- Karl DönitzAmiral Allemand
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Nation au Front Atlantique : Amiral allemand
Nation au Front Pacifique : Aucune
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Date d'inscription : 28/05/2007
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Nationalité: Allemand
Patrouille matinale
Dim 14 Sep 2008, 21:40
Je me souviens encore de cette patrouille. Devrais-je m'en souvenir ? A vrai dire je ne sais pas, aujourd'hui j'ai tout de même le sentiment que ce jour brisa mon existence ainsi que celle de l'Allemagne Nazie, ma patrie.
Karl avait actionné les deux interrupteurs et les deux Jumo avaient commencé à battre la poussière brulante du désert du nord de l'Atlas.
Je m'étais toujours attaché à contempler les nuages de poussières envelopper ma nacelle, j'aimais m'attacher à ce genre de détail qui faisait mon quotidien.
Il faut préciser que ce 14 septembre 1942, j'étais mitrailleur ventral du Dornier-217 06 "Beschreiben".
Ce triste appareil, vestige des premières escarmouches anglaises, agonisait ici avec son équipage au Maroc.
Parce que nous savions que faire d'équipage comme le notre, nous patrouillions au dessus de Gibraltar et repérions les futurs proies pour nos U-boot embusqués au quatre coins du détroit d'Hercule.
Ma foi c'était un boulot assez tranquille, nous restions près de nos côtes et personne n'avait à redire d'une telle prudence.
Je me rappelle mieux maintenant, l'aube pointait à l'ouest, et c'est peut être pour cela que tout nous sembla si simple.
Je griffonnais une esquisse d'aquarelle dans un coin de ma nacelle ma MG-42 pendant négligement renversé vers le haut.
L'assourdissement monotone des deux moteurs nous assommaient tous, j'aurais vendu ma mère pour un café ou n'importe quel remontant.
la voix métallique de Jagd résonna dans mon casque :
"Les gars tas de grosse dame à 12h plus bas."
Notre capitaine acquiesça et notre appareil plongea rapidement dans le soleil.
Ma position m'empêchait de voir quoi que ce soit au devant de l'appareil, mais j'entendais les jurons des autres et bon dieu qu'ils en disaient.
Kurt lâcha un "Mein Gott" qui troubla notre inexistant silence radio, et je crois que le radio commença à tenter de les compter, mais il étaient en trop grand nombre et quand nous passâmes au dessus, la flak commença à tonner comme l'enfer n'aurait jamais pu le tolérer.
Notre patrouille si matinale surpris tout le monde je crois.
Les Etat-Unis rentraient en guerre, maintenant je le savais, et l'explosion de notre moteur droit fût pour moi la démonstration de cette certitude.Jamais je n'avais vu autant de navires, plusieurs même confirma Jagd avaient deux cheminées.
Karl avait actionné les deux interrupteurs et les deux Jumo avaient commencé à battre la poussière brulante du désert du nord de l'Atlas.
Je m'étais toujours attaché à contempler les nuages de poussières envelopper ma nacelle, j'aimais m'attacher à ce genre de détail qui faisait mon quotidien.
Il faut préciser que ce 14 septembre 1942, j'étais mitrailleur ventral du Dornier-217 06 "Beschreiben".
Ce triste appareil, vestige des premières escarmouches anglaises, agonisait ici avec son équipage au Maroc.
Parce que nous savions que faire d'équipage comme le notre, nous patrouillions au dessus de Gibraltar et repérions les futurs proies pour nos U-boot embusqués au quatre coins du détroit d'Hercule.
Ma foi c'était un boulot assez tranquille, nous restions près de nos côtes et personne n'avait à redire d'une telle prudence.
Je me rappelle mieux maintenant, l'aube pointait à l'ouest, et c'est peut être pour cela que tout nous sembla si simple.
Je griffonnais une esquisse d'aquarelle dans un coin de ma nacelle ma MG-42 pendant négligement renversé vers le haut.
L'assourdissement monotone des deux moteurs nous assommaient tous, j'aurais vendu ma mère pour un café ou n'importe quel remontant.
la voix métallique de Jagd résonna dans mon casque :
"Les gars tas de grosse dame à 12h plus bas."
Notre capitaine acquiesça et notre appareil plongea rapidement dans le soleil.
Ma position m'empêchait de voir quoi que ce soit au devant de l'appareil, mais j'entendais les jurons des autres et bon dieu qu'ils en disaient.
Kurt lâcha un "Mein Gott" qui troubla notre inexistant silence radio, et je crois que le radio commença à tenter de les compter, mais il étaient en trop grand nombre et quand nous passâmes au dessus, la flak commença à tonner comme l'enfer n'aurait jamais pu le tolérer.
Notre patrouille si matinale surpris tout le monde je crois.
Les Etat-Unis rentraient en guerre, maintenant je le savais, et l'explosion de notre moteur droit fût pour moi la démonstration de cette certitude.Jamais je n'avais vu autant de navires, plusieurs même confirma Jagd avaient deux cheminées.
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