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- Erwan LafleurTornade
- Autre pseudo : Ethan Jones
Nation au Front Atlantique : Nesp...euh... FNFL, what else.
Nation au Front Pacifique : US
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Incursion en territoire hostile.
Sam 23 Avr 2011, 19:06
Deuxième campagne: Solomon Sea, Bismarck Sea & others…
Préambule :
Il se pourrait que les faits décris, les actions posées par les personnages et les images proposées pour illustrer le présent récit choquent la sensibilité de certains lecteurs. Si vous ne souhaitez pas être choqué ou si votre conscience se refuse à certaines images ne vous sentez pas obligé de poursuivre votre lecture et encore moins de nous gratifié de propos bileux inutile.
Comme le disais si bien Boris Vian : « l'histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre ».
Merci.
Préambule :
Il se pourrait que les faits décris, les actions posées par les personnages et les images proposées pour illustrer le présent récit choquent la sensibilité de certains lecteurs. Si vous ne souhaitez pas être choqué ou si votre conscience se refuse à certaines images ne vous sentez pas obligé de poursuivre votre lecture et encore moins de nous gratifié de propos bileux inutile.
Comme le disais si bien Boris Vian : « l'histoire est entièrement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre ».
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Re: Incursion en territoire hostile.
Mar 26 Avr 2011, 13:39
26 octobre, quelque par entre la jungle Nippone et l’empire Britannique:
Ethan arpentait le chantier naval rattaché à Port Moresby, enfin chantier naval il ne faut pas rêver non plus… deux pontons en rondins de bambous, une case en feuilles de palmiers cuit et recuit par le soleil... non, cela n’avait définitivement rien à voir avec les dockyards de New Orleans.
L’équipage avait été affecté sur un submersible de seconde main, toujours un Classe-S, car rien d’autre n’était disponible et puis au fond, cela arrangeait bien Ethan qui n’avait pas vraiment envie de devoir se farcir la paperasse pour un nouveau submersible ainsi qu’un nouvel équipage. Il conservait donc ces hommes, son affectation sur le submersible renommé USS Marigny Warrior et sa zone de combat qu’a présent il connaissait déjà un peu mieux.
Outre cela il conservait aussi sous son bandage une gène au bras de son premier naufrage. Pas encore tout a fait guéri cependant il avait pu monnayer, en nature, une sortie du dispensaire auprès de la mignonne petite infirmière en chef qui désormais ferait partie de l’escadre.
Bonjour Commandant… Azraël Malik venait de le tirer de ces pensées alors que tout l’équipage affairer autour du submersible venait aux nouvelles. Les banalités d’usage expédier, Ethan se préoccupa auprès de ces officiers du départ…
Pas avant plusieurs jours commandant, le temps de faire le plein de vivre et munitions, de faire quelques aménagements et les dernières vérifications et puis… et puis l’amirauté nous a affecté un remplaçant pour Mike, un certain Humphrey quelque chose… mais il n’arrivera que demain en fin de journée depuis le continent.
Bien, Jacques, vous irez le chercher… bien mon commandant…
Ethan s’éloigna, il n’était pas particulièrement heureux de devoir encore rester à quai mais en même temps cela lui laisserait peut-être un peu de temps pour apprendre à mieux connaître Ann…
[HRP]: Source iconographique: The Encyclopedia of the world's Warhsips, H.Lyon.
Ethan arpentait le chantier naval rattaché à Port Moresby, enfin chantier naval il ne faut pas rêver non plus… deux pontons en rondins de bambous, une case en feuilles de palmiers cuit et recuit par le soleil... non, cela n’avait définitivement rien à voir avec les dockyards de New Orleans.
L’équipage avait été affecté sur un submersible de seconde main, toujours un Classe-S, car rien d’autre n’était disponible et puis au fond, cela arrangeait bien Ethan qui n’avait pas vraiment envie de devoir se farcir la paperasse pour un nouveau submersible ainsi qu’un nouvel équipage. Il conservait donc ces hommes, son affectation sur le submersible renommé USS Marigny Warrior et sa zone de combat qu’a présent il connaissait déjà un peu mieux.
Outre cela il conservait aussi sous son bandage une gène au bras de son premier naufrage. Pas encore tout a fait guéri cependant il avait pu monnayer, en nature, une sortie du dispensaire auprès de la mignonne petite infirmière en chef qui désormais ferait partie de l’escadre.
Bonjour Commandant… Azraël Malik venait de le tirer de ces pensées alors que tout l’équipage affairer autour du submersible venait aux nouvelles. Les banalités d’usage expédier, Ethan se préoccupa auprès de ces officiers du départ…
Pas avant plusieurs jours commandant, le temps de faire le plein de vivre et munitions, de faire quelques aménagements et les dernières vérifications et puis… et puis l’amirauté nous a affecté un remplaçant pour Mike, un certain Humphrey quelque chose… mais il n’arrivera que demain en fin de journée depuis le continent.
Bien, Jacques, vous irez le chercher… bien mon commandant…
Ethan s’éloigna, il n’était pas particulièrement heureux de devoir encore rester à quai mais en même temps cela lui laisserait peut-être un peu de temps pour apprendre à mieux connaître Ann…
[HRP]: Source iconographique: The Encyclopedia of the world's Warhsips, H.Lyon.
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Re: Incursion en territoire hostile.
Dim 01 Mai 2011, 12:44
3 novembre, port de Gili Gili :
Commandant Jones, voici vos ordres de mission… l’officier supérieur lui tendis une enveloppe brune, encore une… On m’a également chargé de vous dire que ces ordres ne font en aucun cas s’annuler vos ordres précédents qui par conséquent cours toujours… l’homme le regarda bizarrement, lui ne savait pas de quels ordres il s’agissait, il ne faisait que répéter la consigne venus de plus haut…
Bien… de… de quoi s’agit-il ?... fit Ethan en faignant de peiner à ouvrir l’enveloppe.
Vous avez été choisi pour débarquer un commando spécial sur cette île… l’homme indiqua un minuscule point sur la carte, perdu au milieu de l’Océan.
Pour ?... C’est l’objet de la deuxième enveloppe que contient celle que vous avez déjà en main. Vous ne devrez l’ouvrir qu’une fois arriver sur l’objectif, procédure habituelle…
A vos ordres… quand dois-je partir ?
Dès que vous serez près… déposez 20 de vos hommes afin d’embarquer les hommes de la 130th U.S. Engineer Brigade et leur matériel nécessaire et prenez la mer sur le champ...
Mais, je ne peut me passer de mes hommes, ils…
Il le faut Commandant Jones, c’est un ordre…
A vos ordres, monsieur.
Ethan sortis du bureau, l’enveloppe entre les mains en se demandant déjà comment il allait faire pour désigner les hommes qui resteraient à quai. Un rapide tour d’équipage ne lui apporta que 6 noms… la tâche risquait d’être ardue.
Commandant Jones, voici vos ordres de mission… l’officier supérieur lui tendis une enveloppe brune, encore une… On m’a également chargé de vous dire que ces ordres ne font en aucun cas s’annuler vos ordres précédents qui par conséquent cours toujours… l’homme le regarda bizarrement, lui ne savait pas de quels ordres il s’agissait, il ne faisait que répéter la consigne venus de plus haut…
Bien… de… de quoi s’agit-il ?... fit Ethan en faignant de peiner à ouvrir l’enveloppe.
