- Lothar von ArnauldService de Presse des Armées
- Autre pseudo : Aleksey Koltchak / William Chester
Nation au Front Atlantique : USSR
Flottille au Front Atlantique : PSS
Nation au Front Pacifique : US
Flottille au Front Pacifique : Gator what else
Nombre de messages : 3734
Date d'inscription : 14/05/2013
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Nationalité: Soviétique/Américain (Pacifique)
情報局, Jōhōkyoku (rapport de la 8KTK)
Mer 03 Juil 2013, 14:42
Jōhōkyoku
Singapour, matin du 2 Juin.
Le commandant Hiro, nouvellement promu, venait d'arriver sur la passerelle du Kyoto canonnière de classe Hashidate. C'était son premier véritable commandement depuis son transfert de la marine marchande vers la flotte impériale. Le navire venait de sortir du chantier naval et tout était encore à faire. Il donna ses premiers ordres à son officier d'intendance Toshiba. Il prit ensuite connaissance de ses ordres de missions. Le quartier général voulait couper les routes commerciales passant par la baie du Bengale empêchant ainsi tout ravitaillement des troupes indiennes du Commonwealth tentant une contre offensive en Birmanie.
Soudain, l'officier des transmissions arriva sur la passerelle.
Akifumi: Commandant, message urgent de Tokyo
Hiro: De quoi s'agit-il?
Akifuni: On vous demande dans les plus brefs délais à la capitale. Un avions vous attend.
Hiro: On t'il précisé pourquoi était-ce si urgent?
Akifuni: non
Hiro: Bon très bien. Que le second prenne le commandement en mon absence. Que le navire soit prèt à appareiller à mon retour.
Akifuni: A vos ordres.
Je me rendit à l’aérodrome ou un Colonel des services de renseignement et un adjoint du bureau de la propagande m'attendais déjà depuis plus d'une heure devant l'avion qui à première vue, avait été envoyé juste pour moi.
Le colonel: capitaine Hiro, montez dans l'avion. Nous vous expliquerons tout pendant le vol.
Hiro: J'espère que vous n'en n'avez pas pour trop longtemps. On m'attend à Singapour pour lancer l'opération "Ngao".
L'adjoint: Nous le savons. Mais nous avons besoin de vous.
Hiro: Je ne vous suit pas. je viens seulement d'être nommé et je n'ai pas encore vu de combat.
L'adjoint: Nous le savons et justement c'est pour ça que l'on vous a choisit. Vous représentez la jeune génération du japon.
Le colonel: C'est sur les jeunes hommes et donc sur vous que repose la victoire. Seulement, vu nos récentes défaites beaucoup
commencent à se demander si on ne devrait pas signer une paix négociée. Ce serait bien sûr inacceptable d'en arriver
là! cependant, l'Empereur est très mécontent de nos méthode pour faire taire les dissident. C'est pourquoi il vous
a choisis pour relever le moral des troupes et de la population.
L'adjoint: Vous en savez au temps que nous maintenant. C'est l'Empereur lui même qui vous informera du reste. Ne le décevez pas!
J'arrivais enfin à Tokyo ou l'on me conduisit jusqu'au palais Impérial. Immense et construit selon le style en vigueur lors du dernier shogunat, tout y était fait pour impressionner. Un officier dans son uniforme de parade vint vers moi. Il se présenta comme l'aide de camp de l'empereur et il me fit entrer par une porte latérale.
Après la traversé de multiples couloirs qui me sembla interminable, j'arrivais devant une petite porte exiguë contrastant avec le reste du palais. C'étais le bureau de l'Empereur. Son aide de camp entra pour voir s'il était disposé à me recevoir. Il me fit entrer et disparu. Je me retrouvais face à face avec le chef de la nation. Rare sont ceux pouvant se targuer d'avoir eu si grand honneur. Comme le veut la tradition, J'attendais patiemment et agenouillé que l'empereur m'adresse la parole. Quelle ne fut donc pas ma surprise quand il me demanda de prendre un siège et surtout de parler librement et sans crainte.
Hirohito: Je vais aller droit au but. je déaprouve les méthodes de sanctions infligés aux défaitistes en tout genre.
A la place, je vous charge de remotiver le peuple Japonais et de le persuader de notre victoire.
Hiro: Mais sire, comment pourrais-je faire une telle chose si le bureau de la propagande lui même n'a pas réussi?
Hirohito: c'est très simple, vous allez raconter dans ces moindres détails, les opérations entreprisent par la 8e flotte.
Pour ce faire, tout les médias japonnais seront à vos ordres et vous n'aurez de compte à rendre qu'à mon
aide de camps. Surtout, je veux que le peuple aient confiance dans vos nouvelles. Donc ne dites que la vérité
quel que soit la situation au front. Faites aussi savoir à l'amiral Hishiro que je ne tolérerais de sa part que la
victoire. Disposez!
hiro: A vos ordre sire.
Je quittais le palais et pris le premier avion pour revenir à Singapour ou l'on m'attendais impatiamment.
Singapour, matin du 2 Juin.
Le commandant Hiro, nouvellement promu, venait d'arriver sur la passerelle du Kyoto canonnière de classe Hashidate. C'était son premier véritable commandement depuis son transfert de la marine marchande vers la flotte impériale. Le navire venait de sortir du chantier naval et tout était encore à faire. Il donna ses premiers ordres à son officier d'intendance Toshiba. Il prit ensuite connaissance de ses ordres de missions. Le quartier général voulait couper les routes commerciales passant par la baie du Bengale empêchant ainsi tout ravitaillement des troupes indiennes du Commonwealth tentant une contre offensive en Birmanie.
Soudain, l'officier des transmissions arriva sur la passerelle.
Akifumi: Commandant, message urgent de Tokyo
Hiro: De quoi s'agit-il?
Akifuni: On vous demande dans les plus brefs délais à la capitale. Un avions vous attend.
Hiro: On t'il précisé pourquoi était-ce si urgent?
Akifuni: non
Hiro: Bon très bien. Que le second prenne le commandement en mon absence. Que le navire soit prèt à appareiller à mon retour.
Akifuni: A vos ordres.
Je me rendit à l’aérodrome ou un Colonel des services de renseignement et un adjoint du bureau de la propagande m'attendais déjà depuis plus d'une heure devant l'avion qui à première vue, avait été envoyé juste pour moi.
Le colonel: capitaine Hiro, montez dans l'avion. Nous vous expliquerons tout pendant le vol.
Hiro: J'espère que vous n'en n'avez pas pour trop longtemps. On m'attend à Singapour pour lancer l'opération "Ngao".
L'adjoint: Nous le savons. Mais nous avons besoin de vous.
Hiro: Je ne vous suit pas. je viens seulement d'être nommé et je n'ai pas encore vu de combat.
L'adjoint: Nous le savons et justement c'est pour ça que l'on vous a choisit. Vous représentez la jeune génération du japon.
Le colonel: C'est sur les jeunes hommes et donc sur vous que repose la victoire. Seulement, vu nos récentes défaites beaucoup
commencent à se demander si on ne devrait pas signer une paix négociée. Ce serait bien sûr inacceptable d'en arriver
là! cependant, l'Empereur est très mécontent de nos méthode pour faire taire les dissident. C'est pourquoi il vous
a choisis pour relever le moral des troupes et de la population.
