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LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Sam 07 Juin 2014, 23:10
Note préliminaire HRP : Ce sujet fait suite à "L'aigle déploie ses ailes" dont vous trouverez le lien ici : https://dasboot.forumactif.com/t15137-l-aigle-deploie-ses-ailes
AEROPORT DE MESSINE, TOUT DEBUT D'AVRIL DE CETTE ANNEE
Le Focke-Wulf "Condor" venait de s'immobiliser ; plusieurs officiers en sortirent suivis d'un amiral allemand. Celui-ci se dirigea vers un homme en civil portant un imperméable gris.
Ce dernier lui adressa directement la parole.
"Mes respects Amiral Lanze, vous avez fait bon voyage ?"
"Excellent colonel Piekenbrock. Vous voyez, je n'ai pas tardé pour mettre à exécution nos nouveaux projets.
Mais avant tout je tiens à vous féliciter pour la remarquable mise en scène de mon suicide. Du grand art et très convainquant. Ils y ont tous cru...Savez-vous ce qu'il y a d'intéressant à assister à ses propres funérailles ? C'est que ça vous permet de savoir ce que chacun pense de vous, au-delà des discours officiels.
Quoi qu'il en soit, ils verront maintenant que je ne renonce jamais !
Il me fallait juste un peu de temps pour mettre en place ce que vous savez."
Le colonel répondit :
"Oui Amiral. Votre nouvel uniforme est déjà prêt, ainsi que votre nouvelle identité -Une nécessité autant qu'une exigence du Duce pour des raisons politiques...-
Nous pourrons rapidement vous transférer auprès de votre nouvelle flottille, une des unités les plus dynamiques et prometteuses de la Regia Marina et qui mène actuellement des expériences parmi les plus intéressantes."
"C'est parfait Piekenbrock" répondit Lanze. "Ils n'ont pas fini d'entendre parler de nous. La Kriegsmarine a certes perdu une bataille et celle-ci nous a coûté presque autant que ce que nous avons envoyé par le fond en 6 mois mais la guerre est loin d'être finie. En poussant le concept des super-armadas jusqu'à leur extrémité la plus invraisemblable, les Alliés nous ont cependant mis sur la voie qui causera leur perte. "
Une berline noire attendait les deux hommes. Ils y montèrent et celle-ci prit aussitôt la direction du port...
AEROPORT DE MESSINE, TOUT DEBUT D'AVRIL DE CETTE ANNEE
Le Focke-Wulf "Condor" venait de s'immobiliser ; plusieurs officiers en sortirent suivis d'un amiral allemand. Celui-ci se dirigea vers un homme en civil portant un imperméable gris.
Ce dernier lui adressa directement la parole.
"Mes respects Amiral Lanze, vous avez fait bon voyage ?"
"Excellent colonel Piekenbrock. Vous voyez, je n'ai pas tardé pour mettre à exécution nos nouveaux projets.
Mais avant tout je tiens à vous féliciter pour la remarquable mise en scène de mon suicide. Du grand art et très convainquant. Ils y ont tous cru...Savez-vous ce qu'il y a d'intéressant à assister à ses propres funérailles ? C'est que ça vous permet de savoir ce que chacun pense de vous, au-delà des discours officiels.
Quoi qu'il en soit, ils verront maintenant que je ne renonce jamais !
Il me fallait juste un peu de temps pour mettre en place ce que vous savez."
Le colonel répondit :
"Oui Amiral. Votre nouvel uniforme est déjà prêt, ainsi que votre nouvelle identité -Une nécessité autant qu'une exigence du Duce pour des raisons politiques...-
Nous pourrons rapidement vous transférer auprès de votre nouvelle flottille, une des unités les plus dynamiques et prometteuses de la Regia Marina et qui mène actuellement des expériences parmi les plus intéressantes."
"C'est parfait Piekenbrock" répondit Lanze. "Ils n'ont pas fini d'entendre parler de nous. La Kriegsmarine a certes perdu une bataille et celle-ci nous a coûté presque autant que ce que nous avons envoyé par le fond en 6 mois mais la guerre est loin d'être finie. En poussant le concept des super-armadas jusqu'à leur extrémité la plus invraisemblable, les Alliés nous ont cependant mis sur la voie qui causera leur perte. "
Une berline noire attendait les deux hommes. Ils y montèrent et celle-ci prit aussitôt la direction du port...
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Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Dim 29 Juin 2014, 00:21
Méditerranée occidentale : l'Axe vainqueur
Cuirassé classe Andrea Doria de la FVG participant à l'opération.
Depuis plusieurs semaines les Alliés sévissaient en Méditerranée occidentale et, se servant d'Alger comme base principale, se rapprochaient dangereusement de l'Italie. Les forces de l'Axe prirent donc toutes les dispositions nécessaires pour mettre un terme à cette progression.
Un groupe ennemi composé principalement de la flottille américaine "Mothball Fleet" et d'unités de la "Force N" britannique se dirigeaient vers Tunis en longeant les côtes africaines. Parallèlement, la flottille US "TF-81", se trouvant alors au nord-est de Majorque maintenait un cap est. Cette unité, considérée comme d'élite, était surveillée de près par nos sous-marins. Nous étions au tout début du mois de juin.
La 6e flotte allemande avait pris position au nord-ouest de Tunis et se tenait prête à toute éventualité. L'ennemi avançait très prudemment, semblant hésiter. Lorsque nous faisions mine de l'attaquer il se repliait aussitôt. L'hypothèse d'un piège devait être envisagée : L'avant-garde des Alliés n'était peut-être qu'un appât destiné à faire avancer la 6e flotte vers Alger où nos ennemis bénéficieraient de l'appui des unités de défense portuaire. En outre, la TF81 pourrait rapidement redescendre vers le sud et prendre nos unités en étau voire leur couper la route de Tunis. Partant de ces considérations, la 6e flotte resta sagement à proximité de notre port, dans une posture strictement défensive.
La TF81 entreprit alors de passer entre la Corse et la Sardaigne et se dirigea vers Palerme. A proximité de ce port se tenait la flottille italienne Medusa, composée principalement de vedettes lance-torpilles, et qui se prépara à recevoir l'ennemi. En vue de renforcer la Medusa qui n'était alors que trop légèrement équipée, une autre flottille italienne, la FVG qui se trouvait alors au sud-est de la Sicile passa par Messine pour rejoindre la Medusa. Peu après, la 8e flottille allemande vint les rejoindre. Face à une flottille aussi redoutable en combat que la TF81, nous nous devions de rassembler suffisamment de forces.
Le 7 juin, un croiseur Cleveland de la TF81 descendit jusqu'à l'ouest de la Sicile. Il y coula deux vedettes MAS522 de la Medusa qui étaient en route pour rejoindre leur flottille.
Entre-temps, l'escadre ennemie à proximité de Tunis s'était rapprochée ; la 6e flotte allemande engagea le combat et le 8 juin deux destroyers américains de type Allen M Sumner furent coulés. Ces naufrages suffirent à faire stopper nos adversaires.
La FVG et la Medusa se mirent alors en position d'attaque en vue d'engager la TF81 et le 10 juin les deux forces étaient face à face, séparées de seulement 2 nautiques d'intervalle. La TF81 attaqua la première, coulant simultanément quatre vedettes MAS522 de la Medusa. Il faisait jour et ils en profitèrent pour neutraliser cette menace. Ce faisant, cependant, ils ne purent endommager aucun des navires plus lourds de notre groupe. Ceux-ci seraient pleinement disponibles pour la suite...
Le 12 juin fut le jour décisif : Près de Tunis, la 6e flotte, rejointe par des éléments roumains, coula un croiseur Edinburgh et une vedette Elco. Le 13, c'était le tour d'un croiseur Exeter, d'un destroyer Tribal et d'un cargo C3. Tout ceci sans aucune perte dans nos rangs.
Du côté de Palerme, une première attaque fut déclenchée de nuit contre la TF81 : Ceux-ci se préparant également de leur côté. Un de leurs destroyers Allen M Sumner explosa, des suites de ses avaries, alors qu'il se repliait précipitamment. Ce naufrage marqua le début du repli de cette flottille.
Un autre de leurs destroyers Allen fut coulé alors qu'il était resté seul en arrière de son groupe qui avait entamé la retraite. Le 13 juin, un de leurs croiseurs Cleveland fut à son tour envoyé par le fond, dans des circonstances similaires.
Les sous-marins de la Regia Marina s'étaient entre-temps positionnés pour attaquer la TF81 mais ils n'eurent pas le temps de donner la mesure de leur puissance de feu, vu la débandade de l'adversaire qui ne demanda pas son reste et repassa par où il était venu.
La TF81, repassée à l'ouest de la Sardaigne se dirigeait vers Majorque à toute vitesse suivie par la FVG. La Medusa et la 8. , de leur côté, étaient repassées par le sud de la Sardaigne en vue de pouvoir intercepter la TF81 si elle tentait de rejoindre le groupe Mothball/Force N.
La vitesse de repli des américains était telle, cependant, qu'il ne fut plus possible de leur causer aucun dégât. Parallèlement, la formation adverse opérant près de Tunis revenait rapidement vers Alger...
Nous ne pourrions éviter que ces deux groupes fusionnent, nous nous mîmes donc en défense et nous préparâmes à un retour vers nos bases. Nous étions le 19.
La TF81, alors proche d'Alger, lança une contre-attaque et détruisit un navire-atelier, un croiseur léger Emden et un destroyer de la 6e flotte fut par ailleurs perdu.
Une riposte, germano-italienne, ne permit de couler qu'un croiseur de la TF81. Par contre, un croiseur Abruzzi et un destroyer Mirabello de la Medusa y furent perdus et constituèrent un nouvelle illustration de la vitesse de réaction fulgurante de la flottille américaine.
A quelques nautiques de là, un croiseur britannique Northampton fut coulé par la FVG.
Malgré ce revers passager devant Alger, notre opération se solde par un franc succès tant matériel que stratégique. La parfaite collaboration entre forces allemandes et italiennes, agissant suivant une stratégie commune, porta ses fruits : L'ennemi fut de tous côtés mis en déroute et contraint de se mettre à l'abri à proximité de ses bases. L'initiative était maintenant clairement revenue du côté de l'Axe et tous réaliseraient que la Méditerranée, la Mare Nostrum, serait défendue jusqu'au bout par ses vaillants protecteurs.
Cuirassé classe Andrea Doria de la FVG participant à l'opération.
Depuis plusieurs semaines les Alliés sévissaient en Méditerranée occidentale et, se servant d'Alger comme base principale, se rapprochaient dangereusement de l'Italie. Les forces de l'Axe prirent donc toutes les dispositions nécessaires pour mettre un terme à cette progression.
Un groupe ennemi composé principalement de la flottille américaine "Mothball Fleet" et d'unités de la "Force N" britannique se dirigeaient vers Tunis en longeant les côtes africaines. Parallèlement, la flottille US "TF-81", se trouvant alors au nord-est de Majorque maintenait un cap est. Cette unité, considérée comme d'élite, était surveillée de près par nos sous-marins. Nous étions au tout début du mois de juin.
La 6e flotte allemande avait pris position au nord-ouest de Tunis et se tenait prête à toute éventualité. L'ennemi avançait très prudemment, semblant hésiter. Lorsque nous faisions mine de l'attaquer il se repliait aussitôt. L'hypothèse d'un piège devait être envisagée : L'avant-garde des Alliés n'était peut-être qu'un appât destiné à faire avancer la 6e flotte vers Alger où nos ennemis bénéficieraient de l'appui des unités de défense portuaire. En outre, la TF81 pourrait rapidement redescendre vers le sud et prendre nos unités en étau voire leur couper la route de Tunis. Partant de ces considérations, la 6e flotte resta sagement à proximité de notre port, dans une posture strictement défensive.
La TF81 entreprit alors de passer entre la Corse et la Sardaigne et se dirigea vers Palerme. A proximité de ce port se tenait la flottille italienne Medusa, composée principalement de vedettes lance-torpilles, et qui se prépara à recevoir l'ennemi. En vue de renforcer la Medusa qui n'était alors que trop légèrement équipée, une autre flottille italienne, la FVG qui se trouvait alors au sud-est de la Sicile passa par Messine pour rejoindre la Medusa. Peu après, la 8e flottille allemande vint les rejoindre. Face à une flottille aussi redoutable en combat que la TF81, nous nous devions de rassembler suffisamment de forces.
Le 7 juin, un croiseur Cleveland de la TF81 descendit jusqu'à l'ouest de la Sicile. Il y coula deux vedettes MAS522 de la Medusa qui étaient en route pour rejoindre leur flottille.
Entre-temps, l'escadre ennemie à proximité de Tunis s'était rapprochée ; la 6e flotte allemande engagea le combat et le 8 juin deux destroyers américains de type Allen M Sumner furent coulés. Ces naufrages suffirent à faire stopper nos adversaires.
La FVG et la Medusa se mirent alors en position d'attaque en vue d'engager la TF81 et le 10 juin les deux forces étaient face à face, séparées de seulement 2 nautiques d'intervalle. La TF81 attaqua la première, coulant simultanément quatre vedettes MAS522 de la Medusa. Il faisait jour et ils en profitèrent pour neutraliser cette menace. Ce faisant, cependant, ils ne purent endommager aucun des navires plus lourds de notre groupe. Ceux-ci seraient pleinement disponibles pour la suite...
Le 12 juin fut le jour décisif : Près de Tunis, la 6e flotte, rejointe par des éléments roumains, coula un croiseur Edinburgh et une vedette Elco. Le 13, c'était le tour d'un croiseur Exeter, d'un destroyer Tribal et d'un cargo C3. Tout ceci sans aucune perte dans nos rangs.
Du côté de Palerme, une première attaque fut déclenchée de nuit contre la TF81 : Ceux-ci se préparant également de leur côté. Un de leurs destroyers Allen M Sumner explosa, des suites de ses avaries, alors qu'il se repliait précipitamment. Ce naufrage marqua le début du repli de cette flottille.
Un autre de leurs destroyers Allen fut coulé alors qu'il était resté seul en arrière de son groupe qui avait entamé la retraite. Le 13 juin, un de leurs croiseurs Cleveland fut à son tour envoyé par le fond, dans des circonstances similaires.
Les sous-marins de la Regia Marina s'étaient entre-temps positionnés pour attaquer la TF81 mais ils n'eurent pas le temps de donner la mesure de leur puissance de feu, vu la débandade de l'adversaire qui ne demanda pas son reste et repassa par où il était venu.
La TF81, repassée à l'ouest de la Sardaigne se dirigeait vers Majorque à toute vitesse suivie par la FVG. La Medusa et la 8. , de leur côté, étaient repassées par le sud de la Sardaigne en vue de pouvoir intercepter la TF81 si elle tentait de rejoindre le groupe Mothball/Force N.
La vitesse de repli des américains était telle, cependant, qu'il ne fut plus possible de leur causer aucun dégât. Parallèlement, la formation adverse opérant près de Tunis revenait rapidement vers Alger...
Nous ne pourrions éviter que ces deux groupes fusionnent, nous nous mîmes donc en défense et nous préparâmes à un retour vers nos bases. Nous étions le 19.
La TF81, alors proche d'Alger, lança une contre-attaque et détruisit un navire-atelier, un croiseur léger Emden et un destroyer de la 6e flotte fut par ailleurs perdu.
Une riposte, germano-italienne, ne permit de couler qu'un croiseur de la TF81. Par contre, un croiseur Abruzzi et un destroyer Mirabello de la Medusa y furent perdus et constituèrent un nouvelle illustration de la vitesse de réaction fulgurante de la flottille américaine.
A quelques nautiques de là, un croiseur britannique Northampton fut coulé par la FVG.
Malgré ce revers passager devant Alger, notre opération se solde par un franc succès tant matériel que stratégique. La parfaite collaboration entre forces allemandes et italiennes, agissant suivant une stratégie commune, porta ses fruits : L'ennemi fut de tous côtés mis en déroute et contraint de se mettre à l'abri à proximité de ses bases. L'initiative était maintenant clairement revenue du côté de l'Axe et tous réaliseraient que la Méditerranée, la Mare Nostrum, serait défendue jusqu'au bout par ses vaillants protecteurs.
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Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Mer 09 Juil 2014, 15:44
QUI FUTURI SUNT MOLITI
Conférence de presse donnée à Rome. Ministère de la Marine.
Joachimo Iachino, membre de l'Etat-Major, répond aux questions posées.
Iachino : Comme vous pouvez le voir sur ce graphique Messieurs, l'Axe est aujourd'hui grand vainqueur sur les mers et davantage qu'il ne l'a jamais été. [HRP: Un écart de 200 points vient d'être dépassé !] Bien entendu, les Alliés se sont bien gardés d'en faire mention ! Les chiffres des pertes de chaque camp parlent d'eux-mêmes et sont bien plus significatifs que n'importe quel récit de bataille que nous pourrions vous donner.
Presse : Comment pouvez-vous expliquer un tel succès, d'une ampleur inédite ?
Iachino : Ce n'est pas un phénomène nouveau : Les capitaine de l'Axe, jour après jour, donnent le meilleur d'eux-mêmes et obtiennent, individuellement, davantage de succès en moyenne que les Alliés. Nous avons eu, précédemment, quelques revers qui ont tendu à limiter notre avantage mais sur la durée nous reprenons clairement le dessus. Il faut aussi souligner que depuis quelques temps, un certain nombre de flottilles alliées ne participent pour ainsi dire pas à l'effort de guerre, laissant tout le poids de nos actions sur les autres. Enfin, sur le front atlantique, de nouvelles tactiques mises en place concourent également à creuser l'écart ; mais de cela vous comprendrez que je ne vous donne pas de détails.
Presse : Pouvons-nous donc considérer que la guerre est en passe d'être gagnée ?
Iachino : Il reste encore un peu de chemin à parcourir avant d'en arriver là mais l'issue en semble inéluctable pour nos malheureux ennemis.
Conférence de presse donnée à Rome. Ministère de la Marine.
Joachimo Iachino, membre de l'Etat-Major, répond aux questions posées.
Iachino : Comme vous pouvez le voir sur ce graphique Messieurs, l'Axe est aujourd'hui grand vainqueur sur les mers et davantage qu'il ne l'a jamais été. [HRP: Un écart de 200 points vient d'être dépassé !] Bien entendu, les Alliés se sont bien gardés d'en faire mention ! Les chiffres des pertes de chaque camp parlent d'eux-mêmes et sont bien plus significatifs que n'importe quel récit de bataille que nous pourrions vous donner.
Presse : Comment pouvez-vous expliquer un tel succès, d'une ampleur inédite ?
Iachino : Ce n'est pas un phénomène nouveau : Les capitaine de l'Axe, jour après jour, donnent le meilleur d'eux-mêmes et obtiennent, individuellement, davantage de succès en moyenne que les Alliés. Nous avons eu, précédemment, quelques revers qui ont tendu à limiter notre avantage mais sur la durée nous reprenons clairement le dessus. Il faut aussi souligner que depuis quelques temps, un certain nombre de flottilles alliées ne participent pour ainsi dire pas à l'effort de guerre, laissant tout le poids de nos actions sur les autres. Enfin, sur le front atlantique, de nouvelles tactiques mises en place concourent également à creuser l'écart ; mais de cela vous comprendrez que je ne vous donne pas de détails.
