- InvitéInvité
Une victoire peut-être, mais à quel prix?
Jeu 24 Juin 2010, 13:09
Discours du Vizeadmiral Von Halshomt, ce discours a été transmis à chacun des officiers de la 8.sicherrungsflottille et est publié dans tout les journaux de propagandes des nations de l'axe.
Mes amis, mes frères,
Je ne saurais exprimé la culpabilité qui me ronge de tout ces morts, ces blessés, ces disparus que nous avons perdu devant Madeira. Chacun a perdu une partie de soi dans les naufrages qui nous ont cruellement frappé. C'était nos frères, nos amis, nos proches. Des hommes courageux qui ont donné leur vie pour le Reich.
Quel atroce souffrance pour moi d'être le coupable de ces morts qui auraient pu être évité avec un peu plus de discernement de ma part.
Mais, je sais que vous me faites encore confiance. Je sais que même dans la douleur, vous savez toujours en qui vous pouvez remettre vos vies. Cette escarmouche à Madeira nous a tous appris quelque chose. Et cette chose nous permettra la prochaine fois d'éviter les erreurs commises.
Les alliés vont très bientôt se vanter de leur "glorieuse" victoire. Victoire peut-être, mais quel est le prix payé pour obtenir cette victoire? Ils bénéficiaient d'un effet de surprise que nous ne pouvons que féliciter. Mais c'est bien le seul exploit de cette bataille. Cet effet de surprise aurait pu leur permettre de disposer de 3 voir 4 fois moins de navires qu'ils en avaient. Si cela avait été le cas, nous aurions pu féliciter les alliés pour cette victoire. Mais dans les faits, leur surnombre rends leur action ridicule. Car un tel déploiement de force ce fait forcément au détriment d'autres régions.
Nous savons que grâce aux forces employées contre la 8, il n'y a plus aucune défense contre les U-boot le long des côtes Américaines. Je n'ai pas encore lu les rapports de ces u-boot, mais nous pouvons tous dire que chacune de ces victoires est un peu là grâce à nous.
Tout cela pour dire que oui, nous avons été vaincu à Madeira. Mais, depuis notre départ de Brest jusqu'à notre retour, que se soit en avion ou par voie navigable, nous avons gagné l'une de nos plus glorieuses victoires depuis l'existence de la 8. Nous n'avons pas encore fait nos compte, mais au court des 3 derniers mois, nous avons coulé près du tiers de toutes les victoires de notre flottille. Ce petit revers n'est donc rien par rapport à ce que nous avons réussit à faire. Et pour les alliés, cette petite victoire n'est rien par rapport aux pertes que nous leur avons infligé.
Nous ressortons grandit de cette affaire et plus déterminé encore dans la lutte contre les convois de nos ennemis. Car nos ils ont peur, ils ont peur de chacune des flottilles de la Kriegsmarine. Même dans l'escarmouche de Madeira, nos marins sentaient les Français et les Américains frissonner de peur lorsque la Kriegsmarine chantait à tue tête le Ritter der Nordsee sous les obus ennemis.
C'est la peur qui les a regroupé, la crainte de la défaite. On a jamais vu une flottille alliée seule depuis la défaite de la Force N en Baltique. C'est cet évènement qui leur fait peur, la crainte de se retrouver dans une situation de défaite.
Mais nous, marin Allemand, nous connaissons nos valeurs. Car nous savons ce qu'est une guerre. Dans une guerre, il y a des morts. Un jour, les flottilles alliées devront sans rendre compte. Jamais, la 8.sicherrungsflottille n'aurait pu couler 180.000 tonnes de navires en une seule sortie si les alliés n'avaient pas peur. C'est leur couardise qui aura raison d'eux. Car, tandis qu'ils font des blocus de port ravitaillé par voie terrestre, en haute mer, leurs convois sont coulés.
Je suis fier d'avoir été coulé, fier de donner de la satisfaction aux alliés qui verront une véritable victoire là où ils subissent une cuisante défaite, fier de savoir que leur stratégie nous permets de couler des convois alliés.
