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Lun 25 Aoû 2008, 14:53
Prostrée et transie de peur… une petite fillette compte les détonations comme autant de secondes de sa petite vie qui s’allonge. Voilà plus de trois jours que l’aviation lâche sur la ville une pluie d’acier et de feu. Les trois quarts de la ville ne sont que ruine, désolation, amas de briques, de bois et de cadavres. Les incendies allumés par les bombardiers continue jours et nuit à embraser la ville. Dans les faubourgs, constituer principalement d’habitations paysannes et ouvrières, il ne reste rien des maisons de bois. Seul subsiste sur des étendues considérable leurs cheminées, faite de briques, qui se tende vers le ciel comme autant de pierres tombal. L’odeur de la mort enlace déjà les vivants et il n’y à guère plus que les fous ou les désespérer qui traîne dans les tranchés qui autrefois furent les rues de cette belle ville.

Milouchka… Milouchka… ou est tu ma petite…

Ici mamy, ici…

Vient mon enfants ne restons pas la… allez vient te dis-je

Oui mamy…
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Mar 26 Aoû 2008, 11:43
Dans le petit matin brumeux, profitant d’un répit de la Luftwaffe, une grand-mère et sa petite fille s’aventures dans la cité en ruines. Dans le centre et dans la zone industrielle, la ou les construction sont plus solide, il ne reste des bâtiments que les murs de façades. A l’intérieur il ne subsiste plus que des monceaux de décombres calcinés. Certains réservoirs d’essence s’étaient embrassés comme de gigantesques torches, répandant leur contenu dans la baie et recouvrant presque entièrement celle-ci sur toute sa surface. Les quais s’étaient enflammés, ainsi que de nombreux bateaux. Le réseau téléphonique avait cessé d’exister, les poteaux soutenant les fils s’étant consumés, et même l’asphalte avait fondu par endroits sous l’effet de la chaleur. Les pompiers n’avaient pu qu’assister impuissant aux événements car très tôt, les bombardements avaient coupé le système d’adduction d’eau…

Allons avance Milouchka…

Mais j’ai sommeil, mamy…

Moi aussi mon enfant… moi aussi…


Soudain la petite s’arrête net, fixant ces yeux sur un endroit précis…

Mais enfin Milouchka qu’il y à t’il encore ?

Regarde mamy, c’est la maison de Yorge… elle est toute cassé… pourquoi la ville elle est partout cassé mamy ?

Parce que les Allemands n’aime pas notre ville ma chérie…

Pourquoi ?

Parce qu’il ont peur de nous…

Pourquoi ?

Parce qu’on est plus nombreux, et mieux armé…

Pourquoi ?

Parce que le camarade Petrov protège la ville avec de nombreux ouvrages fortifiés et de nombreux hommes, Milouchka…

Pourq…


Tentant de couper court à la curiosité de la petite…

Allons vient on va aller retrouver Yorge… tu l’aime bien n’est pas ? Je vous ai vu l’autre jour ensemble, il t’a fait un bisou…

Ah non alors, les bisous c’est… c’est beurk… et puis… et puis les garçons c’est bête…
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Mer 27 Aoû 2008, 18:08
La grand-mère et la petite arrivèrent bientôt sur les quais. Visiblement ils n’étaient pas les seules à vouloir fuir la ville par bateau car un énorme attroupement de civils noircissait les quais déjà plus ou moins calcinés et démoli. Ce tenant tant bien que mal la main les deux femmes se frayèrent un chemin dans la foule. Soudain, une sirène déchira le ciel d’un ton lugubre. Les personnes regardèrent quelques secondes vers le ciel puis, apercevant déjà les premiers points noirs dans le ciel, un mouvement de foule entraîna la petite hors des mains de la vielle dame…

Mamyyyyyyyyy….

Milouchka attrape ma main vite…

Trop tard, la foule comme un seul homme avait happé la petite et l’entraînais au loin. L’attroupement paniqué, enfin dissiper, la grand-mère retrouva la petite par terre à moitié piétiner et pleurant toutes les larmes de son corps. La vieille dame se précipita pour s’enquérir d’elle.

Milouchka, ma petite poupée… tu à mal, ou à tu mal, tu peut te lever,… ?

La petite sanglota quelques oui entre de gros reniflements…
Un jeune militaire arriva en courant vers les deux femme et s’agenouilla à coté.