Presse : Pouvons-nous donc considérer que la guerre est en passe d'être gagnée ?
Iachino : Il reste encore un peu de chemin à parcourir avant d'en arriver là mais l'issue en semble inéluctable pour nos malheureux ennemis.
- Kurt UnsinkbarViolente tempête
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Nation au Front Atlantique : Allemagne
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Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Sam 12 Juil 2014, 17:57
Etat Major Kriegsmarine, Tunis, début juillet.
La réunion venait de se terminer. Les officiers des différentes flottilles Allemandes étaient présent. Il s'agissait d'un débriefing suite aux opérations menées en Méditerranée ces dernières semaines face aux alliés.
Deux-trois journalistes attendaient à la sortie. Ils avaient semble t-ils étaient conviés par le haut commandement.
Les officiers Allemands à la sortie présentaient une mine agréable, la bonne humeur était présente, et en ce début de mois de juillet sous cette chaleur déjà étouffante à Tunis, les combats semblaient bien lointains..
Un des journalistes s'approcha et demanda au Commandant Unsinkbar de répondre a quelques questions sur le déroulement de la guerre navale pour la 6 eme flotte.
L'entretien se passa dans un petit hôtel de Tunis.
L'entretien était plutôt monotone jusqu'au moment ou le journaliste, sorti un exemplaire du magazine "Life Magazine" un peu chiffonné mais très lisible.
Journaliste:
"Commandant, d'après vos dernières déclarations tout semble se porter à merveille pour les forces Italiennes et Allemandes sur la Méditerranée, j' ajouterai même après avoir eu des échos de la conférence de presse de Rome, que les forces de l'Axe dominent parfaitement ce front. Iachino, représentant l' Etat Major Italien lors de cette conférence avait démontré la même chose.
Comment pouvez vous expliquer donc, qu' aux Etat Unis, on trouve dans cette revue un extrait des derniers combats montrant une situation disons...euuuhh favorable aux alliés ?"
Unsinkbar ( après avoir consulté Life Magazine) :
" Et bien tout d'abord je dois avouer que vous êtes sacrément doué pour vous procurer cette revue. Et justement cela va me permettre à mon tour de m'expliquer sur cet épisode.
Ils me feront bien rire ces Américains. Vous noterez que nous sommes toujours à Tunis. S'il s'agissait d'une victoire pour eux, nous serions plutôt de l'autre côté de la mer.. !
C'est bien d'avoir leur version, mais la mienne est tout aussi croustillante.
Début juin en effet, la TF 81 s'approchait et tentait de se diriger vers Malte en passant aux abords de Palerme. Les forces Italiennes composées au début de la Flottiglia Medusa tenaient en respect leurs forces malgré des combats acharnés et leur infériorité numérique.
Quand à la 6 eme flotte Allemande, nous étions posté au NORD de Tunis avec en face de nous , pas moins de trois flottilles alliées.
La Mothball Fleet, la force N et la Western Approaches Fleet. Aucune n'est passée. Nous avons combattu et infligé des pertes à ces flottilles sans aucun incident pour nos navires.
Les américains semblent oublier le début de la bataille, clairement à notre avantage et qui nous permet donc de classer cette grande bataille pour une victoire.
Ces 3 flottilles ne passèrent jamais le détroit, mais prirent la direction d'Alger en compagnie de la TF 81 suite aux combats.
Par la suite des renforts Roumains, Italiens mais aussi Allemands arrivaient, nous permettant de contre-attaquer jusque Alger. Arrivé là, nous étions alors obligé de lâcher prise vu les renforts importants de l'ennemi, composés des effectifs d'Alger.
Quant au rapport d'engagement réel au Nord de Tunis, le voici :
Forces ennemies coulées:
- 2 VLT
- 1 DD Tribal
- 2 DD Allen Sumner (Dont le chef de la Mothball )
- 1 Croiseur lourd Exeter
- 1 Croiseur lourd Edinburgh.
- 1 Cargo C3
- 1 Sub Anglais classe Grampus
- 1 Navire Atelier Anglais ( Artur Finnvack, chef de la N lors de la retraite vers Alger )
- 1 Croiseur léger Brooklyn ( tardivement au Nord d'Alger.)
Pertes Allemandes: Aucune.
Je vous laisse apprécier ces victoires."
Quelques jours plus tard, dans un célèbre journal Allemand, nous avons pu constater la présence d'un article relatant cette bataille et ces quelques photos et annotations, fournies par Unsinkbar au journaliste à Tunis, lors de leur entretien.
Croiseur lourd Exeter sous le feu Allemand. Au deuxième plan, nous pouvons apercevoir le HMS Inverness (Croiseur classe Edinburgh) qui sera coulé quelques heures plus tard.
Naufrage du croiseur Exeter. ( 852 prisonniers capturés par les forces Allemandes.)
Photo prise depuis le Prinz Eugen. On aperçoit le KMS Keyserlingk de classe Bismarck pilonner les navires alliés.
Toujours à bord du Prinz Eugen. Les fumées lointaines proviennent d'un Destroyer US Allen Sumner. Nous apprendrons plus tard qu'il s'agissait du chef de la flottille Mothball Fleet.
Tirs au 380 mm du Mackensen, DKM Luthjens accompagnant la flottille.
Vue sur les tourelles de 152 mm et le pont supérieur du Schwartz Adler, Croiseur léger classe Königsberg appartenant à la 6 eme flotte.
La réunion venait de se terminer. Les officiers des différentes flottilles Allemandes étaient présent. Il s'agissait d'un débriefing suite aux opérations menées en Méditerranée ces dernières semaines face aux alliés.
Deux-trois journalistes attendaient à la sortie. Ils avaient semble t-ils étaient conviés par le haut commandement.
Les officiers Allemands à la sortie présentaient une mine agréable, la bonne humeur était présente, et en ce début de mois de juillet sous cette chaleur déjà étouffante à Tunis, les combats semblaient bien lointains..
Un des journalistes s'approcha et demanda au Commandant Unsinkbar de répondre a quelques questions sur le déroulement de la guerre navale pour la 6 eme flotte.
L'entretien se passa dans un petit hôtel de Tunis.
L'entretien était plutôt monotone jusqu'au moment ou le journaliste, sorti un exemplaire du magazine "Life Magazine" un peu chiffonné mais très lisible.
Journaliste:
"Commandant, d'après vos dernières déclarations tout semble se porter à merveille pour les forces Italiennes et Allemandes sur la Méditerranée, j' ajouterai même après avoir eu des échos de la conférence de presse de Rome, que les forces de l'Axe dominent parfaitement ce front. Iachino, représentant l' Etat Major Italien lors de cette conférence avait démontré la même chose.
Comment pouvez vous expliquer donc, qu' aux Etat Unis, on trouve dans cette revue un extrait des derniers combats montrant une situation disons...euuuhh favorable aux alliés ?"
Unsinkbar ( après avoir consulté Life Magazine) :
" Et bien tout d'abord je dois avouer que vous êtes sacrément doué pour vous procurer cette revue. Et justement cela va me permettre à mon tour de m'expliquer sur cet épisode.
Ils me feront bien rire ces Américains. Vous noterez que nous sommes toujours à Tunis. S'il s'agissait d'une victoire pour eux, nous serions plutôt de l'autre côté de la mer.. !
C'est bien d'avoir leur version, mais la mienne est tout aussi croustillante.
Début juin en effet, la TF 81 s'approchait et tentait de se diriger vers Malte en passant aux abords de Palerme. Les forces Italiennes composées au début de la Flottiglia Medusa tenaient en respect leurs forces malgré des combats acharnés et leur infériorité numérique.
Quand à la 6 eme flotte Allemande, nous étions posté au NORD de Tunis avec en face de nous , pas moins de trois flottilles alliées.
La Mothball Fleet, la force N et la Western Approaches Fleet. Aucune n'est passée. Nous avons combattu et infligé des pertes à ces flottilles sans aucun incident pour nos navires.
Les américains semblent oublier le début de la bataille, clairement à notre avantage et qui nous permet donc de classer cette grande bataille pour une victoire.
Ces 3 flottilles ne passèrent jamais le détroit, mais prirent la direction d'Alger en compagnie de la TF 81 suite aux combats.
Par la suite des renforts Roumains, Italiens mais aussi Allemands arrivaient, nous permettant de contre-attaquer jusque Alger. Arrivé là, nous étions alors obligé de lâcher prise vu les renforts importants de l'ennemi, composés des effectifs d'Alger.
Quant au rapport d'engagement réel au Nord de Tunis, le voici :
Forces ennemies coulées:
- 2 VLT
- 1 DD Tribal
- 2 DD Allen Sumner (Dont le chef de la Mothball )
- 1 Croiseur lourd Exeter
- 1 Croiseur lourd Edinburgh.
- 1 Cargo C3
- 1 Sub Anglais classe Grampus
- 1 Navire Atelier Anglais ( Artur Finnvack, chef de la N lors de la retraite vers Alger )
- 1 Croiseur léger Brooklyn ( tardivement au Nord d'Alger.)
Pertes Allemandes: Aucune.
Je vous laisse apprécier ces victoires."
Quelques jours plus tard, dans un célèbre journal Allemand, nous avons pu constater la présence d'un article relatant cette bataille et ces quelques photos et annotations, fournies par Unsinkbar au journaliste à Tunis, lors de leur entretien.
Croiseur lourd Exeter sous le feu Allemand. Au deuxième plan, nous pouvons apercevoir le HMS Inverness (Croiseur classe Edinburgh) qui sera coulé quelques heures plus tard.
Naufrage du croiseur Exeter. ( 852 prisonniers capturés par les forces Allemandes.)
Photo prise depuis le Prinz Eugen. On aperçoit le KMS Keyserlingk de classe Bismarck pilonner les navires alliés.
Toujours à bord du Prinz Eugen. Les fumées lointaines proviennent d'un Destroyer US Allen Sumner. Nous apprendrons plus tard qu'il s'agissait du chef de la flottille Mothball Fleet.
Tirs au 380 mm du Mackensen, DKM Luthjens accompagnant la flottille.
Vue sur les tourelles de 152 mm et le pont supérieur du Schwartz Adler, Croiseur léger classe Königsberg appartenant à la 6 eme flotte.
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Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Mar 22 Juil 2014, 22:41
LE REGARD DE LA MEDUSA
Destroyer classe Soldati de la flottille Medusa
Comme mentionné dans la Gazetta de la Prima [lien : https://servimg.com/view/17758429/156 ], ces dernières semaines un nombre conséquent de submersibles ennemis ont été détruits en Méditerranée orientale. Ces importants succès ne sont cependant pas isolés ; en Méditerranée centrale la Flottille Medusa/Gorgona a également entrepris un nettoyage en profondeur, si l'on peut dire, de la zone allant de Tripoli à La Spezzia.
L'opération de sécurisation d'espaces de mer que nous pouvons considérer comme territoriaux fut menée en deux phases. Dans la première de celles-ci, le secteur Tripoli-Palerme fut traité. La Valette demeure un repaire d'où continuent à sévir constamment des sous-marins alliés. Ce port compte d'ailleurs ses "habitués".
Deux submersibles ennemis furent rapidement débusqués et envoyés pour toujours à une certaine profondeur.
Ensuite, la Medusa s'occupa du secteur Tunis-Palerme-La Spezzia, en d'autres termes la mer Tyrrhénienne.
Au large de Tunis, les sous-marins alliés prolifèrent régulièrement, s'attaquant principalement à nos convois marchands. Cette fois cependant, ils s'approchèrent de notre flotte dans l'intention évidente de lui causer des pertes. Mais s'attaquer à la Medusa c'est s'exposer à son regard qui pétrifie ! Plusieurs payèrent donc de leur navire leur audace insensée, le plus souvent avant même de pouvoir s'attaquer à nous. Dans ce secteur, des unités allemandes et roumaines obtinrent également des succès, que nous consignons.
Par ces actions, la Regia Marina entendit démontrer qu'en Méditerranée elle est chez elle. Succès complet ! En se couvrant de gloire, la Medusa gagnait ici de nouvelles lettres de noblesse et partageait, avec la IaMAS l'honneur d'avoir vidé la Mare Nostrum de nombre de poissons indésirables.
Bilan en Méditerranée centrale :
06/07 Thomas Luwen / Medusa (destroyer Soldati) a coulé Victor Brodeur (classe T) RNSB Louise-Marie, chef de flottille en second
07/07 Enrico Lucchini / Medusa (destroyer Mirabello) a coulé Steeve Hornet (classe Mackerel) SUBRON 13
11/07 Otto Mann / Flotte roumaine (cuirassé de poche Ansaldo) a coulé Terry Falcon (classe S) SUBRON 13
13/07 Thomas Luwen / Medusa (destroyer Soldati) a coulé Marie Cuvier (classe Aurore) Escadre OMEGA
14/07 Enrico Lucchini / Medusa (destroyer Mirabello) a coulé Dan Rash (classe Argonaut) TF81
14/07 Thomas Luwen / Medusa (destroyer Soldati) a coulé Viktor Karpov (classe Leninets XIII) Podvodnaia Sila Sieviera, chef de flottille en second
16/07 Julyana Kruger* / Sans flottille (destroyer 1936A Mob) a coulé Tybalt de Hautelune (classe Porpoise) SUBRON 13, chef de flottille
18/07 Ameo Curienne / Medusa (destroyer Soldati) a coulé Sam Bott (classe Argonaut) SUBRON 13, chef de flottille en second
*:coulée peu après, seule perte de surface enregistrée dans le secteur durant cette période
Destroyer classe Soldati de la flottille Medusa
Comme mentionné dans la Gazetta de la Prima [lien : https://servimg.com/view/17758429/156 ], ces dernières semaines un nombre conséquent de submersibles ennemis ont été détruits en Méditerranée orientale. Ces importants succès ne sont cependant pas isolés ; en Méditerranée centrale la Flottille Medusa/Gorgona a également entrepris un nettoyage en profondeur, si l'on peut dire, de la zone allant de Tripoli à La Spezzia.
L'opération de sécurisation d'espaces de mer que nous pouvons considérer comme territoriaux fut menée en deux phases. Dans la première de celles-ci, le secteur Tripoli-Palerme fut traité. La Valette demeure un repaire d'où continuent à sévir constamment des sous-marins alliés. Ce port compte d'ailleurs ses "habitués".
Deux submersibles ennemis furent rapidement débusqués et envoyés pour toujours à une certaine profondeur.
Ensuite, la Medusa s'occupa du secteur Tunis-Palerme-La Spezzia, en d'autres termes la mer Tyrrhénienne.
Au large de Tunis, les sous-marins alliés prolifèrent régulièrement, s'attaquant principalement à nos convois marchands. Cette fois cependant, ils s'approchèrent de notre flotte dans l'intention évidente de lui causer des pertes. Mais s'attaquer à la Medusa c'est s'exposer à son regard qui pétrifie ! Plusieurs payèrent donc de leur navire leur audace insensée, le plus souvent avant même de pouvoir s'attaquer à nous. Dans ce secteur, des unités allemandes et roumaines obtinrent également des succès, que nous consignons.
Par ces actions, la Regia Marina entendit démontrer qu'en Méditerranée elle est chez elle. Succès complet ! En se couvrant de gloire, la Medusa gagnait ici de nouvelles lettres de noblesse et partageait, avec la IaMAS l'honneur d'avoir vidé la Mare Nostrum de nombre de poissons indésirables.
Bilan en Méditerranée centrale :
06/07 Thomas Luwen / Medusa (destroyer Soldati) a coulé Victor Brodeur (classe T) RNSB Louise-Marie, chef de flottille en second
07/07 Enrico Lucchini / Medusa (destroyer Mirabello) a coulé Steeve Hornet (classe Mackerel) SUBRON 13
11/07 Otto Mann / Flotte roumaine (cuirassé de poche Ansaldo) a coulé Terry Falcon (classe S) SUBRON 13
13/07 Thomas Luwen / Medusa (destroyer Soldati) a coulé Marie Cuvier (classe Aurore) Escadre OMEGA
14/07 Enrico Lucchini / Medusa (destroyer Mirabello) a coulé Dan Rash (classe Argonaut) TF81
14/07 Thomas Luwen / Medusa (destroyer Soldati) a coulé Viktor Karpov (classe Leninets XIII) Podvodnaia Sila Sieviera, chef de flottille en second
16/07 Julyana Kruger* / Sans flottille (destroyer 1936A Mob) a coulé Tybalt de Hautelune (classe Porpoise) SUBRON 13, chef de flottille
18/07 Ameo Curienne / Medusa (destroyer Soldati) a coulé Sam Bott (classe Argonaut) SUBRON 13, chef de flottille en second
*:coulée peu après, seule perte de surface enregistrée dans le secteur durant cette période
- InvitéInvité
Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Sam 30 Aoû 2014, 18:56
Débâcle alliée en Méditerranée centrale
Croiseur lourd Zara de la flottille IaMAS en pleine action
ACTUALITES DE LA REGIA MARINA
La fin du mois de juillet fut l'occasion pour les Alliés de perpétrer une nouvelle incursion en Méditerranée centrale, à proximité des côtes italiennes. C'est ainsi qu'une puissante armada formée des flottilles AFTF1 (américaine), RNSB et FORCE N (britanniques) fut précocement repérée alors qu'elle se faufilait entre la Corse et la Sardaigne. Cette escadre prit alors la direction de Palerme, sans nul doute dans le but de chercher des noises aux unités italiennes présentes dans ce secteur.
La flottille Medusa fut la première, alors qu'elle opérait au sud de la mer Tyrrhénienne, en mesure d'intercepter la formation alliée. Malgré son infériorité matérielle et numérique notoire, notre flottille engagea vaillamment le combat, de nuit. Très vite, l'unique navire-atelier ennemi, qui curieusement naviguait en tête, fut torpillé et coulé. Un succès qui allait s'avérer déterminant pour la suite. Un second navire de soutien -un imposant cargo armé US- fut à son tour envoyé par le fond et un peu plus tard, ce fut le tour d'un croiseur léger Dido -Celui du chef de la FORCE N- de sombrer alors qu'il nous avait attaqué, seul.
Ces victoires nous furent facilitées par l'étalement des forces ennemies qui se dirigeaient à toute vitesse vers le sud. Nous reçûmes à cette occasion un message par canal optique du chef de la RNSB, Peter Beatty ; celui-ci nous menaçait de représailles mais elles ne se concrétisèrent jamais ! Lui qui se sentait si puissant à la tête de ses trois cuirassés devait bientôt subir une cuisante défaite...
L'armada alliée poursuivit alors sa route jusqu'au port de La Valette, non sans pertes puisque les sous-marins de la Regia Marina détruisirent au passage un croiseur lourd Portland de l'AFTF1. La stratégie ennemie ne semblait vraiment pas claire. Quels étaient leurs objectifs ? Où comptaient-ils aller ? Se contenteraient-ils de défendre Malte ou pousseraient-ils plus à l'Est ?
Quoi qu'il en soit, plusieurs flottilles de l'Axe (IaMAS, Drachen, FVG, 8e All. et unités roumaines) prirent position à l'Est de la Valette en vue de leur bloquer le passage vers la Méditerranée orientale. Nos adversaires s'étaient bel et bien placés dans un cul-de-sac dont ils auraient peine à sortir...
