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Yoshida Itsuru
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Le soleil de la liberté  Empty Le soleil de la liberté

Mer 03 Mai 2023, 09:18
Bonjour à tous,

Comme certain l’on vu passez sur le discord, je me lance dans une histoire RP participative. Cette histoire n’a rien à voir directement avec Das Boot, si ce n’est le contexte de la guerre du pacifique. Comme vous l’avez vu ce RP et participatif, c’est-à-dire que lors de passage clé je vous laisserez choisir une option qui pourras influencer les événements à plus ou moins long terme, un peu dans l'idée des livres dont vous êtes le héros. Toutes les deux semaines, le week-end un nouveau chapitre de l'histoire seras publiée. Vous aurez alors une semaine pour répondre au vote puis je me laisse une semaine pour rédiger le prochain chapitre en fonction de vos choix. Les dates et heures limite de vote seront à chaque fois précisez au moment du vote. 

Pour ce qui concerne cette histoire, je l’ai placé dans la section RP bien que ce message ne soit pas un RP en lui-même. Les prochains le seront par contre. Je laisse les admins déplacer se sujet si besoin ou me contacter en cas de question. Pour les joueurs si vous voulez discuter d’une stratégie ou du meilleur choix à adopter dans la section « [HRP] Autour du jeu » ou pourquoi pas sur Discord pour en discuter, bien sûr si cela convient au admin. Mais je ne vous oblige nullement à vous concerter, le choix retenu seras celui avec le plus de vote.

Je lancerais le début de l’expérience se week-end ou en début de semaine prochaine. Et bien sûr cette histoire n’est qu’une première expérience, si elle est réussie elle pourrait se répéter dans l’avenir avec vos retours. Avant de vous laissez au teaser je vous souhaite bonne lecture, en espérant que malgré ma prose et mon orthographe incorrecte vous aimerez ce RP participatif.
 


 
Mike est un sous-marinier américain, son sous-marin à était victime d’un destroyer dans la mer des Célèbes au début de l’hivers 1942. Emprisonner sur l’île de Mindanao, sa geôle est déplacée plusieurs fois à cause de l’avancé américain. Mais cette fois c’est différent, la rumeur court qu’il vont être embarquer sur un navire avant d’être évacuer vers la Chine ou l’île de Formosa. S’il veut s’évader c’est sa dernière chance.
Yoshida Itsuru
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Dim 07 Mai 2023, 02:41
Chapitre 1

L’homme debout et immobile regardait le soleil, tel un papillon de nuit attiré par un réverbère. D'un coup on le tira par la manche et il sentit le frottement d’une crosse de fusil lui effleurer le dos. Un soldat japonais lui criait des ordres incompréhensibles tandis qu’il pointait son fusil vers l’avant.
 
- Reste pas là à rêvasser Mike, tu vas encore t’en prendre une, lui chuchota le prisonnier qui l’entrainait par la manche.
 
- J’en ai marre de marcher, répondit le soldat d’une voix monotone.
 
- On en as tous marre, on est épuisé mais tu ne veux pas finir comme Philip ?
 
Les souvenirs de son camarade battu à mort par ses geôliers ne faisait plus trembler Mike depuis longtemps. Les horreurs étaient courantes et la barbarie quotidienne dans  les  camps de prisonniers.
 
- J’en ai plus rien à foutre Josh. Ça fait combien de temps que l’on subit ça ? Deux ans ? Trois peut être ?
 
- Deux ans, cinq mois et treize jours.
 
- Ouais trop longtemps quoi. J’aurais mieux fait de couler avec navire comme le capitaine et les autres.
 
- On est en vie, tu n’as pas le droit de dire ça. A un moment ou un autre on s’en sortira.
 
Josh avait réussi à tirer son ami jusqu’au milieu jusqu’au milieu du convoi de prisonniers . Ici il était à l’abri des coups de crosse et de canne de bambou, mais la chaleur humaine rendait encore plus insupportable le soleil de plomb et l’humidité étouffante saturée en transpiration.
 
Un homme s’écroula quelques mètres devant le duo. Un soldat japonais s’approcha de lui, le pointa de son sabre en bambou en lui criant dessus en japonais. Même si peu de soldat parlaient japonais et que ces derniers ne faisaient que peu d’effort pour se faire comprendre, tous comprirent l’ordre de se relever.
 