Mamoushka, il ne faut pas rester ici c’est très dangere…

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un strident sifflement se fit entendre, glaçant sur place les trois protagonistes. Soudain, la terre se mit en branle quand explosa une très grande demeure jusque la épargner le long des quais à un pâté de maison de la. Comme un château de cartes, l’immeuble de cinq étage s’affala sur le sol dans un fracas terrible et crachant fumée et briquaillons sur tout le périmètre.

Sortit de nulle part une jeune femme soldat passa la tête par une porte et cria…

Youri… Dora !!!!

Le jeune homme devint blanc… finalement les rumeurs ce confirmaient la 11ème armée avait bien pointée leur canon géant sur la ville… dans quelques instants en plus des projectiles habituels, un monstre cracherait des obus de 800 mm sur leur têtes…
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Jeu 28 Aoû 2008, 11:19
Le jeune soldat passa un bras sous les jambes de la petite, l’autre dans son dos et la pris dans ces bras pour l’emmener en sécurité quand celle-ci d’un coup s’écria…

Sarah… j’ai perdu Sarah… je veut ma Sarah… sanglota elle paniqué…

L’homme posa un regard interrogatif sur la grand-mère…

Je t’en achèterais une autre demain Milouchka mais maintenant il faut partir…

Non… je veut pas d’une autre… je veut ma Sarah à moi… la elle est là-bas…


La petite fille se tortilla dans les bras de Youri indiquant de sa petite main blanche sa poupée de chiffon tombé par terre à quelques mètres de la.

Bon reste iciet la grand-mère coura vers la poupée avant que le jeune homme ne pus l’en empêcher.

C’est à cet instant que commença la pluie d’obus que déversèrent les avions de la VIIIème Flieger Korps. Ce que vit Youri à cet instant, le cloua sur place d’effroi. Comme il avait une vue en enfilade sur la plus longue artère de la ville, il pus voir s’approcher et arriver sur eux avec une régularité ahurissante les nuages de poussières et les impacts des obus qui entrait dans la ville et la parsemais de débris en tous genre.
Dans un reflex, il couvrit de son corps la petite qu’il avait dans les bras et attendis, les muscles tendus et la mâchoire serré, que la première vague d’assaut passa, s’attendant à chaque instant à entendre la dernière bombes… trop près.


Quand il leva les yeux, Youri ne pus que constater qu’ils avaient miraculeusement la vie sauve…

…a…ien….tite…ka ?

La petite, un peu sonné et les oreilles sifflante, regarda le jeune homme d’un air hagard…

Ca va tu n’a rien ma petite Goloubka ?

Elle secoua la tête, puis regarda par-dessus l’épaule de Youri, cherchant du regard sa grand-mère qui avait disparue.

Où est mamy ?

Youri regarda et compris ce qui avait du se passé. Il regarda la petite et en l’emmenant en lieu sur, lui murmura…

Ne t’en fait pas Goloubka, elle est partie se mettre à l’abris et se reposer… allez vient.

A l’endroit où quelques minutes plus tôt se trouvait la poupée, un cratère éventrait l’asphalte. Au fond de celui-ci, ce mélangeais, pierrailles, eau saumâtre et sang… ou flottais un petit morceau de tissus…
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Jeu 28 Aoû 2008, 18:23
A quelques kilomètres de la ville, dans un blockhaus…

Un officier Allemand vient de rentrer, le bras tendu et un claquement de talon… le rituel habituel donc… silence dans la pièce. Les traits sont tirés, les visages fatigués autour d’une table que seul une faible lampe éclaire encore.

General Oberst Von Manstein, tout le monde est la…

Bienle général, l’uniforme impeccablement mis sous son long manteau, retire doucement ces gants de cuir noir pour laisser apparaître de longs doigts fin… comme des doigts de pianistes.

Messieurs, je vous ai fait venir car demain nous commencerons véritablement l’opération "Störfang"… voilà plus de quatre jours que nos forces pilonne sans relâche la ville avec m’a-t-on certifié d’excellents résultats…. Je tiens d’ailleurs à remercier pour cela la 8ème Flieger Korps et le General Oberst Von Richthoffen ici présent.

L’atmosphère se détend quelques secondes, le temps des félicitations d’usage, avant que le général ne déplie complètement une large carte sur la table… instantanément les officiers sont tout ouï.

