- Jean SAISRIENViolente tempête
- Autre pseudo : Tom BOMBADIL
Nation au Front Atlantique : FNFL
Flottille au Front Atlantique : Aucune
Nation au Front Pacifique : Britannique
Nombre de messages : 1082
Age : 58
Date d'inscription : 14/11/2011
Infos
Nationalité: Français (FFL)
En route vers de nouvelles aventures
Dim 12 Fév 2012, 17:11
Le 28/01/194*.
Dans l'aube brumeuse de ce petit matin, en rade de Brest, près de la base de Pen-Ar-Ver, le U-36 "Die Salamander" glisse sur les eaux calmes se dirigeant vers les passes dans le ronron de son diesel.
Ernst, était fébrile. Cette mission, la deuxième après une chasse aux convois couronnée de succès entre l'Angleterre et l'Irlande en compagnie d'un autre U-Boot de la Ière LUO, consistait à rejoindre le restant de la meute et à chasser ensemble.
Pour l'heure, dès la sortie du goulet, le U-36 naviguerait de conserve avec celui avec qui il avait déjà chassé, et qui était devenu son binôme. Les deux submersibles allaient naviguer à deux ou trois nautiques d'écart, alternant surface et immersion périscopique afin de minimiser les risques d'être détectés par des avions de reconnaissances alliés au dessus de ce les rosbifs appelaient "the channel, Our Channel "!
Le 29/01/194* 6h44.
Le U-36 naviguait en surface lorsque la vigie aperçu une fumée dans le tiers tribord est. Ernst fit rappeler aux postes de combat et donna l'ordre de plonger. Deux heures trente plus tard, un destroyer ASM Britannique fut formellement identifié comme le propriétaire de la fumée. Ernst donna l'ordre de plonger à cinquante mètres, de réduire la vitesse et de passer en silence total. Le destroyer passa au dessus du U-36 sans le détecter, l'équipage du U-Boot respira, et le bâtiment reprit sa route vers ****.
Le 30/01/194*.
Le bâtiment avançait plein ****/****, alternant navigation en surface de nuit pour recharger les batteries et en immersion périscopique le jour.
Le moral de l'équipage était bon, les discussions des hommes portaient toutes sur l'expérience qu'ils allaient acquérir en chassant pour la première fois en meute.
Le 31/01/194*.
Des panaches de fumée furent aperçu au nord de la position du U-36. Ernst donna l'ordre de plonger et de naviguer le plus silencieusement possible plein Ouest afin de s'éloigner d'éventuels bâtiments alliés, non sans quelques regrets. Les ordres étaient les ordres, "interdiction absolue d'engager l'ennemi avant d'avoir atteint la zone de regroupement avec la meute.
Le 01/02/194*.
Mer calme, le U-36 navigue Est-Ouest pour rejoindre la meute, alternant navigation en surface la nuit, et navigation en IP le jour.
Le 02/02/194*.
Mer calme, le U-36 navigue Est-Ouest pour rejoindre la meute, alternant navigation en surface la nuit, et navigation en IP le jour.
Des bâtiments de surface d'une escadre allemande sont aperçus dans le tribord arrière.
Le 03/02/194*.
Mer agitée, grand froid, nous doublons le cap *** et prenons la route nord.
Le 04/02/194*.
10h34, le U-36 navigue en IP, vitesse maximale, un bruit de ferraille qui tombe suivit immédiatement de claquements résonna dans tout le bâtiment. Les bruits provenaient de la ligne d'arbre, les mécaniciens identifièrent rapidement deux écrous desserrés et un écrou tombé qui entraînaient une très légère perte d'alignement dans la ligne d'arbre. Le Chef mécanicien donna l'ordre de tenter de resserrer les deux écrous avant de remettre le troisième. La réparation fut impossible bâtiment naviguant.
L'ordre fut donné par Ernst de mettre en panne, de venir en surface et de réparer.
Un message radio fut aussitôt envoyé à la flottille pour signaler l'avarie
13h44, la ligne d'arbre est enfin réparée, le bâtiment peut reprendre sa progression plein nord pour rejoindre la flottille.
Le 05/02/194*.
Mer agitée rien à signaler, le U-36 navigue pleine vitesse Nord/****
Le 06/02/194*.
Mer agitée rien à signaler, le U-36 navigue pleine vitesse Nord/****
Le 07/02/194*.
Mer agitée rien à signaler, le U-36 navigue pleine vitesse Nord/****
Le 08/02/194*.
La mer était calme, il faisait froid, et rien à l'horizon en dehors de la conserve du U-36 qui naviguait * à * nautiques plus au nord Ouest. Le radio fit porter à Ernst un message provenant de l'autre U-Boot:"RAS, navigue à toute vitesse en surface."
Le 09/02/194*.
20h45, Un bref message de l'amirauté parvint au U-36. Quatre autres submersibles de la flottille avaient communiqué une position proche de celles du "Der Salamander" et de sa conserve.
20h58, Ernst adressa un message codé à l'ensemble de la flottille pour demander un point de rendez-vous et rendre compte de l'état du bâtiment.
Le 10/02/194*.
03h44, un grand bruit survint dans la salle machine et le bâtiment se mit tout de suite à perdre de la vitesse tout en vomissant un panache de fumée blanche très épaisse.
Ernst se précipita en salle machine pour prendre connaissance des premières constatations de son chef machine.
Le rapport ne tarda pas à tomber: deux bielles du diesel ont cassé à cause de la grande vitesse maintenue depuis plusieurs jours. Ernst pesta après ce fichu sub côtier qui avançait comme un sabot et que les grands stratèges de l'amirauté voulaient qu'il utilise comme un océanique.
Le bâtiment fut mis en panne, et l'équipe machine attaqua les réparations en surface.
10h30, le chef mécanicien relança les diesels qui repartirent apportant le "ron-ron" rassurant du moteur dans tout le submersible. Ernst et l'équipage furent soulagés, car rester immobile en surface est souvent pour un U-boot synonyme de mort annoncée.
Le cap fut mis au nord en avant ¾.
Le 11/02/194*.
La mer était calme, un grand froid régnait dans la baignoire, le matelot et l'officier de quart malgré leurs vêtements d'hivers avaient froid et devaient régulièrement descendre au CO pour se réchauffer.
Difficile de tenir un quart lorsque la température extérieure frisait les -8° et que le sub filait 10 nœuds.