Et effectivement, ils commencèrent à se déplacer en direction de l'Est. Les combats qui s'ensuivirent furent une démonstration remarquable d'efficacité de nos flottilles ; Italiens, Allemands et Roumains tous opéraient main dans la main en parfaite coordination. Les résultats ne se firent pas attendre : Un premier croiseur de bataille britannique de type Renown fut coulé. S'ensuivirent de nombreuses autres pertes dont le Hood de Beatty alors que de notre côté, les naufrages se limitaient à bien peu de choses. En désespoir de cause, nos ennemis embarquèrent sur des vedettes lance-torpilles et menèrent des raids, de peu d'efficacité, au départ de La Valette. En revanche, de nombreuses VLT furent coulées...
Pendant toute la durée de ces opérations, de nombreux sous-marins alliés furent également détruits. Cette nouvelle leçon infligée à des flottilles trop confiantes marque une nouvelle étape dans l'avènement de la suprématie de l'Axe, une supériorité parfaitement démontrée dans les statistiques de pertes des deux camps, que celles-ci soient globales ou relatives à cette campagne.
BILAN :
PERTES AXE (11 unités) : 3 destroyers (2 Mirabello et un Split), 1 torpilleur (Ariete), 2 VLT (MAS522), 4 canonnières fluviales et 1 ravitailleur rapide
15785 TONNES
PERTES ALLIEES (34 unités) : 2 croiseurs de bataille (Hood et renown), 1 croiseur lourd (Portland), 2 croiseurs légers (Dido), 5 destroyers (2 Allen M Sumner, 1 Tribal, 1 DET/FMR et 1 Skate), 1 navire-atelier (Prometheus), 2 dragueurs de mines (Bangor et Jan van Amstel), 3 cargos (1 cargo armé US, 1 cargo C1 et 1 Liberty), 6 VLT* (4 Elco 77, 1 MTB et 1 Higgins 72), 1 chalutier armé et 11 sous-marins (4 classe S, 3 classe L, 1 classe U, 1 Porpoise, 1 Requin et 1 Grampus)
150906 TONNES
*:Plus 1 coulée par les PNJ, non comptabilisée.
Croiseur lourd Zara de la flottille IaMAS en pleine action
ACTUALITES DE LA REGIA MARINA
La fin du mois de juillet fut l'occasion pour les Alliés de perpétrer une nouvelle incursion en Méditerranée centrale, à proximité des côtes italiennes. C'est ainsi qu'une puissante armada formée des flottilles AFTF1 (américaine), RNSB et FORCE N (britanniques) fut précocement repérée alors qu'elle se faufilait entre la Corse et la Sardaigne. Cette escadre prit alors la direction de Palerme, sans nul doute dans le but de chercher des noises aux unités italiennes présentes dans ce secteur.
La flottille Medusa fut la première, alors qu'elle opérait au sud de la mer Tyrrhénienne, en mesure d'intercepter la formation alliée. Malgré son infériorité matérielle et numérique notoire, notre flottille engagea vaillamment le combat, de nuit. Très vite, l'unique navire-atelier ennemi, qui curieusement naviguait en tête, fut torpillé et coulé. Un succès qui allait s'avérer déterminant pour la suite. Un second navire de soutien -un imposant cargo armé US- fut à son tour envoyé par le fond et un peu plus tard, ce fut le tour d'un croiseur léger Dido -Celui du chef de la FORCE N- de sombrer alors qu'il nous avait attaqué, seul.
Ces victoires nous furent facilitées par l'étalement des forces ennemies qui se dirigeaient à toute vitesse vers le sud. Nous reçûmes à cette occasion un message par canal optique du chef de la RNSB, Peter Beatty ; celui-ci nous menaçait de représailles mais elles ne se concrétisèrent jamais ! Lui qui se sentait si puissant à la tête de ses trois cuirassés devait bientôt subir une cuisante défaite...
L'armada alliée poursuivit alors sa route jusqu'au port de La Valette, non sans pertes puisque les sous-marins de la Regia Marina détruisirent au passage un croiseur lourd Portland de l'AFTF1. La stratégie ennemie ne semblait vraiment pas claire. Quels étaient leurs objectifs ? Où comptaient-ils aller ? Se contenteraient-ils de défendre Malte ou pousseraient-ils plus à l'Est ?
Quoi qu'il en soit, plusieurs flottilles de l'Axe (IaMAS, Drachen, FVG, 8e All. et unités roumaines) prirent position à l'Est de la Valette en vue de leur bloquer le passage vers la Méditerranée orientale. Nos adversaires s'étaient bel et bien placés dans un cul-de-sac dont ils auraient peine à sortir...
Et effectivement, ils commencèrent à se déplacer en direction de l'Est. Les combats qui s'ensuivirent furent une démonstration remarquable d'efficacité de nos flottilles ; Italiens, Allemands et Roumains tous opéraient main dans la main en parfaite coordination. Les résultats ne se firent pas attendre : Un premier croiseur de bataille britannique de type Renown fut coulé. S'ensuivirent de nombreuses autres pertes dont le Hood de Beatty alors que de notre côté, les naufrages se limitaient à bien peu de choses. En désespoir de cause, nos ennemis embarquèrent sur des vedettes lance-torpilles et menèrent des raids, de peu d'efficacité, au départ de La Valette. En revanche, de nombreuses VLT furent coulées...
Pendant toute la durée de ces opérations, de nombreux sous-marins alliés furent également détruits. Cette nouvelle leçon infligée à des flottilles trop confiantes marque une nouvelle étape dans l'avènement de la suprématie de l'Axe, une supériorité parfaitement démontrée dans les statistiques de pertes des deux camps, que celles-ci soient globales ou relatives à cette campagne.
BILAN :
PERTES AXE (11 unités) : 3 destroyers (2 Mirabello et un Split), 1 torpilleur (Ariete), 2 VLT (MAS522), 4 canonnières fluviales et 1 ravitailleur rapide
15785 TONNES
PERTES ALLIEES (34 unités) : 2 croiseurs de bataille (Hood et renown), 1 croiseur lourd (Portland), 2 croiseurs légers (Dido), 5 destroyers (2 Allen M Sumner, 1 Tribal, 1 DET/FMR et 1 Skate), 1 navire-atelier (Prometheus), 2 dragueurs de mines (Bangor et Jan van Amstel), 3 cargos (1 cargo armé US, 1 cargo C1 et 1 Liberty), 6 VLT* (4 Elco 77, 1 MTB et 1 Higgins 72), 1 chalutier armé et 11 sous-marins (4 classe S, 3 classe L, 1 classe U, 1 Porpoise, 1 Requin et 1 Grampus)
150906 TONNES
*:Plus 1 coulée par les PNJ, non comptabilisée.
- InvitéInvité
Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Sam 04 Oct 2014, 11:24
L'AXE GAGNE LA GUERRE ! L'EFFONDREMENT DE LA RESISTANCE ALLIEE
[Ecart actuel dans les statistiques]
Ce 4 octobre, à bord du croiseur "EUGENIO DI SAVOIA".
Le Commandant Joachimo Iachino préparait son rapport à destination de l'Etat-Major de la Regia Marina. En tant que membre de celui-ci et précédemment de celui de la Kriegsmarine lorsqu'il y servait, il avait pu mesurer l'évolution de la situation militaire sur plusieurs années, étant aux meilleures places pour en juger. Aujourd'hui la situation était sans appel.
Les statistiques de victoire des forces de l'Axe consacraient la suprématie de notre camp à un degré que personne, sans doute, n'aurait jamais pu imaginer. A tel point qu'un revirement n'est maintenant plus envisageable.
Pendant longtemps, la lutte fut âpre. Nous avions remporté de nombreuses batailles, perdu quelques autres, mais la situation restait équilibrée.
Tout à ces pensées, Joachimo Iachino ne pouvait que se féliciter de l'efficacité des flottilles de l'Axe mais restait perplexe devant l'incurie des Alliés. Ceux-ci avaient tout misé sur deux façons de procéder : Vaincre nos flottilles de surface en rassemblant d'énormes armadas et vaincre nos sous-marins au moyen de techniques de triangulation. Ceci n'avait pas suffit à leur assurer un réel avantage mais contrebalançait la combattivité et le rendement supérieur de nos capitaines ainsi que la meilleure coordination des flottes de l'Axe. Mais, en tirant leçon de nos défaites et contrant les méthodes alliées par de nouvelles tactiques de combat nous leur avions fait perdre leurs avantages ou les avions simplement retournées contre eux.
Et c'est sans doute là la grande leçon à tirer de cette histoire : Le meilleur est celui qui perpétuellement s'adapte à la situation, face à celui qui confiant dans ses méthodes traditionnelles reste figé.
Malgré des divergences de vue, l'Axe reste soudé et solidaire. A l'inverse des Alliés, où certaines flottilles se reposant sans doute sur des lauriers déjà desséchés, ont laissé pourrir une situation en restant à l'écart. Peut-être se réveilleront-elles maintenant mais il est trop tard. Le prix payé par leurs camarades est si lourd qu'il consomme la défaite générale de leur camp.
En refermant la farde de son rapport, maintenant terminé, le commandant Iachino se rappela les nombreuses batailles menées. Une époque glorieuse remplie de hauts faits d'armes. Le jour tirait à sa fin comme un rideau se refermant lentement sur la menace ennemie. L'obscurité ne porterait alors plus en elle que l'espoir du jour nouveau qui réveillerait les endormis...ou pas.
[Ecart actuel dans les statistiques]
Ce 4 octobre, à bord du croiseur "EUGENIO DI SAVOIA".
Le Commandant Joachimo Iachino préparait son rapport à destination de l'Etat-Major de la Regia Marina. En tant que membre de celui-ci et précédemment de celui de la Kriegsmarine lorsqu'il y servait, il avait pu mesurer l'évolution de la situation militaire sur plusieurs années, étant aux meilleures places pour en juger. Aujourd'hui la situation était sans appel.
Les statistiques de victoire des forces de l'Axe consacraient la suprématie de notre camp à un degré que personne, sans doute, n'aurait jamais pu imaginer. A tel point qu'un revirement n'est maintenant plus envisageable.
Pendant longtemps, la lutte fut âpre. Nous avions remporté de nombreuses batailles, perdu quelques autres, mais la situation restait équilibrée.
Tout à ces pensées, Joachimo Iachino ne pouvait que se féliciter de l'efficacité des flottilles de l'Axe mais restait perplexe devant l'incurie des Alliés. Ceux-ci avaient tout misé sur deux façons de procéder : Vaincre nos flottilles de surface en rassemblant d'énormes armadas et vaincre nos sous-marins au moyen de techniques de triangulation. Ceci n'avait pas suffit à leur assurer un réel avantage mais contrebalançait la combattivité et le rendement supérieur de nos capitaines ainsi que la meilleure coordination des flottes de l'Axe. Mais, en tirant leçon de nos défaites et contrant les méthodes alliées par de nouvelles tactiques de combat nous leur avions fait perdre leurs avantages ou les avions simplement retournées contre eux.
Et c'est sans doute là la grande leçon à tirer de cette histoire : Le meilleur est celui qui perpétuellement s'adapte à la situation, face à celui qui confiant dans ses méthodes traditionnelles reste figé.
Malgré des divergences de vue, l'Axe reste soudé et solidaire. A l'inverse des Alliés, où certaines flottilles se reposant sans doute sur des lauriers déjà desséchés, ont laissé pourrir une situation en restant à l'écart. Peut-être se réveilleront-elles maintenant mais il est trop tard. Le prix payé par leurs camarades est si lourd qu'il consomme la défaite générale de leur camp.
En refermant la farde de son rapport, maintenant terminé, le commandant Iachino se rappela les nombreuses batailles menées. Une époque glorieuse remplie de hauts faits d'armes. Le jour tirait à sa fin comme un rideau se refermant lentement sur la menace ennemie. L'obscurité ne porterait alors plus en elle que l'espoir du jour nouveau qui réveillerait les endormis...ou pas.
- InvitéInvité
Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Dim 02 Nov 2014, 09:52
ACTUALITES DE LA REGIA MARINA EN IMAGES :
- InvitéInvité
Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Mar 03 Fév 2015, 22:36
Rendez-vous manqué en Méditerranée
Hydravion embarqué allemand Arado-196
En ce début d'année, nos forces pouvaient s'estimer plus que satisfaites des victoires obtenues ces derniers mois et le contrôle pour ainsi dire absolu que nous avions arraché à l'ennemi en Méditerranée -Si l'on excepte l'une ou l'autre petite flottille soviétique vivotant en Mer Noire- en était un des meilleurs exemples. Le peu de pertes que nous avions eu à subir était sans commune mesure avec celles que nos adversaires eurent à déplorer, les chiffres en témoignant de la manière la plus flagrante.
Pour tenter, sans doute, d'effacer cette honte -dont ils étaient en grande partie responsables par leur absence- le groupement de flottilles connu sous le nom de FANARMADA (comprenant les FNFL FANAs, US USNFE et FORCE K britanniques) refirent une incursion en Méditerranée. Arrivés par l'Ouest, cette puissante force commença par se dissimuler dans sa totalité dans le port américain d'ORAN. Fidèles à leur tradition, ils comptaient peut-être tendre un piège aux forces allemandes se trouvant alors en Méditerranée occidentale et qui envisageaient de passer par GIBRALTAR pour rejoindre l'Atlantique.
C'était sans compter la vigilance de la Kriegsmarine dont certains navires envoyèrent des hydravions Arado survoler ORAN. Ils ne tardèrent pas à identifier la Fanarmada, ce qui permit à nos flottilles de se mettre en sécurité plus à L'Est. Celles-ci n'étaient en effet pas de taille à affronter seule l'imposante escadre ennemie.
Deux sous-marins roumains qui se trouvaient au sud-ouest de l'île de Majorque furent, peu après, attaqués par surprise et coulés par des unités de la FANA qui, une fois encore, se servirent à cette fin de leur triangulation.
Les forces adverses poursuivirent ensuite leur progression vers l'Est se déportant largement au nord-est d'Alger, entre autres. Nous suivions heure par heure leurs mouvements grâce à des reconnaissances aériennes, notamment.
Nos flottilles avaient pris leurs positions défensives et nous nous apprêtions au combat, bien décidés à livrer bataille dans le meilleur esprit de nos traditions militaires de courage et de ténacité. Notre honneur le réclamait, la défense de notre nation le réclamait mais plus que tout, nous étions résolus à montrer à ces flottilles que nous ne les craignions en aucune manière.
Bien entendu, l'ennemi nous espionnait avec ses sous-marins, comme de coutume. La coutume tourna court pour cette fois et le sous-marin espion de la Fanarmada, du chef de la flottille USNFE en personne, Miko Fletcher, fut définitivement envoyé par le fond. Un autre espion, un certain Josselin de Tournemine, fut également localisé alors qu'il longeait les côtes africaines, se rapprochant dangereusement (pour lui) de Tunis. Il eut l'excellente idée de ne pas s'éterniser dans ces parages et rebroussa rapidement chemin.
Ces péripéties suffirent à faire faire volte-face à nos valeureux adversaires qui sans demander leur reste reprirent la direction de l'Ouest. Ils étaient pourtant en force car, comme nous l'apprîmes ensuite, une autre puissante flottille FNFL les accompagnait : la FNEO.
Sans doute regretteront-ils que nous ne les ayons pas poursuivis jusqu'où ils voulaient nous réceptionner mais ils ne pourront nous reprocher ce qu'eux-mêmes ont fait en regagnant leurs pénates.
L'histoire n'en a cependant pas encore dit son dernier mot. A défaut d'avoir pu nous vaincre, la Fanarmada est néanmoins parvenue à venir à bout de la procrastination ; ce réveil si tardif serait injustement récompensé par une ignorance et un dédain de notre part.
Au final donc, Tout vient à point pour qui sait attendre...
Hydravion embarqué allemand Arado-196
En ce début d'année, nos forces pouvaient s'estimer plus que satisfaites des victoires obtenues ces derniers mois et le contrôle pour ainsi dire absolu que nous avions arraché à l'ennemi en Méditerranée -Si l'on excepte l'une ou l'autre petite flottille soviétique vivotant en Mer Noire- en était un des meilleurs exemples. Le peu de pertes que nous avions eu à subir était sans commune mesure avec celles que nos adversaires eurent à déplorer, les chiffres en témoignant de la manière la plus flagrante.
Pour tenter, sans doute, d'effacer cette honte -dont ils étaient en grande partie responsables par leur absence- le groupement de flottilles connu sous le nom de FANARMADA (comprenant les FNFL FANAs, US USNFE et FORCE K britanniques) refirent une incursion en Méditerranée. Arrivés par l'Ouest, cette puissante force commença par se dissimuler dans sa totalité dans le port américain d'ORAN. Fidèles à leur tradition, ils comptaient peut-être tendre un piège aux forces allemandes se trouvant alors en Méditerranée occidentale et qui envisageaient de passer par GIBRALTAR pour rejoindre l'Atlantique.
C'était sans compter la vigilance de la Kriegsmarine dont certains navires envoyèrent des hydravions Arado survoler ORAN. Ils ne tardèrent pas à identifier la Fanarmada, ce qui permit à nos flottilles de se mettre en sécurité plus à L'Est. Celles-ci n'étaient en effet pas de taille à affronter seule l'imposante escadre ennemie.
Deux sous-marins roumains qui se trouvaient au sud-ouest de l'île de Majorque furent, peu après, attaqués par surprise et coulés par des unités de la FANA qui, une fois encore, se servirent à cette fin de leur triangulation.
Les forces adverses poursuivirent ensuite leur progression vers l'Est se déportant largement au nord-est d'Alger, entre autres. Nous suivions heure par heure leurs mouvements grâce à des reconnaissances aériennes, notamment.
Nos flottilles avaient pris leurs positions défensives et nous nous apprêtions au combat, bien décidés à livrer bataille dans le meilleur esprit de nos traditions militaires de courage et de ténacité. Notre honneur le réclamait, la défense de notre nation le réclamait mais plus que tout, nous étions résolus à montrer à ces flottilles que nous ne les craignions en aucune manière.
Bien entendu, l'ennemi nous espionnait avec ses sous-marins, comme de coutume. La coutume tourna court pour cette fois et le sous-marin espion de la Fanarmada, du chef de la flottille USNFE en personne, Miko Fletcher, fut définitivement envoyé par le fond. Un autre espion, un certain Josselin de Tournemine, fut également localisé alors qu'il longeait les côtes africaines, se rapprochant dangereusement (pour lui) de Tunis. Il eut l'excellente idée de ne pas s'éterniser dans ces parages et rebroussa rapidement chemin.
Ces péripéties suffirent à faire faire volte-face à nos valeureux adversaires qui sans demander leur reste reprirent la direction de l'Ouest. Ils étaient pourtant en force car, comme nous l'apprîmes ensuite, une autre puissante flottille FNFL les accompagnait : la FNEO.
Sans doute regretteront-ils que nous ne les ayons pas poursuivis jusqu'où ils voulaient nous réceptionner mais ils ne pourront nous reprocher ce qu'eux-mêmes ont fait en regagnant leurs pénates.
L'histoire n'en a cependant pas encore dit son dernier mot. A défaut d'avoir pu nous vaincre, la Fanarmada est néanmoins parvenue à venir à bout de la procrastination ; ce réveil si tardif serait injustement récompensé par une ignorance et un dédain de notre part.
Au final donc, Tout vient à point pour qui sait attendre...