Fier de servir la Kriegsmarine.
Mon naufrage est une victoire. Leur victoire n'est pas glorieuse. Car, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. N'oubliez jamais mes amis, les objectifs de notre furher: couper les lignes d'approvisionnements de l'Angleterre. Les flottilles alliées, tant qu'elles ne nous empêcheront pas d'atteindre cet objectif ne formeront qu'une flotte dont nous n'aurons nul besoin de nous soucier.
Armons de nouveaux navires et repartons sur l'océan. Nous avons des convois a coulé.
Mes amis, mes frères,
Je ne saurais exprimé la culpabilité qui me ronge de tout ces morts, ces blessés, ces disparus que nous avons perdu devant Madeira. Chacun a perdu une partie de soi dans les naufrages qui nous ont cruellement frappé. C'était nos frères, nos amis, nos proches. Des hommes courageux qui ont donné leur vie pour le Reich.
Quel atroce souffrance pour moi d'être le coupable de ces morts qui auraient pu être évité avec un peu plus de discernement de ma part.
Mais, je sais que vous me faites encore confiance. Je sais que même dans la douleur, vous savez toujours en qui vous pouvez remettre vos vies. Cette escarmouche à Madeira nous a tous appris quelque chose. Et cette chose nous permettra la prochaine fois d'éviter les erreurs commises.
Les alliés vont très bientôt se vanter de leur "glorieuse" victoire. Victoire peut-être, mais quel est le prix payé pour obtenir cette victoire? Ils bénéficiaient d'un effet de surprise que nous ne pouvons que féliciter. Mais c'est bien le seul exploit de cette bataille. Cet effet de surprise aurait pu leur permettre de disposer de 3 voir 4 fois moins de navires qu'ils en avaient. Si cela avait été le cas, nous aurions pu féliciter les alliés pour cette victoire. Mais dans les faits, leur surnombre rends leur action ridicule. Car un tel déploiement de force ce fait forcément au détriment d'autres régions.
Nous savons que grâce aux forces employées contre la 8, il n'y a plus aucune défense contre les U-boot le long des côtes Américaines. Je n'ai pas encore lu les rapports de ces u-boot, mais nous pouvons tous dire que chacune de ces victoires est un peu là grâce à nous.
Tout cela pour dire que oui, nous avons été vaincu à Madeira. Mais, depuis notre départ de Brest jusqu'à notre retour, que se soit en avion ou par voie navigable, nous avons gagné l'une de nos plus glorieuses victoires depuis l'existence de la 8. Nous n'avons pas encore fait nos compte, mais au court des 3 derniers mois, nous avons coulé près du tiers de toutes les victoires de notre flottille. Ce petit revers n'est donc rien par rapport à ce que nous avons réussit à faire. Et pour les alliés, cette petite victoire n'est rien par rapport aux pertes que nous leur avons infligé.
Nous ressortons grandit de cette affaire et plus déterminé encore dans la lutte contre les convois de nos ennemis. Car nos ils ont peur, ils ont peur de chacune des flottilles de la Kriegsmarine. Même dans l'escarmouche de Madeira, nos marins sentaient les Français et les Américains frissonner de peur lorsque la Kriegsmarine chantait à tue tête le Ritter der Nordsee sous les obus ennemis.
C'est la peur qui les a regroupé, la crainte de la défaite. On a jamais vu une flottille alliée seule depuis la défaite de la Force N en Baltique. C'est cet évènement qui leur fait peur, la crainte de se retrouver dans une situation de défaite.
Mais nous, marin Allemand, nous connaissons nos valeurs. Car nous savons ce qu'est une guerre. Dans une guerre, il y a des morts. Un jour, les flottilles alliées devront sans rendre compte. Jamais, la 8.sicherrungsflottille n'aurait pu couler 180.000 tonnes de navires en une seule sortie si les alliés n'avaient pas peur. C'est leur couardise qui aura raison d'eux. Car, tandis qu'ils font des blocus de port ravitaillé par voie terrestre, en haute mer, leurs convois sont coulés.