A 09h26, sur l'horizon, une légère fumée fut aperçu sur le tribord avant. Malgré les puissantes jumelles, l'officier de quart ne put apercevoir le moindre navire. Néanmoins, l'ordre fut donné par Ernst de faire route vers la fumée. Une cible peut-être…
Ernst fit envoyer un message radio à l'ensemble de la flottille pour signaler la présence éventuelle de bâtiments ennemis.
Le 12/02/194*.
06h54, l'aube pointait, le U-36 naviguait Nord Ouest en direction d'une fumée aperçue la veille, l'équipage était fébrile.
07h15, sur l'horizon, avec le soleil levant, de nombreux panaches de fumée étaient visibles toujours sur le tribord avant. L'officier de quart rendit compte à Ernst qui fit forcer les diesels pour se porter à portée de jumelles.
10h41, Ernst pointa pour la énième fois ses jumelles longue portée dans la direction des panaches de fumée. Cette fois, le U-36 s'était suffisamment rapproché pour qu'en dessous des panaches de fumée, on puisse clairement identifier les silhouettes caractéristiques de cargos et tankers US. Il s'agissait d'un convoi. Après deux heures d'observation, les données étaient suffisantes pour définir clairement une route plein Ouest, ainsi qu'une vitesse moyenne.
10h52, Ernst donna l'ordre de plonger à l'immersion périscopique et de réduire la vitesse en lente. L'attente commençait, les torpilles étaient dans les tubes, l'équipage aux postes de combat, le silence régnait dans le sous-marin. Le loup attendait sa proie.
13h48, le convoi avançait toujours plein Ouest, Ernst fit envoyer par radio un message aux autres membres de la flottille se trouvant les parages pour signaler le convoi et permettre à toute la meute de venir à la curée.
17h02, le convoi avance toujours plein Ouest.
Dans l'aube brumeuse de ce petit matin, en rade de Brest, près de la base de Pen-Ar-Ver, le U-36 "Die Salamander" glisse sur les eaux calmes se dirigeant vers les passes dans le ronron de son diesel.
Ernst, était fébrile. Cette mission, la deuxième après une chasse aux convois couronnée de succès entre l'Angleterre et l'Irlande en compagnie d'un autre U-Boot de la Ière LUO, consistait à rejoindre le restant de la meute et à chasser ensemble.
Pour l'heure, dès la sortie du goulet, le U-36 naviguerait de conserve avec celui avec qui il avait déjà chassé, et qui était devenu son binôme. Les deux submersibles allaient naviguer à deux ou trois nautiques d'écart, alternant surface et immersion périscopique afin de minimiser les risques d'être détectés par des avions de reconnaissances alliés au dessus de ce les rosbifs appelaient "the channel, Our Channel "!
Le 29/01/194* 6h44.
Le U-36 naviguait en surface lorsque la vigie aperçu une fumée dans le tiers tribord est. Ernst fit rappeler aux postes de combat et donna l'ordre de plonger. Deux heures trente plus tard, un destroyer ASM Britannique fut formellement identifié comme le propriétaire de la fumée. Ernst donna l'ordre de plonger à cinquante mètres, de réduire la vitesse et de passer en silence total. Le destroyer passa au dessus du U-36 sans le détecter, l'équipage du U-Boot respira, et le bâtiment reprit sa route vers ****.
Le 30/01/194*.
Le bâtiment avançait plein ****/****, alternant navigation en surface de nuit pour recharger les batteries et en immersion périscopique le jour.
Le moral de l'équipage était bon, les discussions des hommes portaient toutes sur l'expérience qu'ils allaient acquérir en chassant pour la première fois en meute.
Le 31/01/194*.
Des panaches de fumée furent aperçu au nord de la position du U-36. Ernst donna l'ordre de plonger et de naviguer le plus silencieusement possible plein Ouest afin de s'éloigner d'éventuels bâtiments alliés, non sans quelques regrets. Les ordres étaient les ordres, "interdiction absolue d'engager l'ennemi avant d'avoir atteint la zone de regroupement avec la meute.
Le 01/02/194*.
Mer calme, le U-36 navigue Est-Ouest pour rejoindre la meute, alternant navigation en surface la nuit, et navigation en IP le jour.
Le 02/02/194*.
Mer calme, le U-36 navigue Est-Ouest pour rejoindre la meute, alternant navigation en surface la nuit, et navigation en IP le jour.
Des bâtiments de surface d'une escadre allemande sont aperçus dans le tribord arrière.
Le 03/02/194*.
Mer agitée, grand froid, nous doublons le cap *** et prenons la route nord.
Le 04/02/194*.
10h34, le U-36 navigue en IP, vitesse maximale, un bruit de ferraille qui tombe suivit immédiatement de claquements résonna dans tout le bâtiment. Les bruits provenaient de la ligne d'arbre, les mécaniciens identifièrent rapidement deux écrous desserrés et un écrou tombé qui entraînaient une très légère perte d'alignement dans la ligne d'arbre. Le Chef mécanicien donna l'ordre de tenter de resserrer les deux écrous avant de remettre le troisième. La réparation fut impossible bâtiment naviguant.
L'ordre fut donné par Ernst de mettre en panne, de venir en surface et de réparer.
Un message radio fut aussitôt envoyé à la flottille pour signaler l'avarie
13h44, la ligne d'arbre est enfin réparée, le bâtiment peut reprendre sa progression plein nord pour rejoindre la flottille.
Le 05/02/194*.
Mer agitée rien à signaler, le U-36 navigue pleine vitesse Nord/****
Le 06/02/194*.
Mer agitée rien à signaler, le U-36 navigue pleine vitesse Nord/****
Le 07/02/194*.
Mer agitée rien à signaler, le U-36 navigue pleine vitesse Nord/****
Le 08/02/194*.
La mer était calme, il faisait froid, et rien à l'horizon en dehors de la conserve du U-36 qui naviguait * à * nautiques plus au nord Ouest. Le radio fit porter à Ernst un message provenant de l'autre U-Boot:"RAS, navigue à toute vitesse en surface."
Le 09/02/194*.
20h45, Un bref message de l'amirauté parvint au U-36. Quatre autres submersibles de la flottille avaient communiqué une position proche de celles du "Der Salamander" et de sa conserve.
20h58, Ernst adressa un message codé à l'ensemble de la flottille pour demander un point de rendez-vous et rendre compte de l'état du bâtiment.