L'adjoint: Vous en savez au temps que nous maintenant. C'est l'Empereur lui même qui vous informera du reste. Ne le décevez pas!
J'arrivais enfin à Tokyo ou l'on me conduisit jusqu'au palais Impérial. Immense et construit selon le style en vigueur lors du dernier shogunat, tout y était fait pour impressionner. Un officier dans son uniforme de parade vint vers moi. Il se présenta comme l'aide de camp de l'empereur et il me fit entrer par une porte latérale.
Après la traversé de multiples couloirs qui me sembla interminable, j'arrivais devant une petite porte exiguë contrastant avec le reste du palais. C'étais le bureau de l'Empereur. Son aide de camp entra pour voir s'il était disposé à me recevoir. Il me fit entrer et disparu. Je me retrouvais face à face avec le chef de la nation. Rare sont ceux pouvant se targuer d'avoir eu si grand honneur. Comme le veut la tradition, J'attendais patiemment et agenouillé que l'empereur m'adresse la parole. Quelle ne fut donc pas ma surprise quand il me demanda de prendre un siège et surtout de parler librement et sans crainte.
Hirohito: Je vais aller droit au but. je déaprouve les méthodes de sanctions infligés aux défaitistes en tout genre.
A la place, je vous charge de remotiver le peuple Japonais et de le persuader de notre victoire.
Hiro: Mais sire, comment pourrais-je faire une telle chose si le bureau de la propagande lui même n'a pas réussi?
Hirohito: c'est très simple, vous allez raconter dans ces moindres détails, les opérations entreprisent par la 8e flotte.
Pour ce faire, tout les médias japonnais seront à vos ordres et vous n'aurez de compte à rendre qu'à mon
aide de camps. Surtout, je veux que le peuple aient confiance dans vos nouvelles. Donc ne dites que la vérité
quel que soit la situation au front. Faites aussi savoir à l'amiral Hishiro que je ne tolérerais de sa part que la
victoire. Disposez!
hiro: A vos ordre sire.
Je quittais le palais et pris le premier avion pour revenir à Singapour ou l'on m'attendais impatiamment.
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Re: 情報局, Jōhōkyoku (rapport de la 8KTK)
Mer 03 Juil 2013, 19:11
Tokyo 2 semaines plus tard,
Ici Tokyo, Voici les dernières nouvelles du front.
Ici Tokyo, Voici les dernières nouvelles du front.
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Re: 情報局, Jōhōkyoku (rapport de la 8KTK)
Mer 24 Juil 2013, 15:03
Le retour
La bataille de Trincomalee était terminée. Nous retournions au port pour réapprovisionner avant notre prochaine mission. Les hommes étaient épuisé. C'est pourquoi, je décidai de les mettre au repos et de n'assurer que le service minimum. Quelques heures plus tard, la radio rompit le silence. C'étais un Nakajima E8N1 qui avait il y a peu survollé la rade anglaise ou se trouvait la 4th submarine flotilla et à l'étonnement général, elle était vide! Toute la flotille avaient du appareillé durant la nuit.
La prudence commandait de mettre l'équipage en alerte, mais vu son état d'épuisement, il n'aurait plus su réagir promptement à une attaque. Je décidais donc de ne pas le mettre au poste de combat afin qu'il se repose. Néanmois, je fit tout de même doubler le nombre de vigie pour repérer tout sillage éventuel de torpilles. La journée se passa sans incident. Il faisait déjà nuit depuis longtemps quand je me décidais enfin de confier la passerelle à l'officier de quart et de me retirer dans ma cabine. La nuit se passa et au petit matin, je retournais sur la passerelle. Je profitais de cette acalmie pour demander un rapport détaillé de la situation.
Hiro: Alors, Dites moi ou en sont nos réserves.
Isamu: Il nous reste 10% de nos munitions et nous n'avons presque plus de nourritures.
Hiro: Et concernant les réparations que j'ai demandée?
Isamu: Elle sont terminée.
Naoka: Commandant, je reviens de la salle des machines et le mécanicien est inquiet.
Hiro: Quel est le problème?
Naoka: On a découver un nouvel éclat dans le moteur, c'est déjà une chance de ne pas avoir explosé.
Cependant, il pense qu'il faudrait stopper les machine pour réparer. Sinon, nous ne sauront pas
rentrer au port.
Hiro: Il ne manquait plus que ça, Stopper alors que les sous-marins anglais arrive vers nous! Enfin si on
n'a pas le choix, vous avez mon aprobation. Signaler à la flotte que nous allons prendre du retard.
Les réparations prirent un temps fou mais nous pûmes repartir et on réussi finalement à rejoindre notre flottille. Il nous restait 15 nautiques à parcourir avant d'arriver au port. Le soir tomba. Au fond de moi, je sentis un malaise grandissant mais inexplicable. Je décidais de veillé toute la nuit. D'un coup, je fut projeté à terre. J'entendit une vigie crié. Une torpilles nous avait touché à bâbord. Je regardait dehors, et je vit notre cargo ravitailleur se faire torpillé à son tour.
L'alerte fut donné et tout l'équipage se mit à sont poste.
Hiro: Salle des machines, en avant toute, vitesse maximum.
Timoniers, zigzaguer et en vitesse!
Naoka: commandant, il y a un incendie à deux compartiments de la soute à munitions
et nous n'arrivons pas à l’arrêter.
Hiro: Envoyé tout les hommes disponibles vous aider et noyer la soute à munition.
Ça commençait à vraiment mal tourner pour nous. Heureusement, un de nos destroyer arriva et commença à grenader nos poursuivant.
Finalement, un des submersibles, fortement endommagé par le grenagade, fit surface et après avoir laissé évacuer son équipage, il fut envoyé par le fond. Cette contre attaque aussi rapide que soudaine, découragea les autres submersibles de continuer leur ataques et nous pûmes continuer notre route.
Bien que contraire au règlement, on décida de peindre sur la coque de notre escorteur une nouvelle inscription:
Deux jour plus tard, nous arrivions enfin au port, non sans dommage, mais en un seul morceau.
La bataille de Trincomalee était terminée. Nous retournions au port pour réapprovisionner avant notre prochaine mission. Les hommes étaient épuisé. C'est pourquoi, je décidai de les mettre au repos et de n'assurer que le service minimum. Quelques heures plus tard, la radio rompit le silence. C'étais un Nakajima E8N1 qui avait il y a peu survollé la rade anglaise ou se trouvait la 4th submarine flotilla et à l'étonnement général, elle était vide! Toute la flotille avaient du appareillé durant la nuit.
La prudence commandait de mettre l'équipage en alerte, mais vu son état d'épuisement, il n'aurait plus su réagir promptement à une attaque. Je décidais donc de ne pas le mettre au poste de combat afin qu'il se repose. Néanmois, je fit tout de même doubler le nombre de vigie pour repérer tout sillage éventuel de torpilles. La journée se passa sans incident. Il faisait déjà nuit depuis longtemps quand je me décidais enfin de confier la passerelle à l'officier de quart et de me retirer dans ma cabine. La nuit se passa et au petit matin, je retournais sur la passerelle. Je profitais de cette acalmie pour demander un rapport détaillé de la situation.