Demain matin à 2h30… réglée vos montres messiers… demain matin donc à 2h30 les 30ème et 54ème Armee Korps ainsi que le corps de Montagne roumain lanceront une première vague d’assaut … le doigt glisse sur la carte… la 30ème armée devra prendre positions ici… ici…ici et ici en lieu et place de l’armée du Littoral. Ensuite je veut que vous vous dirigiez vers le massif de Fediouky pour prendre les forts présent…

Manstein jette un œil sur l’officier responsable qui lui fait un signe de la tête…

Pendant ce temps la, vous… il indique un autre officier de la mainavec le 54ème Armee Korps vous serez la colonne vertébral de l’attaque. Je veut que vous et vos hommes vous empariez de la gorge de Kamychly puis ainsi… le doigt glisse à nouveau sur la cartecontinuiez sur la vallée du Belbek… et je veut que au plus vite vous soyez en position sur les hauteurs qui dominent au sud.

A vos ordres General…

Voilà messieurs…ce sera tout pour l’instant, vous pouvez disposer…

Le salut Hitlérien retentit dans la casemate et pendant que les officiers rejoignent leurs hommes le General Oberst Von Manstein scrute à la lueur du soir cette ville qui résiste depuis sept mois…
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Ven 29 Aoû 2008, 11:07
Quelques jours plus tard dans un souterrain de la ville…

La chaleur est déjà bien présente en ce début d’été même si l’air du large la rend un peu plus supportable. Dans les souterrains, il ferait même plutôt frais. Ceux-ci parcourent la ville dans tous les sens et relie des centaines de points entre eux. Les soldats les connaissent par cœur, il en va souvent de leur survie. Depuis maintenant quelques jours, la 11ème armée avance inexorablement sur la ville prenant sur son passage les positions et les forts qui se trouve sur son chemin non sans livrés quelques combats acharnés contre les défenseurs.
Dans une grande salle, Milouchka qui entre temps est devenue comme une mascotte pour cette unité de volontaires combattant, réconforte par sa seule présence et son sourire les hommes et les femmes exténuer par des jours et des nuits de combats, parfois au corps à corps. Elle leurs apporte la soupe et quelques moments d’évasion en les entraînant dans ces jeux d’enfants.


Une unité vient de rentrer après une escarmouche sanglante. Dans la foule se trouve Youri, sale et le visage tiré. Ces vêtements sont pleins de boue et de sang et son pantalon est déchiré à la cuisse.

Dana… Irina… voilà Youri qui revientla petite saute dans les bras de Youri qui arrive à peine à la rattraper.

Quels sont les nouvelles Youri… demande Irina d’une voix peu rassurée.

Gros soupirils ont enfoncé un large coin du secteur nord du périmètre défensif…et se dirigent vers la Baie de Severnaïa… quand à la 30ème armée elle continue plein ouest… je crois que les forts vont tombé ce soir ou demainsoupir

Youri… ou est passé Sergeï… il m’avait promis de me lire une histoire aujourd’hui…

Les adultes du groupe se regardent entre eux, Youri secoue la tête… Dana fond en larmes et aussitôt Milouchka vient se coller à elle…

Qu’est ce qui se passe … il est ou Sergeï… ?

Tentant de se contenir, Dana la prend dans ces bras et lui murmurent…

Ne t’en fait pas Goloubka… il est en sécurité maintenant… il à été rejoindre ta grand-mère pour veiller sur elle…
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Ven 29 Aoû 2008, 18:39
A quelques kilomètres de la ville, dans un blockhaus…

General Oberst Von Manstein… un message du Major Baake…

Le Aufklärungs Abteilung 72 c’est emparé de la "Hauteur de l'Aigle"

Aah excellent… excellent…

Messieursla troupe d’officier qui jusque la scrutais le visage de Manstein s’approchèrent de la table… les débuts de "Störfang" sont très prometteur… il faut profiter de cette aubaine… aussi dès demain vous… il indiqua de la main un des officiers présentavec la 22ème Infanterie Division vous prendrez par le nord de la Baie de Severnaïa.
Pendant ce temps la 50ème Infanterie Division s’occuperas de la baie dans le secteur d'Inkermann par ici et icile doigt pointe sur la carteEt enfin je veut que la 30ème Armee Korps refoule les Soviétiques du Massif de Fediouky…

Un long silence ce fait… puis Manstein joints les deux mains et d’un geste ample balaye la carte... quand au Corps de Montagne roumain, qu’ils continue leurs progression vers l’ouest… avec un peu de chance ils prendront la "Colline des Ruines" dans deux jours…

Les officiers repartis, le calme revient autour du blockhaus… comme tous les soirs, General Oberst Von Manstein grille une cigarette en contemplant à la lumière des dernières lueurs du jour cette ville qu’il rêve de conquérir…

Un soldat s’avance et donne du feu à Manstein… celui-ci le regarde et d’un air amusé…

Bientôt la ville sera nôtre, soldat… peut-être même que le führer me récompensera pour cette prise…
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Ven 29 Aoû 2008, 22:49
Par ordre de la STAVKA du grand commandement suprême, les unités combattantes de Sébastopol sont prié d’évacuer la ville au plus vite par la Flotte de la Mer Noire.