Le 10/02/194*.
03h44, un grand bruit survint dans la salle machine et le bâtiment se mit tout de suite à perdre de la vitesse tout en vomissant un panache de fumée blanche très épaisse.
Ernst se précipita en salle machine pour prendre connaissance des premières constatations de son chef machine.
Le rapport ne tarda pas à tomber: deux bielles du diesel ont cassé à cause de la grande vitesse maintenue depuis plusieurs jours. Ernst pesta après ce fichu sub côtier qui avançait comme un sabot et que les grands stratèges de l'amirauté voulaient qu'il utilise comme un océanique.
Le bâtiment fut mis en panne, et l'équipe machine attaqua les réparations en surface.
10h30, le chef mécanicien relança les diesels qui repartirent apportant le "ron-ron" rassurant du moteur dans tout le submersible. Ernst et l'équipage furent soulagés, car rester immobile en surface est souvent pour un U-boot synonyme de mort annoncée.
Le cap fut mis au nord en avant ¾.
Le 11/02/194*.
La mer était calme, un grand froid régnait dans la baignoire, le matelot et l'officier de quart malgré leurs vêtements d'hivers avaient froid et devaient régulièrement descendre au CO pour se réchauffer.
Difficile de tenir un quart lorsque la température extérieure frisait les -8° et que le sub filait 10 nœuds.
A 09h26, sur l'horizon, une légère fumée fut aperçu sur le tribord avant. Malgré les puissantes jumelles, l'officier de quart ne put apercevoir le moindre navire. Néanmoins, l'ordre fut donné par Ernst de faire route vers la fumée. Une cible peut-être…
Ernst fit envoyer un message radio à l'ensemble de la flottille pour signaler la présence éventuelle de bâtiments ennemis.
Le 12/02/194*.
06h54, l'aube pointait, le U-36 naviguait Nord Ouest en direction d'une fumée aperçue la veille, l'équipage était fébrile.
07h15, sur l'horizon, avec le soleil levant, de nombreux panaches de fumée étaient visibles toujours sur le tribord avant. L'officier de quart rendit compte à Ernst qui fit forcer les diesels pour se porter à portée de jumelles.
10h41, Ernst pointa pour la énième fois ses jumelles longue portée dans la direction des panaches de fumée. Cette fois, le U-36 s'était suffisamment rapproché pour qu'en dessous des panaches de fumée, on puisse clairement identifier les silhouettes caractéristiques de cargos et tankers US. Il s'agissait d'un convoi. Après deux heures d'observation, les données étaient suffisantes pour définir clairement une route plein Ouest, ainsi qu'une vitesse moyenne.
10h52, Ernst donna l'ordre de plonger à l'immersion périscopique et de réduire la vitesse en lente. L'attente commençait, les torpilles étaient dans les tubes, l'équipage aux postes de combat, le silence régnait dans le sous-marin. Le loup attendait sa proie.
13h48, le convoi avançait toujours plein Ouest, Ernst fit envoyer par radio un message aux autres membres de la flottille se trouvant les parages pour signaler le convoi et permettre à toute la meute de venir à la curée.
17h02, le convoi avance toujours plein Ouest.
- Jean SAISRIENViolente tempête
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Re: En route vers de nouvelles aventures
Jeu 16 Fév 2012, 11:57
Le 13/02/194*
Durant la nuit le U-36 avait navigué à petite vitesse, jouant avec la lune et les nuages pour se rapprocher du convoi. Au loin, la présence d'un autre sous-marin avait été révélée par trois explosions et des lueurs de feux émanant du convoi distant. Visiblement, un autre loup avait profité de la nuit pour s'introduire dans la bergerie.
Au petit matin, juste avant l'aube naissante, Ernst avait donné l'ordre de plonger et de s'approcher du convoi en immersion périscopique. Un pétrolier était en flamme et un deuxième gitait fortement. Sans aucun doute le loup qui avait frappé avait grandement endommagé les deux bâtiments, mais ne les avait pas coulé.
Ernst fit aligner le sous-marin face à sa cible et procéda au lancement d'une torpille. Malgré la faible vitesse du Tanker, le "poisson" rata sa cible. Ernst grommela comme quoi la trop longue période d'inactivité de son officier de tir n'avait pas été bénéfique et donna l'ordre de recalculer la trajectoire puis de retirer.
La nouvelle torpille toucha sa cible dans un grondement d'enfer, cassant en deux le pétrolier qui sombra en dix minutes.
Le U-36 suivit le convoi sans se signaler tout le reste de la journée, attendant patiemment la nuit pour frapper une seconde proie.
Le 14/02/194*
03h00, dans la nuit noire sur une mer d'huile, le U-36 fit surface à quelques encablures du deuxième pétrolier endommagé par l'autre sous-marin. Durant la navigation en immersion périscopique de la veille, des messages radios avaient été échangés avec la flottille, et Ernst avait été informé que "sa conserve" n'était pas l'auteur des tirs précédents, mais s'était suffisamment approché pour être en position de tir.
Les loups étaient désormais deux, voire trois, si l'autre sub n'avait pas quitté la zone coulé.
L'officier de tir calcula la course du tanker endommagé, recommanda de réduire la vitesse du sous-marin et fit tirer deux torpilles qui filèrent droit sur leur cible et explosèrent à son contact. Le Tanker touché à mort se coucha sur le flanc et se mit à couler dans un océan de flammes et de pétrole. La vision depuis la baignoire était digne de l'enfer de Dante.
Il était temps pour le U-Boot de se chercher une dernière cible afin de terminer la dernière torpille présente dans les tubes. Lentement, le submersible s'enfonça sous les flots à la recherche de sa prochaine proie.
10h44, après avoir observé pendant près de trente minutes un Victory Cargo, Ernst décida que ce bâtiment serait la prochaine cible. Il faisait jour, il était hors de question de faire surface pour affiner le tir, il faudrait donc que l'Officier de tir calcule la trajectoire du poisson à travers le périscope de chasse.
10h58, le poisson fut lâché et après douze minutes de navigation trouva sa cible sur son tribord avant soulevant une gerbe d'eau à plus de trois mètres de hauteur et ralentissant fortement le navire qui devait embarquer de l'eau à travers la déchirure provoquée par l'explosion.