- De l’eau, implora se dernier.
 
Le soldat reprit ses hurlements et voyant l’absence de réaction du prisonnier il arma son sabre au-dessus de sa tête.
 
L’homme était tellement épuisé qu’il ne réagit même pas et seuls les deux prisonniers qui s’élançaient à sa rescousse l’empêchèrent de s'en prendre un coup. Chacun d’eux prit un bras et ils le soulevèrent pour reprendre la marche sous le regard sévère du soldat japonais.
 
- Aller tiens bon, les copains avancent. Ils vont bientôt venir nous secourir chuchota l’un des prisonniers à l’oreille du blessé.
 
- A ce qu'il parait Palawan et Panay sont déjà sous notre contrôle, chuchota un autre prisonnier.
 
Des rumeurs sur l’avance américaine dans le secteur traversaient la foule de prisonnier. Mike se dit qu’il était vrai que de plus en plus d’avions américains patrouillaient le ciel mais cela ne changeait pas le fait qu’il était prisonnier. Le moral des prisonniers se regonfla jusqu’à ce que l’un rappelle la situation dans laquelle ils se trouvaient.
 
- En plus il me semble les avoir entendu parler entre eux d’Aparri. On risque de se faire embarquer pour la Chine ou l’île de Formose, direction un autre camp de prisonnier.
 
- Si ce n’est pas pour le japon lui-même avec les travaux forcés, rajouta un autre .
 
La troupe reprit sa marche , morose et abattue, le moindre rêve annihilé au souvenir de cette réalité. De plus il leur était préférable d'épargner le moindre calorie disponible pour leur survie plutôt que de rèver à l'irréalisable.
 
Le convoi avançait lentement, le soleil cuisant et tannant la peau des prisonniers. La plupart se taisaient, économisant leur précieuse eau mais cela n’empêcha pas Mike de réfléchir. Plus il avançait et plus l’évidence se révélait à lui. S’il voulait mettre fin à ce calvaire, il lui fallait s’évader tant qu’il en avait la force.
 
- Josh, il faut qu’on s’évade, chuchota-t-il à l’oreille de son ami.
 
- C’est de la folie. Tu comptes faire comment ? On est gardé nuit et jour.
 
- Je ne sais pas encore, mais je trouverai un moyen pour que l’on s’échappe.
 
- Sans moi, je ne m’évaderai pas.
 
Mike tourna une tête surprise vers son compagnon. Lui qui faisait preuve d’un optimisme rare ne voulait pas s’échapper.
 
- Quoi ? Comment ça tu ne tentes pas ? dit-il en élevant la voix.
 
- Chut, moins fort. Non, je ne viendrai pas. Je suis sûr que tôt ou tard on sera libéré, il nous suffit juste d’attendre. Pas la peine de prendre le risque de se faire tuer.
 
- Mais c’est l’occasion de s’évader avant de ne partir vers je ne sais où!
 
Josh secoua la tête d'un air résolu.
 
- On est encore en plein milieu du territoire ennemi, comment tu feras pour aller jusqu’à Palaway ? Il y a des dizaines de kilomètres à parcourir. On as plus de chances de survivre si on reste prisonnier alors s’il te plait ne fait pas ça.
 
Mike sentait la rage bouillir en lui, la captivité avait bien changé Josh. Avant il était le premier partant pour aller courir les bars avec les filles ou le premier à se porter volontaire pour les tâches les plus difficiles. Mais maintenant il faisait l’effet d’un caniche bien docile à Mike, lui qui avait retrouvé sa détermination ne comptait pas la laisser s’échapper de nouveau.
 
- D’accord, je reste, mentit-il à Josh.
 
Mike continua à réfléchir à un plan d'évasion. La colonne de prisonniers ainsi que leurs geôliers arrivérent au sommet d’une colline sans qu’il ait réussi à prendre sa décision. Devant eux s’étendait un village entouré par la jungle tropicale. Les maisons étaient faites de bois, une partie sur pilotis. Les villageois vaquaient à leurs occupations encore inconscients de l'arrivée du convoi de prisonniers. Un soldat japonais cria quelque chose qu’un soldat américain s’empressa de traduire. « On aura de l’eau après le village » annoncérent les prisonniers les uns après les autres.
 