Vous avez été choisi pour débarquer un commando spécial sur cette île… l’homme indiqua un minuscule point sur la carte, perdu au milieu de l’Océan.
Pour ?... C’est l’objet de la deuxième enveloppe que contient celle que vous avez déjà en main. Vous ne devrez l’ouvrir qu’une fois arriver sur l’objectif, procédure habituelle…
A vos ordres… quand dois-je partir ?
Dès que vous serez près… déposez 20 de vos hommes afin d’embarquer les hommes de la 130th U.S. Engineer Brigade et leur matériel nécessaire et prenez la mer sur le champ...
Mais, je ne peut me passer de mes hommes, ils…
Il le faut Commandant Jones, c’est un ordre…
A vos ordres, monsieur.
Ethan sortis du bureau, l’enveloppe entre les mains en se demandant déjà comment il allait faire pour désigner les hommes qui resteraient à quai. Un rapide tour d’équipage ne lui apporta que 6 noms… la tâche risquait d’être ardue.
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Re: Incursion en territoire hostile.
Ven 15 Juil 2011, 19:30
12 novembre, Bismarck Sea:
Chassez les ballasts… Chasseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeez…
Move it Monkey’s…move it…
Azraël... il lui fit un signe de la tête… Yes, Sir…
Surface… le cri déchira l’air du submersible US… Go go go…
Un effort puis le volant tourna, faisant s’ouvrir l’écoutille depuis la quel s’engouffra une bouffé d’air fraîche et l’équivalent d’un seau d’eau qui n’avait pas eu le temps de glisser le long de la coque métallique…
Azraël Malik sauta le premier sur le pont et jeta un coup d’œil rapide vers la cible qui offrait sa poupe au USS Marigny Warrior…
Feu… le premier tir de 20mm alla droit sur la vedette Japonaise, tout comme le deuxième. A bord du frêle esquif, une lumière s’alluma… celle d’un feu qui venait de se déclarer à bord. Le Gyoraitei devenait ainsi non plus une simple cible mais carrément une balise, un phare, un point de repère qui si il rendait le tir plus facile, alerterait n’importe quel bâtiment qui naviguait sur zone, ami ou ennemi…
Feuuuuu… a travers la nuit un bruit sourd, celui du canon de pont qui cracha son obus de 100mm…
Puis, quelques secondes après une double explosion retentis tout autour du submersible. La vedette en flamme venait d’exploser sous leurs yeux, emportant avec elle quelques marins dans d’atroces souffrance. Quant à ceux qui avait sauté à l’eau, c’était à espérer qu’ils soient repêchés car la noyade serait autrement leur unique destinée. La deuxième était celle d’un tir raté dont le submersible était la destination manquée…
What the fuck… Azraël… d’un signe du bras le maître artilleur avait compris que le prochain pruneau serait pour l’escorteur qui venait d’apparaître non loin de la. Mais déjà les renforts arrivaient sous la forme d’un destroyer ami… ou amie, je ne sais plus. Néanmoins pour marquer le coup et donner une leçon de tir aux Jap’s, Azraël plaça un obus sur l’avant de l’escorteur touchant la plage avant et les hommes qui s’y trouvaient. Conscient que le rechargement prendrais trop de temps, Ethan ordonna de rentrer à bord et se glissant le dernier le long de l’escalier droit il referma l’écoutille en ordonnant la plongée.
L’ordre se répercuta dans le submersible et le USS Marigny Warrior regagna son manteau liquide, les moteurs aux ralentis vers une destination connu d’eux seuls…
Chassez les ballasts… Chasseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeez…
Move it Monkey’s…move it…
Azraël... il lui fit un signe de la tête… Yes, Sir…
Surface… le cri déchira l’air du submersible US… Go go go…
Un effort puis le volant tourna, faisant s’ouvrir l’écoutille depuis la quel s’engouffra une bouffé d’air fraîche et l’équivalent d’un seau d’eau qui n’avait pas eu le temps de glisser le long de la coque métallique…
Azraël Malik sauta le premier sur le pont et jeta un coup d’œil rapide vers la cible qui offrait sa poupe au USS Marigny Warrior…
Feu… le premier tir de 20mm alla droit sur la vedette Japonaise, tout comme le deuxième. A bord du frêle esquif, une lumière s’alluma… celle d’un feu qui venait de se déclarer à bord. Le Gyoraitei devenait ainsi non plus une simple cible mais carrément une balise, un phare, un point de repère qui si il rendait le tir plus facile, alerterait n’importe quel bâtiment qui naviguait sur zone, ami ou ennemi…
Feuuuuu… a travers la nuit un bruit sourd, celui du canon de pont qui cracha son obus de 100mm…
Puis, quelques secondes après une double explosion retentis tout autour du submersible. La vedette en flamme venait d’exploser sous leurs yeux, emportant avec elle quelques marins dans d’atroces souffrance. Quant à ceux qui avait sauté à l’eau, c’était à espérer qu’ils soient repêchés car la noyade serait autrement leur unique destinée. La deuxième était celle d’un tir raté dont le submersible était la destination manquée…
What the fuck… Azraël… d’un signe du bras le maître artilleur avait compris que le prochain pruneau serait pour l’escorteur qui venait d’apparaître non loin de la. Mais déjà les renforts arrivaient sous la forme d’un destroyer ami… ou amie, je ne sais plus. Néanmoins pour marquer le coup et donner une leçon de tir aux Jap’s, Azraël plaça un obus sur l’avant de l’escorteur touchant la plage avant et les hommes qui s’y trouvaient. Conscient que le rechargement prendrais trop de temps, Ethan ordonna de rentrer à bord et se glissant le dernier le long de l’escalier droit il referma l’écoutille en ordonnant la plongée.
L’ordre se répercuta dans le submersible et le USS Marigny Warrior regagna son manteau liquide, les moteurs aux ralentis vers une destination connu d’eux seuls…
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Re: Incursion en territoire hostile.
Dim 17 Juil 2011, 11:09
3 décembre 194… Solomon Sea:
Plus d’une semaine déjà que le USS Marigny Warrior avait signalé la flotte Japonaise aux commandants de surface et qu’ils avait déjouer le piège dans le quel les Japonais aurait voulu qu’ils tombe. Couper l’accès vers la mer de Bismarck à hauteur de Lae pour enfermer dans une nasse les commandants US, belle tentative mais qui avait échoué.
Puis se furent de nombreux combats qui eurent lieu dans Milne Bay. Mais cette fois ci le blocus de Gili Gili n’avait pas eu lieu, non. Cette fois si les commandants sur place avaient réussi à s’organiser efficacement, appliquant les principes de guérilla et faisant reculer peu à peu les Japonais. Hors de la baie de Gili d’abord en coulant coup sur coup leurs submersible les rendant ainsi aveugle, puis poussant hors de la baie, vers Kiriwina Island jusqu'à les mettre en fuite sans doute en manque de ravitaillement mais aussi à cause de la furtivité des forces combinés de la US Asiatic Fleet Task Force 5 et de la flotte Gators.
