- klaus aueVent calme
- Autre pseudo : Sato takanishi
Nation au Front Atlantique : Allemagne
Nation au Front Pacifique : Empire japonais.
Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 02/11/2013
La route d'asgaard.
Sam 02 Nov 2013, 18:32
S.R.V.
Ce sigle cacheté sur une grosse enveloppe brune le laissait songeur.
Assis sur une chaise de bois branlante posée contre un bâtiment en face de la piste d'atterrissage, l'aspirant Aue relisait pour la centième fois le contenu de l'enveloppe.
Ecrits dans un style formel et autoritaire, les papiers lui indiquaient juste de se rendre en Scandinavie, ou on lui indiquera son affectation.
A part son uniforme d'hiver et un sac marin contenant quelques effets, il n'avait rien sur lui.
Un Feldwebel de la luftwaffe s'approche de lui, retenant son calot d'une main, qui menaçait de s'envoler à cause des rafales de vents.
Adoptant un garde à vous réglementaire, le feldwebel s'adresse a l'aspirant en hurlant, pour couvrir le bruit du vent.
"Herr leutnant ! l'avion que vous attendez ne se posera pas ce soir, trop de vent. Il sera là demain aux premières heures ! "
"Scheissladen, demain vous dites ? "
" Oui, un Junker, demain vers trois heure du matin "
Aue grogna mais comprit qu'il serait là pour la nuit.
"Vous avez une cigarette lieutenant ?"
Aue lui sortit un paquet de Rheinkoenig et lui alluma une.
"Vous avez un endroit ou je pourrais dormir jusqu'a demain ? "
Tirant une bouffée le feldwebel haussa les épaules.
"La salle de contrôle a un lit de camp, vous avez qu'a vous y installer, je vous réveillerai quand votre avion sera là. "
"Parfait, je vais déposer mes affaires et j'irai diner au mess."
Le sous officier de la Luftwaffe grimaça, gêné.
"On peut manger au mess que si on a prévenu la veille, désolé lieutenant"
Ils finirent de fumer et entrèrent dans la salle de contrôle, a l'abris du vent. Aue enleva ses bottes et s'allongea tout habillé dans le lit de camps. En fouillant son manteau a la recherche d'une autre cigarette il tomba sur une pomme qu'il avait acheté le matin même en ville. Il finit rapidement son maigre diner et s'endormit.
Cette nuit, il rêva de Vikings, de Walkyries et du valhalla.
Au réveil, le feldwebel était devant lui avec un quart de café brulant.
Se frottant les yeux, Aue accepta la tasse de café Ersatz.
" Votre avion est là, il part dans un quart d'heure. dépêchez vous "
Il faisait encore nuit, et le vent n'avait que très peu faiblit.
L'aspirant hocha la tète et après une toilette sommaire sortir pour grimper dans la "Tante Ju" en direction de la Norvège. Aussitôt sanglé dans son siège il se rendormit. Quand il se réveilla enfin, il risqua un regard vers les hublots. Une couche infinie de blanc ponctuée par des fjords. C'était magnifique, Aue laissait son regard suivre le sol a la vitesse de l'avion. Le bruit des trains d'atterrissage le tira de sa rêverie, et cinq minutes plus tard, le Junker ouvrit la porte escalier pour que les passagers descendent.
Au milieu de l'immensité blanche de la piste d'atterrissage, une silhouette bleue marine avec un large col de fourrure l'attendait en fumant. Aue supposa qu'il s'agissait de "l'autorité supérieure qui viendra vous réceptionner a l'aéroport" que mentionnait la lettre.
Les deux marins se mirent au garde à vous. Et l'autre officier qui se fendit d'un grand sourire en serrant la main gantée d'Aue, lui sortit une phrase lourd de sous entendus.
"Willkommen in Norwegen, Herr Aue. "
Ce sigle cacheté sur une grosse enveloppe brune le laissait songeur.
Assis sur une chaise de bois branlante posée contre un bâtiment en face de la piste d'atterrissage, l'aspirant Aue relisait pour la centième fois le contenu de l'enveloppe.
Ecrits dans un style formel et autoritaire, les papiers lui indiquaient juste de se rendre en Scandinavie, ou on lui indiquera son affectation.
A part son uniforme d'hiver et un sac marin contenant quelques effets, il n'avait rien sur lui.
Un Feldwebel de la luftwaffe s'approche de lui, retenant son calot d'une main, qui menaçait de s'envoler à cause des rafales de vents.
Adoptant un garde à vous réglementaire, le feldwebel s'adresse a l'aspirant en hurlant, pour couvrir le bruit du vent.
"Herr leutnant ! l'avion que vous attendez ne se posera pas ce soir, trop de vent. Il sera là demain aux premières heures ! "
"Scheissladen, demain vous dites ? "
" Oui, un Junker, demain vers trois heure du matin "
Aue grogna mais comprit qu'il serait là pour la nuit.
"Vous avez une cigarette lieutenant ?"
Aue lui sortit un paquet de Rheinkoenig et lui alluma une.
"Vous avez un endroit ou je pourrais dormir jusqu'a demain ? "
Tirant une bouffée le feldwebel haussa les épaules.
"La salle de contrôle a un lit de camp, vous avez qu'a vous y installer, je vous réveillerai quand votre avion sera là. "
"Parfait, je vais déposer mes affaires et j'irai diner au mess."
Le sous officier de la Luftwaffe grimaça, gêné.
"On peut manger au mess que si on a prévenu la veille, désolé lieutenant"
Ils finirent de fumer et entrèrent dans la salle de contrôle, a l'abris du vent. Aue enleva ses bottes et s'allongea tout habillé dans le lit de camps. En fouillant son manteau a la recherche d'une autre cigarette il tomba sur une pomme qu'il avait acheté le matin même en ville. Il finit rapidement son maigre diner et s'endormit.
Cette nuit, il rêva de Vikings, de Walkyries et du valhalla.
Au réveil, le feldwebel était devant lui avec un quart de café brulant.
Se frottant les yeux, Aue accepta la tasse de café Ersatz.
" Votre avion est là, il part dans un quart d'heure. dépêchez vous "
Il faisait encore nuit, et le vent n'avait que très peu faiblit.
L'aspirant hocha la tète et après une toilette sommaire sortir pour grimper dans la "Tante Ju" en direction de la Norvège. Aussitôt sanglé dans son siège il se rendormit. Quand il se réveilla enfin, il risqua un regard vers les hublots. Une couche infinie de blanc ponctuée par des fjords. C'était magnifique, Aue laissait son regard suivre le sol a la vitesse de l'avion. Le bruit des trains d'atterrissage le tira de sa rêverie, et cinq minutes plus tard, le Junker ouvrit la porte escalier pour que les passagers descendent.
Au milieu de l'immensité blanche de la piste d'atterrissage, une silhouette bleue marine avec un large col de fourrure l'attendait en fumant. Aue supposa qu'il s'agissait de "l'autorité supérieure qui viendra vous réceptionner a l'aéroport" que mentionnait la lettre.
Les deux marins se mirent au garde à vous. Et l'autre officier qui se fendit d'un grand sourire en serrant la main gantée d'Aue, lui sortit une phrase lourd de sous entendus.
"Willkommen in Norwegen, Herr Aue. "
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