Je suis fier d'avoir été coulé, fier de donner de la satisfaction aux alliés qui verront une véritable victoire là où ils subissent une cuisante défaite, fier de savoir que leur stratégie nous permets de couler des convois alliés.
Fier de servir la Kriegsmarine.
Mon naufrage est une victoire. Leur victoire n'est pas glorieuse. Car, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. N'oubliez jamais mes amis, les objectifs de notre furher: couper les lignes d'approvisionnements de l'Angleterre. Les flottilles alliées, tant qu'elles ne nous empêcheront pas d'atteindre cet objectif ne formeront qu'une flotte dont nous n'aurons nul besoin de nous soucier.
Armons de nouveaux navires et repartons sur l'océan. Nous avons des convois a coulé.
- Urash von JuntzVent frais
- Autre pseudo : Kyo Kotani
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Re: Une victoire peut-être, mais à quel prix?
Mer 30 Juin 2010, 14:48
(Ce qui suit a été autorisé par le Herr Kommodore Heindrik Von Halshomt)
« Mon naufrage est une victoire. Leur victoire n'est pas glorieuse. Car, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. N'oubliez jamais mes amis, les objectifs de notre führer: couper les lignes d'approvisionnements de l'Angleterre. Les flottilles alliées, tant qu'elles ne nous empêcheront pas d'atteindre cet objectif ne formeront qu'une flotte dont nous n'aurons nul besoin de nous soucier.
Armons de nouveaux navires et repartons sur l'océan. Nous avons des convois a coulé. »
L’article s’achevait sur cette phrase pleine d’optimisme. Le Kapitänleutnant Urash Von Juntz replia le journal, délicatement, comme si cette lueur d’espoir risquait de se briser entre ses mains s'il ne la traitait pas avec suffisamment de douceur.
La carlingue de l'avion vibrait et trépidait en tout sens, mais le temps de lire cette page de journal que le Fähnrich zur See Odon Trepztow lui avait remis respectueusement, Von Juntz s’était si bien absorbé dans sa lecture que tout ce qui l’entourait avait été oublié. Il aurait pu être dans le fauteuil de cuir de son salon, devant une bonne flambée, qu’il ne se serait pas mieux senti. Le voyage jusqu’à Brest, pour y prendre sa nouvelle affectation, aurait été interminable s’il n’avait eu que ses pensées pour le distraire, car elles roulaient telles de noires nuées d’orages, lourdes de désespoir et de haine. Le Vizeadmiral Knopp, son chef, son mentor, l’homme qui l’avait relevé chaque fois qu’il était tombé, était mort.
Ses encouragements et ses conseils continuaient d’animer un peu la flottille, mais le cœur n’y était plus et cette source de réconfort, tout indirecte qu’elle fut, était bienvenue. Ainsi, d’autres continuaient le combat, encaissaient des coups, se relevaient et repartaient pour les rendre, balle pour balle, obus pour obus. D’autres avaient des navires dans les profondeurs de l’Atlantique et profitaient de l’immobilisation des navires alliés qui interdisaient toute action à la flottille de Von Juntz. Malheureusement, la Wikinger Geschwader n’avait pas encore l’infrastructure nécessaire pour effectuer des missions de longue durée et sur des distances océaniques. Elle n’avait aucune source d’information fiable sur la tournure que prenait la guerre pendant que ses navires étaient bloqués dans ces ports de Bretagne - Gott verdammt die Amerikanishen !