Pendant tout ce temps, les submersibles eux guettaient inlassablement l’ennemi remplissant à merveille leur rôle d’informateurs… le USS Marigny Warrior était bien évidemment de ceux la…
Une nuit rendue noir par les nuages, un œil de verre sorti à peine de l’eau. Régler comme un coucou Suisse, le submersible jouait régulièrement avec la profondeur et avec le feu pour transmettre un rapport détailler des positions et effectifs ennemis. Et quand les yeux devenaient impraticables – de jour par exemple – c’est aux oreilles que l’on repérait les navires. D’ailleurs cela faisait maintenant près de 3 jours que le submersible US était sous les hélices de la flotte et tous lui était passé dessus sans jamais le débusquer. On repéras au dessus de nos têtes le navire atelier, les cargos, les destroyers, les Agano des commandants Ueshiba et Tanaka, le Croiseur lourd classe Mogami de leur chef et ainsi de suite…
Au petit matin du 3 décembre, la flotte Japonaise recula encore vers le Nord-Ouest, sans doute craignaient-ils encore les attaques des PT-Boat américains. Le USS Marigny Warrior, transmis alors un rapport détailler des forces Japonaise et de leurs mouvements avant de glisser à nouveau vers d’autres objectifs…
Plus d’une semaine déjà que le USS Marigny Warrior avait signalé la flotte Japonaise aux commandants de surface et qu’ils avait déjouer le piège dans le quel les Japonais aurait voulu qu’ils tombe. Couper l’accès vers la mer de Bismarck à hauteur de Lae pour enfermer dans une nasse les commandants US, belle tentative mais qui avait échoué.
Puis se furent de nombreux combats qui eurent lieu dans Milne Bay. Mais cette fois ci le blocus de Gili Gili n’avait pas eu lieu, non. Cette fois si les commandants sur place avaient réussi à s’organiser efficacement, appliquant les principes de guérilla et faisant reculer peu à peu les Japonais. Hors de la baie de Gili d’abord en coulant coup sur coup leurs submersible les rendant ainsi aveugle, puis poussant hors de la baie, vers Kiriwina Island jusqu'à les mettre en fuite sans doute en manque de ravitaillement mais aussi à cause de la furtivité des forces combinés de la US Asiatic Fleet Task Force 5 et de la flotte Gators.
Pendant tout ce temps, les submersibles eux guettaient inlassablement l’ennemi remplissant à merveille leur rôle d’informateurs… le USS Marigny Warrior était bien évidemment de ceux la…
Une nuit rendue noir par les nuages, un œil de verre sorti à peine de l’eau. Régler comme un coucou Suisse, le submersible jouait régulièrement avec la profondeur et avec le feu pour transmettre un rapport détailler des positions et effectifs ennemis. Et quand les yeux devenaient impraticables – de jour par exemple – c’est aux oreilles que l’on repérait les navires. D’ailleurs cela faisait maintenant près de 3 jours que le submersible US était sous les hélices de la flotte et tous lui était passé dessus sans jamais le débusquer. On repéras au dessus de nos têtes le navire atelier, les cargos, les destroyers, les Agano des commandants Ueshiba et Tanaka, le Croiseur lourd classe Mogami de leur chef et ainsi de suite…
Au petit matin du 3 décembre, la flotte Japonaise recula encore vers le Nord-Ouest, sans doute craignaient-ils encore les attaques des PT-Boat américains. Le USS Marigny Warrior, transmis alors un rapport détailler des forces Japonaise et de leurs mouvements avant de glisser à nouveau vers d’autres objectifs…
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Re: Incursion en territoire hostile.
Jeu 21 Juil 2011, 12:11
Le soleil se couche sur les plaines de l’Afrique. Toute la journée la savane, écrasé de chaleur, c’est laissez allez et le soir venu peu à peu la vie à repris ces droits. L’hippopotame ouvre grand la gueule et de petits oiseaux viennent lui picorer dedans. Un peu plus loin un Jacana marche sur l’eau, ou plus exactement sur les larges feuilles de la végétation qui recouvre partiellement le lac.
A l’écart les majestueuses girafes enveloppent leurs longues langues autour des feuilles de l’acacia du haut de leurs 5 mètres alors que les éléphants s’en vont clopin-clopant vers d’autres cieux.
Un troupeau de gazelle c’est approché du point d’eau pour se rafraîchir. L’une d’entre elle, a la teinte cuivrée rehaussé d’un filet de pelage blanc, lape de sa langues rugueuses quelques gorgées d’eau alors qu’a quelques mètre de la…
Elle redresse la tête puis, rassuré sans doute, reprend une lampé de cette eau fraîche sans se douter qu’a quelques centimètre de la…
Toute la journée, immobile et se laissant dérivés par le courant ou s’aidant de sa queue pour se dirigez lentement. Se confondant à merveille avec la végétation du lac il attend, tapis tel le prédateur qu’il est… le lézard attend son heure.
Soudain, d’un énorme bond il sort de l’eau et de sa grande gueule ouverte aux dents acérées alpagues la pauvre petite antilope qui n’a pas le temps de réagir. Saignante et touché, déjà elle est entraînée au fond de l’eau inexorablement sans espoir. Au fond de ces yeux noir ce lis la peur d’une mort certaines…
A quelques milliers de kilomètre de la, une scène similaire se produit à l’aube. Lointain cousin de notre crocodile Africain, l’alligator cette fois est de fer. Et la pauvre gazelle, celle la même qui fut le bourreau encore peu de temps auparavant paya le prix de son infamie. Une fois encore, le Kami Haté happé dans les mâchoires acérées du USS Marigny Warrior, fut entraîné au fond de l’eau sans espoir de retour…
[HRP]: Source iconographique : Coucher de soleil sur un acacia parasol de Tanzanie. Photo : D.GANTEILLE.
A l’écart les majestueuses girafes enveloppent leurs longues langues autour des feuilles de l’acacia du haut de leurs 5 mètres alors que les éléphants s’en vont clopin-clopant vers d’autres cieux.
Un troupeau de gazelle c’est approché du point d’eau pour se rafraîchir. L’une d’entre elle, a la teinte cuivrée rehaussé d’un filet de pelage blanc, lape de sa langues rugueuses quelques gorgées d’eau alors qu’a quelques mètre de la…
Elle redresse la tête puis, rassuré sans doute, reprend une lampé de cette eau fraîche sans se douter qu’a quelques centimètre de la…
Toute la journée, immobile et se laissant dérivés par le courant ou s’aidant de sa queue pour se dirigez lentement. Se confondant à merveille avec la végétation du lac il attend, tapis tel le prédateur qu’il est… le lézard attend son heure.
Soudain, d’un énorme bond il sort de l’eau et de sa grande gueule ouverte aux dents acérées alpagues la pauvre petite antilope qui n’a pas le temps de réagir. Saignante et touché, déjà elle est entraînée au fond de l’eau inexorablement sans espoir. Au fond de ces yeux noir ce lis la peur d’une mort certaines…
A quelques milliers de kilomètre de la, une scène similaire se produit à l’aube. Lointain cousin de notre crocodile Africain, l’alligator cette fois est de fer. Et la pauvre gazelle, celle la même qui fut le bourreau encore peu de temps auparavant paya le prix de son infamie. Une fois encore, le Kami Haté happé dans les mâchoires acérées du USS Marigny Warrior, fut entraîné au fond de l’eau sans espoir de retour…
[HRP]: Source iconographique : Coucher de soleil sur un acacia parasol de Tanzanie. Photo : D.GANTEILLE.
