Victoire et conséquences

Kronstadt en vue, le Kalinin filait à 35 noeuds. L'humeur à bord était au plus haut, la mission était dure, des nombreuses vies avaient été perdus à cause des 6 torpilles que le navire avait encaissé. Mais la victoire était au rendez-vous, et surtout le Kalinin avait coulé un sous-marin ennemis. Une autre joie à bord était le retour à la maison, les marins allait pouvoir retrouver leurs familles. Le Capitaine Viis était sur la passerelle, observant le port qui se rapprochait lentement. L'atmonsphère était détendus, on avait monté un tourne-disque qui passait un opéra, celui qui était joué lorsque Kalev rencontra sa femme, peu de temps après son départ de Tallinn. Il se rappelait ces beaux souvenirs d'avant la révolution. Il revassa jusqu'a la fin de l'acte I. Allez c'est le moment se dit-il. Il avait déjà annoncer la nouvelle aux officiers supérieurs, la veille au soir lors du diner. Il devait maintenant s'adresser à l'ensemble de l'équipage. La sonnerie retentis, l'équipage se rassembla sur le pont, le Capitaine se présenta sur le balcon de la passerelle.

- Marins, le camarade Staline m'a demandé de vous transmettre ses félicitations... les Hourras de l'équipage l'empêchèrent de continuer quelques instants... Nous avons Vaincus ce qui allait devenir l'élite de l'Allemagne... *nouveaux hourras*... Ils sont désormais au fond de la mer, et nous des héros... * Hourra* Le Camarade à demandé à ce qu'on nous déserve une médaille... * hourra*. Lors de notre arrivé au port, nous déchargerons le navire pour son prochain équipage, et je vous accorde deux jours de permissions, profiter en...

Le Kalinin était à quai, les marins déchargeaient rapidement le navire pour mettre le matériel en sécurité, on ne pouvait rien laisser à l'air libre avec les bombardements récurrent. Le Capitaine Viis déscendit du navire en saluant. C'était la dernière fois qu'il metterait les pieds dessus en tant que commandant. Arrivé sur les quais, sa femme et ses filles se jetèrent à son coup, cela faisait plusieurs semaines qu'il avait quitté le port à présent. Il les embrassa tour à tour. "Allons à la maison, j'ai ramené une petite surprise pour vous". Ils quittèrent les quais en direction de l'appartement qu'ils occupaient. Cela faisait un peu défilé militaire, car tout les habitants de Léningrad, avaient été, à cause du siège, intégré à l'Armée ou la Marine. Sa femme Anastasia, musicienne de carrière était devenue infirmière à cause du conflit. Ses deux filles Janthe et Emmy avaient été intégré à la défense civile. Sur le chemin, sa famille le pressa de réveler la surprise. Il ne dit mot, mais il affichait un large sourrire : les joies de la famille. Arrivé dans la cave qui leur servait de logement, Kalev sortie de son sac une plaquette de chocolat qu'il avait acheté à Stockholm. Il profita du plaisir simple d'un repas en famille. Une fois ses filles partie (les jeunes s'amuse, même en pleine guerre), il décida d'annoncer la nouvelle à son épouse.

- Je change de navire.
- Ah bon?! Mais pourquoi tu es le meilleur Capitaine de la flotte et tu commande le navire le plus puissant présent à Léningrad, il ne peuvent pas te retrograder!
- Deuxième meilleur, après le jeune Capitaine Triorev, qui ne doit sa première place qu'a son piston du partie et sa chance insolente. Mais je te rassure, je ne suis pas retrograder, on va me confier un navire plus important.
- Un navire plus important?
- Oui tu te rappel du cuirassé dont j'avais assuré la modernisation.
- Le Marat ??
- Oui, je vais en être le nouveau commandant.
- Mais il a été coulé il y a deux ans, c'était dans le port, par un avion.
- Les réparations sont finit, il est prêt à reprendre la mer.
- Mais il n'est pas ici!
- Non à Arkhangelsk, je vais prendre un avion pour y aller, je ne sais pas pour combien de temps je pars.
- L'avion, mais le siège!!
- Ne t'inquiète pas ma chérie, les pilotes sont des professionnels, tout se passera bien.

Le Capitaine Viis finit sa soirée à un des rares bars pour militaires encore en état près des docks.

Il sirotait une vodka en parlant de sa promotion avec un Camarade Lieutenant de l'Armée de Terre, qui était en permission.

-Oui, vous savez, le Capitaine Triorev est devant moi suite à un coup de piston du parti, et à une sacrée chance, Camarade.
-Ah bon ? Mais...


Le Capitaine Viis fut projeté en avant, son nez s'enfoncant dans son verre de vodka. Ce qui provoqua une très forte douleur nasale, immédiate, exprimée par un hurlement de douleur.

Larkin Triorev était derrière. Et, visiblement, il était bourré. Il s'assit très lourdement à côté du Lieutenant, en ricanant. Il leva la main vers le tavernier.


-Vaaaaassiliiiiii, une vodka ! N...Non. DEUX VODKAS !

Le Lieutenant se tourna vers le Capitaine, un sourire aux lèvres.

-Oooh, c'est gentil Larkin, merci.
-Qu'essss tu m'veux Mikhaïl ? Va pas croire que je t'offre à boire.

Il pointa un doigt accusateur vers Kalev, qui se mouchait bruyament à côté.

-Et toi, verl...fer... verpinnn... SALETE ! Que cht'y reprenne à... burp... A dire ces zaloperies... T'ES JALOUX, PIS C'EST TOUT.
-T'es complètement bourré, Larkin.
-Meuuuh, qu'essquit'fait dire za, Mikhaïl ? On a zuste un peu têfé..euh fêté ça avec l'équipage, tu sais, la f..snurfl.. la fin de la mission, pis tout ça...
-Ah ouais. Tu vas aussi à Archangeslk ?
-BURP.

La vodka arriva sur le comptoir.

-Ca veut dire oui ?
-SNURFL, ta gueule ! J'ai fait ma d'mande ce matin à l'arimauté.

Larkin se plaça l'index sur le nez, levé vers le haut, pour se donner un air intelligent. Le problème fut qu'il ne pouvait pas s'empêcher de loucher dessus. Il continua donc ainsi.

-Voui, donc normalement l'arimal tefrait êtreuuh taccord... Pour reconnaîtrrreuuh les capaZités te la flotteuh tu NORTEUUH, et te zes PPPrestichieux KAPITAIINEUH, l'arimauté est touchourrjs terrière nous !
....Huhuhuh, t'as fu KKKaleff ? J'fais l'accenteuh ALLEMANTEUH.
-Gnnuuurrrrhhh.
-Foui, t'en as rien à foutre, je vois bien, retourne à ton mouchoir.
-... Donc, Larkin ?
-Ouaisouais. Bah j'ai fait les papelards offiziels, tout, TOUT ! On va être les ROIS DU MONDE ! ... Euh pardon Cam'rades, on va tous êtes les rois hein, pas que moi. HEIN KALEV ??
-RGggnrhuuuu !
-Ouais. Ouais. On va leur péter la guuueuuleuuuuuh... Faut chuste la réponse, chuste. Ooooh, barman, t'es mon ami, j'avais pas fu le zouli verre !