- InvitéInvité
Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Mer 11 Fév 2015, 21:08
Une rencontre inattendue
Les faits qui suivent nous sont relatés par Joachimo Iachino, officier d'Etat-Major et commandant du croiseur EUGENIO DI SAVOIA (Unité de classe Duca D'Aosta).
En cette fin janvier, l'eugenio di Savoia naviguait en mer Tyrrhénienne et oeuvrait à diverses missions de reconnaissance et de sécurisation de cet espace de mer. En particulier, notre mission était de veiller à ce qu'aucune force ennemie ne puisse passer inaperçue, s'avançant entre la Corse et la Sardaigne ou plus au nord en mer ligurienne.
Une très puissante escadre ennemie, la Fanarmada avait en effet été repérée il y a peu en Méditerranée occidentale et nous nous devions de prendre toutes les mesures nécessaires afin de les stopper avant qu'ils ne puissent s'approcher de nos côtes.
Il s'avéra que cette apparition fut de courte durée et que l'ennemi disparut aussi vite qu'il s'en était venu. Nous devions cependant rester sur nos gardes ; nos adversaires étant passés maîtres dans l'art de s'embusquer pour frapper ensuite traîtreusement.
Afin d'éviter toute mauvaise surprise, plusieurs unités de la Regia Marina furent dépêchées dans un secteur compris entre l'Est d'Alger et Toulon et commencèrent à scruter minutieusement toute cette zone. Cette mission fut baptisée "Cheval de Troie". Les reconnaissances effectuées les plus au nord furent menées par l'Eugenio di Savoia et notre croiseur envoya à maintes reprises ses hydravions embarqués.
C'est ainsi qu'une série de vols furent réalisés entre l'île de Minorque et Toulon et, au cours d'un de ceux-ci, une flottille FNFL fut repérée. De prime abord, d'après les messages radios reçus du pilote, tout donnait à penser qu'il s'agissait de la Fana. Mais un examen attentif des photographies prises par notre appareil nous permirent d'identifier clairement la FNEO...
Catapultage d'un hydravion depuis l'EUGENIO DI SAVOIA [VIDEO D'EPOQUE]
La flottille Medusa/Gorgona opérait à ce moment à l'ouest de Tunis et occupait un secteur au sud-ouest de la Sardaigne. Des unités de la Xa (dont un cuirassé) s'étaient adjointes à elle afin de la renforcer. Depuis des mois en effet, les flottilles italiennes présentes en Méditerranée n'avaient cessé de se renforcer, bénéficiant rapidement de par leur proximité des nouveaux navires sortis de nos chantiers navals. Cette politique de réarmement était précisément dictée par la menace permanente d'une incursion de puissantes armadas ennemies en Méditerranée. Aujourd'hui les faits nous donnaient raison sur toute la ligne puisque, après la détection de la redoutable Fanarmada, nous repérions peu après une nouvelle menace conséquente sous la forme de la FNEO et tout cela dans un même secteur...
Nos reconnaissances se poursuivirent tous azimuths. Non seulement afin de nous prémunir de toute attaque de la Fanarmada mais aussi pour suivre les déplacements de la FNEO. Un croiseur italien poussa jusqu'à l'ouest de Majorque notamment.
Afin d'éviter tout risque inutile, l'Eugenio di Savoia rentra au port de Toulon et, de là, continua à envoyer des reconnaissances aériennes qui permirent de constater que la FNEO coulait un grand nombre des unités de défense portuaire de Toulon et Marseille [PNJ] tout en se rapprochant de ces ports, remontant donc plein nord.
Notre flotte prit donc un cap nord-ouest afin de se positionner au sud-ouest de l'ennemi, un peu au-delà de son horizon et donc hors de vue. Parallèlement, à la faveur de la nuit, l'Eugenio di Savoia qui avait rejoint Marseille, obliqua sud-ouest et alla se positionner à côté d'un croiseur Abruzzi. Ces deux croiseurs furent donc postés directement à l'ouest de la FNEO, à petite distance du gros de notre flotte. L'objectif poursuivi était, naturellement, de pouvoir engager l'ennemi tout en lui barrant toute retraite vers ses ports, à savoir principalement Alger. Psychologiquement, ceci devait l'amener à fuir vers l'Est/Sud-Est. D'autre part, des forces allemandes se trouvaient en mer Ligurienne et pourraient intervenir le moment venu si les circonstances le permettaient.
A la levée du jour, la FNEO repéra nos forces et immédiatement entama un mouvement de fuite vers l'Est. Un croiseur de classe Emile-Bertin prit cependant une direction sud-ouest et tenta de traverser nos lignes. Cette attitude téméraire ne lui profita pas car il fut le premier coulé. La poursuite commença alors. Elle permit d'envoyer par le fond sans difficulté deux croiseurs de type Duguay-Trouin.
Entre-temps, un de nos cuirassés s'approcha de Toulon en vue de détruire un destroyer Mogador resté sur place. Celui-ci semblait victime d'un ennui technique. Nous n'eûmes cependant pas le temps de l'éliminer : les unités de Toulon [PNJ] s'en chargèrent pour nous.
Les autres unités de la FNEO purent profiter de nos engagements contre leurs croiseurs pour prendre de l'avance. Nous n'eûmes par conséquent plus que la possibilité d'endommager certains de leurs navires et, en fin de compte, leur cuirassé parvint à s'échapper en direction d'Alger. Dans le cadre de ces actions, l'Eugenio di Savoia put torpiller avec succès un destroyer Mogador.
Restait aussi le navire-atelier de la FNEO...Celui-ci avait pris un cap sud et longeait la côte ouest de la Sardaigne. Sans doute tenterait-il de rejoindre Malte. Mais de par sa faible vitesse il finit par être rattrapé et un destroyer dépêché de mer thyrénienne put lui donner le coup de grâce.
Cet épisode, palpitant mais dont l'issue laissait peu de doutes nous fut rendu possible par le manque total de coopération entre les flottilles de nos adversaires. Les capitaines de la FNEO, ignorés de leurs compatriotes et livrés à eux-mêmes payèrent en fin de compte l'addition qui était destinée à d'autres.
BILAN DE L'ENGAGEMENT
PERTES AXE : 1 VLT MAS522
30 tonnes
PERTES ALLIEES : 1 croiseur Emile-Bertin, 2 croiseurs Duguay-Trouin, 1 destroyer Mogador [par les PNJ], 1 navire-atelier Medusa
33870 tonnes
Les faits qui suivent nous sont relatés par Joachimo Iachino, officier d'Etat-Major et commandant du croiseur EUGENIO DI SAVOIA (Unité de classe Duca D'Aosta).
En cette fin janvier, l'eugenio di Savoia naviguait en mer Tyrrhénienne et oeuvrait à diverses missions de reconnaissance et de sécurisation de cet espace de mer. En particulier, notre mission était de veiller à ce qu'aucune force ennemie ne puisse passer inaperçue, s'avançant entre la Corse et la Sardaigne ou plus au nord en mer ligurienne.
Une très puissante escadre ennemie, la Fanarmada avait en effet été repérée il y a peu en Méditerranée occidentale et nous nous devions de prendre toutes les mesures nécessaires afin de les stopper avant qu'ils ne puissent s'approcher de nos côtes.
Il s'avéra que cette apparition fut de courte durée et que l'ennemi disparut aussi vite qu'il s'en était venu. Nous devions cependant rester sur nos gardes ; nos adversaires étant passés maîtres dans l'art de s'embusquer pour frapper ensuite traîtreusement.
Afin d'éviter toute mauvaise surprise, plusieurs unités de la Regia Marina furent dépêchées dans un secteur compris entre l'Est d'Alger et Toulon et commencèrent à scruter minutieusement toute cette zone. Cette mission fut baptisée "Cheval de Troie". Les reconnaissances effectuées les plus au nord furent menées par l'Eugenio di Savoia et notre croiseur envoya à maintes reprises ses hydravions embarqués.
C'est ainsi qu'une série de vols furent réalisés entre l'île de Minorque et Toulon et, au cours d'un de ceux-ci, une flottille FNFL fut repérée. De prime abord, d'après les messages radios reçus du pilote, tout donnait à penser qu'il s'agissait de la Fana. Mais un examen attentif des photographies prises par notre appareil nous permirent d'identifier clairement la FNEO...
Catapultage d'un hydravion depuis l'EUGENIO DI SAVOIA [VIDEO D'EPOQUE]
La flottille Medusa/Gorgona opérait à ce moment à l'ouest de Tunis et occupait un secteur au sud-ouest de la Sardaigne. Des unités de la Xa (dont un cuirassé) s'étaient adjointes à elle afin de la renforcer. Depuis des mois en effet, les flottilles italiennes présentes en Méditerranée n'avaient cessé de se renforcer, bénéficiant rapidement de par leur proximité des nouveaux navires sortis de nos chantiers navals. Cette politique de réarmement était précisément dictée par la menace permanente d'une incursion de puissantes armadas ennemies en Méditerranée. Aujourd'hui les faits nous donnaient raison sur toute la ligne puisque, après la détection de la redoutable Fanarmada, nous repérions peu après une nouvelle menace conséquente sous la forme de la FNEO et tout cela dans un même secteur...
Nos reconnaissances se poursuivirent tous azimuths. Non seulement afin de nous prémunir de toute attaque de la Fanarmada mais aussi pour suivre les déplacements de la FNEO. Un croiseur italien poussa jusqu'à l'ouest de Majorque notamment.
Afin d'éviter tout risque inutile, l'Eugenio di Savoia rentra au port de Toulon et, de là, continua à envoyer des reconnaissances aériennes qui permirent de constater que la FNEO coulait un grand nombre des unités de défense portuaire de Toulon et Marseille [PNJ] tout en se rapprochant de ces ports, remontant donc plein nord.
Notre flotte prit donc un cap nord-ouest afin de se positionner au sud-ouest de l'ennemi, un peu au-delà de son horizon et donc hors de vue. Parallèlement, à la faveur de la nuit, l'Eugenio di Savoia qui avait rejoint Marseille, obliqua sud-ouest et alla se positionner à côté d'un croiseur Abruzzi. Ces deux croiseurs furent donc postés directement à l'ouest de la FNEO, à petite distance du gros de notre flotte. L'objectif poursuivi était, naturellement, de pouvoir engager l'ennemi tout en lui barrant toute retraite vers ses ports, à savoir principalement Alger. Psychologiquement, ceci devait l'amener à fuir vers l'Est/Sud-Est. D'autre part, des forces allemandes se trouvaient en mer Ligurienne et pourraient intervenir le moment venu si les circonstances le permettaient.
A la levée du jour, la FNEO repéra nos forces et immédiatement entama un mouvement de fuite vers l'Est. Un croiseur de classe Emile-Bertin prit cependant une direction sud-ouest et tenta de traverser nos lignes. Cette attitude téméraire ne lui profita pas car il fut le premier coulé. La poursuite commença alors. Elle permit d'envoyer par le fond sans difficulté deux croiseurs de type Duguay-Trouin.
Entre-temps, un de nos cuirassés s'approcha de Toulon en vue de détruire un destroyer Mogador resté sur place. Celui-ci semblait victime d'un ennui technique. Nous n'eûmes cependant pas le temps de l'éliminer : les unités de Toulon [PNJ] s'en chargèrent pour nous.
Les autres unités de la FNEO purent profiter de nos engagements contre leurs croiseurs pour prendre de l'avance. Nous n'eûmes par conséquent plus que la possibilité d'endommager certains de leurs navires et, en fin de compte, leur cuirassé parvint à s'échapper en direction d'Alger. Dans le cadre de ces actions, l'Eugenio di Savoia put torpiller avec succès un destroyer Mogador.
Restait aussi le navire-atelier de la FNEO...Celui-ci avait pris un cap sud et longeait la côte ouest de la Sardaigne. Sans doute tenterait-il de rejoindre Malte. Mais de par sa faible vitesse il finit par être rattrapé et un destroyer dépêché de mer thyrénienne put lui donner le coup de grâce.
Cet épisode, palpitant mais dont l'issue laissait peu de doutes nous fut rendu possible par le manque total de coopération entre les flottilles de nos adversaires. Les capitaines de la FNEO, ignorés de leurs compatriotes et livrés à eux-mêmes payèrent en fin de compte l'addition qui était destinée à d'autres.
BILAN DE L'ENGAGEMENT
PERTES AXE : 1 VLT MAS522
30 tonnes
PERTES ALLIEES : 1 croiseur Emile-Bertin, 2 croiseurs Duguay-Trouin, 1 destroyer Mogador [par les PNJ], 1 navire-atelier Medusa
33870 tonnes
- InvitéInvité
Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Dim 08 Mar 2015, 14:10
Etoiles rouges sous la Sicile
Artillerie de 180mm d'un croiseur de classe Gorkiy
Ces dernières semaines avaient vu la Méditerranée occidentale devenir le théâtre de combats épiques opposants deux flottilles allemandes d'abord à la FNEO, qui tenait à contre-attaquer suite à sa défaite il y a peu face à la flottille italienne Medusa, et ensuite face à la redoutable TF81 américaine. L'issue de ces combats fut plutôt mitigée, aucun des adversaires n'obtenant de succès déterminant sur l'autre. Des pertes significatives furent enregistrées de part et d'autre se soldant notamment par la destruction d'un cuirassé Bismarck du côté allemand et par celle d'un cuirassé Richelieu du côté allié. Ce dernier ayant coulé des suites d'avaries et/ou d'un sabordage. Nous n'épiloguerons cependant pas davantage sur ces événements, en laissant le soin aux principaux protagonistes.
En ce tout début de mois de mars, la Flottille Medusa se trouvait au sud-ouest de la Sicile et combattait les unités britanniques de défense de Malte, qui sortaient régulièrement du port de La Valette. Le croiseur EUGENIO DI SAVOIA, du commandant Joachimo Iachino avait à ce moment pris un cap nord dans l'intention de rejoindre PALERME afin d'y effectuer divers ravitaillements. Suite cependant à une décision de justice, son commandant dû aller plaider sa cause à Rome, l'équipage devant rester à disposition pour d'éventuelles auditions. Le navire fut donc mis à l'ancre à proximité de la côte sud-ouest de la Sicile et immobilisé pour 9 jours.
Afin d'éviter toute attaque impromptue contre le croiseur, la flottille Medusa se positionna à ses côtés le temps que cette affaire se règle.
Par un de ces hasards de l'Histoire, ce fut le moment choisi par les Soviétiques pour passer à l'action. Ceux-ci avaient quitté la mer Noire et, ayant traversé sans encombre la mer Egée, s'étaient avancés jusqu'à Malte. De là, ils commencèrent à menacer la Medusa. Deux flottilles s'opposaient à nos forces : Une de surface, la Tchernomorski et une sous-marine, la Podvodnaia. Réunies, ces deux unités représentaient une sérieuse menace bien que nous ne sachions pas dans quelle proportion la flottille sous-marine était présente sur les lieux.
Malgré ces circonstances défavorables qui limitaient la mobilité de nos forces et en faisaient des proies toutes désignées pour les submersibles ennemis, nous entamâmes vaillamment le combat. Un premier destroyer, de type Leningrad, fut envoyé par le fond, suivi par un croiseur lourd Gorkiy et une VLT de type 9TK. De leur côté, les surfaciers soviétiques ne nous firent aucun dégât important. Un peu plus tard, un croiseur lourd Petropavlovsk que nous avions endommagé finit par sombrer alors qu'il se repliait, dans des circonstances non encore élucidées.
Entre-temps cependant, un croiseur de classe Duca d'Aosta qui s'était éloigné de notre escadre de quelques nautiques, au sud-ouest de celle-ci fut torpillé par un sous-marin britannique de la RNSB. Il ne fut pas possible de le réparer et il finit par sombrer en raison de ses avaries.
Les sous-marins russes passèrent à l'action. Et bien qu'ils ne se coordonnèrent pas vraiment avec leurs surfaciers, ils nous causèrent des pertes non négligeables : 3 destroyers italiens furent envoyés par le fond ainsi qu'une VLT. Ils en payèrent cependant le prix fort : trois d'entre-eux furent également coulés.
Cette bataille, brève mais intense nous enseigne que rien n'est définitivement acquis et que, sans cesse, nous avons à nous battre pour sécuriser nos eaux territoriales et, par extension, la Méditerranée. Ce nouveau succès nous conforte cependant dans l'efficacité et la combattivité de nos flottilles qui, même dans l'adversité, accomplissent avec honneur leur devoir.
BILAN DE L'ENGAGEMENT
PERTES AXE : 1 croiseur léger DUCA D'AOSTA, 3 destroyers (2 Mirabello et 1 Soldati), 1 VLT MAS522
13685 TONNES
PERTES ALLIEES : 2 croiseurs lourds (1 PETROPAVLOVSK et 1 GORKIY), 1 destroyer Leningrad, 1 VLT 9TK, 3 sous-marins (2 Schuka X et 1 Leninets XIII)
31680 TONNES
Artillerie de 180mm d'un croiseur de classe Gorkiy
Ces dernières semaines avaient vu la Méditerranée occidentale devenir le théâtre de combats épiques opposants deux flottilles allemandes d'abord à la FNEO, qui tenait à contre-attaquer suite à sa défaite il y a peu face à la flottille italienne Medusa, et ensuite face à la redoutable TF81 américaine. L'issue de ces combats fut plutôt mitigée, aucun des adversaires n'obtenant de succès déterminant sur l'autre. Des pertes significatives furent enregistrées de part et d'autre se soldant notamment par la destruction d'un cuirassé Bismarck du côté allemand et par celle d'un cuirassé Richelieu du côté allié. Ce dernier ayant coulé des suites d'avaries et/ou d'un sabordage. Nous n'épiloguerons cependant pas davantage sur ces événements, en laissant le soin aux principaux protagonistes.
En ce tout début de mois de mars, la Flottille Medusa se trouvait au sud-ouest de la Sicile et combattait les unités britanniques de défense de Malte, qui sortaient régulièrement du port de La Valette. Le croiseur EUGENIO DI SAVOIA, du commandant Joachimo Iachino avait à ce moment pris un cap nord dans l'intention de rejoindre PALERME afin d'y effectuer divers ravitaillements. Suite cependant à une décision de justice, son commandant dû aller plaider sa cause à Rome, l'équipage devant rester à disposition pour d'éventuelles auditions. Le navire fut donc mis à l'ancre à proximité de la côte sud-ouest de la Sicile et immobilisé pour 9 jours.
Afin d'éviter toute attaque impromptue contre le croiseur, la flottille Medusa se positionna à ses côtés le temps que cette affaire se règle.
Par un de ces hasards de l'Histoire, ce fut le moment choisi par les Soviétiques pour passer à l'action. Ceux-ci avaient quitté la mer Noire et, ayant traversé sans encombre la mer Egée, s'étaient avancés jusqu'à Malte. De là, ils commencèrent à menacer la Medusa. Deux flottilles s'opposaient à nos forces : Une de surface, la Tchernomorski et une sous-marine, la Podvodnaia. Réunies, ces deux unités représentaient une sérieuse menace bien que nous ne sachions pas dans quelle proportion la flottille sous-marine était présente sur les lieux.