On lui avait dit que c’était une forme d’hommage, que les navires alliés qui grouillaient devant les rades de Brest ou de Lorient étaient venu parce que les flottes du Reich étaient devenues trop fortes. Knopp lui-même avait rassuré ses Kapitänen en leur démontrant que ces navires américains, anglais ou russes étaient autant d’escorteurs en moins pour leurs convois. Le Vizeadmiral avaient aussi fait jouer ses contacts et tous confirmaient que les U-boot de l’Atlantique faisaient un carnage… Mais il était mort. Alors le lire, le lire de la main d’un Kommodore dont la réputation n’était plus à faire, commandant d’une flottille qui, elle, avait des sous-marins en opération dans les secteurs ouest de l’Atlantique ! Lire que les alliés perdaient leurs navires comme un homme son sang lorsqu’il a perdu un membre… Voila qui réchauffait un peu le cœur. Un peu, car les Vizeadmiral Knopp ne se relèverait pas d’entre les morts pour leur clamer un magistral « Je vous l’avais dit ! ». Cependant, sa disparition tragique prouvait, une fois de plus, que les encouragements dont il n’était pas avare, même à la veille de sa mort, étaient frappés au coin du bon sens. Oui, les alliés bloquaient une flotte entière dans ses ports. Oui, ils paradaient, fort de leur écrasante supériorité. Mais ce n’était pas un défilé de victoire, seulement une bravade absurde qui chaque jour leur coutait un peu plus cher.
« Mon naufrage est une victoire. Leur victoire n'est pas glorieuse. Car, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. N'oubliez jamais mes amis, les objectifs de notre führer: couper les lignes d'approvisionnements de l'Angleterre. Les flottilles alliées, tant qu'elles ne nous empêcheront pas d'atteindre cet objectif ne formeront qu'une flotte dont nous n'aurons nul besoin de nous soucier.
Armons de nouveaux navires et repartons sur l'océan. Nous avons des convois a coulé. »
L’article s’achevait sur cette phrase pleine d’optimisme. Le Kapitänleutnant Urash Von Juntz replia le journal, délicatement, comme si cette lueur d’espoir risquait de se briser entre ses mains s'il ne la traitait pas avec suffisamment de douceur.
La carlingue de l'avion vibrait et trépidait en tout sens, mais le temps de lire cette page de journal que le Fähnrich zur See Odon Trepztow lui avait remis respectueusement, Von Juntz s’était si bien absorbé dans sa lecture que tout ce qui l’entourait avait été oublié. Il aurait pu être dans le fauteuil de cuir de son salon, devant une bonne flambée, qu’il ne se serait pas mieux senti. Le voyage jusqu’à Brest, pour y prendre sa nouvelle affectation, aurait été interminable s’il n’avait eu que ses pensées pour le distraire, car elles roulaient telles de noires nuées d’orages, lourdes de désespoir et de haine. Le Vizeadmiral Knopp, son chef, son mentor, l’homme qui l’avait relevé chaque fois qu’il était tombé, était mort.
Ses encouragements et ses conseils continuaient d’animer un peu la flottille, mais le cœur n’y était plus et cette source de réconfort, tout indirecte qu’elle fut, était bienvenue. Ainsi, d’autres continuaient le combat, encaissaient des coups, se relevaient et repartaient pour les rendre, balle pour balle, obus pour obus. D’autres avaient des navires dans les profondeurs de l’Atlantique et profitaient de l’immobilisation des navires alliés qui interdisaient toute action à la flottille de Von Juntz. Malheureusement, la Wikinger Geschwader n’avait pas encore l’infrastructure nécessaire pour effectuer des missions de longue durée et sur des distances océaniques. Elle n’avait aucune source d’information fiable sur la tournure que prenait la guerre pendant que ses navires étaient bloqués dans ces ports de Bretagne - Gott verdammt die Amerikanishen !