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Re: Incursion en territoire hostile.
Mer 27 Juil 2011, 09:49
C’était aux alentours de Noël je crois… oui, les hommes du USS Marigny Warrior passèrent le réveillon à bord de leur navire quelque part vers les Santa Cruz Islands. Ils avaient longés les côtes escarpées des îles Salomons sans rien trouver à se mettre sous la dent, à croire que les japonais avaient complètement déserter la zone. Mais rien n’était moins vrai, les rapports radios et aériens signalaient la présence en grand nombre de la flotte Japonaise entre Kavieng et Rabaul. Le submersible fit route au sud.
Le lendemain du jour de Noël, le cadeau arriva. Un message de l’amirauté ordonnait à tous les commandants de l’US Navy de rentrer dans le port le plus proche. D’abord étonné, il sembla ensuite que la raison de cette démarche fut une trêve, passé entre les différents belligérants.
Qu’a cela ne tienne, le submersible américain avait poussé les moteurs vers Lugainville avec l’espoir d’y retrouver pour le nouvel an quelques camarades. Pour son commandant c’était surtout avec l’espoir d’y retrouver Abigail. Effectivement c’est avec elle qu’Ethan passa les fêtes de nouvel an, retrouvant la douceur et la quiétude presque oubliée d’un foyer auprès de sa sœur.
La mise au repos forcé fut néanmoins plus longue que prévu et s’étendit jusqu'à la fin janvier. Mais le 29, la missive tomba comme un couperet… tout le monde reprendrait la mer dès le lendemain. C’est ainsi que le 30 janvier, dans le petit matin brumeux de la base US d’Espiritu Santo, le USS Marigny Warrior repartis à la guerre pour enfin terminer la mission qui lui avait été assigné. Aligné en rang d’oignon, les hommes d’équipage saluèrent la bannière étoilée qui flottait au dessus de la rade et le commandant de la base qui en ce jour de grand départ avait daigné faire le déplacement pour tous les commandants repartant au combat…
Le lendemain du jour de Noël, le cadeau arriva. Un message de l’amirauté ordonnait à tous les commandants de l’US Navy de rentrer dans le port le plus proche. D’abord étonné, il sembla ensuite que la raison de cette démarche fut une trêve, passé entre les différents belligérants.
Qu’a cela ne tienne, le submersible américain avait poussé les moteurs vers Lugainville avec l’espoir d’y retrouver pour le nouvel an quelques camarades. Pour son commandant c’était surtout avec l’espoir d’y retrouver Abigail. Effectivement c’est avec elle qu’Ethan passa les fêtes de nouvel an, retrouvant la douceur et la quiétude presque oubliée d’un foyer auprès de sa sœur.
La mise au repos forcé fut néanmoins plus longue que prévu et s’étendit jusqu'à la fin janvier. Mais le 29, la missive tomba comme un couperet… tout le monde reprendrait la mer dès le lendemain. C’est ainsi que le 30 janvier, dans le petit matin brumeux de la base US d’Espiritu Santo, le USS Marigny Warrior repartis à la guerre pour enfin terminer la mission qui lui avait été assigné. Aligné en rang d’oignon, les hommes d’équipage saluèrent la bannière étoilée qui flottait au dessus de la rade et le commandant de la base qui en ce jour de grand départ avait daigné faire le déplacement pour tous les commandants repartant au combat…
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Re: Incursion en territoire hostile.
Sam 30 Juil 2011, 10:44
3 février 194… Floakora point :
Le crépuscule tendait vers la nuit en se fondant dans la mer, déjà l’horizon était vague, les formes diffuses et les contours des langues de terres prenaient des reflets étranges sous l’effet de la chaleur du jour s’entremêlant avec la fraîcheur des jungles Nipponne.
Sur le kiosque du USS Marigny Warrior, le dernier quart avant la nuit se relayait. Deux hommes, les yeux fixés sur le lointain et sur la surface miroitante de l’eau. Au loin, quelques lumières éparses signalaient un vague campement, quelques installations n’ayant pour seule prétention que de faire croire à l’occupation de l’île par les forces de l’empire. Au fond, nous… nous savions que cette île était abandonnée à son sort depuis des lustres. Seul quelques capitaines isolés venaient y faire escale de temps en temps pour vider les maigres réserves de torpilles disponibles sur place. Abandonnant, une fois leurs rapacités assouvies, le port et ces hommes à leur triste sort.
Heps… un coup de coude se perdit entre les deux hommes accoudé au bastingage… regarde… entré Ouest… les deux paires de jumelle pointèrent l’endroit pendant de longues secondes.
Commandant demandé à la passerelle…
Ethan arriva peu de temps après et pris connaissance des observations faites.
Un Maru Yu I vous dites ?... c’est pas un de ces machins sans tubes qui ravitaille les autres ? Sans doute encore un qui viens voler les populations locales…
Si commandant… et même que nous captons d’autres fréquences… mais pas que sub… l’opérateur radio, Bixente Echavarri, était arrivé entre temps sur le kiosque.
Bien… tout le monde à l’intérieur… on plonge…
Aussitôt dis, aussitôt fait… à présent le submersible à la tête de mort était en chasse…
[HRP]: Source iconographique : Langa Langa Lagoon. Google Earth.
Le crépuscule tendait vers la nuit en se fondant dans la mer, déjà l’horizon était vague, les formes diffuses et les contours des langues de terres prenaient des reflets étranges sous l’effet de la chaleur du jour s’entremêlant avec la fraîcheur des jungles Nipponne.
Sur le kiosque du USS Marigny Warrior, le dernier quart avant la nuit se relayait. Deux hommes, les yeux fixés sur le lointain et sur la surface miroitante de l’eau. Au loin, quelques lumières éparses signalaient un vague campement, quelques installations n’ayant pour seule prétention que de faire croire à l’occupation de l’île par les forces de l’empire. Au fond, nous… nous savions que cette île était abandonnée à son sort depuis des lustres. Seul quelques capitaines isolés venaient y faire escale de temps en temps pour vider les maigres réserves de torpilles disponibles sur place. Abandonnant, une fois leurs rapacités assouvies, le port et ces hommes à leur triste sort.
Heps… un coup de coude se perdit entre les deux hommes accoudé au bastingage… regarde… entré Ouest… les deux paires de jumelle pointèrent l’endroit pendant de longues secondes.
Commandant demandé à la passerelle…
Ethan arriva peu de temps après et pris connaissance des observations faites.
Un Maru Yu I vous dites ?... c’est pas un de ces machins sans tubes qui ravitaille les autres ? Sans doute encore un qui viens voler les populations locales…
Si commandant… et même que nous captons d’autres fréquences… mais pas que sub… l’opérateur radio, Bixente Echavarri, était arrivé entre temps sur le kiosque.