Comment ça évacuer ? On part ? Où ? Quand ? Vers ou ?

Pas toi Youri… l’homme baise les yeuxdésolé… votre unité à été désigné pour couvrir la retraite de vos camarades…

Quoi ?

Vous avez ordre de vous disperser dans la ville et de retenir le plus longtemps possible les forces de l’Axe qui tenterait de rentrer dans notre cité…

Bien camarade… nous repousserons l’envahisseur du t’ont le faire avec nos mains nues… et Youri d’encourager les quelques hommes et femmes qui forment sont groupe.

Camarade… camaradeil rattrape l’homme venu annoncé la retraite et le prenant par l’épaule lui murmurecamarade puis-je te demander une faveur s’il te plait… euh… je t’écoute Youri… voilà, nous avons ici une petit fille qui n’a plus de famille… je souhaiterais qu’elle soit évacuer avec Dana… un de mes hommes… enfin une femme du groupe… Tu sais bien que les civils ne sont pas autorisé à évacuer avec nous voyons… s’il te plait camarade… bien… je vais voir ce que je peut faire… merci…

Un peu plus tard dans la journée, Youri prend Dana en aparté pour la prévenir de la situation juste avant de s’engouffrer dans un boyaux des souterrains…

Allez vient Milouchka, nous allons faire nos bagages pour partir ailleurs…

Pourquoi on part ?

Parce que les allemands sont méchants et qu’il ne faut pas rester ici…

Pourquoi ? Mamy elle à dis qu’on était les plus fort…

Oui, Milouchka, mais c’est pour mieux les battre qu’on leurs laisse la ville… tu comprend ?

Nonfont deux grands yeux bruns…

Et pourquoi Youri il est parti ?

Parce qu’il ne vient pas avec nous, Milouchka, il dois rester encore un peu…

Non je veut pas… je veut qu’il vienne avec nous d’abord…

Ce n’est pas possible Milouchka allons, nous partirons toutes les deux et il nous rejoindra après…

Non je ne veux pas, je ne veux pas, je veux pas… et la petite de filer à toute allure vers les souterrains. Aussi agile qu’une anguille, Dana ne peut la rattraper et la perd dès les premiers mètres dans les galeries…
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Sam 30 Aoû 2008, 11:52
Voilà des heures que la petite marche dans les galeries étroites où s’active tels une colonie de fourmis, ce qui reste de l’armée du Littoral et les unités combattantes qui se mettent en place pour couvrir la retraite de leurs camarades. Enfin Milouchka aperçoit un puit de lumière, inconsciente du danger elle se précipite au dehors et atterrit dans ce qui ressemblerais plus à une fosse qu’a une position militaire. De l’eau saumâtre croupie au fond du trou dont les parois en terre vaguement renforcer de sac de sables troués, se sont effrité sous l’effet des impactes de bombes et des tirs ennemis.

Monsieur le soldat… vous n’avez pas vu Youri ?

L’homme ne répond pas, il semble ne pas quitté des yeux un point au loin…

Monsieur la petite s’approche de lui et tire doucement à la veste de l’homme…

L’homme s’écroule à ces pieds, les yeux grands ouverts vers le ciel, un mince filet de sang c’est coagulé le long de ces lèvres. Une main glacée du soldat vient frôler la jambe de la petite qui fait un bond en arrière et crie d’effroi devant ce cadavre…

Comme si le silence n’attendais que cela pour ce rompre, le cri de la petite déclanche plusieurs rafale de mitraillette et des coups de fusil au dessus de sa tête et à quelques mètres de la… elle se trouve en plein milieu des combats de ville que ce livre allemands et soviétiques…

Encore toute paniqué elle vois à peine une ombre plongé dans le trou… elle crie encore plus fort et ferme les yeux si fort que ces paupières en deviennent rouge…
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Sam 30 Aoû 2008, 15:36
was ist das ?...