L'équipage se mit aussitôt à l'ouvrage pour recharger les tubes afin de poursuivre la chasse et de procéder à la mise à mort.
Vers 12h30 le convoi se mit brusquement à accélérer et fila plein plein Sud trop rapidement pour que le U-36 puisse le poursuivre en immersion périscopique, et, compte tenue du beau temps en surface et de la très grande visibilité Ernst préféra ne pas faire surface pour se lancer à la poursuite en étant une cible trop bien exposée pour les canons d'un cargo classe Arcturus qui ne feraient qu'une bouchée du submersible.
Le 15/02/194*
07h35, Le U-36 durant la nuit avait repris la chasse du convoi en surface. Il avait fallu de nombreuses heures pour rejoindre les cinq navires et sa cible se présentait maintenant dans le petit matin, prête à être mise à mort.
L'officier de tir était en train de calculer la trajectoire des torpilles lorsque une explosion retenti et qu'une gerbe d'eau se souleva sur le bâbord avant du cargo Victory qui se cassa en deux et coula en moins de dix minutes.
Un juron franchi la barrière des lèvres de Ernst. Un autre sub avait tué sa proie. Sans doute, il s'agissait du U-137, la conserve du U-36.
Il fallait de nouveau changer de cible et reprendre l'approche.
Après une brève concertation avec son officier de tir, le choix de la cible se porta sur la seule défense du convoi, le cargo classe Arcturus. Pour des raisons évidentes de sécurité, une partie de l'approche allait se faire en immersion périscopique, puis une brève surface permettrait d'affiner les calculs avant une attaque en plongée.
08h16, le U-36 fit surface et, depuis la baignoire l'officier de tir procéda aux dernières observations et aux calculs pour la réussite du tir.
09h00, le U-36 s'enfonça dans les flots et se rapprocha du cargo en immersion périscopique à petite vitesse.
09h25, la cible est maintenant à portée, une torpille jaillit d'un des tubes du U-36 et après une brève course de sept minutes toucha sa cible par le tribord arrière endommageant le navire.
Ce dernier, faiblement touché accéléra et se mit rapidement hors de portée de tir. Ernst pesta car il ne pourrait pas coulé le cargo et éliminer la menace de contre attaque que représentait ce bâtiment en cas d'approche en surface. La poursuite allait de nouveau devoir se dérouler en immersion périscopique, donc, plus lentement. Ce n'était pas encore pour aujourd'hui qu'une nouvelle proie allait venir s'ajouter à son tableau de chasse.
Durant la nuit le U-36 avait navigué à petite vitesse, jouant avec la lune et les nuages pour se rapprocher du convoi. Au loin, la présence d'un autre sous-marin avait été révélée par trois explosions et des lueurs de feux émanant du convoi distant. Visiblement, un autre loup avait profité de la nuit pour s'introduire dans la bergerie.
Au petit matin, juste avant l'aube naissante, Ernst avait donné l'ordre de plonger et de s'approcher du convoi en immersion périscopique. Un pétrolier était en flamme et un deuxième gitait fortement. Sans aucun doute le loup qui avait frappé avait grandement endommagé les deux bâtiments, mais ne les avait pas coulé.
Ernst fit aligner le sous-marin face à sa cible et procéda au lancement d'une torpille. Malgré la faible vitesse du Tanker, le "poisson" rata sa cible. Ernst grommela comme quoi la trop longue période d'inactivité de son officier de tir n'avait pas été bénéfique et donna l'ordre de recalculer la trajectoire puis de retirer.
La nouvelle torpille toucha sa cible dans un grondement d'enfer, cassant en deux le pétrolier qui sombra en dix minutes.
Le U-36 suivit le convoi sans se signaler tout le reste de la journée, attendant patiemment la nuit pour frapper une seconde proie.
Le 14/02/194*
03h00, dans la nuit noire sur une mer d'huile, le U-36 fit surface à quelques encablures du deuxième pétrolier endommagé par l'autre sous-marin. Durant la navigation en immersion périscopique de la veille, des messages radios avaient été échangés avec la flottille, et Ernst avait été informé que "sa conserve" n'était pas l'auteur des tirs précédents, mais s'était suffisamment approché pour être en position de tir.
Les loups étaient désormais deux, voire trois, si l'autre sub n'avait pas quitté la zone coulé.
L'officier de tir calcula la course du tanker endommagé, recommanda de réduire la vitesse du sous-marin et fit tirer deux torpilles qui filèrent droit sur leur cible et explosèrent à son contact. Le Tanker touché à mort se coucha sur le flanc et se mit à couler dans un océan de flammes et de pétrole. La vision depuis la baignoire était digne de l'enfer de Dante.
Il était temps pour le U-Boot de se chercher une dernière cible afin de terminer la dernière torpille présente dans les tubes. Lentement, le submersible s'enfonça sous les flots à la recherche de sa prochaine proie.
10h44, après avoir observé pendant près de trente minutes un Victory Cargo, Ernst décida que ce bâtiment serait la prochaine cible. Il faisait jour, il était hors de question de faire surface pour affiner le tir, il faudrait donc que l'Officier de tir calcule la trajectoire du poisson à travers le périscope de chasse.
10h58, le poisson fut lâché et après douze minutes de navigation trouva sa cible sur son tribord avant soulevant une gerbe d'eau à plus de trois mètres de hauteur et ralentissant fortement le navire qui devait embarquer de l'eau à travers la déchirure provoquée par l'explosion.
L'équipage se mit aussitôt à l'ouvrage pour recharger les tubes afin de poursuivre la chasse et de procéder à la mise à mort.
Vers 12h30 le convoi se mit brusquement à accélérer et fila plein plein Sud trop rapidement pour que le U-36 puisse le poursuivre en immersion périscopique, et, compte tenue du beau temps en surface et de la très grande visibilité Ernst préféra ne pas faire surface pour se lancer à la poursuite en étant une cible trop bien exposée pour les canons d'un cargo classe Arcturus qui ne feraient qu'une bouchée du submersible.
Le 15/02/194*
07h35, Le U-36 durant la nuit avait repris la chasse du convoi en surface. Il avait fallu de nombreuses heures pour rejoindre les cinq navires et sa cible se présentait maintenant dans le petit matin, prête à être mise à mort.
L'officier de tir était en train de calculer la trajectoire des torpilles lorsque une explosion retenti et qu'une gerbe d'eau se souleva sur le bâbord avant du cargo Victory qui se cassa en deux et coula en moins de dix minutes.