Hiro: Alors, Dites moi ou en sont nos réserves.
Isamu: Il nous reste 10% de nos munitions et nous n'avons presque plus de nourritures.
Hiro: Et concernant les réparations que j'ai demandée?
Isamu: Elle sont terminée.
Naoka: Commandant, je reviens de la salle des machines et le mécanicien est inquiet.
Hiro: Quel est le problème?
Naoka: On a découver un nouvel éclat dans le moteur, c'est déjà une chance de ne pas avoir explosé.
Cependant, il pense qu'il faudrait stopper les machine pour réparer. Sinon, nous ne sauront pas
rentrer au port.
Hiro: Il ne manquait plus que ça, Stopper alors que les sous-marins anglais arrive vers nous! Enfin si on
n'a pas le choix, vous avez mon aprobation. Signaler à la flotte que nous allons prendre du retard.
Les réparations prirent un temps fou mais nous pûmes repartir et on réussi finalement à rejoindre notre flottille. Il nous restait 15 nautiques à parcourir avant d'arriver au port. Le soir tomba. Au fond de moi, je sentis un malaise grandissant mais inexplicable. Je décidais de veillé toute la nuit. D'un coup, je fut projeté à terre. J'entendit une vigie crié. Une torpilles nous avait touché à bâbord. Je regardait dehors, et je vit notre cargo ravitailleur se faire torpillé à son tour.
L'alerte fut donné et tout l'équipage se mit à sont poste.
Hiro: Salle des machines, en avant toute, vitesse maximum.
Timoniers, zigzaguer et en vitesse!
Naoka: commandant, il y a un incendie à deux compartiments de la soute à munitions
et nous n'arrivons pas à l’arrêter.
Hiro: Envoyé tout les hommes disponibles vous aider et noyer la soute à munition.
Ça commençait à vraiment mal tourner pour nous. Heureusement, un de nos destroyer arriva et commença à grenader nos poursuivant.
Finalement, un des submersibles, fortement endommagé par le grenagade, fit surface et après avoir laissé évacuer son équipage, il fut envoyé par le fond. Cette contre attaque aussi rapide que soudaine, découragea les autres submersibles de continuer leur ataques et nous pûmes continuer notre route.
Bien que contraire au règlement, on décida de peindre sur la coque de notre escorteur une nouvelle inscription:
Deux jour plus tard, nous arrivions enfin au port, non sans dommage, mais en un seul morceau.
- Lothar von ArnauldService de Presse des Armées
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Re: 情報局, Jōhōkyoku (rapport de la 8KTK)
Sam 07 Sep 2013, 20:06
Opération Ouen Hi
Le printemps touchait à son terme et l'été annonçait déjà de nouvelles opérations pour l'armée du soleil levant.
Ici Tokyo. Voici les dernières nouvelles du front:
Le printemps touchait à son terme et l'été annonçait déjà de nouvelles opérations pour l'armée du soleil levant.
Ici Tokyo. Voici les dernières nouvelles du front:
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Re: 情報局, Jōhōkyoku (rapport de la 8KTK)
Mer 09 Avr 2014, 17:17
A vaincre sans périls on triomphe sans gloire
La salle d’attente située dans le bunker de commandement du port était petite, froide et mal éclairée. Une atmosphère très pesante y régnait. Je me demandais pourquoi l’on m’avait ordonné de rejoindre ce sinistre endroit. Une ordonnance du grand état-major sortit d’une des salles jouxtant la mienne et vint me trouver. Après les salutations de rigueur, elle me fit rentrer dans un bureau aussi sinistre et morne que la pièce où l’on me fit patienter plus de deux heures. Un homme entra dans la pièce.
« Je me présente : officier Tamechi. Renseignement impérial. Votre rapport sur l’opération fugu a grandement mécontenté l’Empereur. Que s’est-il passé là-bas ? »
La réponse était pourtant simple mais comme toujours quand une nouvelle ne plait pas, on ne veut pas y croire. Je du donc recommencer mon rapport devant ce pseudo officier qui n’a même jamais vu un navire de guerre et qui va encore essayer de trouver un coupable là où il n’y en a pas.
« Permettez-moi de revenir un peu en arrière lors de la précédente opération devant Luganville. La 8e flotte qui était en transit, reçu un appel de détresse. Plusieurs de nos navires étaient pris à parti par une armada Anglo-américaine et avaient un besoin criant de renforts. Nous mîmes donc cap sur Tugali puis Luganville pour leur prêter assistance. Quand nous arrivâmes, la bataille était déjà terminée. La victoire alliée ne faisait plus aucun doute. L’ennemi s’acharnait sur les quelques rescapés. Nous n’avions que des destroyers quand en face, ils avaient des croiseurs et des cuirassés à ne plus savoir qu’en faire. Il ne restait plus qu’une petite chance de les sauver. : Nous lançâmes une contre-attaque faisant office d’écran pour permettre le repli des survivants. Curieusement, l’escadre ennemie stoppa net et hésita à nous affronter pourtant, seul un fou oserait dire qu’on avait une infime chance de gagner. Et pourtant, nous réussîmes là ou nos cuirassés avaient échoués. La flotte ennemie était bloquée par un cordon formé de quelques destroyers et submersibles.
«Ce ne fut pas sans mal et l’armada nous infligea de lourdes pertes. Eux non plus n’en sortirent pas indemne et bien qu’ils réussirent à couler plus de navires que nous, réussir à endommagé parfois lourdement plusieurs navires de lignes avec de simples destroyers relevait presque de la science-fiction. Bien que se montrant des plus courageux, notre ligne commença à s’effriter sous les coups de butoirs de leurs croiseurs. Cette nuit-là, ce produisit un évènement des plus inattendu. Profitant de la nuit, la flotte ennemie quitta la zone par le nord-est. »
L’ennemi avait sans conteste remporté une énorme victoire mais avait finalement échoué dans sa tentative de percer notre front. L’honneur du japon restait sauf. Nous venions de montrer à l’ennemi que jamais nous ne capitulerions. Ce revers de fortune ne réussit ni à entamer notre moral ni à porter un coup décisif à l’effort de guerre. De nouveaux navires sortiront des arsenaux. De nouveaux marins prendront la place de ceux tombés aux chants d’honneurs. Le japon remportera la victoire finale.
Le petit homme à lunette finissait de rouler une cigarette et me demanda:
Et ensuite que s’est-il passé ?
Après cette bataille, nous mîmes cap sur Dili pour nous réorganiser A peine arrivé, le combat repris. Des submersibles de la subpac, gator, 1AVF et il me semble même qu’il y avait au moins un sub de la rippers. Ont commencé leurs attaques. Bien qu’affaiblit par le précédent combat nous tenions le choc. Je me permets de souligner au passage la qualité des Mikuras pour éradiquer des submersibles. L’ennemis apprit que même affaibli une flotte japonaise restait un ennemis redoutable. Sans le vouloir, la 8 se retrouvait de nouveaux au plein cœur de la bataille. Pour une question d’efficacité, l’on décida aussi de scinder la flotte. La 8TKT regroupant les navires de surfaces et la 8SS nos submersibles. Cette scission est bien sûr administrative et nous pouvons toujours compter l’un sur l’autre.