Malgré ces circonstances défavorables qui limitaient la mobilité de nos forces et en faisaient des proies toutes désignées pour les submersibles ennemis, nous entamâmes vaillamment le combat. Un premier destroyer, de type Leningrad, fut envoyé par le fond, suivi par un croiseur lourd Gorkiy et une VLT de type 9TK. De leur côté, les surfaciers soviétiques ne nous firent aucun dégât important. Un peu plus tard, un croiseur lourd Petropavlovsk que nous avions endommagé finit par sombrer alors qu'il se repliait, dans des circonstances non encore élucidées.
Entre-temps cependant, un croiseur de classe Duca d'Aosta qui s'était éloigné de notre escadre de quelques nautiques, au sud-ouest de celle-ci fut torpillé par un sous-marin britannique de la RNSB. Il ne fut pas possible de le réparer et il finit par sombrer en raison de ses avaries.
Les sous-marins russes passèrent à l'action. Et bien qu'ils ne se coordonnèrent pas vraiment avec leurs surfaciers, ils nous causèrent des pertes non négligeables : 3 destroyers italiens furent envoyés par le fond ainsi qu'une VLT. Ils en payèrent cependant le prix fort : trois d'entre-eux furent également coulés.
Cette bataille, brève mais intense nous enseigne que rien n'est définitivement acquis et que, sans cesse, nous avons à nous battre pour sécuriser nos eaux territoriales et, par extension, la Méditerranée. Ce nouveau succès nous conforte cependant dans l'efficacité et la combattivité de nos flottilles qui, même dans l'adversité, accomplissent avec honneur leur devoir.
BILAN DE L'ENGAGEMENT
PERTES AXE : 1 croiseur léger DUCA D'AOSTA, 3 destroyers (2 Mirabello et 1 Soldati), 1 VLT MAS522
13685 TONNES
PERTES ALLIEES : 2 croiseurs lourds (1 PETROPAVLOVSK et 1 GORKIY), 1 destroyer Leningrad, 1 VLT 9TK, 3 sous-marins (2 Schuka X et 1 Leninets XIII)
31680 TONNES
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Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Sam 14 Mar 2015, 09:12
L'ESSOR DE LA REGIA MARINA
ROME, Ce 14 mars. Ministère de la Marine.
Une conférence de presse est organisée ; Joachimo Iachino, officier d'Etat-Major s'adresse à un parterre de journalistes.
"Messieurs, comme vous avez pu le constater, ces derniers mois la Regia Marina accumule les victoires. Tout ceci n'est pas le fruit du hasard ou d'une chance qui nous aurait subitement souri. Naguère notre flotte, victime de désaffection, n'occupait qu'une place de second rang au sein de l'Axe et ses ambitions ne pouvaient qu'en être limitées.
Mais aujourd'hui, les volontaires affluent et viennent gonfler nos rangs, certains ayant même -à mon image- changé de nationalité pour avoir l'honneur de combattre pour l'Italie. Il en résulte que nous atteignons désormais une puissance comparable à celle de notre grande partenaire, l'Allemagne, tant de par nos effectifs que par celui de notre matériel. Bien sûr, nous ne pourrons jamais les concurrencer dans leur point fort par excellence qui est l'arme sous-marine mais dans le domaine des forces de surface, nous occupons une position clairement incontournable.
Et nous serions plus haut encore, si nos chantiers navals ne nous limitaient drastiquement. Des appels ont donc été faits aux plus hautes autorités pour que l'on accélère le développement de notre industrie de construction navale, afin de pouvoir maintenir en service un nombre plus important d'unités de combat de type lourd et permettre de trouver une affectation rentable aux personnels dont nous disposons désormais.
J'en profiterai aussi pour remercier tous les capitaines, issus des horizons les plus divers, que ce soit de la marine marchande, de nos académies navales ou d'ailleurs, pour leur implication dans notre cause. Nos victoires sont leurs victoires. Et leur investissement est tel qu'il a permis de renforcer substantiellement plusieurs de nos flottilles -Je pense en particulier à la Medusa et à la XIII sous-marine, cette dernière n'étant pas loin d'être à effectifs complets à l'heure qu'il est- et d'entretenir un dynamisme réel.
Alors certes, d'aucuns ont fait état de quelques tensions ayant existé entre capitaines à la forte personnalité, mais les autorités les ont renvoyés dos à dos et maintenant le calme s'est rétabli. Toutes les énergies sont donc pleinement mobilisées pour la victoire et il le faudra car les défis qui nous attendent sont nombreux, l'ennemi tentant constamment de redresser la tête.
Pour terminer, je rendrai un hommage à notre service de recrutement dont vous pourrez voir le travail dans quelques instants.
Je vous remercie pour votre attention.
Peu après, l'on abaissa un écran et la pénombre s'installa dans la salle. La projection de films allait commencer.
ROME, Ce 14 mars. Ministère de la Marine.
Une conférence de presse est organisée ; Joachimo Iachino, officier d'Etat-Major s'adresse à un parterre de journalistes.
"Messieurs, comme vous avez pu le constater, ces derniers mois la Regia Marina accumule les victoires. Tout ceci n'est pas le fruit du hasard ou d'une chance qui nous aurait subitement souri. Naguère notre flotte, victime de désaffection, n'occupait qu'une place de second rang au sein de l'Axe et ses ambitions ne pouvaient qu'en être limitées.
Mais aujourd'hui, les volontaires affluent et viennent gonfler nos rangs, certains ayant même -à mon image- changé de nationalité pour avoir l'honneur de combattre pour l'Italie. Il en résulte que nous atteignons désormais une puissance comparable à celle de notre grande partenaire, l'Allemagne, tant de par nos effectifs que par celui de notre matériel. Bien sûr, nous ne pourrons jamais les concurrencer dans leur point fort par excellence qui est l'arme sous-marine mais dans le domaine des forces de surface, nous occupons une position clairement incontournable.
Et nous serions plus haut encore, si nos chantiers navals ne nous limitaient drastiquement. Des appels ont donc été faits aux plus hautes autorités pour que l'on accélère le développement de notre industrie de construction navale, afin de pouvoir maintenir en service un nombre plus important d'unités de combat de type lourd et permettre de trouver une affectation rentable aux personnels dont nous disposons désormais.
J'en profiterai aussi pour remercier tous les capitaines, issus des horizons les plus divers, que ce soit de la marine marchande, de nos académies navales ou d'ailleurs, pour leur implication dans notre cause. Nos victoires sont leurs victoires. Et leur investissement est tel qu'il a permis de renforcer substantiellement plusieurs de nos flottilles -Je pense en particulier à la Medusa et à la XIII sous-marine, cette dernière n'étant pas loin d'être à effectifs complets à l'heure qu'il est- et d'entretenir un dynamisme réel.
Alors certes, d'aucuns ont fait état de quelques tensions ayant existé entre capitaines à la forte personnalité, mais les autorités les ont renvoyés dos à dos et maintenant le calme s'est rétabli. Toutes les énergies sont donc pleinement mobilisées pour la victoire et il le faudra car les défis qui nous attendent sont nombreux, l'ennemi tentant constamment de redresser la tête.
Pour terminer, je rendrai un hommage à notre service de recrutement dont vous pourrez voir le travail dans quelques instants.
Je vous remercie pour votre attention.
Peu après, l'on abaissa un écran et la pénombre s'installa dans la salle. La projection de films allait commencer.
- InvitéInvité
Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Sam 04 Avr 2015, 23:32
Chassé-Croisé entre Alger et Toulon
Croiseur lourd classe Algérie de la FNEO
Depuis plus d'un mois, la Méditerranée occidentale est le siège de furieux combats entre nos forces et les flottilles alliées venues une fois de plus tenter de reprendre l'avantage dans ce secteur. Les événements dramatiques, de par le nombre de naufrages subis par chaque camp, qui vont être évoqués nous ramènent pour leur début à la fin février.
C'est à ce moment que la TF81 américaine coula un cuirassé Bismarck de la 6e flottille allemande, alors qu'elle se trouvait au sud de Toulon. Deux jours plus tard, le 28, un croiseur léger de type Spähkreuzer et un torpilleur furent à leur tour envoyés par le fond.
Les Américains pouvaient compter, pour contrer les 6e et 8e flottilles allemandes opérant dans le secteur, sur l'aide de la FNEO et de la WAF britannique. Cependant, l'issue de cet engagement ne laissait rien présager de bon.
Un repli vers Toulon s'imposait donc. Du moins temporairement.
Plusieurs combats s'ensuivirent, notamment contre la FNEO. Cette flottille perdit pendant cette période son cuirassé de type Richelieu (du fait d'avaries encourues au combat) et le 3 mars un destroyer Mogador. Entre-temps, un destroyer allemand fut également coulé.
Plusieurs escarmouches eurent encore lieu à partir du 9 mars : Un navire-atelier FNEO détruit ainsi que celle du sous-marin allemand qui l'avait achevé, un destroyer et un spähkreuzer le 10, un autre destroyer allemand le 11...L'hécatombe se poursuivait.
Le 13 fut endeuillé par la perte d'un croiseur de bataille de classe Mackensen.
Les Alliés avaient clairement l'avantage et il devenait indispensable de se ressaisir.
De nouveaux affrontements eurent lieu le 15, au sud-ouest de Marseille. Cette fois la TF81 y perdit un croiseur Baltimore et un destroyer. Le 17 elle perdait encore deux croiseurs : Un Broolyn et un Atlanta. Cependant, les forces allemandes y laissèrent sur le carreau un croiseur lourd Deutschland, un destroyer et un sous-marin.
Ceci fut cependant suffisant pour amener la TF81 à se replier, peu accoutumée à de telles pertes. Nous pûmes donc nous retourner contre leurs alliés. Le lendemain, un destroyer britannique fut envoyé par le fond.
TRIANGULI TRIANGULA
Pendant que ces événements tragiques se déroulaient, la flottille italienne Medusa opérait en mer thyrénienne à proximité du nord de la Sicile ayant précédemment mis à mal, comme l'on sait, une flottille soviétique. Le 21 mars, un de ses croiseurs légers, de type Cadorna, fut torpillé et coulé par plusieurs sous-marins ennemis alors qu'il croisait à proximité des côtes à l'ouest de la Sicile.
Un nettoyage du secteur s'imposait. Aussi une opération de lutte anti-sous-marine fut mise en place, utilisant à nouveau les méthodes les plus avancées de détection par triangulation. Les résultats ne se firent pas attendre : Le 22 un submersible soviétique fut coulé, bientôt suivi par un second quelques temps après. Et le 28, ce fut le tour d'un sous-marin de la RNSB.
Ces succès réitérés nous ont fait changer les paroles de la célèbre chanson populaire "Funiculi funicula" par "Trianguli triangula" même si l'air restait le même...
Nous dûmes cependant arrêter cette pêche fructueuse car d'autres défis nous attendaient...
A BORD DE L'EUGENIO DI SAVOIA
Dès avant le début de cette chasse, le croiseur EUGENIO DI SAVOIA avait mis le cap sur La Spezzia où il alla se ravitailler et de là, en longeant le côte, alla retrouver les flottilles allemandes au sud de Toulon pour un court moment. Ce fut l'occasion de retrouver d'anciens camarades d'arme. Les retrouvailles furent de courtes durée, le croiseur ayant repris la route en direction des côtes ouest de la Sardaigne afin de surveiller le flanc sud-est des flottilles allemandes et prévenir toute mauvaise surprise.
C'est à ce moment que la WAF, accompagnée d'un destroyer soviétique, fut repérée à l'Est de Majorque. Le Russe fut rapidement coulé par l'action de nos sous-marins et, consécutivement la WAF s'égailla dans la nature. Leur navire-amiral, un croiseur de bataille de type Repulse, s'échappa de son côté vers l'Est et fut perdu de vue. Nous étions le 21 mars.
A bord de l'EUGENIO DI SAVOIA, nous étions déterminés à tout faire pour le retrouver et, si possible le ralentir, afin que les Allemands puissent l'intercepter. Il faisait nuit mais malgré cette visibilité réduite, l'EUGENIO DI SAVOIA fonçait à pleine vitesse vers l'ouest. Et à un moment nous l'aperçûmes, qui filait sud-est. Notre croiseur n'avait pas la puissance de feu pour rivaliser avec ce mastodonte mais nous avions néanmoins une carte à jouer : Nos torpilles.
Il fallait tenter le tout pour le tout. L'attaque fut lancée mais le croiseur de bataille ne fut touché que légèrement ce qui fut insuffisant pour le ralentir.
A la levée du jour, nous pûmes reprendre la poursuite contre des unités de la WAF qui, repérées, se dirigeaient vers Alger ayant un cap sud-ouest. Leurs destroyers, bénéficiant d'une vitesse rapide, s'éloignaient de nous mais un mouilleur de mines était resté en arrière. L'EUGENIO DE SAVOIA le prit pour cible et rapidement nos obus commencèrent à le toucher, lui causant semble-t-il des avaries. Et en effet, au fur et mesure qu'il se déplaçait nous voyions de plus en plus de fumée qui s'en échappait. Finalement, le 23 il fut achevé par un croiseur allemand. Ce même jour, le navire-atelier de la WAF subi le même sort alors qu'il avait atteint la côte et s'approchait d'Alger.
Et enfin, le lendemain ce fut le tour du Repulse qui voyait son destin scellé par l'action coordonnée d'unités des flottilles allemandes.
Une flottille ennemie était hors de combat mais nous étions loin d'avoir fini de disputer aux Alliés ces espaces de mer. D'autres combats, non moins acharnés, nous attendaient encore...
Croiseur lourd classe Algérie de la FNEO
Depuis plus d'un mois, la Méditerranée occidentale est le siège de furieux combats entre nos forces et les flottilles alliées venues une fois de plus tenter de reprendre l'avantage dans ce secteur. Les événements dramatiques, de par le nombre de naufrages subis par chaque camp, qui vont être évoqués nous ramènent pour leur début à la fin février.
C'est à ce moment que la TF81 américaine coula un cuirassé Bismarck de la 6e flottille allemande, alors qu'elle se trouvait au sud de Toulon. Deux jours plus tard, le 28, un croiseur léger de type Spähkreuzer et un torpilleur furent à leur tour envoyés par le fond.
Les Américains pouvaient compter, pour contrer les 6e et 8e flottilles allemandes opérant dans le secteur, sur l'aide de la FNEO et de la WAF britannique. Cependant, l'issue de cet engagement ne laissait rien présager de bon.
Un repli vers Toulon s'imposait donc. Du moins temporairement.
Plusieurs combats s'ensuivirent, notamment contre la FNEO. Cette flottille perdit pendant cette période son cuirassé de type Richelieu (du fait d'avaries encourues au combat) et le 3 mars un destroyer Mogador. Entre-temps, un destroyer allemand fut également coulé.
Plusieurs escarmouches eurent encore lieu à partir du 9 mars : Un navire-atelier FNEO détruit ainsi que celle du sous-marin allemand qui l'avait achevé, un destroyer et un spähkreuzer le 10, un autre destroyer allemand le 11...L'hécatombe se poursuivait.
Le 13 fut endeuillé par la perte d'un croiseur de bataille de classe Mackensen.
Les Alliés avaient clairement l'avantage et il devenait indispensable de se ressaisir.
De nouveaux affrontements eurent lieu le 15, au sud-ouest de Marseille. Cette fois la TF81 y perdit un croiseur Baltimore et un destroyer. Le 17 elle perdait encore deux croiseurs : Un Broolyn et un Atlanta. Cependant, les forces allemandes y laissèrent sur le carreau un croiseur lourd Deutschland, un destroyer et un sous-marin.
Ceci fut cependant suffisant pour amener la TF81 à se replier, peu accoutumée à de telles pertes. Nous pûmes donc nous retourner contre leurs alliés. Le lendemain, un destroyer britannique fut envoyé par le fond.
TRIANGULI TRIANGULA
Pendant que ces événements tragiques se déroulaient, la flottille italienne Medusa opérait en mer thyrénienne à proximité du nord de la Sicile ayant précédemment mis à mal, comme l'on sait, une flottille soviétique. Le 21 mars, un de ses croiseurs légers, de type Cadorna, fut torpillé et coulé par plusieurs sous-marins ennemis alors qu'il croisait à proximité des côtes à l'ouest de la Sicile.
Un nettoyage du secteur s'imposait. Aussi une opération de lutte anti-sous-marine fut mise en place, utilisant à nouveau les méthodes les plus avancées de détection par triangulation. Les résultats ne se firent pas attendre : Le 22 un submersible soviétique fut coulé, bientôt suivi par un second quelques temps après. Et le 28, ce fut le tour d'un sous-marin de la RNSB.
Ces succès réitérés nous ont fait changer les paroles de la célèbre chanson populaire "Funiculi funicula" par "Trianguli triangula" même si l'air restait le même...
Nous dûmes cependant arrêter cette pêche fructueuse car d'autres défis nous attendaient...
A BORD DE L'EUGENIO DI SAVOIA
Dès avant le début de cette chasse, le croiseur EUGENIO DI SAVOIA avait mis le cap sur La Spezzia où il alla se ravitailler et de là, en longeant le côte, alla retrouver les flottilles allemandes au sud de Toulon pour un court moment. Ce fut l'occasion de retrouver d'anciens camarades d'arme. Les retrouvailles furent de courtes durée, le croiseur ayant repris la route en direction des côtes ouest de la Sardaigne afin de surveiller le flanc sud-est des flottilles allemandes et prévenir toute mauvaise surprise.
C'est à ce moment que la WAF, accompagnée d'un destroyer soviétique, fut repérée à l'Est de Majorque. Le Russe fut rapidement coulé par l'action de nos sous-marins et, consécutivement la WAF s'égailla dans la nature. Leur navire-amiral, un croiseur de bataille de type Repulse, s'échappa de son côté vers l'Est et fut perdu de vue. Nous étions le 21 mars.
A bord de l'EUGENIO DI SAVOIA, nous étions déterminés à tout faire pour le retrouver et, si possible le ralentir, afin que les Allemands puissent l'intercepter. Il faisait nuit mais malgré cette visibilité réduite, l'EUGENIO DI SAVOIA fonçait à pleine vitesse vers l'ouest. Et à un moment nous l'aperçûmes, qui filait sud-est. Notre croiseur n'avait pas la puissance de feu pour rivaliser avec ce mastodonte mais nous avions néanmoins une carte à jouer : Nos torpilles.
Il fallait tenter le tout pour le tout. L'attaque fut lancée mais le croiseur de bataille ne fut touché que légèrement ce qui fut insuffisant pour le ralentir.
A la levée du jour, nous pûmes reprendre la poursuite contre des unités de la WAF qui, repérées, se dirigeaient vers Alger ayant un cap sud-ouest. Leurs destroyers, bénéficiant d'une vitesse rapide, s'éloignaient de nous mais un mouilleur de mines était resté en arrière. L'EUGENIO DE SAVOIA le prit pour cible et rapidement nos obus commencèrent à le toucher, lui causant semble-t-il des avaries. Et en effet, au fur et mesure qu'il se déplaçait nous voyions de plus en plus de fumée qui s'en échappait. Finalement, le 23 il fut achevé par un croiseur allemand. Ce même jour, le navire-atelier de la WAF subi le même sort alors qu'il avait atteint la côte et s'approchait d'Alger.
Et enfin, le lendemain ce fut le tour du Repulse qui voyait son destin scellé par l'action coordonnée d'unités des flottilles allemandes.
Une flottille ennemie était hors de combat mais nous étions loin d'avoir fini de disputer aux Alliés ces espaces de mer. D'autres combats, non moins acharnés, nous attendaient encore...