Mike profita de la position surélevée pour observer les alentours et établi un plan avant qu’il ne soit trop tard.
 
 
 
 
 
 
[HRP] ------------------------------------------------------------------------------------------------------[HRP]
Voici venu le moment du choix, vous avez jusqu’au dimanche 14 mai à 12h pour voter.
 
Qu’elle plan choisit Mike pour s’évader ?
1 – Il essaye de profiter de la traversée du village pour s’évader.
2 – Il attend la pause dans la jungle et s’enfuit à travers les arbres.
3 – Il profite de la nuit pour fausser compagnie aux gardes.
 
Lien : https://forms.gle/Xw5yNx8xGDYijXBp7


Dernière édition par Yoshida Itsuru le Ven 12 Mai 2023, 14:43, édité 1 fois (Raison : Correction orthographique)
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Dim 21 Mai 2023, 12:00
Chapitre 2
 
Mike réfléchissait à toute vitesse, s’il voulait s’échapper il lui fallait un plan le plus vite possible, pour s’enfuir à la première occasion. Il regardait le village au loin et vit les femmes et les enfants rentrer précipitamment dans les maisons. Il lui serait difficile de se cacher dans le village, ni de s’enfuir sans se faire remarquer par les gardes. Il fallait attendre, être patient, les gardes seraient forcément distraits un moment ou un autre. Mais lors des rares pauses ceux-ci étaient d’une vigilance extrême, le mieux était encore d’attendre la nuit et de profiter de l’obscurité pour s’enfuir.

Le village était traversé par deux routes en terre battue, des tas de bric à brac s’amassaient sous la douzaine de maison sur pilotis obstruant la vue de ce qui se trouvait dessous. La colonne de prisonnier arriva dans un village presque désert, quelques groupes d’hommes s’étaient formés devant les maisons masquant les autres habitants. Ils lançaient des regards sévères et méfiants sur la colonne. Les geôliers avaient resserré les rangs pour se tenir plus proches des prisonniers. Sur leurs gardes ils observaient avec attention chaque habitant, chaque entrée de maison, chaque intersection. Avant que Mike ait pu formuler une pensée dans sa tête Josh lui chuchota à l’oreille.

- Tu vois le vent tourne, même eux le sentent. On est sur le point d’être libéré.

Mike intima l’ordre à son ami de se taire sans demander qui il désignait par « eux ».

La traversée du village se fit sous une certaine tension, seuls les bruits de la nature et les pas de la troupe se faisaient entendre. Une fois la jungle atteint geôliers comme prisonniers se sentirent délivrés de cette oppression. Hélas la pause promise ne vient pas tout de suite, ils durent marcher encore une bonne heure avant de pouvoir s’arrêter en bordure d’un ruisseau. Tous, prisonniers comme geôliers, en profitèrent pour s’abreuver et se rafraîchir. A peine les prisonniers avaient-ils eu le temps de reprendre quelques forces que le convoi se remit en marche. Ils marchèrent encore pendant plusieurs heures sous la canopée verte qui les protégeait un peu du soleil. La chaleur et l’humidité ajoutées à leur condition physique empêchait les prisonniers de progresser d’un bon pas et ce malgré les ordres et menaces des soldats nippons.

Le soleil se couchait à l’horizon lorsqu’éclata une vive discussion entre les officiers japonais. Mike regardait les soldats d’un air hagard, la plupart de ses camarades remarquèrent à peine le débat. Une centaine de mètres plus loin l’ordre fut donné de s’arrêter pour la nuit dans une petite clairière longeant la route. Une maigre portion de riz et un peu d’eau leur fut distribué.

- C’est bizarre quand même, normalement on ne s’arrête pas au milieu de nulle part quand on transfère des prisonniers, dit Josh.

- Regarde, on a dû se perdre - lui répond Mike en désignant du menton les officiers japonais penchés sur une carte.

- Se perdre sur une île ? Pourtant ce n’est pas bien grand normalement.

- Si on tourne en rond c’est normal que l’on marche pendant tout la journée.

La remarque de Mike arracha un sourire à son compagnon. Les hommes commençaient les uns après les autres à s’allonger sur le sol et Mike fut sur le point de révéler son plan d’évasion à son ami mais il se ravisa au dernier moment. Ce n’était pas une question de confiance, mais il savait que lui en parler pourrait au mieux engendrer une dispute et attirer l’attention des gardes sur eux. Ce n’était pas une bonne chose s’il voulait tenter sa chance cette nuit. Alors il fit comme ses compagnons et s’allongea.