On lui avait dit que c’était une forme d’hommage, que les navires alliés qui grouillaient devant les rades de Brest ou de Lorient étaient venu parce que les flottes du Reich étaient devenues trop fortes. Knopp lui-même avait rassuré ses Kapitänen en leur démontrant que ces navires américains, anglais ou russes étaient autant d’escorteurs en moins pour leurs convois. Le Vizeadmiral avaient aussi fait jouer ses contacts et tous confirmaient que les U-boot de l’Atlantique faisaient un carnage… Mais il était mort. Alors le lire, le lire de la main d’un Kommodore dont la réputation n’était plus à faire, commandant d’une flottille qui, elle, avait des sous-marins en opération dans les secteurs ouest de l’Atlantique ! Lire que les alliés perdaient leurs navires comme un homme son sang lorsqu’il a perdu un membre… Voila qui réchauffait un peu le cœur. Un peu, car les Vizeadmiral Knopp ne se relèverait pas d’entre les morts pour leur clamer un magistral « Je vous l’avais dit ! ». Cependant, sa disparition tragique prouvait, une fois de plus, que les encouragements dont il n’était pas avare, même à la veille de sa mort, étaient frappés au coin du bon sens. Oui, les alliés bloquaient une flotte entière dans ses ports. Oui, ils paradaient, fort de leur écrasante supériorité. Mais ce n’était pas un défilé de victoire, seulement une bravade absurde qui chaque jour leur coutait un peu plus cher.
- InvitéInvité
Re: Une victoire peut-être, mais à quel prix?
Mar 06 Juil 2010, 17:49
"la Kriegsmarine avait abandonné le contrôle de l'Atlantique aux forces alliés".
Voilà ce qu'on peux lire dans les journaux alliés.
Les pauvres petits chefs de la Home Fleet feraient bien de se renseigner avant de lâcher de telles grossierté.
Car, ils maitrisent tellement l'océan que durant le mois de juin, l'un des mois les moins prolifiques pour la 8.sicherrungsflottille qui a subit un revers assez important, nous avons coulés 30 navires pour 102.526 t, nous aurions du mal à faire mieux, même si l'océan n'était pas "sous contrôle des forces alliées".
La grande question que se posent la plupart des officiers de la Kriegsmarine est de se demander si les alliés ont un problèmes de communications entre les responsables des itinéraires de convois maritimes, ou si les alliés ont de réelles difficultés en géographie, en pensant que l'atlantique se limite à une centaine de kilomètre autour de Brest.
Voilà ce qu'on peux lire dans les journaux alliés.
Les pauvres petits chefs de la Home Fleet feraient bien de se renseigner avant de lâcher de telles grossierté.
Car, ils maitrisent tellement l'océan que durant le mois de juin, l'un des mois les moins prolifiques pour la 8.sicherrungsflottille qui a subit un revers assez important, nous avons coulés 30 navires pour 102.526 t, nous aurions du mal à faire mieux, même si l'océan n'était pas "sous contrôle des forces alliées".
La grande question que se posent la plupart des officiers de la Kriegsmarine est de se demander si les alliés ont un problèmes de communications entre les responsables des itinéraires de convois maritimes, ou si les alliés ont de réelles difficultés en géographie, en pensant que l'atlantique se limite à une centaine de kilomètre autour de Brest.
- InvitéInvité
Re: Une victoire peut-être, mais à quel prix?
Mer 07 Juil 2010, 09:49
Chapitre III - L'agonie
Les alliés semblaient satisfait de leur blocus de Brest.
Les Allemands profitaient de leur repos bien mérité, observant les rapports de nombreuses victoires que l'absence d'allié en Atlantique permettaient.
Les flottilles Allemands passaient à quelques centaines de kilomètres à peine du blocus allié pour se ravitailler et repartir en haute mer.
Le blocus était un échec total, mais les alliés ne pouvaient même pas s'en rendre compte, aveuglé par le fait que localement, leur victoire était peut-être plus importante que leur défaite.
Mais les Allemands le savent, chaque défaite alliée montrait clairement la faiblesse de ceux-ci.
Les chefs de flottilles Allemands avaient refusé d'entrer dans le jeu des alliés. Sachant très bien que le Furher ne demandait pas l'extermination de la flotte alliée, mais bien un blocus de l'Angleterre et de la Russie. Dès lors, la chasse de convoi était tout ouverte, tant pis si les alliés voulaient perdre leur temps devant Brest, ce port était finalement d'une importance négligeable tant qu'il restait les bases de La Rochelle et St Nazaire pour se ravitailler pour la haute mer.