Etonné, Milouchka ouvre un œil… elle reste pétrifié sur place quand elle s’aperçoit que devant elle se trouve un homme, grand et aux larges épaules tout habillé de vert kaki qui pointe sur elle un fusil. Sous son casque, dépasse quelques mèches de cheveux blonds alors que les yeux bleus du soldat semblent se faire plus doux. C’est à ce moment que s’abat sur lui une deuxième ombre que la petite reconnaît immédiatement… Youri

Les deux hommes de battent férocement à mains nues pendant de longues minutes, leurs armes sous leurs pieds baignant dans la boue. Tantôt l’allemand prend le dessus, puis par un mouvement de hanche Youri prend l’ascendant. Soudain une lame vient se planter dans le bras de Youri et l’allemand le projette de l’autre coté du trou. L’homme en kaki attrape son fusil… vise… un coup de feu retentit…

Les deux hommes se regardent en chien de faïence… puis soudain l’allemand s’écroule découvrant derrière lui un camarade russe qui vient de lui tirer dans le dos avant de repartir aussi vite qu’il était apparu vers un autre coin du champ de bataille…

Youri la petite se jette dans ces bras…

Milouchka… ma Goloubka… mais… mais qu’est ce que tu fait ici ? Tu devais rester avec Dana et prendre le bateau.

Ah non alors… je voulais rester avec toi moi…

Mais c’est trop dangereux de rester ici pour toi il vaut mieux que t…

Non, non et non je veut pas prendre le bateau si tu viens pas avec…

Soupir de Youri…
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Sam 30 Aoû 2008, 18:00
Ce soir la, dans le blockhaus de Manstein…

General Oberst Von Manstein… un message... l’officier des liaisons lui tend un billet un peu chiffonner…

Les 50ème et 132ème Infanterie Divisionen maître du verrou d'Inkermann.

C’est la fin… messieurs s’il vous plait… étonnement dans les rangs des officiers, c’est la première fois que Manstein est aussi courtois… Manstein prend un crayon et entoure un point sur la cartevoilà nous avons pied ici et ici… ici… ainsi que la… ici… à cet endroit et latel un serpent le doigt rapide et agile parcourt la carte… et la traversée de la Baie de Severnaïa à été un coup de maître… les soviétiques n’ont même pas pu faire une contre offensive…en bref messieurs nous contrôlons toute cette zone la main glisse sur la carteet nous avons pied dans le dos de l’armée du Littoraldeux doigts indique la position…

Les officiers se sont quelques peu relâchés sentant la victoire proche mais…

Silence messieurs… ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tuéd’un bond les officiers semble se mettre au garde à vous devant le ton autoritaire dont sais faire preuve Mansteinécoutez moi attentivement au lieu de pavoiser comme des oies…
Demain matin, l’artillerie pilonnera une dernière fois la ville et sa ceinture fortifié… ensuite...vous…
il indique l’officier chargé des liaisons radiotransmettez que je veut que les 50ème et 132ème Infanterie Divisionen continue sur leur lancé et investissent la ville par ce secteur ciil indique l’endroit d’un cercle au crayon, si frénétiquement que la mine s’en brise…
Quand à vousil regarde un officier à sa droiteavec la 4e Division de Montagne roumaine, vous entrerez par ici… est-ce clair…

A vos ordre Generall’homme se dresse droit comme un pieux…

General Oberst Von Manstein… un autre message...

Rumeurs: l’état major soviétique a ordonné le retrait à ces troupes de la ville.

De longues minutes Manstein reste perdu dans ces pensées. Cette nouvelle risque de facilitez ces ordres mais il reste prudent car il sais que les russes se battront jusqu’au dernier s’il le faut pour retarder son entrée dans la ville…

General nous avons toujours la flottille chargée du blocus maritime… avec ces 19 vedettes lance-torpilles, 30 vedettes de surveillance et huit vedettes de lutte anti-sous-marine il nous sera facile de contrer leur retraite… et puis…

Nonstupeur et incompréhension générale autour de la table… l’officier reprend…

Mais General il me semble que…

Coup de poing sur la tableJ’ai dis non…
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Sam 30 Aoû 2008, 20:15
C’est qui ?

Youri sursaute, perdu dans ces pensé face à une photographie élimé sur les bords un peu croquer et usé par les regards…

Tu ne dors pas toi ?... large sourire de Youri à l’attention de Milouchka qui à relevé son menton pour fixer des ces deux grand yeux brun le visage du jeune homme…

C’est une amie… elle s’appelle Tatianaune larme coule sur la joue de Youri…

Pourquoi tu pleurs ?... c’est ton amoureuse ?... nouveau sourire de Youri qui sèche sa larme d’un revers de la main…

Oui…

Elle est où ?...