La nuit vint alors que Mike était à l'affut. Josh et ses compagnons dormaient tout autour de lui malgré les furieux assauts des insectes. A la périphérie du cercle de prisonniers se relayaient les soldats japonais. Profitant d’un changement de quart, Mike se mit à ramper vers la jungle. A chaque nuage qui masquait la lune il avançait de quelques dizaines de centimètres. Arrivé en bordure du cercle trois bon mètres à découvert le séparaient encore des premiers signes de végétation. Impossible de ramper sur cette distance sans se faire repérer. Mike estimait ses chances de réussite s’il se levait brutalement et courait en direction de la forêt, elles étaient faibles. Quelqu'un se leva derrière lui, il jeta prudemment un regard en arrière et vit Josh debout. Il scrutait la foule du regard et leurs regards se croisèrent l’espace d'un instant. Mike crut voir son compagnon faire un léger signe de tête puis Josh se dirigea alors vers le bord du cercle à l'opposé de Mike et tout les regards des gardes se rivèrent sur lui. Mike en profita pour ramper vers la liberté, Josh trébucha plusieurs fois et s’étala même de tout son long en voulant sortir du cercle. Ce qui provoqua l’hilarité des gardes et permit à Mike de se glisser sous les feuillages. Tandis que Josh essayait d’expliquer aux gardes qu’il avait besoin d’aller aux toilettes Mike continua de se s’éloigner, courbé et le plus discrètement possible. Il s’arrêta de nombreuses fois pour jeter un coup d’œil en arrière et prendre le temps de maquiller sa piste de branches inévitablement écrasées pour celle laissée par un animal. A chaque pause il adressait un remerciement silencieux à son ami. Enfin il jugea qu’il s'était suffisamment éloigné et se redressa de toute sa hauteur. Aucun mouvement ni bruit ne provenait du camp, sa disparition n’avait pas été remarquée pour l'instant, aussi il se remit en route sans attendre.

La montée d’adrénaline due à son l’évasion lui donna les forces de continuer à avancer. Il tâtonnait plus qu’il ne marchait et chuta plusieurs fois à causes des racines difficilement discernables dans la nuit. A chaque bruit il s’immobilisait, guettant s’il émanait d’animaux sauvages, ou pire, d’hommes lancés à ses trousses. Finalement, épuisé et jugeant avoir mis suffisamment de distance entre lui et le campement, il s’accorda quelques heures de sommeil aux creux des racines.

Encore à moitié endormi et mal reposé Mike se réveilla. La ramure des arbres le protégeait du soleil matinal, le flux d’adrénaline l’avait abandonné et ses muscles endoloris se manifestèrent. Le marin continua de progresser à travers la jungle jusqu’à tomber sur une route qu’il se décida à longer. A chaque bruit de moteur, Mike plongeait au milieu des plantes qui bordaient la route. Plusieurs fois il observa entre deux branches un camion chargé de soldats japonais conduit à toute vitesse. Au début de ce qu’il jugeait être l’après-midi au vu de la position du soleil et des gargouillements de son ventre affamé, Mike sentit une brise iodée venir le rafraichir. De plus en plus de piéton empruntaient la route, par prudence Mike s’enfonça dans la jungle et prit une trajectoire parallèle à celle de la route. Par intermittence il apercevait l’horizon qui séparait le bleu du ciel de celui de la mer. Au loin il vit une intersection, il se rapprocha en rampant jusqu’à pouvoir lire les panneaux. Il lut le nom de Batangas, une ville qu’il savait assez grande pour abriter plusieurs milliers d’habitants mais aussi une petite base navale japonaise. D’autre panneaux indiquaient des noms de lieux inconnus, surement des villes de moindre importance. D’après les souvenirs d'une conversation avec ses camarades, certaines iles aux alentours étaient contrôlées par des forces américaines, il jugea bon d’essayer de voler une embarcation afin de se rendre sur l’une d’elles. Mike prit le temps de déterminer qu’elle serait la meilleure route à suivre pour trouver ce moyen de quitter l’île.
 
