en cale sèche, ce qui promettait l'espoir de passer quelques jours à terre à se reposer pendant la durée des réparations. Au lieu de ça, alors que l'équipe de veille pouvait voir au loin les premiers contreforts de Malte, le submersible français eut ordre de faire demi-tour et de se diriger vers Tobrouk. Le moral était descendu d'un coup dans l'équipage, qui pensait pouvoir bénéficier de quelques jours de perm' bien mérités après ces deux mois passés en mer. Le Naïade devait continuer à participer aux opérations avec la flotte alliée, après un ravitaillement et quelques réparations.
Quelques jours plus tard, alors qu'il faisait surface pour recharger ses batteries, Willsdorff était dans la baignoire du kiosque, participant à la veille.
"Commandant ! Nous venons de recevoir un message en clair, qui tourne en boucle sur toutes les fréquences !"
"Un SOS ?"
"Non, Commandant, ça vient du Commandant Dufremont !"
"Donne moi ça."
Le quartier-maître tendit la feuille au pacha. Willsdorff la parcourut rapidement, et ce qu'il avait lu l'avait stupéfait. Le patron de la Naïade, LeGoff, intervint.
"Alors, qu'est ce qu'on nous veut cette fois ?"
"Ordre de ne pas tirer sur les navires italiens dans la zone... Incroyable, hein ?"
"On se fout de nous ? Qu'est ce qu'il se passe ?"
"C'est la XIIIa en face ... Apparemment, leur commandant aurait signé un genre de trêve avec le vieux Dufremont, qui a accepté. Leur flottille étant apparemment constituée de marins inexpérimentés, on les laisse tranquillement rentrer chez eux. Leur chef se sacrifie avec son bâtiment en "échange". Pff .. on peut dire qu'il porte ses couilles, ce gars .. c'est pas la Xa MAS avec leurs beaux cuirassés prêts pour la parade qui oseraient faire ça. Déjà que pour sortir de leurs ports, ils se font attendre ...."
"C'est plus ce que c'était la guerre ... C'est dommage que ce mec là, le Calabrese, ne porte pas le même uniforme que nous ..."
"Tu l'as dit ..."Willsdorff interpella le radio"Berthier ! Fais transmettre ceci sur les fréquences ennemies, et en clair !"
Quelques heures plus tard, alors que l'alsacien étudiait ses cartes maritimes pour calculer sa route, le "Naïade" naviguait toujours en surface.
"Commandant ! Submersible ennemi repéré par tribord avant ! Il vient droit sur nous !"
Willsdorff monta rapidement les barreaux de l'échelle qui le séparaient de la baignoire.
"Commandant ?! On ne plonge pas, on ne l'attaque pas ?!"
"Non, on reste en surface. En croisant les doigts qu'ils ont reçu les mêmes ordres que nous ... Hissez le pavillon."
"Bien, Commandant."
Les deux submersibles ennemis allaient bientôt se croiser, sans se tirer dessus. Willsdorff les observait à la jumelle. Les italiens avaient également hissé leurs couleurs, et les deux équipages s'observaient en chien de faïence. Un Argonauta. L'Officier de la Royale salua militairement l'équipage ennemi lorsqu'il se croisèrent, salut qui lui fut rendu.... Il n'en revenait pas ...
Drôle de guerre ....
Quelques jours plus tard, alors qu'il faisait surface pour recharger ses batteries, Willsdorff était dans la baignoire du kiosque, participant à la veille.
"Commandant ! Nous venons de recevoir un message en clair, qui tourne en boucle sur toutes les fréquences !"
"Un SOS ?"
"Non, Commandant, ça vient du Commandant Dufremont !"
"Donne moi ça."
Le quartier-maître tendit la feuille au pacha. Willsdorff la parcourut rapidement, et ce qu'il avait lu l'avait stupéfait. Le patron de la Naïade, LeGoff, intervint.
"Alors, qu'est ce qu'on nous veut cette fois ?"
"Ordre de ne pas tirer sur les navires italiens dans la zone... Incroyable, hein ?"
"On se fout de nous ? Qu'est ce qu'il se passe ?"
"C'est la XIIIa en face ... Apparemment, leur commandant aurait signé un genre de trêve avec le vieux Dufremont, qui a accepté. Leur flottille étant apparemment constituée de marins inexpérimentés, on les laisse tranquillement rentrer chez eux. Leur chef se sacrifie avec son bâtiment en "échange". Pff .. on peut dire qu'il porte ses couilles, ce gars .. c'est pas la Xa MAS avec leurs beaux cuirassés prêts pour la parade qui oseraient faire ça. Déjà que pour sortir de leurs ports, ils se font attendre ...."
"C'est plus ce que c'était la guerre ... C'est dommage que ce mec là, le Calabrese, ne porte pas le même uniforme que nous ..."
"Tu l'as dit ..."Willsdorff interpella le radio"Berthier ! Fais transmettre ceci sur les fréquences ennemies, et en clair !"
Du Submersible Français Libre "Naïade",
Au Capitano Calabrese.
Capitano,
Mon équipage et moi-même tenons à saluer l'immense courage dont vous faîtes preuve en vous sacrifiant pour votre flottille. Soyez assurés que nous tiendrons notre parole et que votre flottille rejoindra son port d'attache sans encombre.
Lieutenant de Vaisseau J. Willsdorff, commandant du "Naïade"
***
Quelques heures plus tard, alors que l'alsacien étudiait ses cartes maritimes pour calculer sa route, le "Naïade" naviguait toujours en surface.
"Commandant ! Submersible ennemi repéré par tribord avant ! Il vient droit sur nous !"
Willsdorff monta rapidement les barreaux de l'échelle qui le séparaient de la baignoire.
"Commandant ?! On ne plonge pas, on ne l'attaque pas ?!"
"Non, on reste en surface. En croisant les doigts qu'ils ont reçu les mêmes ordres que nous ... Hissez le pavillon."
"Bien, Commandant."
Les deux submersibles ennemis allaient bientôt se croiser, sans se tirer dessus. Willsdorff les observait à la jumelle. Les italiens avaient également hissé leurs couleurs, et les deux équipages s'observaient en chien de faïence. Un Argonauta. L'Officier de la Royale salua militairement l'équipage ennemi lorsqu'il se croisèrent, salut qui lui fut rendu.... Il n'en revenait pas ...
Drôle de guerre ....
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