(IJN) Koshirô Oikawa >> Type L4 (sub) >> KB - Sensuikan Kantai
(IJN) Mitsuru Yoshida >> Type L4 (sub) >> KB - Sensuikan Kantai
(IJN) Yuichi Valhonsaki >> Maru Yu I (sub) >> KB - Sensuikan Kantai
(IJN) Akio TAKAMORI >> Chalutier armé >> Daisan Kantai Asakaze
(IJN) Hayao Miyazaki >> Escorteur classe Mikura >> KB - Daini Kantai
(IJN) Morihei Ueshiba >> DD classe Fubuki >> KB - Daiichi Kantai
Bien… tout le monde à l’intérieur… on plonge…
Aussitôt dis, aussitôt fait… à présent le submersible à la tête de mort était en chasse…
[HRP]: Source iconographique : Langa Langa Lagoon. Google Earth.
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Re: Incursion en territoire hostile.
Ven 05 Aoû 2011, 16:52
Mi-février 194… Bismarck Sea:
Nom de code… LEGREST… Ethan déchiffra pendant une bonne partie de la matinée la deuxième enveloppe brune. Les mots du commandant de la base qui la lui remis résonnait encore à ces oreilles : « Vous ne devrez l’ouvrir qu’une fois arriver sur l’objectif, procédure habituelle… »…
Et cet objectif se découpa au loin sur le fond bleu… la zone était désertique les Jap’s c’étaient comme volatilisés.
Les ordres étaient simples :
1° Débarquer le 130the Engineer brigade avec armes et bagages à Beach Green, au sud de l’île.
2° s’assurer qu’ils rejoignent leur objectif en sécurité.
3° patrouiller sur la zone et éliminé toute menace pour l’opération.
La mention en bas de rapport pouvait prêter à sourire… « Pas d’activité hostile connue sur l’île »… traduction… faire gaffe on ne sais pas du tout ce qu’il y a sur place.
Le USS Marigny Warrior s’approcha doucement du lagon et dans la soirée l’on débarque le groupe de terrassiers Américain qui avait pour mission de construire sur place plusieurs tours de contrôle et de préparer le terrain pour les 1st et 2nd Battalions ainsi que le 3rd Battalion de réserve du 4th Marines qui devait venir construire un aérodrome sitôt l’île envahie…
L’on débarqua également tout le matériel : haches, tronçonneuses, pelle, grenades, TNT, pioches, poutre de bois, barbelés, mines,… à se demander ou le submersible US avait pu loger tout cela dans un espace si exigu.
La deuxième partie de la mission pouvait donc commencer, à savoir rallier le centre de l’île et Cape Ballin. Ethan, Pasquale et 5 autres marins accompagnait la brigade… vers 19h ils s’enfoncèrent dans la jungle épaisse…
[HRP]: Source cartographique: World War II Pacific Island Guide – A geo-military study – G.L.Rottman.
Nom de code… LEGREST… Ethan déchiffra pendant une bonne partie de la matinée la deuxième enveloppe brune. Les mots du commandant de la base qui la lui remis résonnait encore à ces oreilles : « Vous ne devrez l’ouvrir qu’une fois arriver sur l’objectif, procédure habituelle… »…
Et cet objectif se découpa au loin sur le fond bleu… la zone était désertique les Jap’s c’étaient comme volatilisés.
Les ordres étaient simples :
1° Débarquer le 130the Engineer brigade avec armes et bagages à Beach Green, au sud de l’île.
2° s’assurer qu’ils rejoignent leur objectif en sécurité.
3° patrouiller sur la zone et éliminé toute menace pour l’opération.
La mention en bas de rapport pouvait prêter à sourire… « Pas d’activité hostile connue sur l’île »… traduction… faire gaffe on ne sais pas du tout ce qu’il y a sur place.
Le USS Marigny Warrior s’approcha doucement du lagon et dans la soirée l’on débarque le groupe de terrassiers Américain qui avait pour mission de construire sur place plusieurs tours de contrôle et de préparer le terrain pour les 1st et 2nd Battalions ainsi que le 3rd Battalion de réserve du 4th Marines qui devait venir construire un aérodrome sitôt l’île envahie…
L’on débarqua également tout le matériel : haches, tronçonneuses, pelle, grenades, TNT, pioches, poutre de bois, barbelés, mines,… à se demander ou le submersible US avait pu loger tout cela dans un espace si exigu.
La deuxième partie de la mission pouvait donc commencer, à savoir rallier le centre de l’île et Cape Ballin. Ethan, Pasquale et 5 autres marins accompagnait la brigade… vers 19h ils s’enfoncèrent dans la jungle épaisse…
[HRP]: Source cartographique: World War II Pacific Island Guide – A geo-military study – G.L.Rottman.
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Re: Incursion en territoire hostile.
Dim 14 Aoû 2011, 11:59
Cinq heures plus tard le bivouac avait été installé quelque part dans la jungle… enfin installé c’était pas le grand luxe non plus. Un demi mètre carré sous une feuille de Gunnera qui faisait de ces larges feuilles un parasol et un sac de couchage posé à même un sol détrempé… rien à voir avec le Hilton palace.
La nuit se passa au gré des relais de tour de garde… 2h de sommeil, des goûtes d’eau dégoulinant dans le cou au moment même ou vous voulez vous laissez bercer, les moustiques qui vous sucent le sang comme si c’était happy hour et les bruits… putain de bruits incongru de la jungle ou vous vous demandez à chaque instant si c’est le vent qui bruisse la végétation ou une saloperies de bestiole qui va vous sauter dessus pour vous bouffer le cuir…
Enfin à l’aube, raide comme un piquet avec des poches sous les yeux et un goût de rat mort dans le fond de la gorge l’équipe repart pour le centre de l’île enfin ça c’était ce qui était prévu parce que pas une heure plus tard on était tous planqué derrière des troncs à se faire arroser comme des cons par des mitraillettes Jap’s…
Déjà deux gars au tapis, les deux ‘ouvreurs’ qui n’avaient rien vu venir de cette bande de face aplaties surgissant de derrière les plantes. Et nous on était la, comme des glands prostré sur nous même en tentant de se faire le plus petit possible alors que des éclats de bois nous faisait comprendre que les balles nous en voulait un peu d’être la…
Putain de bureaucrates… fucking, son of a bitch… pas d’activités hostiles… t’en foutrais de l‘activité hostile dans la gueule bande de bâtards… FIRE… on était un peu dingues, inconscients ou résignés mais toujours est-il qu’on c’est tous levé comme un seul homme et on à tiré dans le tas… on aurait dis un sprinkler pour pelouse anglaise… et vas-y que je t’arrose de droite à gauche et de gauche à droite… la végétation ? Une dentelle de Bruges mode écologiste… même un bataillon de chenille n’aurait pas fait mieux, putain qu’est ce qu’on leur à mis… et qu’est ce qu’on à pris… la moitié du bataillon était mort ou à l’agonie… un matelots du USS Marigne Warrior fixait de ces yeux au loin… les balles l’avait littéralement cloué à l’arbre, c’était pas beau à voir…
...
GRENAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAADES…
La nuit se passa au gré des relais de tour de garde… 2h de sommeil, des goûtes d’eau dégoulinant dans le cou au moment même ou vous voulez vous laissez bercer, les moustiques qui vous sucent le sang comme si c’était happy hour et les bruits… putain de bruits incongru de la jungle ou vous vous demandez à chaque instant si c’est le vent qui bruisse la végétation ou une saloperies de bestiole qui va vous sauter dessus pour vous bouffer le cuir…
Enfin à l’aube, raide comme un piquet avec des poches sous les yeux et un goût de rat mort dans le fond de la gorge l’équipe repart pour le centre de l’île enfin ça c’était ce qui était prévu parce que pas une heure plus tard on était tous planqué derrière des troncs à se faire arroser comme des cons par des mitraillettes Jap’s…
Déjà deux gars au tapis, les deux ‘ouvreurs’ qui n’avaient rien vu venir de cette bande de face aplaties surgissant de derrière les plantes. Et nous on était la, comme des glands prostré sur nous même en tentant de se faire le plus petit possible alors que des éclats de bois nous faisait comprendre que les balles nous en voulait un peu d’être la…
Putain de bureaucrates… fucking, son of a bitch… pas d’activités hostiles… t’en foutrais de l‘activité hostile dans la gueule bande de bâtards… FIRE… on était un peu dingues, inconscients ou résignés mais toujours est-il qu’on c’est tous levé comme un seul homme et on à tiré dans le tas… on aurait dis un sprinkler pour pelouse anglaise… et vas-y que je t’arrose de droite à gauche et de gauche à droite… la végétation ? Une dentelle de Bruges mode écologiste… même un bataillon de chenille n’aurait pas fait mieux, putain qu’est ce qu’on leur à mis… et qu’est ce qu’on à pris… la moitié du bataillon était mort ou à l’agonie… un matelots du USS Marigne Warrior fixait de ces yeux au loin… les balles l’avait littéralement cloué à l’arbre, c’était pas beau à voir…
...
GRENAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAADES…
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Re: Incursion en territoire hostile.
Sam 20 Aoû 2011, 20:00
Comme un reflex inné, tout le monde se jette à terre et c’est reparti pour un tour. Ah les bâtards, voilà qu’il nous arrose avec des lance grenades… tiens ya un truc qui siffle… oh putain… des mortiers… ça explose de tous les cotés avec des gerbes de terre humides qui s’envolent de plusieurs mètres dans l’espace confiné de la jungle et puis tout qui te retombe dessus boue, sang, feuilles, morceaux d’on ne sais pas trop quoi. Putain t’as qu’une envie c’est de te barrer de la mais tu peut pas… si tu bouge t’explose. La seul solution c’est de calé tes os dans un trou et prié… juste prié pour qu’un deuxième obus ou grenades ne viennent pas élargir le trou dans le quel t’as posé ton cul…
Et les cris… putain de cris du mec à moitié déchiqueter qui vient de se rendre compte qu’il lui manque le bas… et ceux qui crient et appelle leur mères en plaquant leurs mains sur les oreilles… ouais t’es pas le seul à vouloir que ça s’arrête de te pleuvoir sur le coin de la tronche. Le pire… ouais le pire c’est la gars du 130ème qu’est resté debout comme un con et qui vois la grenade atterrir sous ces jambes. J’avais jamais vu ça de ma vie… le gars à exploser en trois morceaux et à valser cinq mètres plus loin éparpillé, c’était dégueulasse mais le plus crade c’est qu’on à retrouvé une bottine à l’endroit de l’explosion, droite comme un ‘i’ avec le pieds jusqu’au dessus du mollet encore dedans… on voyais l’os du tibia jusqu’au niveau de la rotule arraché duquel coulait le sang et la chair en lambeaux…
On décroche… enfin, c’est ce que j’ai entendu entre deux explosions. Mais alors impossible de savoir par ou il fallait dégager, tellement ça courait dans tous les sens. Chacun pour sois et dieu pour tous, enfin si il existe celui la parce qu’avec ce que je venais de voir j’en était plus si sure que ça…
Alors on a filé, chacun comme on pouvait en traînant la jambe ou un camarade de misère derrière sois. Spencer, un des gars du bataillon, a attrapé un des siens par-dessus l’épaule pour le dégager de la… le pauvre, ils n’avaient pas fait 10 mètres qu’un Jap’s à surgit avec sa mitrailleuse. Spencer c’est fait troué la peau de dizaines de balles… ça se voyait aux éclaboussures de sang qui s’expulsais hors de son dos et à travers du thorax à chaque impact. Ca a d’ailleurs repeint en rouge la végétation autour, puis il est tombé la face la première sous le poids de son camarade transformer lui aussi en passoire…
Rafale de mitraillette… le Jap’s c’est pris le retour et il s’écroule avec sur le visage des traits tirés par la douleur… bien fait pour sa gueule. Et puis… et puis on c’est dispersé et je me suis retrouvé seul avec Pasquale. Perdu au milieu de la jungle sans vivres, presque sans munitions, sans carte et sans boussole… et la pluie qui a commencé à tomber, rendant le terrain glissant et encore plus boueux… on n’avait pas fière allure…
Et les cris… putain de cris du mec à moitié déchiqueter qui vient de se rendre compte qu’il lui manque le bas… et ceux qui crient et appelle leur mères en plaquant leurs mains sur les oreilles… ouais t’es pas le seul à vouloir que ça s’arrête de te pleuvoir sur le coin de la tronche. Le pire… ouais le pire c’est la gars du 130ème qu’est resté debout comme un con et qui vois la grenade atterrir sous ces jambes. J’avais jamais vu ça de ma vie… le gars à exploser en trois morceaux et à valser cinq mètres plus loin éparpillé, c’était dégueulasse mais le plus crade c’est qu’on à retrouvé une bottine à l’endroit de l’explosion, droite comme un ‘i’ avec le pieds jusqu’au dessus du mollet encore dedans… on voyais l’os du tibia jusqu’au niveau de la rotule arraché duquel coulait le sang et la chair en lambeaux…
On décroche… enfin, c’est ce que j’ai entendu entre deux explosions. Mais alors impossible de savoir par ou il fallait dégager, tellement ça courait dans tous les sens. Chacun pour sois et dieu pour tous, enfin si il existe celui la parce qu’avec ce que je venais de voir j’en était plus si sure que ça…
Alors on a filé, chacun comme on pouvait en traînant la jambe ou un camarade de misère derrière sois. Spencer, un des gars du bataillon, a attrapé un des siens par-dessus l’épaule pour le dégager de la… le pauvre, ils n’avaient pas fait 10 mètres qu’un Jap’s à surgit avec sa mitrailleuse. Spencer c’est fait troué la peau de dizaines de balles… ça se voyait aux éclaboussures de sang qui s’expulsais hors de son dos et à travers du thorax à chaque impact. Ca a d’ailleurs repeint en rouge la végétation autour, puis il est tombé la face la première sous le poids de son camarade transformer lui aussi en passoire…
Rafale de mitraillette… le Jap’s c’est pris le retour et il s’écroule avec sur le visage des traits tirés par la douleur… bien fait pour sa gueule. Et puis… et puis on c’est dispersé et je me suis retrouvé seul avec Pasquale. Perdu au milieu de la jungle sans vivres, presque sans munitions, sans carte et sans boussole… et la pluie qui a commencé à tomber, rendant le terrain glissant et encore plus boueux… on n’avait pas fière allure…
[HRP]: Source iconographique : Dead japanese soldiers after the Battle of Tenaru, Guadalcanal, août 1942. ww2incolor.