Environ une semaine plus tard une armada allié fut repéré par un de nos submersibles en patouille. L’ennemi se rapprochait une fois de plus. Il doubla la pointe sud de l’Australie et visiblement, ils avaient dû porter leurs chaudières aux rouges pour atteindre une telle vitesse. La situation était la suivante. Une armada devant nous et une imposante force sous-marine dans notre dos. Nous devions faire face à cette attaque. L’ennemi avait une fois de plus mobilisé la moitié de ses forces pour faire face à la 8. Sachant que nos forces se composaient de 3DD, 3escorteurs type mikura, une VLT et un cargo, notre renommée doit vraiment être terrible pour un tel déploiement de forces.
Ceci étant dit, le combat commença. Avec une telle différence de force, il ne dura guère. L’armada nous encercla et nous détruisit en deux jours. Seul le destroyer du capitaine Ota survécu plus longtemps. Il réussit à promener littéralement l’ennemi pendant un certain temps. A dix contre 1, il finit néanmoins par finir également au fond. Sur ce temps-là, trop sur d’eux, ils avaient dégarnit leur soutiens et peu d’asm étaient encore sur place quand nos submersibles passèrent à l’attaque. Plusieurs navires ennemis furent couler dont un NA. Encore une fois, seule la supériorité écrasante de l’ennemi leur permit de reporter la victoire. Mais à quel prix ? Visiblement les américains ont décidé d’utiliser la tactique russe pour changer le cours de la guerre. Le temps nous dira qui aura raison.
Tamechi s’adressa de nouveau à moi et m’informa que suite à mon rapport, Tokyo agirait en conséquence. La menace ennemie était devenue intolérable mais malheureusement pour eux, elle ne serait que de courtes durées. D’excellentes nouvelles venaient d’arriver à l’EM. Les alliés vont s’en mordre les doigts pendant longtemps…. (voir la bataille entre la rengo et la 7e flotte US)
[HRP: ce RP est posté un peu tard Mea culpa. Ça m'étais sortit de la tête]
La salle d’attente située dans le bunker de commandement du port était petite, froide et mal éclairée. Une atmosphère très pesante y régnait. Je me demandais pourquoi l’on m’avait ordonné de rejoindre ce sinistre endroit. Une ordonnance du grand état-major sortit d’une des salles jouxtant la mienne et vint me trouver. Après les salutations de rigueur, elle me fit rentrer dans un bureau aussi sinistre et morne que la pièce où l’on me fit patienter plus de deux heures. Un homme entra dans la pièce.
« Je me présente : officier Tamechi. Renseignement impérial. Votre rapport sur l’opération fugu a grandement mécontenté l’Empereur. Que s’est-il passé là-bas ? »
La réponse était pourtant simple mais comme toujours quand une nouvelle ne plait pas, on ne veut pas y croire. Je du donc recommencer mon rapport devant ce pseudo officier qui n’a même jamais vu un navire de guerre et qui va encore essayer de trouver un coupable là où il n’y en a pas.
« Permettez-moi de revenir un peu en arrière lors de la précédente opération devant Luganville. La 8e flotte qui était en transit, reçu un appel de détresse. Plusieurs de nos navires étaient pris à parti par une armada Anglo-américaine et avaient un besoin criant de renforts. Nous mîmes donc cap sur Tugali puis Luganville pour leur prêter assistance. Quand nous arrivâmes, la bataille était déjà terminée. La victoire alliée ne faisait plus aucun doute. L’ennemi s’acharnait sur les quelques rescapés. Nous n’avions que des destroyers quand en face, ils avaient des croiseurs et des cuirassés à ne plus savoir qu’en faire. Il ne restait plus qu’une petite chance de les sauver. : Nous lançâmes une contre-attaque faisant office d’écran pour permettre le repli des survivants. Curieusement, l’escadre ennemie stoppa net et hésita à nous affronter pourtant, seul un fou oserait dire qu’on avait une infime chance de gagner. Et pourtant, nous réussîmes là ou nos cuirassés avaient échoués. La flotte ennemie était bloquée par un cordon formé de quelques destroyers et submersibles.
«Ce ne fut pas sans mal et l’armada nous infligea de lourdes pertes. Eux non plus n’en sortirent pas indemne et bien qu’ils réussirent à couler plus de navires que nous, réussir à endommagé parfois lourdement plusieurs navires de lignes avec de simples destroyers relevait presque de la science-fiction. Bien que se montrant des plus courageux, notre ligne commença à s’effriter sous les coups de butoirs de leurs croiseurs. Cette nuit-là, ce produisit un évènement des plus inattendu. Profitant de la nuit, la flotte ennemie quitta la zone par le nord-est. »
L’ennemi avait sans conteste remporté une énorme victoire mais avait finalement échoué dans sa tentative de percer notre front. L’honneur du japon restait sauf. Nous venions de montrer à l’ennemi que jamais nous ne capitulerions. Ce revers de fortune ne réussit ni à entamer notre moral ni à porter un coup décisif à l’effort de guerre. De nouveaux navires sortiront des arsenaux. De nouveaux marins prendront la place de ceux tombés aux chants d’honneurs. Le japon remportera la victoire finale.
Le petit homme à lunette finissait de rouler une cigarette et me demanda:
Et ensuite que s’est-il passé ?
Après cette bataille, nous mîmes cap sur Dili pour nous réorganiser A peine arrivé, le combat repris. Des submersibles de la subpac, gator, 1AVF et il me semble même qu’il y avait au moins un sub de la rippers. Ont commencé leurs attaques. Bien qu’affaiblit par le précédent combat nous tenions le choc. Je me permets de souligner au passage la qualité des Mikuras pour éradiquer des submersibles. L’ennemis apprit que même affaibli une flotte japonaise restait un ennemis redoutable. Sans le vouloir, la 8 se retrouvait de nouveaux au plein cœur de la bataille. Pour une question d’efficacité, l’on décida aussi de scinder la flotte. La 8TKT regroupant les navires de surfaces et la 8SS nos submersibles. Cette scission est bien sûr administrative et nous pouvons toujours compter l’un sur l’autre.
Environ une semaine plus tard une armada allié fut repéré par un de nos submersibles en patouille. L’ennemi se rapprochait une fois de plus. Il doubla la pointe sud de l’Australie et visiblement, ils avaient dû porter leurs chaudières aux rouges pour atteindre une telle vitesse. La situation était la suivante. Une armada devant nous et une imposante force sous-marine dans notre dos. Nous devions faire face à cette attaque. L’ennemi avait une fois de plus mobilisé la moitié de ses forces pour faire face à la 8. Sachant que nos forces se composaient de 3DD, 3escorteurs type mikura, une VLT et un cargo, notre renommée doit vraiment être terrible pour un tel déploiement de forces.