Elle est partie avec le bateau il y a trois mois…

Pourquoi elle est partie ?...

Elle… ellesanglot de Youri… Milouchka se sert tout contre lui… elle

Soudain une explosion retentit non loin de la… Youri se relève d’un bond et regarde par dessus un tas de briques…

George… Michka… Alexëi… répondez moi camarades…

Un râle se fait entendre… l’obus à toucher de plein fouet la position que tenaient les hommes… Camarades ?Yourirâle de douleurYouri va t’en… George et Michka sont mort… va t’en… sauve toi camarade… Alexëi, bouge pas j’arrive… non Yourirâle encore plus fort que les précédentsc’est fini pour moi… je suis touché au ventre… je ne vais pas te laisser mourir la Alexëi… c’est trop tard pour moi Youri… sauve toi… et sauve la petite… il faut qu’elle vive pour notre souvenir… Alexëi… Alexëi… répond moi Alexëi… pas de réponses…

Youri craque mentalement et s’effondre le buste entre ces genoux, ce tenant la tête entre ces mains…

Sifflement aigue et lugubre au dessus de leurs têtes…
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Sam 30 Aoû 2008, 22:57
Attention Milouchka… Youri se jette vers l’entrée du souterrain emportant avec lui la petite… grosse explosion derrière eux, à l’endroit même ou quelques secondes plus tôt ils étaient assis… gros râle de douleur de la part de Youri…

Youri… Youri… t’est blessé… ou ca Youri…

Rhaaaa ma jambe me fait mal… je ne peut plus marcher… sauve toi Milouchka… va rejoindre le bateau vite… allez va et dépêche toi Milouchka…

Non je veut pas partir sans toi… je veut pas j’ai dis… na… allez lève toi Youri… vient avec moi… viens…

Je ne peut pas Milouchka… va sans moi je t’en prie…


La petite croise ces bras sur le torse, son visage devient tout rouge d’énervement… J’ai dis non… je partirais pas sans toi Youri… lève toi… viens avec moila petite s’énerve encore un peuallez Youri… bouge ton culà peine la petite à t’elle dis cela qu’elle mets sa main devant sa bouche et fait des grand yeux étonnés comme pour s’excuser d’avoir dis un gros mot…

Youri reste un instant éberlué, puis dans un effort surhumain il se lève et se laisse tirer par le bras par Milouchka qui le conduit à travers les souterrains vers les quais…
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Sam 30 Aoû 2008, 23:37
A l’aube du dernier jour, dans le blockhaus de Manstein…

General Oberst Von Manstein… un message officiel émanant de l’état major soviétique…

Sébastopol 30 juin 1942

Par la présente, la STAVKA du grand commandement suprême soumet au Général des forces de l’Axe, le General Oberst Von Manstein, la proposition officielle de cessez le feu et déclare la " ville ouverte" à partir de 08H00.

Signé la STAVKA,

Manstein expire une volute de fumée… c’en est donc fini… ils se rendent enfinManstein regarde son officier de liaisonGunther… oui General… transmet donc ce message à nos forces… à vos ordres General… au loin il scrutent les flammes qui éclaire encore la ville tels d’immenses feu follet dansant sur les ruines de la cité qui aura tenu en échec toute la Wehrmacht durent plus de dix long mois…
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Sam 30 Aoû 2008, 23:51
Le commandant Ilanov était désespéré, l'Abkhazia devait embarquer 2.000 hommes, ils étaient à près de trois milles et les soldats s'agglutinaient sur le quai, régulièrement, son second venant l'informer de la situation..
Le moment qu'il craignait le plus arriva, Camarade commandant, on ne peut pas en prendre plus, nous sommes en limite, sinon c'est le cargo qui sera en danger, déjà des rumeurs d'algarades remontaient du quai..
Le coeur étreint, Ivan ilanov, sorti son arme de service et lanca à son second Dimitri, fais armer la compagnie de fusiliers ainsi que la batterie de tribord, j'y vais ....