Mais là où les alliés agonisèrent réellement, ce fut lorsque la Luftwaffe prit l'air. Car ils étaient resté si longtemps devant Brest que Goering avait bien du un moment ou l'autre décidé d'intervenir.
Ce fut à cet instant que le Reich entier compris que les alliés avaient perdu à Brest. Ils n'ont pas perdu la guerre, ni même une bataille, pas même un combat. Non, les alliés ont perdu leur temps à Brest.
Les gouvernements alliés doivent actuellement enragé de voir un tel dispositif, une telle puissance de feu, utilisé de manière aussi ridicule et inutile.
Pour la flotte Wikinger, le coup était dur. Mais pour la Kriegsmarine en général, les alliés n'auraient pas pu faire mieux qu'une telle action, à part peut-être de rester dans leur port.
C'est donc une victoire Allemande sans discussion possible !
Les alliés revendiqueront le contraire, mais au fond d'eux, ils le savent, ils n'ont rien gagné à Brest, ils sont venus, et ils ont compris que dans une guerre, tout les moyens sont bon pour gagner, mais que si on mets trop de moyen, la défaite est encore plus lourde à supporter.
Les alliés semblaient satisfait de leur blocus de Brest.
Les Allemands profitaient de leur repos bien mérité, observant les rapports de nombreuses victoires que l'absence d'allié en Atlantique permettaient.
Les flottilles Allemands passaient à quelques centaines de kilomètres à peine du blocus allié pour se ravitailler et repartir en haute mer.
Le blocus était un échec total, mais les alliés ne pouvaient même pas s'en rendre compte, aveuglé par le fait que localement, leur victoire était peut-être plus importante que leur défaite.
Mais les Allemands le savent, chaque défaite alliée montrait clairement la faiblesse de ceux-ci.
Les chefs de flottilles Allemands avaient refusé d'entrer dans le jeu des alliés. Sachant très bien que le Furher ne demandait pas l'extermination de la flotte alliée, mais bien un blocus de l'Angleterre et de la Russie. Dès lors, la chasse de convoi était tout ouverte, tant pis si les alliés voulaient perdre leur temps devant Brest, ce port était finalement d'une importance négligeable tant qu'il restait les bases de La Rochelle et St Nazaire pour se ravitailler pour la haute mer.
Mais là où les alliés agonisèrent réellement, ce fut lorsque la Luftwaffe prit l'air. Car ils étaient resté si longtemps devant Brest que Goering avait bien du un moment ou l'autre décidé d'intervenir.
Ce fut à cet instant que le Reich entier compris que les alliés avaient perdu à Brest. Ils n'ont pas perdu la guerre, ni même une bataille, pas même un combat. Non, les alliés ont perdu leur temps à Brest.
Les gouvernements alliés doivent actuellement enragé de voir un tel dispositif, une telle puissance de feu, utilisé de manière aussi ridicule et inutile.
Pour la flotte Wikinger, le coup était dur. Mais pour la Kriegsmarine en général, les alliés n'auraient pas pu faire mieux qu'une telle action, à part peut-être de rester dans leur port.
C'est donc une victoire Allemande sans discussion possible !
Les alliés revendiqueront le contraire, mais au fond d'eux, ils le savent, ils n'ont rien gagné à Brest, ils sont venus, et ils ont compris que dans une guerre, tout les moyens sont bon pour gagner, mais que si on mets trop de moyen, la défaite est encore plus lourde à supporter.
- Andreas BrandtVent calme
- Autre pseudo : Andrisoku Brandigawa
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Flottille au Front Atlantique : 8
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Nationalité: ???
Re: Une victoire peut-être, mais à quel prix?
Mer 07 Juil 2010, 10:47
Le Kaleunt Andreas Brandt, à bord de son Zerstörer Type 1924 finit par changer la fréquence du poste de radio grandes ondes. En effet, il aimait écouter secrètement les communiqués de la BBC en restant seul dans le local radio.