Ceci étant dit, le combat commença. Avec une telle différence de force, il ne dura guère. L’armada nous encercla et nous détruisit en deux jours. Seul le destroyer du capitaine Ota survécu plus longtemps. Il réussit à promener littéralement l’ennemi pendant un certain temps. A dix contre 1, il finit néanmoins par finir également au fond. Sur ce temps-là, trop sur d’eux, ils avaient dégarnit leur soutiens et peu d’asm étaient encore sur place quand nos submersibles passèrent à l’attaque. Plusieurs navires ennemis furent couler dont un NA. Encore une fois, seule la supériorité écrasante de l’ennemi leur permit de reporter la victoire. Mais à quel prix ? Visiblement les américains ont décidé d’utiliser la tactique russe pour changer le cours de la guerre. Le temps nous dira qui aura raison.
Tamechi s’adressa de nouveau à moi et m’informa que suite à mon rapport, Tokyo agirait en conséquence. La menace ennemie était devenue intolérable mais malheureusement pour eux, elle ne serait que de courtes durées. D’excellentes nouvelles venaient d’arriver à l’EM. Les alliés vont s’en mordre les doigts pendant longtemps…. (voir la bataille entre la rengo et la 7e flotte US)
[HRP: ce RP est posté un peu tard Mea culpa. Ça m'étais sortit de la tête]
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Nombre de messages : 3734
Date d'inscription : 14/05/2013
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Re: 情報局, Jōhōkyoku (rapport de la 8KTK)
Mar 02 Sep 2014, 16:21
Du piranha aux souchis
Le temps était à la pluie depuis une semaine environ. L’ennui gagnait les marins cloîtrés dans leurs quartiers. Pas d'ennemis en vue, juste cette foutue pluie. L'escadre faisait route vers le port d'Akyab ou l'on pourrait donner une permission bien méritée à l'équipage. Les mois précédents furent parsemés de combats: certains victorieux, d'autre non mais nous tenions toujours le pacifique. la dernière bataille en date vit d’ailleurs la Rengo triompher de l'ennemi et couler plusieurs croiseurs. Nous ne déplorions aucune pertes.
Une dizaine de jours plus tard, le port était enfin en vue. Le soleil était également revenu. Notre navire accosta sur le quai n°4. Le commandant hishiro et moi même allions faire notre rapport à l'Etat-Majors. Une fois de plus, beaucoup de platitude et de discours mais rien de très intéressant. Je sais que l'age apporte la sagesse mais j'ai surtout l'impression qu'il fait radoter. Nous fûmes tout de même gratifier d'une semaine de permissions afin de nous reposer.
Quelle semaines! pour une fois que nous avions des vacances, il fallait que cette foutue pluie revienne. Le début de l'opération fut finalement reporté à cause du mauvais temps. Finalement, avec 15 jours de retard sur le plan prévu, nous appareillâmes. Mission: bloquer la route des Indes. Après une semaine de voyage, nous arrivâmes à proximité du port de Chandpour. Le silence radio était de mise pour éviter de se faire repérer. Tout les ordres furent donc transmis par signaux optiques. Aux premières lueurs de l'aube, Un cargo sortait du port direction l'Angleterre. Insouciant de ce qui l'attendait. Il n'eu pas le temps de donner l'alerte mais le bruit des canons le fit pour lui. La défense côtière ennemie préparait la riposte mais le faible contingent du port ne résista pas bien longtemps.
Une semaine plus tard, nous interception une communication partielle de l’ennemi. la Subpac force se trouvait quelque part dans l'océan indien mais nous n'avions pas réussi à déchiffrer le reste. Nous attendions toujours que les renseignements traduisent la fin du message mais vu le temps qu'ils mettaient, ça devait être un ordre important de l'ennemi. Que pouvaient-ils bien encore manigancer?
Le siège du port continuait, plus aucun navire ennemis ne pouvait sortir ou entrer. Une dizaine de jours plus tard, le blocus tenait toujours. La nuit du onzième fut d'un calme olympien. Plus aucunes activités ennemies n'était visible. Tous savait que c'était trop calme, beaucoup trop calme. Le navire amiral communiquait de nouveaux par signaux. Ordre fut donné à la flotte de se mettre en état d'alerte. Trop tard, la vigie criait déjà. Deux sillons dans l'eau se rapprochait. Cette fois ci, on n'aura pas le temps de les esquiver. Touché de plein fouet, le navire sombra rapidement. En moins d'une heure, nous perdîmes 5 bâtiments. Les autres s'activèrent pour sauver les rescapés. Inutile d'attendre le rapport du renseignement, voilà ce que disait le message. Devant une telle sauvagerie, nous n'avions plus le choix, le repli fut ordonné et le blocus levé.
Tant de braves marins morts; tant de vies détruites et plus grave que tout, l’honneur du japon était entaché. La contre-attaque fut décidée. Nous ne pouvions attendre des renforts ou organiser de triangulations. La bataille se passerait à l'ancienne. L'opération harinezumi commença le lendemain. l'ordre de batailles était le suivant: l'élite des sous-mariniers US et pour majorité vétérans; la subpacforce comptant 14 submersibles affrontant la 8.Kokutaï Teikoku Kaigun comptant 7 destroyers et un dragueur de mines. A deux contre un, nous n'avions pas beaucoup de chances d'y arriver mais l'honneur l'exigeait. C'était vaincre ou mourir!
La recherche commença et presque aussi tôt, la victoire était au rendez-vous. un puis deux puis trois submersibles succombèrent. L'ennemi ne comptait pas nous faciliter la tâche et grenadages et torpillages se succédèrent. Un destroyer léger (classe mutsuki) finit par succomber sous les torpilles d'Ethan Jones. Seul commandant qui arrivera d’ailleurs à nous causer des pertes lors de cette deuxième phases. D'une patience à toutes épreuve, il attendait qu'un de nos navire s'éloigne du groupe pour le couler mais malgré son expérience, il n'osa jamais attaquer le groupe principal. Sans lui, la victoire aurait été totale. Le rapport des pertes était de un pour un. ce qui signifie que lors de la deuxième phase, nous coulions les submersibles ennemis à raison de 2 pour 1.
Le combat touchait à sa fin. Seul trois sous-marins avaient réussi à s'enfuir. La subpac; élite des submersibles alliés du pacifique avait été mise hors de combat pas une flotte japonaise deux fois moins nombreuse qu'eux. L'honneur était sauf. Nous pouvions rentrer au port ravitailler et profiter d'une permission bien méritée.
Le temps était à la pluie depuis une semaine environ. L’ennui gagnait les marins cloîtrés dans leurs quartiers. Pas d'ennemis en vue, juste cette foutue pluie. L'escadre faisait route vers le port d'Akyab ou l'on pourrait donner une permission bien méritée à l'équipage. Les mois précédents furent parsemés de combats: certains victorieux, d'autre non mais nous tenions toujours le pacifique. la dernière bataille en date vit d’ailleurs la Rengo triompher de l'ennemi et couler plusieurs croiseurs. Nous ne déplorions aucune pertes.