Il dévala la passerelle, les larmes aux yeux, l'officier de quart, accompagnés d'une poignée de marins retenait une masses de soldats de plus en plus furieux de ne pouvoir embarquer..
Il ne pouvait rien faire, des cris, des insultes jaillissaient de la foule, Dimitri, fais lever les passerelles et appareillage immédiat
Les yeux embués de larmes, Ivan Ilanov revint sur la passerelle tandis que retentissaient le cliquetement des chaînes que l'on remonte...
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Dim 31 Aoû 2008, 00:04
Comme il y a quelques jours, les quais sont noirs de monde… soldats, blessés, volontaires et civils se mélange dans une foule dense et prise de panique devant l’avancée Allemande et la terreur des bombardements. Arrivent enfin après de longues heures d’un parcours sinueux dans les galeries souterraines de la ville, Youri et la petite Milouchka tout deux exténué de leurs folle course en avant…

Que ce passe-t-il ici ?...Youri prend tant bien que mal le petite dans son bras encore valide pour être sur de ne pas la perdre…

Camarade le dernier bateau viens de partir… regarde la… l'Abkhazia vient de larguez les amarres, surchargez d’hommes… qu’allons nous devenir camarade soldat ?...

Sans répondre Youri s’écarte de la foule serrant dans ces bras la petite…

Youri… il est parti pour de vrai le bateau ?

Oui… Goloubka… soupir de Youri... j’espère tout de même que Dana aura pu le prendre…

Et il n’y à plus de bateau pour nous Youri ?

Non… mais ne t’en fait pas Milouchka… on restera ensemble… il lui caresse les cheveux comme pour la rassuré… à moins que ce soit pour se rassurer lui-même…

Pendant plusieurs heures ils errent dans la ville dévastée par les combats tels des fantômes qui chercherais la paix… ils marchent, les yeux droit devant mais ne regardant rien, d’ailleurs il n’y à plus rien à regarder si ce n’est des tas de ruines…

Youri... écoutela petite c’est arrêté net tirant par la manche le jeune homme de sa léthargie… il redresse la tête… qu’est ce que c’est Youri ?... un moteur… c’est un moteur Milouchka… allez vient courrons… ça vient de par la… allez vient Milouchka… vient…
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Dim 31 Aoû 2008, 01:07
Le message était venu de l'Amiral Ushakov , il ne devait pas rester à Sébastopol et fait prisonnier par les allemands, Bob Capa était "prié" de se rendre devant l'hôtel Rossiya, du moins ce qu'il en restait, les ruines du plus beau palace de Sébastopol d'avant guerre pour y retrouver le colonel-commissaire politique Boris Jantsin et ami de Capa pour une évacuation par voie maritime.
Capa parvint au lieu de rendez-vous avec beaucoup de retard, la traversée de la ville sous les bombardements allemands étant devenue un parcour du combattant.
Les deux hommes filèrent vers le port de pêche puis soudain un vrombissement résonna, puis un stacato d'armes automatiques, un Me-109 apparu, mitraillant au hasard les rues de la ville martyre.
Capa plongea derrière une charette, le commissaire, quand à lui s'effondra, la cuisse tranpercée par une balle..
Blanc de douleur, serrant les dents, le soviétique se releva, aidé par son compagnon, murmurant quai 11, le port de pêche....
Claudiquant, ahanant, les deux hommes parvinrent au quai; Parmi les carcasses de navires éventrés un sardinier les attendait, moteur pétaradant, les deux hommes s'y précipitèrent tant bien que mal.
Machinalement, Capa se retourna, dans la pénombre il distingua la silhouette d'un soldat tenant par la main ce qui semblait être un enfant ....
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Dim 31 Aoû 2008, 10:01
Malgré la blessure à la jambe et les lancements de douleurs qui traverses son bras, l’espoir qu’apportait avec lui ce bruit de moteur eurent tôt fait de faire se surpasser le jeune homme toujours tirer par la manche par la petite Milouchka.

Bruit sec et cadencé d’une arme automatique… Milouchka vite met toi derrière ce camionune carcasse de ce qui fut quelques jours auparavant du matériel roulant de l’armée du Littoral c’était encastré dans le mur de façade d’une boulangerie. Se faufilant entre les décombres, Youri et la petite se mirent à l’abri le temps de laisser passer le chasseur tout de gris vêtu avec le nez de son fuselage tout jaune…

C’est quoi Youri ?...

C’est un Messerschmitt 109…près de 10m d’envergure…600km/h…2 mitrailleuses MG 131 de 13 mm…250kg de bombes…etla petite le regarde d’un air interrogatif… elle ne comprend rien à ce que lui dis Youri qui semble en complète fascination devant l’avion… il reprend en lui souriantc’est un méchant avion allemand…

Oh… et tu va lui donner un coup pour qu’il tombe par terre ?...