[HRP]------------------------------------------------------------------------------------------------------------[HRP]
Voici venu le moment du choix, vous avez jusqu’au dimanche 28 mai à 12h pour voter.
 
Qu’elle direction choisit d’emprunter Mike ?
1 – Il se rend à Batangas.
2 – Il se dirige vers une ville au nom inconnu.
3 – Il décide de longer le littoral.
 
Lien : https://forms.gle/yGRAhjoJ4GPpVbBb8
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Dim 04 Juin 2023, 12:01
Chapitre 3 
Mike resta caché à distance de l’embranchement, il observait les passants. Il ne mit pas longtemps à se rendre compte qu’il serait le seul occidental à emprunter les routes. Longer le littoral serait alors le choix le plus sûr pour essayer de trouver une embarcation.

Avec prudence Mike fit demi-tour et sortit de la jungle. Caché dans l’ombre des arbres, il scruta les alentours. Le soleil rayonnait au-dessus d’une mer calme, la plage était déserte. Pendant quelques secondes, l’américain se plut à s’imaginer passer des vacances ici.

Mais là situation ne se prêtait pas à la rêverie. Assoiffé au point de ne même plus sentir la faim il marcha à la lisière de la jungle jusqu’à apercevoir une maison au loin. Devant celle-ci Plusieurs embarcations étaient posées à même la plage.

Mike profita une fois de plus de la présence de la végétation pour masquer son approche. Un passage à travers les plantes, qui avait du être auparavant une route de terre, reliait la maison au reste de l’île. Celle-ci était faite de planches peintes en blanc et montée sur pilotis comme celles du village.

Deux des fenêtres était cassées et plusieurs planches manquaient sur les murs et le toit. Les plantes grimpantes s'étaient lancées à l’assaut des piliers de bois et de l’escalier. Ne détectant aucun signe de vie, Mike sortit de sa cachette et s’avança vers l’édifice. L’escalier craqua sous son poids mais ne s’écroula pas. Le sous-marinier tourna la poignée mais la porte résista. La batisse n’était peut-être pas si abandonnée qu’il le croyait. La porte dut être enfoncée à coups d’épaule.

L’intérieur était pauvre, une seule table, quelques chaises et du matériel divers. Mike trouva du fil de pêche et des hameçons qu'il glissa dans sa poche. Il mit aussi la main sur quelques biscuits secs et une gourde en métal à moitié remplie d’une eau croupie. En fouillant les autres pièces, l’ancien prisonniers rassembla d’autres objets qui pourraient l’aider. Mike considèra un tas de draps roulés en boule dans un coin, le manque de sommeil se faisait sentir et la maison lui offrait un abri protégé du soleil ou il pourrait se reposer.

Il envisageait encore cette idée quand l’escalier se mit à craquer. Dans l’entrebâillement de la porte apparut la tête d’un homme, visiblement un habitant local. Les deux hommes se regardèrent quelques secondes sans rien dire. Mike se ressaisit le premier.

- No danger. Friends. Friends, dit-il les paumes écartées.

L’indigène fit un pas en arrière, puis deux et se retournât pour dévaler l’escalier à toutes vitesse. Mike se lança à sa suite mais il était à peine arrivé en bas de l’escalier que l’homme disparaissait déjà au milieu des feuilles.

- Et merde, plus qu’à foutre le camp.

Le sous-marinier alla chercher ses affaires puis se précipita vers les embarcations. Parmi celles-ci une seule veille barque d’un peu plus de trois mètres de long disposait moteur et paraissait pouvoir prendre la mer.  Il jeta ses affaires à l’intérieur et remarqua sous un épais filet plusieurs bidons d’essence. Malheureusement un seul d'entre eux n’était pas vide, Mike le chargea puis entreprit de pousser la barque sur le sable jusqu’à la mer.

Quand l’eau arriva à la taille du marin, celui-ci se hissa à bord. Il dut s’y prendre à plusieurs fois pour démarrer le moteur. Il prenait tranquillement la direction du large quand un bruit de moteur se fit entendre à proximité de la maison. Une Moto-sidecar conduite par des soldats nippons déboulait à travers la jungle.