En regagnant la passerelle avec un sourire narquois, son second lui demanda :
- bonnes nouvelles, commandant ?
Il ne répondit pas mais repensa aux déclarations entendues par les speakers stipendiés par Londres. Une fois de plus, des grands commentaires victorieux sortant de la bouche de gens n'ayant jamais vu l'immensité de la mer.
Il frissonna rétrospectivement à l'idée d'avoir failli couler au large de Las Palmas, suite au guet appens d'une concentration alliée ayant réussi à lui lâcher quelques séveres bordées l'ayant presque coulé. Toutefois, il songea avec satisfaction à la phrase de Pyrrus : "encore une victoire comme celle-ci et je suis perdu !".
En effet, alors qu'il a été extremement sévèrement endommagé et dût prendre la fuite, il se rendit compte que les déclarations de Londres cachaient en fait un constat d'échec. Andreas songea avec satisfaction que toutes ces flottes alliées occupées à faire un blocus déclaré comme triomphant, ne l'empêchaient en rien de faire son devoir en haute mer. Il s'enorgueillit d'avoir repéré plusieurs convois sur le chemin du retour et d'avoir guidé sur eux les prétendus restes fantomatiques de la flotte allemande. Le total des navires alliés coulés APRES le guet appens et le début du blocus de Brest s'élevait à 3 convois entiers ! soit au moins 25 cargos ! Si les alliés continuaient à s'enorgueillir ainsi de telles victoires, alors oui, ils seraient perdus ! Dire que ces 3 convois n'étaient pas même escortés ! On se serait pris pour des rats dans un fromage géant !
En repensant aux 3 cargos qu'il avait lui-même coulés et tous les autres l'ayant été grâce à ses indications radio, Andreas se mit à rêver à une décoration. Oh, pas la croix de fer bien entendu, mais au moins un petit poisson à coudre sur le côté de l'épaule ! Peut-être que les chefs de la 8 y songeraient ?
En regagnant la passerelle avec un sourire narquois, son second lui demanda :
- bonnes nouvelles, commandant ?
Il ne répondit pas mais repensa aux déclarations entendues par les speakers stipendiés par Londres. Une fois de plus, des grands commentaires victorieux sortant de la bouche de gens n'ayant jamais vu l'immensité de la mer.
Il frissonna rétrospectivement à l'idée d'avoir failli couler au large de Las Palmas, suite au guet appens d'une concentration alliée ayant réussi à lui lâcher quelques séveres bordées l'ayant presque coulé. Toutefois, il songea avec satisfaction à la phrase de Pyrrus : "encore une victoire comme celle-ci et je suis perdu !".
En effet, alors qu'il a été extremement sévèrement endommagé et dût prendre la fuite, il se rendit compte que les déclarations de Londres cachaient en fait un constat d'échec. Andreas songea avec satisfaction que toutes ces flottes alliées occupées à faire un blocus déclaré comme triomphant, ne l'empêchaient en rien de faire son devoir en haute mer. Il s'enorgueillit d'avoir repéré plusieurs convois sur le chemin du retour et d'avoir guidé sur eux les prétendus restes fantomatiques de la flotte allemande. Le total des navires alliés coulés APRES le guet appens et le début du blocus de Brest s'élevait à 3 convois entiers ! soit au moins 25 cargos ! Si les alliés continuaient à s'enorgueillir ainsi de telles victoires, alors oui, ils seraient perdus ! Dire que ces 3 convois n'étaient pas même escortés ! On se serait pris pour des rats dans un fromage géant !
En repensant aux 3 cargos qu'il avait lui-même coulés et tous les autres l'ayant été grâce à ses indications radio, Andreas se mit à rêver à une décoration. Oh, pas la croix de fer bien entendu, mais au moins un petit poisson à coudre sur le côté de l'épaule ! Peut-être que les chefs de la 8 y songeraient ?
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