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Re: Incursion en territoire hostile.
Mer 31 Aoû 2011, 11:13
Je frottais ma main sur mon visage crasseux de boue, les peintures de camouflage n’auraient pas été mieux faites. Les yeux qui piquent par la sueur et le sable, ce goût de sang au fond de la gorge et puis cette humidité qui vous transit de froid alors qu’il fait bien dans les 35 degrés à l’ombre… et bien sur rien à boire et cette soif qui nous tenaille…
Pasquale, t’as une idée d’où on se trouve ?
Non… réponse courte et brève…
Puis on sort la tête des plantes en priant qu’il n’y ai pas de gniak à l’affût… on à marché pendant des heures, enfin je crois car on perd vite la notion du temps et des distances. Un bruit derrière nous, je me retourne. Les yeux rond, fixé sur n’importe quel mouvement de feuille les oreilles aux aguets au moindre bruit suspect… une branche craque sous le poids de mon second je me retourne…
Qu’est-ce… la ferme… me coupe t-il… mais qu’est ce qu’il lui prend, le voilà qu’il braque son arme sur moi, le regard noir et le doigt sur la gâchette…
Le chemin s’arrête ici pour toi Jones… silence tout à coup, même la jungle semble avoir suspendu son rythme pour la scène…
Fait pas ta gueule d’innocent, tu sais bien que ça allais finir ainsi… euh… on ne répond pas toujours ce qu’on veut avec un flingue braqué sur sois…soit tu est très malin soit t’est un abruti… ça ne t’as pas fait tiquer quand on nous à présenté… Galgani… Pasquale Galgani…
Pourquoi aurais-je du tiquer ?
Le St-Louis cemetery… ça te dit rien ?
New Orleans…
Tu me prend pour un con dis, enflure… tu as vu ce que tu ne devais jamais voire, une cache d’alcool de la familia…
Je comprends de moins en moins… quelle famille ?
Les Galgani… ne fait pas comme si tu n’étais pas au courant…
Euh… non…
Dommage, tu va mourir pour rien alors. On ne peut pas prendre le risque de te laisser en vie… trop de monde et d’argent en jeu… fait ta prière…
Quelques secondes plus tard, l’on vis au dessus de la cime des arbres s’élever tel un seul hommes un vol de Polochion, apeuré par une détonation qui claqua dans l’air…
Pasquale, t’as une idée d’où on se trouve ?
Non… réponse courte et brève…
Puis on sort la tête des plantes en priant qu’il n’y ai pas de gniak à l’affût… on à marché pendant des heures, enfin je crois car on perd vite la notion du temps et des distances. Un bruit derrière nous, je me retourne. Les yeux rond, fixé sur n’importe quel mouvement de feuille les oreilles aux aguets au moindre bruit suspect… une branche craque sous le poids de mon second je me retourne…
Qu’est-ce… la ferme… me coupe t-il… mais qu’est ce qu’il lui prend, le voilà qu’il braque son arme sur moi, le regard noir et le doigt sur la gâchette…
Le chemin s’arrête ici pour toi Jones… silence tout à coup, même la jungle semble avoir suspendu son rythme pour la scène…
Fait pas ta gueule d’innocent, tu sais bien que ça allais finir ainsi… euh… on ne répond pas toujours ce qu’on veut avec un flingue braqué sur sois…soit tu est très malin soit t’est un abruti… ça ne t’as pas fait tiquer quand on nous à présenté… Galgani… Pasquale Galgani…
Pourquoi aurais-je du tiquer ?
Le St-Louis cemetery… ça te dit rien ?
New Orleans…
Tu me prend pour un con dis, enflure… tu as vu ce que tu ne devais jamais voire, une cache d’alcool de la familia…
Je comprends de moins en moins… quelle famille ?
Les Galgani… ne fait pas comme si tu n’étais pas au courant…
Euh… non…
Dommage, tu va mourir pour rien alors. On ne peut pas prendre le risque de te laisser en vie… trop de monde et d’argent en jeu… fait ta prière…
Quelques secondes plus tard, l’on vis au dessus de la cime des arbres s’élever tel un seul hommes un vol de Polochion, apeuré par une détonation qui claqua dans l’air…
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Re: Incursion en territoire hostile.
Mer 03 Oct 2012, 14:07
Et la détonation ne fut que la première d’une longue série mêlée de rafales et de cris de guerre incompréhensibles pour nos oreilles occidentales. Ca y est les faces de citron nous avaient retrouvé et il fallu tous les réflexes conjuguer pour se soustraire à la faucheuse automatique. Mais les autochtones ont bien sur l’avantage du terrain et que vaut un citadin débarqué de sa ville de New Orleans face à une horde de sauvages. Il à beau courir le gibier, ils dérapent sur la glaise. Il à beau courir le gibier, il tourne en rond et bien vite il est encerclé… repoussé dans ces derniers retranchements il attend l’hallali et la balle salvatrice qui lui fera quitter cet enfer vert…
Tapis sous les fougères, des yeux nerveux s’affolent au moindre bruissement, au moindre son. La tout près, je les entends presque respirer… ils me cherchent, ils me traquent. Et moi je me fais tout petit, recroquevillé sur moi-même, je respire à peine pour ne pas faire bouger les hampes de dentelles feuillues… et j’attends… j’attends qu’ils me découvrent… je suis la à vingt centimètres de ce pied en sandalette de bambous qui avance à coté de moi…
Soudain, les deux pieds jaunes s’arrêtent. J’entends un sifflement… mais ce n’est pas humain. Ma respiration s’arrête… à moins d’un mètre de moi un cobra noir me fixe de ces yeux luisants. Sa langue siffle et j’entend presque ces crochets s’affûter sur celle-ci… peu à peu il se dresse… le reptile qui d’une morsure peut tuer un cheval se dandine sur ces vertèbres… j’entend bien qu’il se passe quelque chose au loin mais mon esprit est obnubilée par la bête qui fait durer le plaisir… sent-elle la peur qui m’envahis, à n’en pas douter… je dois puer la trouille, tous mes muscles sont tendus comme les cordes d’un violon mais la partition est macabre…
D’un geste brusque le cobra se détourne et d’un bond d’une incroyable élasticité et d’une vitesse inimaginable va planter ces deux poignards de venins dans le mollet d’un de mes poursuivants qui vide sur la bête et sa propre jambe un chargeur complet de son fusil… touché le reptile glisse sur le sol vers un refuge connu de lui seule, traquer par les compagnons de l’infortunée victime…
Quant à moi ?... ayant vu défilé un court instant quelques images rétrospective de ma modeste vie, la pression relâchent je m’évanoui sous le choc et tous mes muscles se détendent… tellement détendu que je me suis pissé dessus…
Tapis sous les fougères, des yeux nerveux s’affolent au moindre bruissement, au moindre son. La tout près, je les entends presque respirer… ils me cherchent, ils me traquent. Et moi je me fais tout petit, recroquevillé sur moi-même, je respire à peine pour ne pas faire bouger les hampes de dentelles feuillues… et j’attends… j’attends qu’ils me découvrent… je suis la à vingt centimètres de ce pied en sandalette de bambous qui avance à coté de moi…
Soudain, les deux pieds jaunes s’arrêtent. J’entends un sifflement… mais ce n’est pas humain. Ma respiration s’arrête… à moins d’un mètre de moi un cobra noir me fixe de ces yeux luisants. Sa langue siffle et j’entend presque ces crochets s’affûter sur celle-ci… peu à peu il se dresse… le reptile qui d’une morsure peut tuer un cheval se dandine sur ces vertèbres… j’entend bien qu’il se passe quelque chose au loin mais mon esprit est obnubilée par la bête qui fait durer le plaisir… sent-elle la peur qui m’envahis, à n’en pas douter… je dois puer la trouille, tous mes muscles sont tendus comme les cordes d’un violon mais la partition est macabre…
D’un geste brusque le cobra se détourne et d’un bond d’une incroyable élasticité et d’une vitesse inimaginable va planter ces deux poignards de venins dans le mollet d’un de mes poursuivants qui vide sur la bête et sa propre jambe un chargeur complet de son fusil… touché le reptile glisse sur le sol vers un refuge connu de lui seule, traquer par les compagnons de l’infortunée victime…
Quant à moi ?... ayant vu défilé un court instant quelques images rétrospective de ma modeste vie, la pression relâchent je m’évanoui sous le choc et tous mes muscles se détendent… tellement détendu que je me suis pissé dessus…
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Re: Incursion en territoire hostile.