Mike s’allongea au fond de la barque mais à une centaine de mètre de la plage celle-ci fut repérée en un instant. Des détonations se firent entendre et plusieurs balles traversèrent la coque en bois. Le marin se protégea le visage de ses bras et récolta des éclats de bois sur tout le corps. Par chance les tirs s’arrêtèrent très vite et l’embarcation s’éloigna sous les cris enragés des soldats.

Une fois à bonne distance Mike se risqua à se relever. La tête lui tourna subitement, il eu à peine le temps de poser les genoux au fond de la barque avant qu’un voile noir n'obscurcisse sa vision, puis ce fut au tour de son esprit de tomber dans les brumes de l’inconscience.
 


Mike se réveilla sous un soleil de fin d’après-midi . C’est en sortant des abimes qu’il constata son triste état, il avait la bouche pâteuse, la gorge sèche, le ventre vide, la peau ensanglantée et le crâne douloureux. Prudemment il s’assit, puis se mit debout. Le moteur avait continué de fonctionner durant son évanouissement si bien que plus aucune terre n’était visible.
Peu à peu son esprit se remis à fonctionner à vitesse normale. Pour se protéger du soleil il utilisa un drap fixé à une des rames de la barque. Une fois à l’ombre il but à petites gorgées le contenu de la gourde. Malgré sa déshydratation il se força à conserver un peu d’eau, incapable de savoir combien de temps il passerait en mer.

Les balles avaient créé plusieurs petites voies d’eau que Mike reboucha tant bien que mal avec des éclats de bois avant d’écoper l'eau au fond de la barque.  Il retrouva les biscuits flottant à la surface et en mangea quelques-uns. L’eau les avait ramolli mais le sel venait empirer le gout déjà fade de l’aliment.

 Au crépuscule Mike refit un point. Il connaissait son point de départ approximatif, la position des grandes îles de la région notamment celle de Palawan et Panay et était bien décidé à les rejoindre. En se fiant à la position du soleil, puis de quelques étoiles remarquables il dirigea sa barque au travers d'une mer qui s’était creusée pendant la nuit. De temps en temps il s’allongeait pour une sieste de quelques minutes puis se réveillait et rectifiait la course de son embarcation.

Un peu avant l’aube, le sous-marinier du faire le plein du moteur. Il déroula aussi une ligne de pêche avec un morceau de biscuit en guide d’appât. Mike savait que les chances d’attraper quoique ce soit étaient minces, mais l’espoir le faisait tenir.

Durant la journée qui suivit il vit sa réserve d’eau continuer à s'amenuiser et malgré ses efforts les voies d’eau continuèrent d’inonder lentement l’embarcation ce qui l’obligeait à écoper de temps en temps. C’est dans une lumière de crépuscule qu’une forme se distingua au loin, une île !

Les dernières gouttes de carburant dans le réservoir permirent à la barque de se rapprocher de l’île. Mike démonta son abri de fortune puis se mit à ramer. Son entrain fut freiné quand il remarqua des lumières s’allumer le long de la cote. De nombreux feux de camp ainsi que des lumières filtrant au travers des fenêtres éclairées de l’ile scintillaient comme une multitude de couchers de soleil.

Prudent, Mike se mit accroupi dans la barque, seule sa tête émergeait du franc bord. Il remarqua que plusieurs embarcations d’une dizaine de mètres de long se dirigeaient vers les lumières. Situé à l’est de l’île le soleil ne découpait pas que la silhouette de sa barque sur l’horizon mais il rendait aussi compliqué de distinguer la nationalité du drapeau qui flottait à contrejour au milieu du camp.

Mike se demanda ce qu’il devait faire, mais à cours de carburant et presque sans vivres ni eau il devait forcément accoster. Le camp de nationalité inconnue n’était plus très loin, était-ce un des camps américains qu’avaient mentionné ses codétenus? La nuit noire serait la d’ici une ou deux heures, Mike devait établir un plan et prendre ses repères avant de ne plus rien distinguer.
 
 
[HRP]------------------------------------------------------------------------------------------------------------[HRP]
Voici venu le moment du choix, vous avez jusqu’au dimanche 11 juin à 12h pour voter.
 
Où Mike décide-t-il d’accosté ?
1 – Il se rend directement au camp inconnu.
2 – Il attend la nuit pour accoster à proximité du camp et s’y rendre prudemment à pied.
3 – Il préfère simplement ignorer le camp et s’éloigner de celui-ci avant d’accoster sur l’île.
 
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