- joachim schepkeJolie brise
- Autre pseudo : Nobutake kondo
Nation au Front Atlantique : joachim schepke
Nation au Front Pacifique : Nobutake kondo
Nombre de messages : 69
Date d'inscription : 30/01/2011
Infos
Nationalité: ???
Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Mar 07 Avr 2015, 08:48
Le commandant Joachim Schepke, depuis son bureau, confirmait le récit de l'officier d'Etat-Major Joachimo Iachino.
Ces dernières semaines la lutte fut intense avec des attaques - replis entre Toulon - Alger avec les alliés, notamment avec une des flottilles le plus réactives, la TF81. Celle ci est composé presque uniquement par des capitaines "Élites de Flotte" ou "Légende de Marine",et était à ce jour renommé par son efficacité et invincibilité.
Si bien dans un premier rencontre les alliées , qui comptaient aussi avec la Warf et FNEO, avaient eu plusieurs succès, une réorganisation de la stratégie des flottilles allemandes 8+6 réussirent à inverser la tendance et regagner du terrain et plusieurs importantes victoires.
Une fois de plus, la bonne collaboration inter flottilles de l'axe permettait de faire appel à La Medusa pour essayer de prendre en tenaille aux alliés.
Après un repli stratégique de la 8+6, la Médusa longeait les cotes françaises et espagnoles pour se situer dans le flanc ouest de la TF81.. mais fut découverte par les anglais de la warf. Une infructueuse attaque de la TF81 aux flottilles allemandes (qui avaient temporisé pour permettre à La Medusa de se mettre en place...) se solda par leur échec et une importante défaite. A leur perte de plusieurs navires, s’ajoute principalement la défaite morale qui produit une fuite vers les ports d'Alger... Dans ce repli désordonnée des alliés et la poursuite sans pitié de notre part, la victoire fut écrasante.
Une victoire totale qui doit son succès à la bonne entente inter flottilles dans l'axe et la mésentente entre flottille alliés ... et nous donne une fois de plus le contrôle totale de la Méditerranée.
Ces dernières semaines la lutte fut intense avec des attaques - replis entre Toulon - Alger avec les alliés, notamment avec une des flottilles le plus réactives, la TF81. Celle ci est composé presque uniquement par des capitaines "Élites de Flotte" ou "Légende de Marine",et était à ce jour renommé par son efficacité et invincibilité.
Si bien dans un premier rencontre les alliées , qui comptaient aussi avec la Warf et FNEO, avaient eu plusieurs succès, une réorganisation de la stratégie des flottilles allemandes 8+6 réussirent à inverser la tendance et regagner du terrain et plusieurs importantes victoires.
Une fois de plus, la bonne collaboration inter flottilles de l'axe permettait de faire appel à La Medusa pour essayer de prendre en tenaille aux alliés.
Après un repli stratégique de la 8+6, la Médusa longeait les cotes françaises et espagnoles pour se situer dans le flanc ouest de la TF81.. mais fut découverte par les anglais de la warf. Une infructueuse attaque de la TF81 aux flottilles allemandes (qui avaient temporisé pour permettre à La Medusa de se mettre en place...) se solda par leur échec et une importante défaite. A leur perte de plusieurs navires, s’ajoute principalement la défaite morale qui produit une fuite vers les ports d'Alger... Dans ce repli désordonnée des alliés et la poursuite sans pitié de notre part, la victoire fut écrasante.
Une victoire totale qui doit son succès à la bonne entente inter flottilles dans l'axe et la mésentente entre flottille alliés ... et nous donne une fois de plus le contrôle totale de la Méditerranée.
- Hans SchulmasterTornade
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Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Mar 07 Avr 2015, 13:01
De la passerelle de commandement, le capitaine Schulmaster voyait sur tribord le navire du commandant Heinze slalomant entre les tirs de 5 navires ennemis dont un croiseur. Au début il n'y en avait que 2 après 3 maintenant 5. Le commandant Heinze aimait combattre en infériorité numérique. Schulmaster réfléchit un instant et ordonna de couler le croiseur. Les 380 du croiseur de bataille casse Mackenzen Tetenghoff tonnèrent et une demi heure après le croiseur classe Emile Bertin sombra. Après tout il en reste 4 sur zone sans compter ceux qui ne sont pas loin, cela ne devrait pas le vexer
- InvitéInvité
Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Mer 08 Avr 2015, 09:50
L'écrasement de la WESTERN APPROACH FLEET
La Medusa taille sa route vers l'ennemi. En avant-plan, croiseur lourd de classe Zara
En cette fin de Mars, les 6e et 8e flottilles allemandes continuaient à tenir tête au regroupement de flottilles alliées formé de la WAF, de la FNEO et de la redoutable TF81. De nouveaux affrontements eurent lieu du 26 au 28 qui se soldèrent par la destruction de deux destroyers Mogador et d'un croiseur lourd Algérie de la FNEO. Par ailleurs, un destroyer allemand fut perdu.
Un mois de combats sporadiques n'avait pas suffi à éliminer la présence ennemie en Méditerranée occidentale et les pertes étaient significatives de part et d'autre. Il convenait donc de renforcer notre dispositif afin de faire pencher la balance définitivement de notre côté.
La flottille italienne Medusa quitta donc sa zone d'opération en mer thyrénienne et gagna le port de La Spezzia. De là, en longeant les côtes, elle se dirigea vers Toulon et prit ensuite la direction de Barcelone.
L'objectif était, par une large manoeuvre de contournement à l'ouest de Majorque, de prendre les flottilles ennemies à revers. De leur barrer l'accès à Alger tout en les prenant en tenaille entre les forces allemandes à leur nord-est et la Medusa à leur sud-ouest. Pour faciliter la mise en place de cette tactique, les 6e et 8e flottes allemandes remontèrent progressivement vers Toulon, attirant à eux le poisson et l'écartant d'autant de ses bases.
L'on chercherait donc à temporiser, pour le moment...
Alors qu'elle s'approchait de Majorque, la Medusa entra en contact visuel avec des destroyers de la WAF qui s'étaient sans doute postés là pour couvrir le flanc ouest des forces alliées. Ils ne tardèrent pas à se replier mais un de leur avisos, resté en arrière, fut promptement coulé entre Majorque et Minorque.
Pendant ce temps, certainement alertés par leurs alliés de la WAF, les Américains de la TF81 jetèrent l'éponge et se mirent à se replier à toute vitesse vers le sud-ouest. Il est vrai qu'ils n'avaient pas vraiment d'autre choix, le rapport de forces étant désormais trop défavorable pour eux.
La WAF mit alors en place une embuscade envers la Medusa : 4 de leurs destroyers Tribal se cachèrent derrière un saillant de côte, au sud-est de Majorque et de là menèrent des raids à la torpille contre nos forces. Ils ne causèrent cependant que peu dégâts. Par contre, 3 d'entre eux furent coulés lors de notre contre-attaque.
Un peu plus tard, la jonction se fit entre les forces allemandes et italiennes au sud-est de Majorque et, ensemble, nous pûmes encore couler un croiseur de type Leander de la WAF et un destroyer de la TF81.
De cet affrontement, qui couronnait un mois de combat, la TF81 s'en sortait le mieux ayant quitté les lieux juste à temps. La FNEO quant à elle était sérieusement meurtrie et évitait désormais le combat. Quant à la WAF, depuis la perte de son Repulse, de ses soutiens et maintenant de la moitié de ses navires de combat, elle pouvait être considérée comme éradiquée en tant que menace.
Désormais, de Barcelone à Istanbul, Les Aigles de la Mare Nostrum tenaient de nouveau la Méditerranée dans leurs serres et malheur à qui voudrait les en dessaisir.
La Medusa taille sa route vers l'ennemi. En avant-plan, croiseur lourd de classe Zara
En cette fin de Mars, les 6e et 8e flottilles allemandes continuaient à tenir tête au regroupement de flottilles alliées formé de la WAF, de la FNEO et de la redoutable TF81. De nouveaux affrontements eurent lieu du 26 au 28 qui se soldèrent par la destruction de deux destroyers Mogador et d'un croiseur lourd Algérie de la FNEO. Par ailleurs, un destroyer allemand fut perdu.
Un mois de combats sporadiques n'avait pas suffi à éliminer la présence ennemie en Méditerranée occidentale et les pertes étaient significatives de part et d'autre. Il convenait donc de renforcer notre dispositif afin de faire pencher la balance définitivement de notre côté.
La flottille italienne Medusa quitta donc sa zone d'opération en mer thyrénienne et gagna le port de La Spezzia. De là, en longeant les côtes, elle se dirigea vers Toulon et prit ensuite la direction de Barcelone.
L'objectif était, par une large manoeuvre de contournement à l'ouest de Majorque, de prendre les flottilles ennemies à revers. De leur barrer l'accès à Alger tout en les prenant en tenaille entre les forces allemandes à leur nord-est et la Medusa à leur sud-ouest. Pour faciliter la mise en place de cette tactique, les 6e et 8e flottes allemandes remontèrent progressivement vers Toulon, attirant à eux le poisson et l'écartant d'autant de ses bases.
L'on chercherait donc à temporiser, pour le moment...
Alors qu'elle s'approchait de Majorque, la Medusa entra en contact visuel avec des destroyers de la WAF qui s'étaient sans doute postés là pour couvrir le flanc ouest des forces alliées. Ils ne tardèrent pas à se replier mais un de leur avisos, resté en arrière, fut promptement coulé entre Majorque et Minorque.
Pendant ce temps, certainement alertés par leurs alliés de la WAF, les Américains de la TF81 jetèrent l'éponge et se mirent à se replier à toute vitesse vers le sud-ouest. Il est vrai qu'ils n'avaient pas vraiment d'autre choix, le rapport de forces étant désormais trop défavorable pour eux.
La WAF mit alors en place une embuscade envers la Medusa : 4 de leurs destroyers Tribal se cachèrent derrière un saillant de côte, au sud-est de Majorque et de là menèrent des raids à la torpille contre nos forces. Ils ne causèrent cependant que peu dégâts. Par contre, 3 d'entre eux furent coulés lors de notre contre-attaque.
Un peu plus tard, la jonction se fit entre les forces allemandes et italiennes au sud-est de Majorque et, ensemble, nous pûmes encore couler un croiseur de type Leander de la WAF et un destroyer de la TF81.
De cet affrontement, qui couronnait un mois de combat, la TF81 s'en sortait le mieux ayant quitté les lieux juste à temps. La FNEO quant à elle était sérieusement meurtrie et évitait désormais le combat. Quant à la WAF, depuis la perte de son Repulse, de ses soutiens et maintenant de la moitié de ses navires de combat, elle pouvait être considérée comme éradiquée en tant que menace.
Désormais, de Barcelone à Istanbul, Les Aigles de la Mare Nostrum tenaient de nouveau la Méditerranée dans leurs serres et malheur à qui voudrait les en dessaisir.
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Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Mer 08 Avr 2015, 10:08
Un message en provenance de l’État majeur félicitant l'ensemble des flottilles engagés dans le Méditerranée était arrivé sur le bureau du commandant Joachim Schepke .
Par la même occasion, des messages codés des alliés avaient était interceptés. Ceux ci montrait le total désarroi des leur forces impliqués au combat. La mésentente entre les flottilles et la non coordination avait précipité leur échec dans la reconquête du contrôle de la Méditerrané occidentale.
Le moral des navires US de la TF81 était en berne et ne voulaient plus engager des nouveaux combats dans la zone...
Non seulement la victoire de l'axe fut totale du point de vu des navires coulés, mais surtout la victoire psychologique avait porté un coup dur aux américaines.
Par la même occasion, des messages codés des alliés avaient était interceptés. Ceux ci montrait le total désarroi des leur forces impliqués au combat. La mésentente entre les flottilles et la non coordination avait précipité leur échec dans la reconquête du contrôle de la Méditerrané occidentale.
Le moral des navires US de la TF81 était en berne et ne voulaient plus engager des nouveaux combats dans la zone...
Non seulement la victoire de l'axe fut totale du point de vu des navires coulés, mais surtout la victoire psychologique avait porté un coup dur aux américaines.
- InvitéInvité
Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Ven 15 Mai 2015, 12:01
LA BATAILLE DE SEBASTOPOL - opération Athena
Marins soviétiques recueillis à l'issue des combats (Traduction de l'inscription sur le béret de celui de droite : "Tchernomorsky Flot" )
EXTRAIT DU RAPPORT ETABLI PAR JOACHIMO IACHINO, OFFICIER D'ETAT-MAJOR ET COMMANDANT DU CROISEUR EUGENIO DI SAVOIA
En cette fin avril, les forces de l'Axe dominaient l'entièreté de la Méditerranée à l'unique exception du secteur de la Mer Noire. Une opération avait été planifiée depuis un certain temps par l'Etat-Major pour y remédier -L'opération Athena- mais plusieurs incursions alliées en Méditerranée occidentale avaient obligé à en différer l'exécution. Maintenant, les conditions étaient remplies et il devenait possible de répondre aux demandes réitérées de la flotte roumaine qui se battait seule depuis trop longtemps contre les forces soviétiques.
Deux flottilles russes, la Tchernomorski et la Gascogne (des volontaires français opérant sous pavillon soviétique) sévissaient dans cette zone, auxquelles il nous fallait rajouter un nombre inconnu de sous-marins de la Podvodnaia.
Dans le cadre d'un redéploiement de nos forces en Méditerranée, il fut donc décidé que la flottille italienne Medusa irait nettoyer la Mer Noire, en collaboration avec la flotte roumaine.
L'escadre italienne, après un passage par Tarente, se rendit donc directement à Athènes puis remonta la mer Egée puis le Bosphore jusqu'à Istanbul sans le moindre incident.
Début mai, elle avait rejoint sa position de départ au nord-est d'Istanbul. Les opérations allaient pouvoir débuter.
En ce moment, les Russes coulaient en masse les unités de défense portuaire et les cargos à proximité des côtes roumaines sans vergogne, confiants dans leur supériorité matérielle face aux Roumains.
La flottille Medusa manoeuvra donc dans la plus grande discrétion et alla se positionner entre les Russes et leur base principale, le port de Sebastopol. Pendant ce temps, nous suivions en permanence leurs évolutions, grâce à nos sous-marins.
La première attaque eut lieu de nuit, où nous torpillâmes -et coulâmes- un de leurs navire-atelier. Un croiseur lourd de classe Petropavlovsk l'escortait. Ce navire, la plus puissante unité ennemie en mer Noire, fut alors lui aussi pris à partie et torpillé. Il fut ainsi gravement endommagé et à l'aube l'EUGENIO DI SAVOIA eut l'honneur de pouvoir lui porter le coup de grâce.
Ces événements amenèrent les Russes à fuir dans diverses directions : Certains partaient vers le sud, d'autres vers le nord-Est, espérant rentrer à Sebastopol en nous contournant ou traversant nos lignes. Et il est vrai qu'un petit nombre y parvint mais pour les autres, le verdict fut sans appel.
L'ennemi décida alors de contre-attaquer de nuit, à l'aide notamment de vedettes lance-torpilles. L'EUGENIO DI SAVOIA les détecta en premier alors qu'elles s'avançaient vers notre flotte et les engagea directement. Il fut cependant torpillé à de multiples reprises, encaissant tout le choc de la puissance de feu de l'adversaire à lui seul. En fin de compte, il parvint cependant à se dégager. Malheureusement, un de nos sous-marins, venu en assistance sur les lieux fut perdu.
Le carnage continua encore quelques jours mais il devint évident que les flottilles soviétiques se désengageaient, comptant sur les unités de Sebastopol pour nous tenir à distance.
La bataille était donc terminée, du moins pour le moment...
Cette sévère défaite infligée aux Russes parachevait la reconquête de la Méditerranée par les forces de l'Axe. Les flottilles soviétiques n'étaient pourtant pas encore complètement détruites mais ce travail ne faisait que commencer...
BILAN DE L'ENGAGEMENT
pertes axe : 1 unité (sous-marin classe Flutto) TOTAL : 930 TONNES
pertes alliées : 12 unités (1 croiseur lourd Petropavlosk, 2 croiseurs légers Chapaïev, 1 croiseur léger Krasny Kavkaz, 2 destroyers Tachkent, 1 destroyer Leningrad, 1 N-A Kronstadt, 1 N-A Medusa, 3 VLT 9TK) TOTAL : 75421 TONNES
DETAIL :
05/05 : Oliviero di Guadalupe (croiseur Abruzzi) a coulé Loïc Kerisel (N-A Kronstadt)
06/05 : Joachimo Iachino (croiseur Duca d'Aosta) a coulé Luigi Bini (croiseur lourd Petropavlovsk)
06/05 : Enrico Lucchini (cuirassé Andrea Doria) a coulé Ewen Legoff (croiseur léger Chapaïev)
07/05 : Lothar von Arnauld (sous-marin Hrabri) a coulé Ilya Dirediev (destroyer Tashkent)
07/05 : Ameo Curienne (croiseur Bolzano) a coulé Jacques Gallifet (N-A Medusa)
07/05 : Antonio di Lorenzo (destroyer Soldati) a coulé Neokaneda Cerianof (destroyer Tashkent)
08/05 : Sergeï Vladofski (destroyer Leningrad) a coulé Gino Atrebate (sous-marin Flutto)
08/05 : Giodio Lenido (destroyer Soldati) a coulé Vladimir Adamovitch (croiseur léger Krasny Kavkaz)
08/05 : Oliviero di Guadalupe (croiseur Abruzzi) a coulé Nikita Volodiavitch Pappov (VLT 9TK)
09/05 : Enrico Lucchini (cuirassé Andrea Doria) a coulé Stepan Maslov (croiseur léger Chapaïev)
10/05 : Lothar von Arnauld (sous-marin Hrabri) a coulé Vladimir Adamovitch (VLT 9TK)
12/05 : Zig Fried (sous-marin Ostvetnik) a coulé Jane Serupskaia (destroyer Leningrad)
12/05 : Oliviero di Guadalupe (Croiseur Abruzzi) a coulé Luigi Bini (VLT 9TK)
Marins soviétiques recueillis à l'issue des combats (Traduction de l'inscription sur le béret de celui de droite : "Tchernomorsky Flot" )
EXTRAIT DU RAPPORT ETABLI PAR JOACHIMO IACHINO, OFFICIER D'ETAT-MAJOR ET COMMANDANT DU CROISEUR EUGENIO DI SAVOIA
En cette fin avril, les forces de l'Axe dominaient l'entièreté de la Méditerranée à l'unique exception du secteur de la Mer Noire. Une opération avait été planifiée depuis un certain temps par l'Etat-Major pour y remédier -L'opération Athena- mais plusieurs incursions alliées en Méditerranée occidentale avaient obligé à en différer l'exécution. Maintenant, les conditions étaient remplies et il devenait possible de répondre aux demandes réitérées de la flotte roumaine qui se battait seule depuis trop longtemps contre les forces soviétiques.
Deux flottilles russes, la Tchernomorski et la Gascogne (des volontaires français opérant sous pavillon soviétique) sévissaient dans cette zone, auxquelles il nous fallait rajouter un nombre inconnu de sous-marins de la Podvodnaia.
Dans le cadre d'un redéploiement de nos forces en Méditerranée, il fut donc décidé que la flottille italienne Medusa irait nettoyer la Mer Noire, en collaboration avec la flotte roumaine.