Un juron franchi la barrière des lèvres de Ernst. Un autre sub avait tué sa proie. Sans doute, il s'agissait du U-137, la conserve du U-36.
Il fallait de nouveau changer de cible et reprendre l'approche.
Après une brève concertation avec son officier de tir, le choix de la cible se porta sur la seule défense du convoi, le cargo classe Arcturus. Pour des raisons évidentes de sécurité, une partie de l'approche allait se faire en immersion périscopique, puis une brève surface permettrait d'affiner les calculs avant une attaque en plongée.
08h16, le U-36 fit surface et, depuis la baignoire l'officier de tir procéda aux dernières observations et aux calculs pour la réussite du tir.
09h00, le U-36 s'enfonça dans les flots et se rapprocha du cargo en immersion périscopique à petite vitesse.
09h25, la cible est maintenant à portée, une torpille jaillit d'un des tubes du U-36 et après une brève course de sept minutes toucha sa cible par le tribord arrière endommageant le navire.
Ce dernier, faiblement touché accéléra et se mit rapidement hors de portée de tir. Ernst pesta car il ne pourrait pas coulé le cargo et éliminer la menace de contre attaque que représentait ce bâtiment en cas d'approche en surface. La poursuite allait de nouveau devoir se dérouler en immersion périscopique, donc, plus lentement. Ce n'était pas encore pour aujourd'hui qu'une nouvelle proie allait venir s'ajouter à son tableau de chasse.
- Franz HaslerTempête
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Re: En route vers de nouvelles aventures
Dim 18 Mar 2012, 20:33
12 **** 194. 18h45.
Destroyer ennemi en vue,
Immédiatement les 314 tonnes d'acier avaient disparu sous la surface de l'eau.
A proximité des côtes, la mer était peu profonde à cet endroit.
Lentement le sous-marin s’était enfoncé sous les flots.
Plusieurs heures durant, le submersible avait reposé sur le fond.
L'U-137 faisait le mort tout en percevant le balai incessant des
navires en surface...
13 ****, premières heures du jour.
L'air se faisait de plus en plus rare, bien qu'il ne semblait pas
avoir été repéré, l'équipage était anxieux.
Il fallait bouger, la-haut, Il faisait nuit,
Plus aucun son ne semblait troubler la quiétude
des eaux anglaises.
-Schultz ! Nous remontons, Immersion périscopique !
En immersion, le périscope ne découvrit rien..
Le radio accourut porteur d'un message émanant de l'U-36.
En compagnie d'un sous-marin ami. 2 unités US repérées.
Petit tonnage. Possibilité regroupement.
-En avant 3/4, cap Est, rejoignons nos amis.
16 **** 194. 00H15.
Il ne fut pas nécessaire de chercher, un navire rapidement
identifié comme un yacht armé était venu seul présenter son flanc
au sous-marin allemand.
-Capitaine, les paramètres de tir !
-Mettez en vitesse lente Schultz, chargez les tubes.
-Tubes 1, 2 et 3 prets capitaine !
-Ne risquons nous pas de nous faire repérer capitaine ?
De plus nous avons bien peu de chance de toucher une si petite cible...
Les minutes s'écoulaient, Hasler avait toujours les yeux rivés
sur la surface de l'eau.
-Peu de probabilité Schultz en effet, peu de probabilité également de
trouver quelque chose à se mettre sous la dent avec notre fer à repasser.
-Tube 1, feu !!
Schultz regardait son chronomètre, il ne croyait pas une seconde que
la torpille atteindrait son but, en plein jour, à une telle distance.
Soudain la détonation retentit ainsi que les Hourra de l'équipage.
-Il ne sombre pas !
-Calculez a nouveau les possibilités de tir Schultz !
-Repéré pour repéré, tentons notre chance, nous avons encore le temps.
Quelques instants plus tard, Hasler donna l'ordre de lancer :
-Tube 2, feu !
-En plongée !
Alors que le submersible s'inclinait lentement de l'avant, la seconde détonation
retentit, le yacht venait de sombrer...
17 **** 194 21H 18.
La torpille avait devancé le nouveau Yacht de quelques mètres,
son sillon alla se perdre dans l'immensité de l'océan.
-Nous n'avons pas plus de chance que ce bon vieux Ernst.
Quelle poisse, deux tirs ratés.
A 19h32, une explosion se fit entendre.
-Nos amis semblent avoir fait mouche,
-Officier, quand serons nous en mesure de tenter notre chance ?
-Les hommes font le maximum Kaleunt, dans 1h30 je pense.
A 21 heures 18, l'U-137 toucha de plein fouet le yacht en perdition,
Il coula en quelques secondes, seules quelques flammes illuminaient
encore la surface de l'Océan...
-Capitaine Hasler !
-L'U-36 nous signale un navire ennemi !
A suivre...
Destroyer ennemi en vue,
Immédiatement les 314 tonnes d'acier avaient disparu sous la surface de l'eau.
A proximité des côtes, la mer était peu profonde à cet endroit.
Lentement le sous-marin s’était enfoncé sous les flots.
Plusieurs heures durant, le submersible avait reposé sur le fond.
L'U-137 faisait le mort tout en percevant le balai incessant des
navires en surface...
13 ****, premières heures du jour.
L'air se faisait de plus en plus rare, bien qu'il ne semblait pas
avoir été repéré, l'équipage était anxieux.
Il fallait bouger, la-haut, Il faisait nuit,
Plus aucun son ne semblait troubler la quiétude
des eaux anglaises.
-Schultz ! Nous remontons, Immersion périscopique !
En immersion, le périscope ne découvrit rien..
Le radio accourut porteur d'un message émanant de l'U-36.
En compagnie d'un sous-marin ami. 2 unités US repérées.
Petit tonnage. Possibilité regroupement.
-En avant 3/4, cap Est, rejoignons nos amis.
16 **** 194. 00H15.
Il ne fut pas nécessaire de chercher, un navire rapidement
identifié comme un yacht armé était venu seul présenter son flanc
au sous-marin allemand.
-Capitaine, les paramètres de tir !
-Mettez en vitesse lente Schultz, chargez les tubes.
-Tubes 1, 2 et 3 prets capitaine !
-Ne risquons nous pas de nous faire repérer capitaine ?