Une dizaine de jours plus tard, le port était enfin en vue. Le soleil était également revenu. Notre navire accosta sur le quai n°4. Le commandant hishiro et moi même allions faire notre rapport à l'Etat-Majors. Une fois de plus, beaucoup de platitude et de discours mais rien de très intéressant. Je sais que l'age apporte la sagesse mais j'ai surtout l'impression qu'il fait radoter. Nous fûmes tout de même gratifier d'une semaine de permissions afin de nous reposer.
Quelle semaines! pour une fois que nous avions des vacances, il fallait que cette foutue pluie revienne. Le début de l'opération fut finalement reporté à cause du mauvais temps. Finalement, avec 15 jours de retard sur le plan prévu, nous appareillâmes. Mission: bloquer la route des Indes. Après une semaine de voyage, nous arrivâmes à proximité du port de Chandpour. Le silence radio était de mise pour éviter de se faire repérer. Tout les ordres furent donc transmis par signaux optiques. Aux premières lueurs de l'aube, Un cargo sortait du port direction l'Angleterre. Insouciant de ce qui l'attendait. Il n'eu pas le temps de donner l'alerte mais le bruit des canons le fit pour lui. La défense côtière ennemie préparait la riposte mais le faible contingent du port ne résista pas bien longtemps.
Une semaine plus tard, nous interception une communication partielle de l’ennemi. la Subpac force se trouvait quelque part dans l'océan indien mais nous n'avions pas réussi à déchiffrer le reste. Nous attendions toujours que les renseignements traduisent la fin du message mais vu le temps qu'ils mettaient, ça devait être un ordre important de l'ennemi. Que pouvaient-ils bien encore manigancer?
Le siège du port continuait, plus aucun navire ennemis ne pouvait sortir ou entrer. Une dizaine de jours plus tard, le blocus tenait toujours. La nuit du onzième fut d'un calme olympien. Plus aucunes activités ennemies n'était visible. Tous savait que c'était trop calme, beaucoup trop calme. Le navire amiral communiquait de nouveaux par signaux. Ordre fut donné à la flotte de se mettre en état d'alerte. Trop tard, la vigie criait déjà. Deux sillons dans l'eau se rapprochait. Cette fois ci, on n'aura pas le temps de les esquiver. Touché de plein fouet, le navire sombra rapidement. En moins d'une heure, nous perdîmes 5 bâtiments. Les autres s'activèrent pour sauver les rescapés. Inutile d'attendre le rapport du renseignement, voilà ce que disait le message. Devant une telle sauvagerie, nous n'avions plus le choix, le repli fut ordonné et le blocus levé.
Tant de braves marins morts; tant de vies détruites et plus grave que tout, l’honneur du japon était entaché. La contre-attaque fut décidée. Nous ne pouvions attendre des renforts ou organiser de triangulations. La bataille se passerait à l'ancienne. L'opération harinezumi commença le lendemain. l'ordre de batailles était le suivant: l'élite des sous-mariniers US et pour majorité vétérans; la subpacforce comptant 14 submersibles affrontant la 8.Kokutaï Teikoku Kaigun comptant 7 destroyers et un dragueur de mines. A deux contre un, nous n'avions pas beaucoup de chances d'y arriver mais l'honneur l'exigeait. C'était vaincre ou mourir!
La recherche commença et presque aussi tôt, la victoire était au rendez-vous. un puis deux puis trois submersibles succombèrent. L'ennemi ne comptait pas nous faciliter la tâche et grenadages et torpillages se succédèrent. Un destroyer léger (classe mutsuki) finit par succomber sous les torpilles d'Ethan Jones. Seul commandant qui arrivera d’ailleurs à nous causer des pertes lors de cette deuxième phases. D'une patience à toutes épreuve, il attendait qu'un de nos navire s'éloigne du groupe pour le couler mais malgré son expérience, il n'osa jamais attaquer le groupe principal. Sans lui, la victoire aurait été totale. Le rapport des pertes était de un pour un. ce qui signifie que lors de la deuxième phase, nous coulions les submersibles ennemis à raison de 2 pour 1.
Le combat touchait à sa fin. Seul trois sous-marins avaient réussi à s'enfuir. La subpac; élite des submersibles alliés du pacifique avait été mise hors de combat pas une flotte japonaise deux fois moins nombreuse qu'eux. L'honneur était sauf. Nous pouvions rentrer au port ravitailler et profiter d'une permission bien méritée.
- Lothar von ArnauldService de Presse des Armées
- Autre pseudo : Aleksey Koltchak / William Chester
Nation au Front Atlantique : USSR
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Re: 情報局, Jōhōkyoku (rapport de la 8KTK)
Ven 20 Fév 2015, 13:39
Raid sur Darwin
En cette fin d'automne, il faisait toujours noir ce matin là. Un petit groupe d'infanterie de marine se dirigeait silencieusement vers le croiseur Aguro. L'officier de quart me tira de ma couchette. 4H30 du matin... Que se passait-il de si important? Pour une fois qu'on était à quai, j'aurais pu faire la grâce matinée. C'était sans compter que l'armée impériale avait toujours quelque chose de prévu pour ces officiers.
Le chef du groupe entra sur la passerelle et me tendit un pli. C'était un nouvel ordre de marche secret. Vu la signature, il venait directement du haut État-major à Tokyo. Pas besoin de lire pour savoir que je n'allais pas apprécier la suite des événements et en effet, ce qui nous était demandé s'apparentait plus au suicide qu'à une mission. Bien que japonnais, je n'étais pas pressé de rejoindre mes ancêtres. Je ne pouvais m’empêcher de penser que le mieux était de vivre pour son pays et de laisser l’ennemi mourir pour le siens. Après tout, un mort ne saurait être victorieux.
Mon second s'inquiéta de mon silence prolongé. Je lui tendis le pli. Il n'y avait plu qu'à rappelé les matelots en permission et appareiller. La mission étant urgente, la police militaire se chargea de les ramener. Pour ne pas changer, je reçu par la même occasion un rapport peu élogieux sur mon officier de tir: ils l'ont trouvé dans le premier bar en sortant du port, totalement ivre et peu enclin à obtempérer. Jusque là rien d'étonnant avec lui. Toujours aussi diplomate, ils ont voulu le sortir de là par la force. Grossière erreur. Le bougre réussi à en assommer cinq avant d'être maîtrisé. Vu l'urgence de la mission, et l'impossibilité de trouver un remplaçant à temps, il allait une fois de plus échapper à la cours martiale. Même si je ne pouvais cautionner de tel actes, je ne pu cacher un petit rictus quand on m'en informa. Notre police avait pour réputation d'avoir la matraque légère surtout avec les personnes d'origines coréenne. Bien qu’annexé depuis un certain temps déjà, le clivage se ressentait toujours. Je suis persuadé qu'une petite correction de temps à autre peuvent les amener à plus de réflexions avant de jouer du gourdin. Le rester de l'embarquement se passa sans incident et vers dix heures, la flotte sorti de Dilli.
Quelques jours plus tard, nous arrivions en vue de notre objectif: Darwin. Nous savions déjà que la flotte australienne y était pour réarmement. Manque de chance, 2 autres flottes arrivaient vers nous. Une US par l'est et la flotte néo-zélandaise par l'Ouest. En peu de temps, nous avions confirmation de la présence d'un Renow, deux CB, un cuirassé Iowa et l'escorte allant avec naturellement. Nous, nous n’avions que 2VLT, quelques destroyers et un croiseur lourd. C'était bien maigre mais nous devions y arriver.