A ces mots Youri ce dit qu’à si basse altitude il aurait une chance de l’avoir… il regarde autour de lui… dommage… pas de fusils…

Non Milouchka pas aujourd’hui… il faut se dépêcher d’aller au port… c’est de la que venait le bruit…

Ouiet la petite de tirer à nouveau sur la manche de Youri et de l’entraîner à travers les bâtiments saccagé jusqu’au quai du vieux port de pêche…

La Youri regarde... le bateau pas beau en bois tout cassé de partout… il y à des gens dessus… et la petite de tirer encore plus fort sur la manche, décidément impossible de ne pas la suivre quand elle à une idée dans sa petite tête…

CamaradesYouri est à bout de souffle… Camarades pouvez vous nous emmener s’il vous plait le patron du bateau de pêche regarde son mécanoallez monte soldat… une paire de bras en plus ne sera pas de trop pour le voyage… du moins si cette saloperie de moteur veut bien tourner rond… jet d’huile et gros cliquetis sourd dans le moteurça y est patron il démarreYouri monte à bord avec la petite dans ces bras et va s’assoire contre le pavois.

Quelques instant plus tard, les ruines de la ville s’éloigne déjà tandis qu’exténué, la petite Milouchka c’est endormie sur les genoux de Youri… clic-clacYouri relève la tête sur un drôle d’hommes qui n’est visiblement pas d’ici et tenant à la main un appareil photo… l’homme lui sourit et s’approcheamericanskyc’est du mauvais russe mais ça ce comprendreporterfotograf Life magazine, New York Time.... Youri le regarde désabusé en ce demandant ce qu’un américain vient faire ici… l’homme lui tend une carte en bristol presque proprethat’s my name… yes… Robert Capa… call me Bob if you want…Youri lui sourit puis regarde le patron de pêcheils sont fous ces américainssourire générale sur le naviremais le chemin est encore long
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Dim 31 Aoû 2008, 14:23
Fin de la première partie:

Le 30 juin, la Stavka autorise l'évacuation de Sebastopol par la Flotte de la Mer Noire. La ville est investie par les 50. et 132. Infanterie Divisionen et la 4e Division de Montagne roumaine. Aussitôt des éléments disparates refluent vers les baies qui s'enfoncent dans le littoral ouest de la Crimée pour embarquer et fuir. Des unités demeurent toutefois, sacrifiées, pour contenir les divisions de l'Axe aussi longtemps que possible. Le 1er juillet, Manstein ordonne l'assaut final précédé par un nouveau pilonnage des points d'appui de la ville de Sebastopol et de sa ceinture fortifiée.
Le même jour, Hitler élève à la dignité suprême de General Feld Marschall le brillant stratège, père du "Sichelschnitt", l'attaque en faucille qui fit tomber l'armée française, l'impétueux commandant du LVI. Armee Korps (Motorisiert) qui réussit dans les Pays Baltes dans les premiers jours de "Barbarossa" une des plus brillantes percées de la Seconde Guerre Mondiale, le vainqueur d'une Crimée qui refusa de se donner à la Wehrmacht pendant dix longs mois. Une plaque de bras "Krim" est aussi instituée pour tous les combattants de la 11. Armee. Toute cette dernière salue avec enthousiasme cette élévation de son chef qui l'honore toute entière.
Les combats se poursuivent pourtant dans le sud du secteur fortifié, autour de Balaklava et de la "Hauteur du Moulin à Vent" qui est prise par la 72. Infanterie Division, et ce n'est que le 4 juillet 1942 que les ultimes forces soviétiques présentes en Crimée déposent les armes dans la presqu'île de Khersonese. "Störfang" aura coûté aux unités de la 11. Armee près de 30.000 tués, blessés ou disparus, mais ses résultats sont à la hauteur des sacrifices consentis : 90.000 prisonniers rejoignent l'Allemagne, 40.000 soldats soviétiques ont été tués - ce qui témoigne de la violence des combats - un immense matériel comptant 467 canons de campagne, 155 antichars et 758 mortiers est capturé. La chute de Sebastopol le 2 juillet et l'arrêt des combats au Cap Khersonese le 4 mettent fin aux combats dans la péninsule de Crimée.

Extrait de :
La campagne de Crimée – 08 mai 1942 – 04 juillet 1942
http://www.1939-45.org/articles/crimee/crimee1.htm


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