De plus nous avons bien peu de chance de toucher une si petite cible...
Les minutes s'écoulaient, Hasler avait toujours les yeux rivés
sur la surface de l'eau.
-Peu de probabilité Schultz en effet, peu de probabilité également de
trouver quelque chose à se mettre sous la dent avec notre fer à repasser.
-Tube 1, feu !!
Schultz regardait son chronomètre, il ne croyait pas une seconde que
la torpille atteindrait son but, en plein jour, à une telle distance.
Soudain la détonation retentit ainsi que les Hourra de l'équipage.
-Il ne sombre pas !
-Calculez a nouveau les possibilités de tir Schultz !
-Repéré pour repéré, tentons notre chance, nous avons encore le temps.
Quelques instants plus tard, Hasler donna l'ordre de lancer :
-Tube 2, feu !
-En plongée !
Alors que le submersible s'inclinait lentement de l'avant, la seconde détonation
retentit, le yacht venait de sombrer...
17 **** 194 21H 18.
La torpille avait devancé le nouveau Yacht de quelques mètres,
son sillon alla se perdre dans l'immensité de l'océan.
-Nous n'avons pas plus de chance que ce bon vieux Ernst.
Quelle poisse, deux tirs ratés.
A 19h32, une explosion se fit entendre.
-Nos amis semblent avoir fait mouche,
-Officier, quand serons nous en mesure de tenter notre chance ?
-Les hommes font le maximum Kaleunt, dans 1h30 je pense.
A 21 heures 18, l'U-137 toucha de plein fouet le yacht en perdition,
Il coula en quelques secondes, seules quelques flammes illuminaient
encore la surface de l'Océan...
-Capitaine Hasler !
-L'U-36 nous signale un navire ennemi !
A suivre...
- Jean SAISRIENViolente tempête
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Re: En route vers de nouvelles aventures
Lun 19 Mar 2012, 11:14
Cela faisait de nombreuses semaines que le U-36 était en mer.
L'équipage était fatigué, le moral à zéro.
De nouvelles torpilles avaient été livrées par un ravitailleur sous-marin, et, deux navires ennemis avaient été poursuivis.
Dans les deux cas il s'agissait de yatchs armés, sur six torpilles tirées, deux seulement avaient touché, et encore faisant de faibles dégats.
Le U-36 pistait depuis deux jours une nouvelle cible en espèrant pouvoir finalisant la traque par une attaque par une attaque réussie.
Un message radio fut envoyé à l'U-137 pour signaler la position de la cible et les opérations prévues.
L'équipage était fatigué, le moral à zéro.
De nouvelles torpilles avaient été livrées par un ravitailleur sous-marin, et, deux navires ennemis avaient été poursuivis.
Dans les deux cas il s'agissait de yatchs armés, sur six torpilles tirées, deux seulement avaient touché, et encore faisant de faibles dégats.
Le U-36 pistait depuis deux jours une nouvelle cible en espèrant pouvoir finalisant la traque par une attaque par une attaque réussie.
Un message radio fut envoyé à l'U-137 pour signaler la position de la cible et les opérations prévues.
- Jean SAISRIENViolente tempête
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Re: En route vers de nouvelles aventures
Mar 20 Mar 2012, 09:16
Le U-36 s'était glissé durant toute la journée sous la coque d'un Destroyer classe W mod britannique qu'il avait repéré depuis deux jours.
Le navire faisait route à l'Est, à vitesse modérée et gitait sur tribord. Visiblement, il avait déjà essuyé une attaque et tentait en longeant la cote de rejoindre un port pour être réparé en cale sèche.
A 4h45, s'étant légèrement laissé distancer, le U-36 fit surface en se positionnant sur le trois quart arrière tribord du destoryer et lança une première torpille.
Moins de deux minutes quarante cinq plus tard, une forte détonation accompagnée d'une gerbe d'eau suivie par une fumée noire provenant de la poupe du destroyer vint apporter la confirmation d'un tir réussi.
Le navire britannique accusa plus de gite, que le commandant fit immédiatement contrer par une élèvation de la vitesse du batiment. Le Destroyer semblait néanmoins touché à mort, car il se mit à tourner sur lui même. Visiblement la torpille du U-36 avait du arracher le gouvernail, mais n'avait pas touché les arbres d'hélice.
Sûr d'envoyer par le fond son adversaire, Ernst, fit tirer la dernière torpillle du U-36, célèbrant mentalement déjà un retour victorieux à la base de Pen Arv Veur à Brest.
La torpillle fila jusqu'à sa cible désemparée et la percuta avec un grand bruit métallique que tout le sous-marin entendi, mais n'explosa pas.
"Scheiße, New Torpedo verdammte Scheiße!" s'exclama Ernst.
Le navire faisait route à l'Est, à vitesse modérée et gitait sur tribord. Visiblement, il avait déjà essuyé une attaque et tentait en longeant la cote de rejoindre un port pour être réparé en cale sèche.
A 4h45, s'étant légèrement laissé distancer, le U-36 fit surface en se positionnant sur le trois quart arrière tribord du destoryer et lança une première torpille.
Moins de deux minutes quarante cinq plus tard, une forte détonation accompagnée d'une gerbe d'eau suivie par une fumée noire provenant de la poupe du destroyer vint apporter la confirmation d'un tir réussi.
Le navire britannique accusa plus de gite, que le commandant fit immédiatement contrer par une élèvation de la vitesse du batiment. Le Destroyer semblait néanmoins touché à mort, car il se mit à tourner sur lui même. Visiblement la torpille du U-36 avait du arracher le gouvernail, mais n'avait pas touché les arbres d'hélice.
Sûr d'envoyer par le fond son adversaire, Ernst, fit tirer la dernière torpillle du U-36, célèbrant mentalement déjà un retour victorieux à la base de Pen Arv Veur à Brest.
La torpillle fila jusqu'à sa cible désemparée et la percuta avec un grand bruit métallique que tout le sous-marin entendi, mais n'explosa pas.
"Scheiße, New Torpedo verdammte Scheiße!" s'exclama Ernst.
- Jean SAISRIENViolente tempête
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Re: En route vers de nouvelles aventures
Mer 21 Mar 2012, 09:19
Ernst en colère gardait tout de même assez lucidité pour ordonner une plongée ultra rapide afin d'éviter que le destroyer ne vint les éperonner dans sa course folle.