Le premier obstacle vint de la défense rapprochée du port. Nous devions la faire taire au plus vite. Pendant trois jours, un jeu de chat à la souris commença avec les défenseurs. Les navires australiens arrivèrent en renfort très rapidement et se concentrèrent dans des attaques à la torpilles sur mon croiseur. Touché à une seule reprise, je rendis la pareille à mes assaillants. Ils y perdirent un navire. Bien que victorieux par le nombre de navires coulé, nous étions contraint au repli. L'ennemi en profita pour couler un de nos destroyers d'escortes. Hors de question d'en rester là! Avec le renfort d'une poignée de submersibles, nous relancions l'attaque. Objectif: débarquer le commando et couler l'Alaska. Sur le temps qu'une partie des navires attaqueraient l’ennemi, nos vedettes et DE devaient débarquer notre commando. A partir de ce moment, tout dépendait de la vitesse. Par un malheureux concours de circonstances, l'Alaska visé restait hors d'atteinte. Nous dûmes nous rabattre sur un croiseur léger dido. Le repli fut difficile. Les 380mm de ce maudit croiseur de batailles nous assommaient sous les obus. Nous y perdîmes nos deux VLT.
L'ennemi, d'une confiant en voyant le rapport de forces décida d'engager la poursuite. Ce qu'ils ne savaient pas c'est que nous leur préparions une surprise.
Afin de préserver la flotte d'une annihilation totale sous le nombre, nous dûmes respecter une cadence de replis frénétique. Pensant à une débandade, américains comme australiens durent rompre la formation pour garder le contact visuel. Une nouvelle fois, la tactique nippone nous permettait d'avoir un coup d'avance. Il faut y ajouter une excellente intuition du commandant de la 8TKT (Wazabi Tesake) déjouant les manœuvres d'encerclement des destroyers alliés. Qui finalement se retourna contre eux. Pour accomplir leur plan, ils devaient suivre trois tracés: un pour chaque pince, et un pour leur navires lourds. Ce fut sûrement la pire erreur qu'ils firent lors de cette bataille. Navires de lignes et escorteurs étaient séparer en trois groupes et dans chaque groupe, chaque navires étaient également séparer par vitesse. Tant est si bien que nous nous retrouvions avec une multitude de cibles individuelle et isolées. Avec une telle invitation, nos submersibles ne purent plus attendre. De la passerelle, je pu observé un festival d'explosion du aux torpilles. Un navires, puis deux et bientôt trois furent coulé. La nuit arriva. Avec elle, les explosions redoublèrent.
Les navires les plus menaçant furent paradoxalement les plus petits. Leur VLT, rapide et presque invisible de nuit auraient pu nous causer de graves dégâts. Nos vigies firent d’ailleurs un travail excellent. Malgré une visibilité des plus réduite, elles réussirent à repérer les moustiques ennemis suffisamment tôt nous permettant d'esquiver leurs torpilles.
Les jours et les nuits s'enchaînèrent. Les forces du Commonwealth se replièrent afin de se regrouper. Nous laissant face au navires US. D'une confiance infaillible dans leur puissance de feu supérieure, ils avancèrent implacablement vers nous croiseur de bataille en tête. C'est vrai que l'invitation était tentante: une escadre de destroyers appuyé par un croiseur était une cible bien chétive. Pourtant, Vu les pertes qu'ils enregistraient notamment à cause des submersibles, la méfiance aurait du être de mise. Nous continuâmes à nous replier vers Dilli entraînant dans notre sillage un de ces monstre d'acier faiblement escorté. Nous l'avions amené là ou nous le voulions. La nuit venue un déluge de torpilles décima sont escorte et le mit en perdition. D'une lâcheté hélas bien habituelle chez les alliés, son commandant préféra le déshonneur du sabordage à une mort au combat.
Le carburant et les munitions commençaient à manquer. Nous allions bientôt quitter la zone. Trop tard pour l'Aguro cependant. Lors de la nuit suivante, une attaque suicide de submersibles anglais l’endommagea gravement. C'est ce moment que choisit la 1AVF pour lancer une nouvelle attaque. Plus coordonnée et avec tout son effectif en un seul point. Devant la menace, nous devions lancer une riposte immédiate. Bien qu’endommagé sérieusement, mon devoir m'obligeait d'utiliser mon croiseur comme fer de lance. Cette fois-ci, pas de surprise, ni d'un côté ni de l'autre. La mêlée de navires allait commencer. Rapidement, leur objectif était clair. En terminer avec mon croiseur. Le nôtre, plus ambitieux visait à la décimation de la flotte. Difficile de dire qui avait l'avantage depuis l'arrivée de la 1AVF sub. Une première torpille me toucha, un tribal coula. Une seconde ne tarda pas. Deux avisos le rejoignirent.
Le canon donna toute l'après-midi. Quand la mêlée prit fin, tard ce soir là, la 8TKT quitta la zone avec tout ces navires. Excepté un tribal, la 1AVF resta là. Les navires en flamme illuminaient l'obscurité. Parmi eux, trônait fièrement un autre bâtiment. Du début à la fin, il mena les assauts et protégea sont escadre. Il repose désormais ici. Au large de Dilli. A l'instar des samouraïs d’antan, il accepta la mort sur le champs de bataille afin que la cause de l'empereur triomphe. Son sacrifice permit la décimation de toute une flotte. Tout son équipage sera par la suite décoré de l'ordre du soleil levant pour bravoure exceptionnelle au combat.
Une fois de plus, la victoire était de notre côté. Une fois de plus, les alliés subirent un cuisant revers. Il m'est impossible de dire quand la guerre se terminera mais à ce rythme là, la paix ne saurait tarder.
En cette fin d'automne, il faisait toujours noir ce matin là. Un petit groupe d'infanterie de marine se dirigeait silencieusement vers le croiseur Aguro. L'officier de quart me tira de ma couchette. 4H30 du matin... Que se passait-il de si important? Pour une fois qu'on était à quai, j'aurais pu faire la grâce matinée. C'était sans compter que l'armée impériale avait toujours quelque chose de prévu pour ces officiers.
Le chef du groupe entra sur la passerelle et me tendit un pli. C'était un nouvel ordre de marche secret. Vu la signature, il venait directement du haut État-major à Tokyo. Pas besoin de lire pour savoir que je n'allais pas apprécier la suite des événements et en effet, ce qui nous était demandé s'apparentait plus au suicide qu'à une mission. Bien que japonnais, je n'étais pas pressé de rejoindre mes ancêtres. Je ne pouvais m’empêcher de penser que le mieux était de vivre pour son pays et de laisser l’ennemi mourir pour le siens. Après tout, un mort ne saurait être victorieux.