L'escadre italienne, après un passage par Tarente, se rendit donc directement à Athènes puis remonta la mer Egée puis le Bosphore jusqu'à Istanbul sans le moindre incident.
Début mai, elle avait rejoint sa position de départ au nord-est d'Istanbul. Les opérations allaient pouvoir débuter.
En ce moment, les Russes coulaient en masse les unités de défense portuaire et les cargos à proximité des côtes roumaines sans vergogne, confiants dans leur supériorité matérielle face aux Roumains.
La flottille Medusa manoeuvra donc dans la plus grande discrétion et alla se positionner entre les Russes et leur base principale, le port de Sebastopol. Pendant ce temps, nous suivions en permanence leurs évolutions, grâce à nos sous-marins.
La première attaque eut lieu de nuit, où nous torpillâmes -et coulâmes- un de leurs navire-atelier. Un croiseur lourd de classe Petropavlovsk l'escortait. Ce navire, la plus puissante unité ennemie en mer Noire, fut alors lui aussi pris à partie et torpillé. Il fut ainsi gravement endommagé et à l'aube l'EUGENIO DI SAVOIA eut l'honneur de pouvoir lui porter le coup de grâce.
Ces événements amenèrent les Russes à fuir dans diverses directions : Certains partaient vers le sud, d'autres vers le nord-Est, espérant rentrer à Sebastopol en nous contournant ou traversant nos lignes. Et il est vrai qu'un petit nombre y parvint mais pour les autres, le verdict fut sans appel.
L'ennemi décida alors de contre-attaquer de nuit, à l'aide notamment de vedettes lance-torpilles. L'EUGENIO DI SAVOIA les détecta en premier alors qu'elles s'avançaient vers notre flotte et les engagea directement. Il fut cependant torpillé à de multiples reprises, encaissant tout le choc de la puissance de feu de l'adversaire à lui seul. En fin de compte, il parvint cependant à se dégager. Malheureusement, un de nos sous-marins, venu en assistance sur les lieux fut perdu.
Le carnage continua encore quelques jours mais il devint évident que les flottilles soviétiques se désengageaient, comptant sur les unités de Sebastopol pour nous tenir à distance.
La bataille était donc terminée, du moins pour le moment...
Cette sévère défaite infligée aux Russes parachevait la reconquête de la Méditerranée par les forces de l'Axe. Les flottilles soviétiques n'étaient pourtant pas encore complètement détruites mais ce travail ne faisait que commencer...
BILAN DE L'ENGAGEMENT
pertes axe : 1 unité (sous-marin classe Flutto) TOTAL : 930 TONNES
pertes alliées : 12 unités (1 croiseur lourd Petropavlosk, 2 croiseurs légers Chapaïev, 1 croiseur léger Krasny Kavkaz, 2 destroyers Tachkent, 1 destroyer Leningrad, 1 N-A Kronstadt, 1 N-A Medusa, 3 VLT 9TK) TOTAL : 75421 TONNES
DETAIL :
05/05 : Oliviero di Guadalupe (croiseur Abruzzi) a coulé Loïc Kerisel (N-A Kronstadt)
06/05 : Joachimo Iachino (croiseur Duca d'Aosta) a coulé Luigi Bini (croiseur lourd Petropavlovsk)
06/05 : Enrico Lucchini (cuirassé Andrea Doria) a coulé Ewen Legoff (croiseur léger Chapaïev)
07/05 : Lothar von Arnauld (sous-marin Hrabri) a coulé Ilya Dirediev (destroyer Tashkent)
07/05 : Ameo Curienne (croiseur Bolzano) a coulé Jacques Gallifet (N-A Medusa)
07/05 : Antonio di Lorenzo (destroyer Soldati) a coulé Neokaneda Cerianof (destroyer Tashkent)
08/05 : Sergeï Vladofski (destroyer Leningrad) a coulé Gino Atrebate (sous-marin Flutto)
08/05 : Giodio Lenido (destroyer Soldati) a coulé Vladimir Adamovitch (croiseur léger Krasny Kavkaz)
08/05 : Oliviero di Guadalupe (croiseur Abruzzi) a coulé Nikita Volodiavitch Pappov (VLT 9TK)
09/05 : Enrico Lucchini (cuirassé Andrea Doria) a coulé Stepan Maslov (croiseur léger Chapaïev)
10/05 : Lothar von Arnauld (sous-marin Hrabri) a coulé Vladimir Adamovitch (VLT 9TK)
12/05 : Zig Fried (sous-marin Ostvetnik) a coulé Jane Serupskaia (destroyer Leningrad)
12/05 : Oliviero di Guadalupe (Croiseur Abruzzi) a coulé Luigi Bini (VLT 9TK)
- InvitéInvité
Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Sam 23 Mai 2015, 10:07
Suicide dans le Bosphore
Le submersible transocéanique "Soufrière" de classe Surcouf du Cdt Desmeaux
La mi-mai fut marquée par une ultime tentative soviétique de causer des pertes à la flottille italienne Medusa, opérant alors comme l'on sait en Mer Noire. En raison de l'échec de leurs flottilles de surface, ils recoururent désormais à leurs sous-mariniers dont certains, de très grande expérience, constituaient sans nul doute l'élément le plus efficace de la flotte russe.
Et effectivement, un des leurs parvint à couler notre navire-atelier, profitant d'une dispersion temporaire de nos forces. C'était bien joué de leur part mais le Soviétique paya sa victoire de son navire : Son submersible fut coulé peu après.
La flottille Medusa, ayant rempli sa mission avec le plus grand succès contre les escadres ennemies, se prépara alors à quitter la Mer Noire et prit la direction d'Istanbul.
Un contact nous avait été signalé. Aussi le croiseur EUGENIO DI SAVOIA accompagné de quelques unités, partit en avant-garde et commença à descendre le Bosphore.
De toute évidence, une unité ennemie se dirigeait vers nous et il s'avéra très vite qu'il s'agissait d'un sous-marin. Nous étions proches d'établir le contact lorsque, précipitamment il fit demi-tour pour retourner en mer Egée. Nous entamâmes la poursuite.Le gros de la flottille ayant rejoint l'avant-garde à la jonction Bosphore-Mer Egée, les recherches se poursuivirent. Vingt-quatre heures plus tard, le sous-marin, profitant de l'entrée en mer Egée de la plupart de nos unités, avait remis le cap sur Istanbul et était de nouveau entré dans le Bosphore...
L'utilisation des techniques de triangulation les plus abouties nous permit de le localiser à la tombée de la nuit et peu après, il était détecté et grenadé par un destroyer. D'autres grenadages suivirent mais il quitta précipitamment les lieux, toujours en plongée, se déplaçant vers l'Est de deux nautiques. Alors que nous nous apprêtions à poursuivre la chasse, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir qu'il avait tout bonnement disparu.
Des débris et du carburant flottant à la surface indiquaient sans nul doute un naufrage, mais qui n'était pas de notre fait.
Nous apprîmes plus tard que son commandant s'était suicidé, entrainant la destruction de son navire.
Le capitaine de ce sous-marin se nommait JC DESMEAUX, un vétéran de l'Escadre OMEGA. Sa fin peu glorieuse due sans doute au désespoir ne nous empêchera pas de rendre un dernier hommage à un sous-marinier de grande qualité, membre d'une flottille dont la réputation et la crainte qu'elle inspirait sont dignes de figurer dans les annales.
Une page se tourne, mais la guerre continue...
PS : Le terme "Bosphore" est ici utilisé de manière générique pour déterminer une zone comprenant en réalité le Bosphore en tant que tel, la mer de Marmara et les dardanelles.
Le submersible transocéanique "Soufrière" de classe Surcouf du Cdt Desmeaux
La mi-mai fut marquée par une ultime tentative soviétique de causer des pertes à la flottille italienne Medusa, opérant alors comme l'on sait en Mer Noire. En raison de l'échec de leurs flottilles de surface, ils recoururent désormais à leurs sous-mariniers dont certains, de très grande expérience, constituaient sans nul doute l'élément le plus efficace de la flotte russe.
Et effectivement, un des leurs parvint à couler notre navire-atelier, profitant d'une dispersion temporaire de nos forces. C'était bien joué de leur part mais le Soviétique paya sa victoire de son navire : Son submersible fut coulé peu après.
La flottille Medusa, ayant rempli sa mission avec le plus grand succès contre les escadres ennemies, se prépara alors à quitter la Mer Noire et prit la direction d'Istanbul.
Un contact nous avait été signalé. Aussi le croiseur EUGENIO DI SAVOIA accompagné de quelques unités, partit en avant-garde et commença à descendre le Bosphore.
De toute évidence, une unité ennemie se dirigeait vers nous et il s'avéra très vite qu'il s'agissait d'un sous-marin. Nous étions proches d'établir le contact lorsque, précipitamment il fit demi-tour pour retourner en mer Egée. Nous entamâmes la poursuite.Le gros de la flottille ayant rejoint l'avant-garde à la jonction Bosphore-Mer Egée, les recherches se poursuivirent. Vingt-quatre heures plus tard, le sous-marin, profitant de l'entrée en mer Egée de la plupart de nos unités, avait remis le cap sur Istanbul et était de nouveau entré dans le Bosphore...
L'utilisation des techniques de triangulation les plus abouties nous permit de le localiser à la tombée de la nuit et peu après, il était détecté et grenadé par un destroyer. D'autres grenadages suivirent mais il quitta précipitamment les lieux, toujours en plongée, se déplaçant vers l'Est de deux nautiques. Alors que nous nous apprêtions à poursuivre la chasse, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir qu'il avait tout bonnement disparu.
Des débris et du carburant flottant à la surface indiquaient sans nul doute un naufrage, mais qui n'était pas de notre fait.
Nous apprîmes plus tard que son commandant s'était suicidé, entrainant la destruction de son navire.
Le capitaine de ce sous-marin se nommait JC DESMEAUX, un vétéran de l'Escadre OMEGA. Sa fin peu glorieuse due sans doute au désespoir ne nous empêchera pas de rendre un dernier hommage à un sous-marinier de grande qualité, membre d'une flottille dont la réputation et la crainte qu'elle inspirait sont dignes de figurer dans les annales.
Une page se tourne, mais la guerre continue...
PS : Le terme "Bosphore" est ici utilisé de manière générique pour déterminer une zone comprenant en réalité le Bosphore en tant que tel, la mer de Marmara et les dardanelles.
- InvitéInvité
Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Dim 19 Juil 2015, 11:46
La bataille de Minorque - Echec face à la TF81
Le cuirassé Impero, de classe Roma, sévèrement endommagé. Il coulera peu après.
En ce début juillet, la flottille Médusa-Gorgona se trouvait dans une posture délicate. En effet, son commandant et co-fondateur Valentino Liotta s'était mis en congé de longue durée et probablement définitif, ses seconds avaient démissionné de leurs fonctions suite à des désaccords profonds et plusieurs autres capitaines de grande valeur devenaient inactifs.
Cette situation avait conduit Joachimo Iachino à reprendre les rênes de la flottille à titre d'interim et tenter de redonner sa motivation et son allant à cette formidable flottille, la mieux équipée de la Regia Marina. La tâche s'avérait ardue car nombre de capitaines avaient le moral plutôt bas et aucun objectif tactique n'était déterminé. Tout ceci affectait fortement la disponibilité.
La décision fut donc prise de remonter sur Tunis et d'aller sécuriser la Méditerranée occidentale. D'abord en y effectuant des reconnaissances et ensuite en y affrontant une flottille ennemie si possible.
La Medusa-Gorgona prit la direction de Minorque et procéda à de nombreuses reconnaissances aériennes qui permirent de détecter la flottille américaine TF81. Cette dernière représentait un très gros morceau pour nous. Habituellement, plusieurs flottilles étaient regroupées lorsqu'il s'agissait d'affronter la TF81 car celle-ci était connue pour son extrême réactivité et était équipée de navires à la fois puissants et rapides.
Bien qu'absolument seuls dans le secteur et handicapés par une faible disponibilité relative de nombre d'entre nous, nous décidâmes d'engager le combat. Certains navires se trouvaient très à l'écart du gros de notre flotte et ceci nous affaiblirait temporairement mais l'honneur nous dictait d'agir. Nous nous devions de défendre la Méditerranée et avec le matériel dont nous disposions il aurait été malséant de rebrousser chemin. Enfin, il fallait remotiver nos capitaines par un combat digne de ce nom, étant restés trop longtemps dans une démotivante inaction.
Les cuirassés furent placés en avant et commencèrent l'engagement : Ils endommagèrent deux des croiseurs de la TF81. Nous nous doutions, à juste titre, que les Américains lanceraient une attaque éclair avec toutes leurs forces en vue de couler un de nos cuirassés. Et de fait, ils regroupaient leurs forces.
Notre plan misait sur le fait que compte tenu de la distance séparant les deux flottilles, l'ennemi ne pourrait à la fois concentrer assez de tirs sur un cuirassé que pour le couler et directement après revenir sur son point de départ, afin d'éviter notre contre-attaque.
Cependant par précaution, Joachimo Iachino resta à la passerelle de son navire en permanence, scrutant l'horizon lui-même toutes les trois minutes en moyenne !
L'attaque vint finalement à 23h...Une heure où notre capacité de réaction était la plus basse. L'Impero de Joachimo Iachino fut ciblé par toute la TF81 et la quasi-totalité des tirs firent mouche. Des torpilles furent également tirées en grand nombre.
Bien que sévèrement touché[CDTP] et avec une voie voie d'eau, l'Impero fut déplacé immédiatement en retrait afin de se protéger. Ceci l'endommagea davantage mais l'on espérait qu'il serait ainsi hors de portée de nouvelles attaques.
Malheureusement, un destroyer de la TF81 alla le chercher jusque là et le coula de ses torpilles. Dans cet engagement deux de nos VLT et un croiseur léger furent également coulés. Notre riposte prit du temps, inévitablement, en raison de l'heure de l'attaque et fut désordonnée, laissant le temps aux unités américaines de se replier.
Notre flotte prit donc le chemin de Toulon en vue de réparer.
Nous ne pouvons que saluer une fois de plus l'extrême efficacité des attaques menées par la TF81. Cette victoire de leur part nous donne cependant l'élan et la motivation de prendre notre revanche. Et c'est toujours dans l'honneur que nous reprendrons la mer et effectuerons la mission pour laquelle nos navires nous sont confiés : Engager l'ennemi et poursuivre la lutte, quelles que soient les pertes.
Le cuirassé Impero, de classe Roma, sévèrement endommagé. Il coulera peu après.
En ce début juillet, la flottille Médusa-Gorgona se trouvait dans une posture délicate. En effet, son commandant et co-fondateur Valentino Liotta s'était mis en congé de longue durée et probablement définitif, ses seconds avaient démissionné de leurs fonctions suite à des désaccords profonds et plusieurs autres capitaines de grande valeur devenaient inactifs.
Cette situation avait conduit Joachimo Iachino à reprendre les rênes de la flottille à titre d'interim et tenter de redonner sa motivation et son allant à cette formidable flottille, la mieux équipée de la Regia Marina. La tâche s'avérait ardue car nombre de capitaines avaient le moral plutôt bas et aucun objectif tactique n'était déterminé. Tout ceci affectait fortement la disponibilité.
La décision fut donc prise de remonter sur Tunis et d'aller sécuriser la Méditerranée occidentale. D'abord en y effectuant des reconnaissances et ensuite en y affrontant une flottille ennemie si possible.
La Medusa-Gorgona prit la direction de Minorque et procéda à de nombreuses reconnaissances aériennes qui permirent de détecter la flottille américaine TF81. Cette dernière représentait un très gros morceau pour nous. Habituellement, plusieurs flottilles étaient regroupées lorsqu'il s'agissait d'affronter la TF81 car celle-ci était connue pour son extrême réactivité et était équipée de navires à la fois puissants et rapides.
Bien qu'absolument seuls dans le secteur et handicapés par une faible disponibilité relative de nombre d'entre nous, nous décidâmes d'engager le combat. Certains navires se trouvaient très à l'écart du gros de notre flotte et ceci nous affaiblirait temporairement mais l'honneur nous dictait d'agir. Nous nous devions de défendre la Méditerranée et avec le matériel dont nous disposions il aurait été malséant de rebrousser chemin. Enfin, il fallait remotiver nos capitaines par un combat digne de ce nom, étant restés trop longtemps dans une démotivante inaction.
Les cuirassés furent placés en avant et commencèrent l'engagement : Ils endommagèrent deux des croiseurs de la TF81. Nous nous doutions, à juste titre, que les Américains lanceraient une attaque éclair avec toutes leurs forces en vue de couler un de nos cuirassés. Et de fait, ils regroupaient leurs forces.
Notre plan misait sur le fait que compte tenu de la distance séparant les deux flottilles, l'ennemi ne pourrait à la fois concentrer assez de tirs sur un cuirassé que pour le couler et directement après revenir sur son point de départ, afin d'éviter notre contre-attaque.
Cependant par précaution, Joachimo Iachino resta à la passerelle de son navire en permanence, scrutant l'horizon lui-même toutes les trois minutes en moyenne !
L'attaque vint finalement à 23h...Une heure où notre capacité de réaction était la plus basse. L'Impero de Joachimo Iachino fut ciblé par toute la TF81 et la quasi-totalité des tirs firent mouche. Des torpilles furent également tirées en grand nombre.
Bien que sévèrement touché[CDTP] et avec une voie voie d'eau, l'Impero fut déplacé immédiatement en retrait afin de se protéger. Ceci l'endommagea davantage mais l'on espérait qu'il serait ainsi hors de portée de nouvelles attaques.
Malheureusement, un destroyer de la TF81 alla le chercher jusque là et le coula de ses torpilles. Dans cet engagement deux de nos VLT et un croiseur léger furent également coulés. Notre riposte prit du temps, inévitablement, en raison de l'heure de l'attaque et fut désordonnée, laissant le temps aux unités américaines de se replier.
Notre flotte prit donc le chemin de Toulon en vue de réparer.
Nous ne pouvons que saluer une fois de plus l'extrême efficacité des attaques menées par la TF81. Cette victoire de leur part nous donne cependant l'élan et la motivation de prendre notre revanche. Et c'est toujours dans l'honneur que nous reprendrons la mer et effectuerons la mission pour laquelle nos navires nous sont confiés : Engager l'ennemi et poursuivre la lutte, quelles que soient les pertes.
- InvitéInvité
Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Sam 01 Aoû 2015, 11:17
Combats en mer tyrrhénienne - Nouvelle incursion américaine
Vidéo d'époque d'un croiseur de la classe Cleveland
Les dramatiques événements qui se déroulèrent en mer thyrrhénienne en cette fin juillet nous sont rapportés par le commandant Joachimo Iachino, nouvellement promu amiral de la flottille Medusa-Gorgona.
Suite à notre infructueux affrontement contre la TF81 au nord-est de Majorque, la Médusa s'était rendue au port de La Spezzia. Là, nous avions procédé au remplacement de certains navires par d'autres plus puissants ainsi qu'aux indispensables ravitaillements. Il me faut à ce titre donner quelques explications.