Même en s'éloignant de la cible en surface, le U-36 n'était pas à l'abri d'un ultime sursaut du "Splendid" le destroyer qu'il venait de torpiller.
Un navire de guerre en perdition restait tout de même une menace pour son sous-marin, et le moindre obus dans le kiosque rendrait toute fuite impossible.
De plus, le torpillage ayant eu lieu en surface à proximité de la côte britannique, celui ci pouvait avoir eu des témoins qui ne manqueraient pas de signaler la postion du sub à la Royal Air Force ou aux autres navires alliés.
Le U-36 plongea à 50 mêtres et commença à s'éloigner à la vitesse la plus lente et la plus silencieuse possible.
"Commandant! Deux torpilles à l'eau ! Au bruit elles sont des notres !" Cette communication provenait de l'opérateur à l'écoute des hysdrophones.
Deux minutes plus tard une grande explosion fut entendue indiquant qu'au moins l'une des torpilles avait touchée la cible.
Ce doux bruit fut aussitôt suivi de bruits de craquements bien significatifs d'une coque qui se brisait et d'un navire qui coulait.
La déduction fut simple, le "Splendid" avait été coulé.
Ernst eu un petite sourire, sa conserve le U-137 avait terminé le travail, comme d'habitude.
Décidément, la collaboration avec le capitaine Franz Hasler était parfaite.
Le U-36 remonta à l'immersion périscopique pour envoyer un message de félicitations à l'U-137 et prit le cap de retour vers la France.
Même en s'éloignant de la cible en surface, le U-36 n'était pas à l'abri d'un ultime sursaut du "Splendid" le destroyer qu'il venait de torpiller.
Un navire de guerre en perdition restait tout de même une menace pour son sous-marin, et le moindre obus dans le kiosque rendrait toute fuite impossible.
De plus, le torpillage ayant eu lieu en surface à proximité de la côte britannique, celui ci pouvait avoir eu des témoins qui ne manqueraient pas de signaler la postion du sub à la Royal Air Force ou aux autres navires alliés.
Le U-36 plongea à 50 mêtres et commença à s'éloigner à la vitesse la plus lente et la plus silencieuse possible.
"Commandant! Deux torpilles à l'eau ! Au bruit elles sont des notres !" Cette communication provenait de l'opérateur à l'écoute des hysdrophones.
Deux minutes plus tard une grande explosion fut entendue indiquant qu'au moins l'une des torpilles avait touchée la cible.
Ce doux bruit fut aussitôt suivi de bruits de craquements bien significatifs d'une coque qui se brisait et d'un navire qui coulait.
La déduction fut simple, le "Splendid" avait été coulé.
Ernst eu un petite sourire, sa conserve le U-137 avait terminé le travail, comme d'habitude.
Décidément, la collaboration avec le capitaine Franz Hasler était parfaite.
Le U-36 remonta à l'immersion périscopique pour envoyer un message de félicitations à l'U-137 et prit le cap de retour vers la France.
- Jean SAISRIENViolente tempête
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Re: En route vers de nouvelles aventures
Lun 26 Mar 2012, 09:28
Le U-36 était rentré au port de Brest.
Dès qu'il avait été amarré, Ernst, prenant son journal de bord avait foncé au bureau de l'officier d'approvisionnement de l'Arsenal pour l'invectiver.
Ernst lui avait dit tout se qu'il pensait des torpilles à impact qui lui avaient été fournies lors du dernier approvisionnement, et l'Officier lui avait répondu dans un calme très prussien que la guerre était la guerre, et que les torpilles à impact étaient fabriquées par ces cochonneries de français, et que l'on n'était pas à l'abri d'actes de sabotage.
Ernst avait eu beau exigé avoir des torpilles de fabrication allemande, voire des torpilles magnétiques ou acoustiques, l'officier lui avait calemement répondu par un "Nein, elles sont réservées pour des capitaines plus talentueux", ce qui avait eu pour résultat de mettre Ernst en rage, et de le voir quitter le bunker avec moult fociférations pour se rendre à l'amirauté éxiger d'avoir des torpilles performantes.
A l'amirauté, le discours avait été le même, on lui avait poliment répondu que les sous-marins cotiers, n'avaient droit qu'à des torpilles à impact, et qu'il fallait s'estimer heureux, en ces temps troublés, d'avoir des torpilles à mettre dans les tubes, car l'apporvisionnement de Brest était plus que difficile.
Ernst avait alors demandé s'il était possible d'avoir un sous-marin Océanique, même un vieux, compte tenue de son expérience, et là aussi, on lui avait répondu que tous les sous-marins Océaniques de vieux modèle (VIIa) étaient affectés, et qu'il allait falloir soit attendre au port qu'un soit libéré, soit se contenter de son batiment cotier, et tenter d'aller glaner plus de gloire afin qu'on le dote d'un batiment neuf.
L'adjoint du Préfet Maritime qui l'avait reçu, lui avait sournoisement glissé, que le front de l'Est manquait d'Officiers pour encadrer les troupes à terre, et que si Ernst était en manque de combat, il lui était possible de percevoir un paquetage d'hivers et d'aller voir si les russes étaient faciles à tuer.
Ernst s'était tu, avait remercié de l'entretien qui lui avait été accordé, et était retourné retrouver son équipage et le U-36 afin de le ravitailler le plus rapidement possible et repartir en mer, loin des bureaucrates de l'amirauté et de l'arsenal.
Dès qu'il avait été amarré, Ernst, prenant son journal de bord avait foncé au bureau de l'officier d'approvisionnement de l'Arsenal pour l'invectiver.
Ernst lui avait dit tout se qu'il pensait des torpilles à impact qui lui avaient été fournies lors du dernier approvisionnement, et l'Officier lui avait répondu dans un calme très prussien que la guerre était la guerre, et que les torpilles à impact étaient fabriquées par ces cochonneries de français, et que l'on n'était pas à l'abri d'actes de sabotage.
Ernst avait eu beau exigé avoir des torpilles de fabrication allemande, voire des torpilles magnétiques ou acoustiques, l'officier lui avait calemement répondu par un "Nein, elles sont réservées pour des capitaines plus talentueux", ce qui avait eu pour résultat de mettre Ernst en rage, et de le voir quitter le bunker avec moult fociférations pour se rendre à l'amirauté éxiger d'avoir des torpilles performantes.