Mon second s'inquiéta de mon silence prolongé. Je lui tendis le pli. Il n'y avait plu qu'à rappelé les matelots en permission et appareiller. La mission étant urgente, la police militaire se chargea de les ramener. Pour ne pas changer, je reçu par la même occasion un rapport peu élogieux sur mon officier de tir: ils l'ont trouvé dans le premier bar en sortant du port, totalement ivre et peu enclin à obtempérer. Jusque là rien d'étonnant avec lui. Toujours aussi diplomate, ils ont voulu le sortir de là par la force. Grossière erreur. Le bougre réussi à en assommer cinq avant d'être maîtrisé. Vu l'urgence de la mission, et l'impossibilité de trouver un remplaçant à temps, il allait une fois de plus échapper à la cours martiale. Même si je ne pouvais cautionner de tel actes, je ne pu cacher un petit rictus quand on m'en informa. Notre police avait pour réputation d'avoir la matraque légère surtout avec les personnes d'origines coréenne. Bien qu’annexé depuis un certain temps déjà, le clivage se ressentait toujours. Je suis persuadé qu'une petite correction de temps à autre peuvent les amener à plus de réflexions avant de jouer du gourdin. Le rester de l'embarquement se passa sans incident et vers dix heures, la flotte sorti de Dilli.
Quelques jours plus tard, nous arrivions en vue de notre objectif: Darwin. Nous savions déjà que la flotte australienne y était pour réarmement. Manque de chance, 2 autres flottes arrivaient vers nous. Une US par l'est et la flotte néo-zélandaise par l'Ouest. En peu de temps, nous avions confirmation de la présence d'un Renow, deux CB, un cuirassé Iowa et l'escorte allant avec naturellement. Nous, nous n’avions que 2VLT, quelques destroyers et un croiseur lourd. C'était bien maigre mais nous devions y arriver.
Le premier obstacle vint de la défense rapprochée du port. Nous devions la faire taire au plus vite. Pendant trois jours, un jeu de chat à la souris commença avec les défenseurs. Les navires australiens arrivèrent en renfort très rapidement et se concentrèrent dans des attaques à la torpilles sur mon croiseur. Touché à une seule reprise, je rendis la pareille à mes assaillants. Ils y perdirent un navire. Bien que victorieux par le nombre de navires coulé, nous étions contraint au repli. L'ennemi en profita pour couler un de nos destroyers d'escortes. Hors de question d'en rester là! Avec le renfort d'une poignée de submersibles, nous relancions l'attaque. Objectif: débarquer le commando et couler l'Alaska. Sur le temps qu'une partie des navires attaqueraient l’ennemi, nos vedettes et DE devaient débarquer notre commando. A partir de ce moment, tout dépendait de la vitesse. Par un malheureux concours de circonstances, l'Alaska visé restait hors d'atteinte. Nous dûmes nous rabattre sur un croiseur léger dido. Le repli fut difficile. Les 380mm de ce maudit croiseur de batailles nous assommaient sous les obus. Nous y perdîmes nos deux VLT.
L'ennemi, d'une confiant en voyant le rapport de forces décida d'engager la poursuite. Ce qu'ils ne savaient pas c'est que nous leur préparions une surprise.
Afin de préserver la flotte d'une annihilation totale sous le nombre, nous dûmes respecter une cadence de replis frénétique. Pensant à une débandade, américains comme australiens durent rompre la formation pour garder le contact visuel. Une nouvelle fois, la tactique nippone nous permettait d'avoir un coup d'avance. Il faut y ajouter une excellente intuition du commandant de la 8TKT (Wazabi Tesake) déjouant les manœuvres d'encerclement des destroyers alliés. Qui finalement se retourna contre eux. Pour accomplir leur plan, ils devaient suivre trois tracés: un pour chaque pince, et un pour leur navires lourds. Ce fut sûrement la pire erreur qu'ils firent lors de cette bataille. Navires de lignes et escorteurs étaient séparer en trois groupes et dans chaque groupe, chaque navires étaient également séparer par vitesse. Tant est si bien que nous nous retrouvions avec une multitude de cibles individuelle et isolées. Avec une telle invitation, nos submersibles ne purent plus attendre. De la passerelle, je pu observé un festival d'explosion du aux torpilles. Un navires, puis deux et bientôt trois furent coulé. La nuit arriva. Avec elle, les explosions redoublèrent.
Les navires les plus menaçant furent paradoxalement les plus petits. Leur VLT, rapide et presque invisible de nuit auraient pu nous causer de graves dégâts. Nos vigies firent d’ailleurs un travail excellent. Malgré une visibilité des plus réduite, elles réussirent à repérer les moustiques ennemis suffisamment tôt nous permettant d'esquiver leurs torpilles.
Les jours et les nuits s'enchaînèrent. Les forces du Commonwealth se replièrent afin de se regrouper. Nous laissant face au navires US. D'une confiance infaillible dans leur puissance de feu supérieure, ils avancèrent implacablement vers nous croiseur de bataille en tête. C'est vrai que l'invitation était tentante: une escadre de destroyers appuyé par un croiseur était une cible bien chétive. Pourtant, Vu les pertes qu'ils enregistraient notamment à cause des submersibles, la méfiance aurait du être de mise. Nous continuâmes à nous replier vers Dilli entraînant dans notre sillage un de ces monstre d'acier faiblement escorté. Nous l'avions amené là ou nous le voulions. La nuit venue un déluge de torpilles décima sont escorte et le mit en perdition. D'une lâcheté hélas bien habituelle chez les alliés, son commandant préféra le déshonneur du sabordage à une mort au combat.
Le carburant et les munitions commençaient à manquer. Nous allions bientôt quitter la zone. Trop tard pour l'Aguro cependant. Lors de la nuit suivante, une attaque suicide de submersibles anglais l’endommagea gravement. C'est ce moment que choisit la 1AVF pour lancer une nouvelle attaque. Plus coordonnée et avec tout son effectif en un seul point. Devant la menace, nous devions lancer une riposte immédiate. Bien qu’endommagé sérieusement, mon devoir m'obligeait d'utiliser mon croiseur comme fer de lance. Cette fois-ci, pas de surprise, ni d'un côté ni de l'autre. La mêlée de navires allait commencer. Rapidement, leur objectif était clair. En terminer avec mon croiseur. Le nôtre, plus ambitieux visait à la décimation de la flotte. Difficile de dire qui avait l'avantage depuis l'arrivée de la 1AVF sub. Une première torpille me toucha, un tribal coula. Une seconde ne tarda pas. Deux avisos le rejoignirent.
Le canon donna toute l'après-midi. Quand la mêlée prit fin, tard ce soir là, la 8TKT quitta la zone avec tout ces navires. Excepté un tribal, la 1AVF resta là. Les navires en flamme illuminaient l'obscurité. Parmi eux, trônait fièrement un autre bâtiment. Du début à la fin, il mena les assauts et protégea sont escadre. Il repose désormais ici. Au large de Dilli. A l'instar des samouraïs d’antan, il accepta la mort sur le champs de bataille afin que la cause de l'empereur triomphe. Son sacrifice permit la décimation de toute une flotte. Tout son équipage sera par la suite décoré de l'ordre du soleil levant pour bravoure exceptionnelle au combat.
Une fois de plus, la victoire était de notre côté. Une fois de plus, les alliés subirent un cuisant revers. Il m'est impossible de dire quand la guerre se terminera mais à ce rythme là, la paix ne saurait tarder.
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