L'ennemi que nous avions combattu, et que nous nous attendions à encore être amenés à combattre, la TF81 est une flottille tout-à-fait particulière chez les Alliés. En somme, il s'agit d'une flottille d'élite spécialisée dans les attaques éclair. Pour ce faire, son fer de lance est constitué par quatre croiseurs légers de type Cleveland. Ceux-ci n'ont de léger que le nom car tant par le tonnage que par la puissance de feu ils s'apparentent à des croiseurs lourds. Leurs 12 pièces de 152mm valent bien 8 pièces de 203mm tout en étant plus précises. Et leur armement secondaire est tout aussi respectable. Ils sont secondés par des croiseurs légers de classe Atlanta et des destroyers lourds Allen M Sumner qui, ensemble, procurent les moyens anti-sous-marins ainsi que les tubes lance-torpilles, dont sont dépourvus les Cleveland. Il n'y a pas de cuirassé. Cet ensemble forme un tout parfaitement équilibré et si des pertes sont subies, les capacités se dégraderont harmonieusement ; il n'y a pas de navire clef dont la destruction affecterait fortement la puissance de feu ou le moral. Seul leur navire-atelier pourrait répondre à ces critères mais il est toujours maintenu sagement en arrière.
Au-delà de ça, il nous fallait considérer l'extraordinaire réactivité des capitaines de la TF81 dont les attaques extrêmement coordonnées ne laissent qu'exceptionnellement la possibilité de replier un navire attaqué avant qu'il ne soit coulé.
Partant de cette analyse, nous avons donc rééquipé notre flottille en un maximum de croiseurs, de façon à pouvoir répondre efficacement en termes de puissance de feu et vitesse. Des croiseurs des classes Trento et Abruzzi, pouvant soutenir la comparaison avec les Cleveland furent mis en service. Les vedettes lance-torpilles, qui avaient une fois de plus démontré leur extrême vulnérabilité furent remplacées par des destroyers. Ces mesures permirent également d'augmenter notre capacité à torpiller.
En ce qui concerne la communication, celle-ci fut également améliorée mais le système mis en place ne fut pas utilisé par tous nos capitaines.
Notre rééquipement terminé, notre flotte se mit en route. Notre objectif premier était de rejoindre les abords d'Alger où nous y traquerions les éléments sortant de ce port. Ceci améliorerait l'expérience de nombre de nos capitaines, certains en manquant substantiellement. Par ailleurs, nous comptions bien engager toute flottille ennemie qui se porterait à notre rencontre, pour autant que sa puissance ne dépasse pas la nôtre. Or à ce moment, nous étions handicapés par l'absence de plusieurs navires importants : Un de nos deux cuirassés ainsi que, plus grave encore, notre navire-atelier étaient au port en révision et donc indisponibles. Il convenait donc de rester prudent.
Alors que nous étions en route, à l'ouest de la Corse, certains éléments [MS2] nous donnèrent à penser qu'un ennemi était relativement proche. Cette présomption fut confirmée lorsque mon croiseur léger, qui venait du secteur de Palerme pour rejoindre notre flotte, repéra un destroyer de classe Farragut. Peu après d'autres unités américaines furent identifiées, avec le lever du jour, signant la présence de la TF81 dans le passage Corse-Sardaigne, avec un cap Est. Presque simultanément, un destroyer Allen M Sumner fut subrepticement aperçu par le gros de notre flotte, à l'ouest de la Corse.
Je déplaçai alors rapidement mon croiseur pour l'écarter de cette menace mais il fut immédiatement pris à partie par l'ennemi qui l'endommagea très gravement. Il nous fut cependant permis de récupérer nos hommes tombés à la mer et de rejoindre un port, ce en quoi nous ne pouvons que saluer le comportement chevaleresque de nos adversaires.
Suite au message envoyé par le Scipione Africano, mon navire, la flotte se mis en route vers l'Est de la Corse en passant à proximité de la Spezzia, en vue d'intercepter la TF81. Nous étions conscients de nos limitations, notamment le manque de navire-atelier, et pour cette raison décidés à ne pas trop nous écarter de La Spezzia pour cet engagement. C'est à ce moment qu'un de nos croiseurs lourds toucha accidentellement une mine et dut rentrer au port pour un passage en cale sèche : il serait indisponible pour la suite des opérations. De même que mon croiseur léger, tellement endommagé que lui aussi devrait rester au port, le temps des réparations.
Je transférai donc ma marque sur un autre croiseur [sitting] ce qui me permit de rester au coeur des combats pour diriger la manoeuvre.
La TF81 et la Médusa se rapprochèrent progressivement l'une de l'autre. Pendant cette avancée, un autre de nos croiseurs lourds connu un problème technique qui le laissa en arrière. Lui aussi, ne pourrait participer aux combats...
Ce face à face dura de longues heures. Puis à 23h30 (!) l'ennemi lança sa première attaque : Deux croiseurs Cleveland et un destroyer attaquèrent simultanément un croiseur léger de classe Duca d'Aosta et le coulèrent. Certains d'entre nous étaient encore à la barre et malgré l'heure indue et la rapidité de l'action nous pûmes répliquer, ce qui est un exploit en soi. C'est ainsi qu'un de leurs croiseurs Cleveland fut bien endommagé. Au moins, il serait probablement indisponible pour un certain temps.
Nous contre-attaquâmes ensuite et parvinrent à endommager très gravement un autre Cleveland, suite notamment à d'excellents tirs de notre cuirassé, mais il parvint à se replier rapidement, comme toujours. Plus tard, nous lançâmes une attaque à la torpille. Deux de nos destroyers utilisèrent leurs TLT, sans succès. Par contre, le Cleveland de John Bouvier, chef de la TF81 répliqua au canon et bien qu'étant la nuit, réussit tous ses tirs et coula l'un d'eux. D'autres tirs au TLT de notre part n'eurent que peu de succès et ne permirent que d'endommager légèrement un destroyer.
Un autre de nos capitaines, en croiseur léger Capitani Romani, n'écoutant que son courage, prit l'initiative d'attaquer à son tour, action téméraire s'il en est. Il resta cependant trop longtemps sur la position de l'ennemi et fut rapidement coulé par les torpilles de croiseurs et destroyers de la TF81 venus promptement sur les lieux.
De toute évidence nous aurions beaucoup de difficultés à obtenir des résultats. Aucun de nos navires lourds n'était perdu mais nous avions trop de problèmes à pouvoir concentrer de la puissance de feu suffisamment rapidement sur un navire avant que celui-ci ne se replie.
L'ennemi semblait attendre une nouvelle occasion de frapper massivement...
Nous prîmes donc la décision de miner notre position de façon à permettre le repli de notre escadre sans faire courir trop de risques aux retardataires. Malheureusement, un de nos croiseur Duca D'Aosta, qui ne s'était pas placé sur notre position avant le minage et était resté juste en retrait prit du retard et resté finalement seul, fut pris à partie vers 16h15 par les Cleveland de la TF81 et immédiatement coulé. Son capitaine ne fut pas en mesure de faire quoi que ce soit.
Ce nouveau succès de la TF81 confirme une fois de plus que cette flottille est beaucoup plus puissante que sa force sur le papier ne le laisse présumer, que ce soit en terme de matériel, d'organisation et surtout de réactivité. Ce dernier point est l'élément clef qui leur permet d'éviter les pertes en repliant très vite tout navire touché et en procédant à des repli en "escalier" d'où de nouvelles contre-attaques sont menées.
Nous ne désespérons pas, cependant, de les vaincre, lorsque les conditions pour cela seront remplies. Bien que nos pertes soient substantielles, notre capacité de combattre et notre volonté sont intactes et nous continuerons à accomplir notre devoir sans faillir. Car sinon, pourquoi serions nous là ?
Vidéo d'époque d'un croiseur de la classe Cleveland
Les dramatiques événements qui se déroulèrent en mer thyrrhénienne en cette fin juillet nous sont rapportés par le commandant Joachimo Iachino, nouvellement promu amiral de la flottille Medusa-Gorgona.
Suite à notre infructueux affrontement contre la TF81 au nord-est de Majorque, la Médusa s'était rendue au port de La Spezzia. Là, nous avions procédé au remplacement de certains navires par d'autres plus puissants ainsi qu'aux indispensables ravitaillements. Il me faut à ce titre donner quelques explications.
L'ennemi que nous avions combattu, et que nous nous attendions à encore être amenés à combattre, la TF81 est une flottille tout-à-fait particulière chez les Alliés. En somme, il s'agit d'une flottille d'élite spécialisée dans les attaques éclair. Pour ce faire, son fer de lance est constitué par quatre croiseurs légers de type Cleveland. Ceux-ci n'ont de léger que le nom car tant par le tonnage que par la puissance de feu ils s'apparentent à des croiseurs lourds. Leurs 12 pièces de 152mm valent bien 8 pièces de 203mm tout en étant plus précises. Et leur armement secondaire est tout aussi respectable. Ils sont secondés par des croiseurs légers de classe Atlanta et des destroyers lourds Allen M Sumner qui, ensemble, procurent les moyens anti-sous-marins ainsi que les tubes lance-torpilles, dont sont dépourvus les Cleveland. Il n'y a pas de cuirassé. Cet ensemble forme un tout parfaitement équilibré et si des pertes sont subies, les capacités se dégraderont harmonieusement ; il n'y a pas de navire clef dont la destruction affecterait fortement la puissance de feu ou le moral. Seul leur navire-atelier pourrait répondre à ces critères mais il est toujours maintenu sagement en arrière.
Au-delà de ça, il nous fallait considérer l'extraordinaire réactivité des capitaines de la TF81 dont les attaques extrêmement coordonnées ne laissent qu'exceptionnellement la possibilité de replier un navire attaqué avant qu'il ne soit coulé.
Partant de cette analyse, nous avons donc rééquipé notre flottille en un maximum de croiseurs, de façon à pouvoir répondre efficacement en termes de puissance de feu et vitesse. Des croiseurs des classes Trento et Abruzzi, pouvant soutenir la comparaison avec les Cleveland furent mis en service. Les vedettes lance-torpilles, qui avaient une fois de plus démontré leur extrême vulnérabilité furent remplacées par des destroyers. Ces mesures permirent également d'augmenter notre capacité à torpiller.
En ce qui concerne la communication, celle-ci fut également améliorée mais le système mis en place ne fut pas utilisé par tous nos capitaines.
Notre rééquipement terminé, notre flotte se mit en route. Notre objectif premier était de rejoindre les abords d'Alger où nous y traquerions les éléments sortant de ce port. Ceci améliorerait l'expérience de nombre de nos capitaines, certains en manquant substantiellement. Par ailleurs, nous comptions bien engager toute flottille ennemie qui se porterait à notre rencontre, pour autant que sa puissance ne dépasse pas la nôtre. Or à ce moment, nous étions handicapés par l'absence de plusieurs navires importants : Un de nos deux cuirassés ainsi que, plus grave encore, notre navire-atelier étaient au port en révision et donc indisponibles. Il convenait donc de rester prudent.
Alors que nous étions en route, à l'ouest de la Corse, certains éléments [MS2] nous donnèrent à penser qu'un ennemi était relativement proche. Cette présomption fut confirmée lorsque mon croiseur léger, qui venait du secteur de Palerme pour rejoindre notre flotte, repéra un destroyer de classe Farragut. Peu après d'autres unités américaines furent identifiées, avec le lever du jour, signant la présence de la TF81 dans le passage Corse-Sardaigne, avec un cap Est. Presque simultanément, un destroyer Allen M Sumner fut subrepticement aperçu par le gros de notre flotte, à l'ouest de la Corse.
Je déplaçai alors rapidement mon croiseur pour l'écarter de cette menace mais il fut immédiatement pris à partie par l'ennemi qui l'endommagea très gravement. Il nous fut cependant permis de récupérer nos hommes tombés à la mer et de rejoindre un port, ce en quoi nous ne pouvons que saluer le comportement chevaleresque de nos adversaires.
Suite au message envoyé par le Scipione Africano, mon navire, la flotte se mis en route vers l'Est de la Corse en passant à proximité de la Spezzia, en vue d'intercepter la TF81. Nous étions conscients de nos limitations, notamment le manque de navire-atelier, et pour cette raison décidés à ne pas trop nous écarter de La Spezzia pour cet engagement. C'est à ce moment qu'un de nos croiseurs lourds toucha accidentellement une mine et dut rentrer au port pour un passage en cale sèche : il serait indisponible pour la suite des opérations. De même que mon croiseur léger, tellement endommagé que lui aussi devrait rester au port, le temps des réparations.
Je transférai donc ma marque sur un autre croiseur [sitting] ce qui me permit de rester au coeur des combats pour diriger la manoeuvre.
La TF81 et la Médusa se rapprochèrent progressivement l'une de l'autre. Pendant cette avancée, un autre de nos croiseurs lourds connu un problème technique qui le laissa en arrière. Lui aussi, ne pourrait participer aux combats...
Ce face à face dura de longues heures. Puis à 23h30 (!) l'ennemi lança sa première attaque : Deux croiseurs Cleveland et un destroyer attaquèrent simultanément un croiseur léger de classe Duca d'Aosta et le coulèrent. Certains d'entre nous étaient encore à la barre et malgré l'heure indue et la rapidité de l'action nous pûmes répliquer, ce qui est un exploit en soi. C'est ainsi qu'un de leurs croiseurs Cleveland fut bien endommagé. Au moins, il serait probablement indisponible pour un certain temps.
Nous contre-attaquâmes ensuite et parvinrent à endommager très gravement un autre Cleveland, suite notamment à d'excellents tirs de notre cuirassé, mais il parvint à se replier rapidement, comme toujours. Plus tard, nous lançâmes une attaque à la torpille. Deux de nos destroyers utilisèrent leurs TLT, sans succès. Par contre, le Cleveland de John Bouvier, chef de la TF81 répliqua au canon et bien qu'étant la nuit, réussit tous ses tirs et coula l'un d'eux. D'autres tirs au TLT de notre part n'eurent que peu de succès et ne permirent que d'endommager légèrement un destroyer.
Un autre de nos capitaines, en croiseur léger Capitani Romani, n'écoutant que son courage, prit l'initiative d'attaquer à son tour, action téméraire s'il en est. Il resta cependant trop longtemps sur la position de l'ennemi et fut rapidement coulé par les torpilles de croiseurs et destroyers de la TF81 venus promptement sur les lieux.
De toute évidence nous aurions beaucoup de difficultés à obtenir des résultats. Aucun de nos navires lourds n'était perdu mais nous avions trop de problèmes à pouvoir concentrer de la puissance de feu suffisamment rapidement sur un navire avant que celui-ci ne se replie.
L'ennemi semblait attendre une nouvelle occasion de frapper massivement...
Nous prîmes donc la décision de miner notre position de façon à permettre le repli de notre escadre sans faire courir trop de risques aux retardataires. Malheureusement, un de nos croiseur Duca D'Aosta, qui ne s'était pas placé sur notre position avant le minage et était resté juste en retrait prit du retard et resté finalement seul, fut pris à partie vers 16h15 par les Cleveland de la TF81 et immédiatement coulé. Son capitaine ne fut pas en mesure de faire quoi que ce soit.
Ce nouveau succès de la TF81 confirme une fois de plus que cette flottille est beaucoup plus puissante que sa force sur le papier ne le laisse présumer, que ce soit en terme de matériel, d'organisation et surtout de réactivité. Ce dernier point est l'élément clef qui leur permet d'éviter les pertes en repliant très vite tout navire touché et en procédant à des repli en "escalier" d'où de nouvelles contre-attaques sont menées.
Nous ne désespérons pas, cependant, de les vaincre, lorsque les conditions pour cela seront remplies. Bien que nos pertes soient substantielles, notre capacité de combattre et notre volonté sont intactes et nous continuerons à accomplir notre devoir sans faillir. Car sinon, pourquoi serions nous là ?
- InvitéInvité
Re: LES AIGLES DE LA MARE NOSTRUM
Mer 09 Sep 2015, 20:52
Le désert des tartares
A l'ouest, rien de nouveau...
A l'issue de ses engagements contre la flottille américaine TF81, l'escadre Médusa-Gorgona était retournée à MESSINE afin d'y effectuer les réparations et ravitaillements nécessaires. De là, nos navires prirent la direction de MALTE où ils y coulèrent au passage un submersible américain qui avait eu la malencontreuse idée de s'attaquer, sans succès, à un de nos croiseurs.
Puis, nous prîmes la direction d'ALGER où nous y prélevâmes notre dîme de navires de défense de ce port. Notre but n'était cependant pas celui-là : Nous comptions bien reprendre le combat contre la TF81 et prendre notre revanche contre cette flottille si combattive.
En effet, la TF81 avait été repérée peu avant dans le secteur d'ALGER... Mais nous ne trouvâmes personne dans les environs. De toute évidence, satisfaits de leurs résultats, ils avaient pris le large.
Le départ de la dernière flottille alliée de Méditerranée nous laissait sur notre faim. Bien sûr, il y avait toujours les Soviétiques, qui continuaient à se terrer en Mer Noire mais au-delà de ça, nous dominions complètement la MARE NOSTRUM.
Toutes les batailles menées ne s'étaient pas soldées par des victoires mais au final le résultat était là.
On pourra longuement débattre sur les causes de cet état de fait mais aujourd'hui, l'attente est notre lot quotidien. Et c'est l'arme au pied, en défenseurs de notre nation que nous scrutons un océan désert. Notre situation n'est pas sans rappeler celle dépeinte dans le "Désert des tartares", paru il y a peu. [en 1940]
Nous ne céderons cependant pas à la folie tels ceux qui, dans une sorte de délire peut-être aggravé par l'alcool, se mettent alors à poursuivre des chimères pouvant aller du monstre marin tout droit sorti de la mythologie à l'engin extraterrestre.
Dieu nous garde de tels errements !
A l'ouest, rien de nouveau...
A l'issue de ses engagements contre la flottille américaine TF81, l'escadre Médusa-Gorgona était retournée à MESSINE afin d'y effectuer les réparations et ravitaillements nécessaires. De là, nos navires prirent la direction de MALTE où ils y coulèrent au passage un submersible américain qui avait eu la malencontreuse idée de s'attaquer, sans succès, à un de nos croiseurs.
Puis, nous prîmes la direction d'ALGER où nous y prélevâmes notre dîme de navires de défense de ce port. Notre but n'était cependant pas celui-là : Nous comptions bien reprendre le combat contre la TF81 et prendre notre revanche contre cette flottille si combattive.
En effet, la TF81 avait été repérée peu avant dans le secteur d'ALGER... Mais nous ne trouvâmes personne dans les environs. De toute évidence, satisfaits de leurs résultats, ils avaient pris le large.
Le départ de la dernière flottille alliée de Méditerranée nous laissait sur notre faim. Bien sûr, il y avait toujours les Soviétiques, qui continuaient à se terrer en Mer Noire mais au-delà de ça, nous dominions complètement la MARE NOSTRUM.
Toutes les batailles menées ne s'étaient pas soldées par des victoires mais au final le résultat était là.
On pourra longuement débattre sur les causes de cet état de fait mais aujourd'hui, l'attente est notre lot quotidien. Et c'est l'arme au pied, en défenseurs de notre nation que nous scrutons un océan désert. Notre situation n'est pas sans rappeler celle dépeinte dans le "Désert des tartares", paru il y a peu. [en 1940]
Nous ne céderons cependant pas à la folie tels ceux qui, dans une sorte de délire peut-être aggravé par l'alcool, se mettent alors à poursuivre des chimères pouvant aller du monstre marin tout droit sorti de la mythologie à l'engin extraterrestre.
Dieu nous garde de tels errements !
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