A l'amirauté, le discours avait été le même, on lui avait poliment répondu que les sous-marins cotiers, n'avaient droit qu'à des torpilles à impact, et qu'il fallait s'estimer heureux, en ces temps troublés, d'avoir des torpilles à mettre dans les tubes, car l'apporvisionnement de Brest était plus que difficile.
Ernst avait alors demandé s'il était possible d'avoir un sous-marin Océanique, même un vieux, compte tenue de son expérience, et là aussi, on lui avait répondu que tous les sous-marins Océaniques de vieux modèle (VIIa) étaient affectés, et qu'il allait falloir soit attendre au port qu'un soit libéré, soit se contenter de son batiment cotier, et tenter d'aller glaner plus de gloire afin qu'on le dote d'un batiment neuf.
L'adjoint du Préfet Maritime qui l'avait reçu, lui avait sournoisement glissé, que le front de l'Est manquait d'Officiers pour encadrer les troupes à terre, et que si Ernst était en manque de combat, il lui était possible de percevoir un paquetage d'hivers et d'aller voir si les russes étaient faciles à tuer.
Ernst s'était tu, avait remercié de l'entretien qui lui avait été accordé, et était retourné retrouver son équipage et le U-36 afin de le ravitailler le plus rapidement possible et repartir en mer, loin des bureaucrates de l'amirauté et de l'arsenal.
- Franz HaslerTempête
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Re: En route vers de nouvelles aventures
Lun 07 Mai 2012, 18:25
Fin mars 194*,
Hasler était toujours accompagné de sa bande de soiffards. Le "Vieux" Schültz
qui avait pourtant juré de ne jamais monter à bord d'un sou-marin
prenait part à sa troisième mission avec Hasler.
Deux missions en mer d'Irlande avait vu l'équipage se roder, les premières
victoires avaient été peintes sur le kiosque de l'U-137.
Mais maintenant il s'agissait d'un tout autre navire auquel devaient s'habituer
l'équipage de l'U-48.
Ils n'avaient eu qu'une semaine au port de Saint-Nazaire pour se changer les idées
et prendre possession de leur nouvelle demeure, avant que l'ordre de rejoindre sa meute n'arrive.
Hasler avait passé des heures en compagnie de Schültz à inspecter l'U-48 de fonds en comble.
-Kapitan, expliquez moi comment on va tenir à 44 la dedans ?
Le "Vieux" avait eu un mal fou à resté enfermé dans le IId, les missions s'annonçaient
bien plus longues et bien plus lointaines.
-Ne t'inquiète pas Schültz, avec deux trois bouteilles de schnaps supplémentaires, tu oublieras
très vite tes vieux rafiots de la Baltique.
Schültz marmonna quelques mots incompréhensibles, qu'Hasler n'essaya même pas de comprendre.
Hasler s'était vu remettre le commandement d'un des plus illustres sous-marins allemands.
Un passé prestigieux, des commandants hors du commun pour un bilan énorme dans les eaux
de l'Atlantique.(a)
Il se demandait s'il pourrait marcher dans les traces de ses prédécesseurs.(b)
L'U-48, escorté par quelques vedettes allemandes quittait ce matin le port de Saint-Nazaire,
les hommes debout, devant le kiosque faisaient de grands signes aux filles d'hier qui les regardaient partir
vers un avenir incertain. Ils essayaient de leur crier quelques mots qu'elles ne pouvaient entendre,
fumaient leurs dernières cigarettes et regardaient le port s'éloigner.
Hasler, lui, ne regardait pas dans la même direction, la vieille mégère avec qui il avait voulu passer la nuit,
avait fini par je jeter par dessus (le) bord du lit tellement il était saoul.
Non il ne regardait pas vers le port, il regardait devant lui, il donna ses ordres, l'U-48 prît de la vitesse,
un cap vers le Sud, vers son destin.
A suivre.
(a) les victoires de l'U-48 (Sources Wikipédia)
(b) les Commandants de l'U-48.
Hasler était toujours accompagné de sa bande de soiffards. Le "Vieux" Schültz
qui avait pourtant juré de ne jamais monter à bord d'un sou-marin
prenait part à sa troisième mission avec Hasler.
Deux missions en mer d'Irlande avait vu l'équipage se roder, les premières
victoires avaient été peintes sur le kiosque de l'U-137.
Mais maintenant il s'agissait d'un tout autre navire auquel devaient s'habituer
l'équipage de l'U-48.
Ils n'avaient eu qu'une semaine au port de Saint-Nazaire pour se changer les idées
et prendre possession de leur nouvelle demeure, avant que l'ordre de rejoindre sa meute n'arrive.
Hasler avait passé des heures en compagnie de Schültz à inspecter l'U-48 de fonds en comble.
-Kapitan, expliquez moi comment on va tenir à 44 la dedans ?
Le "Vieux" avait eu un mal fou à resté enfermé dans le IId, les missions s'annonçaient
bien plus longues et bien plus lointaines.
-Ne t'inquiète pas Schültz, avec deux trois bouteilles de schnaps supplémentaires, tu oublieras
très vite tes vieux rafiots de la Baltique.
Schültz marmonna quelques mots incompréhensibles, qu'Hasler n'essaya même pas de comprendre.
Hasler s'était vu remettre le commandement d'un des plus illustres sous-marins allemands.
Un passé prestigieux, des commandants hors du commun pour un bilan énorme dans les eaux
de l'Atlantique.(a)
Il se demandait s'il pourrait marcher dans les traces de ses prédécesseurs.(b)
L'U-48, escorté par quelques vedettes allemandes quittait ce matin le port de Saint-Nazaire,
les hommes debout, devant le kiosque faisaient de grands signes aux filles d'hier qui les regardaient partir
vers un avenir incertain. Ils essayaient de leur crier quelques mots qu'elles ne pouvaient entendre,
fumaient leurs dernières cigarettes et regardaient le port s'éloigner.
Hasler, lui, ne regardait pas dans la même direction, la vieille mégère avec qui il avait voulu passer la nuit,
avait fini par je jeter par dessus (le) bord du lit tellement il était saoul.
Non il ne regardait pas vers le port, il regardait devant lui, il donna ses ordres, l'U-48 prît de la vitesse,
un cap vers le Sud, vers son destin.
A suivre.
(a) les victoires de l'U-48 (Sources Wikipédia)
(b) les Commandants de l'U-48.
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