Ven 05 Oct 2012, 14:20
Je ne saurais vous contez la suite… je l’ignore. Toujours est-il que je me réveilla sans savoir si c’était le lendemain ou plusieurs jours après, les mains ligotés sortant d’une cage en bambous baignant dans l’eau saumâtre d’un cours d’eau local. Et encore, quand je dis saumâtre ce serait plutôt brun opaque avec une forte odeur de boue, sang et d’autre joyeuseté sur lesquels je fais l’impasse pour préserver les estomacs du lecteur.
Les yeux encore mi-clos par le soleil brûlant sous lequel nous étions alignés mes compagnons d’infortune et moi j’observais l’enfilade de cages qui longeait un ponton de bois ou circulait avec une régularité de métronome deux gardes Japonais. Ce ponton menait à une sorte de camp, construit visiblement à la va-vite et qui se composait de seulement trois bâtiments fait de planches, de tronc équarri et d’un tressage de feuilles de palmier.
Le premier contenait ce qu’on nommera par souci de représentabilité une caserne pour le groupe armé qui composait la défense de l’île, la aussi était entreposé les munitions et l’armement qui restait plutôt sommaire au vu de l’importance relative des forces présentes… l’on comptait plus de machettes que de fusils, par exemple. La deuxième paillote, recelait ce que l’armée nipponne avait pu envoyer de plus gradé dans ce bled paumé, en fait un colonel très portée sur les volutes de l’opium et qui, le point de non retour atteint, avait pour son plus grand malheur osez émettre des réserves sur certaines décisions stratégique de ces supérieurs. Ceci lui avait valu une promotion de type placard chaud et humide en pleine cambrousse.
Le dernier édifice provisoire n’était autre que la chambre des renseignements… enfin plutôt la chambre ou après quelques attentions particulièrement raffinées l’ennemi fournissait les renseignements demandés.
C’est de la que sortit à l’instant, et soutenus par deux sbires en uniforme, Xuan Prang Dong matelots à bord du USS Marigny Warrior et volontaire pour la mission en tant que traducteur.
Evidemment, il avait reçu un traitement particulièrement brutal eu égard à ces origines Vietnamiennes qui en faisait un traître et sous-homme aux yeux aveuglé par la doctrine de ces bourreaux. Ces jambes broyer ne lui permettait plus de tenir debout, ni son buste lacérer de brûlures d’ailleurs. Et même aurait-il pu se tenir il n’aurait pas su ou aller sans ceux yeux percé à la point de bambou chauffée. A peine encore en vie il fut pendu à la croix tel le Christ, les clous en moins, pour expirer devant nos regards incrédules son dernier souffle sous les croassements lugubres des rapaces qui envisageait déjà la bectance du soir…
Les yeux encore mi-clos par le soleil brûlant sous lequel nous étions alignés mes compagnons d’infortune et moi j’observais l’enfilade de cages qui longeait un ponton de bois ou circulait avec une régularité de métronome deux gardes Japonais. Ce ponton menait à une sorte de camp, construit visiblement à la va-vite et qui se composait de seulement trois bâtiments fait de planches, de tronc équarri et d’un tressage de feuilles de palmier.
Le premier contenait ce qu’on nommera par souci de représentabilité une caserne pour le groupe armé qui composait la défense de l’île, la aussi était entreposé les munitions et l’armement qui restait plutôt sommaire au vu de l’importance relative des forces présentes… l’on comptait plus de machettes que de fusils, par exemple. La deuxième paillote, recelait ce que l’armée nipponne avait pu envoyer de plus gradé dans ce bled paumé, en fait un colonel très portée sur les volutes de l’opium et qui, le point de non retour atteint, avait pour son plus grand malheur osez émettre des réserves sur certaines décisions stratégique de ces supérieurs. Ceci lui avait valu une promotion de type placard chaud et humide en pleine cambrousse.
Le dernier édifice provisoire n’était autre que la chambre des renseignements… enfin plutôt la chambre ou après quelques attentions particulièrement raffinées l’ennemi fournissait les renseignements demandés.
C’est de la que sortit à l’instant, et soutenus par deux sbires en uniforme, Xuan Prang Dong matelots à bord du USS Marigny Warrior et volontaire pour la mission en tant que traducteur.
Evidemment, il avait reçu un traitement particulièrement brutal eu égard à ces origines Vietnamiennes qui en faisait un traître et sous-homme aux yeux aveuglé par la doctrine de ces bourreaux. Ces jambes broyer ne lui permettait plus de tenir debout, ni son buste lacérer de brûlures d’ailleurs. Et même aurait-il pu se tenir il n’aurait pas su ou aller sans ceux yeux percé à la point de bambou chauffée. A peine encore en vie il fut pendu à la croix tel le Christ, les clous en moins, pour expirer devant nos regards incrédules son dernier souffle sous les croassements lugubres des rapaces qui envisageait déjà la bectance du soir…
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Re: Incursion en territoire hostile.
Lun 08 Oct 2012, 15:53
Pendant ce temps la, sur le USS Marigny Warrior:
Pasquale fut l’un des rares à avoir pu atteindre le point de rendez-vous quelques heures plus tôt et à pouvoir embarquer à bord. Chacun dans sa version des faits à l’équipage parlait d’embuscade, de massacre, de morts, d’explosions, de fusillades et de scènes de carnage et le capitaine n’eut donc aucun mal à faire croire à la mort du commandant lors d’un assaut Japonais fourré.
Plus haut gradé de fait, il prit donc le commandement du submersible et poursuivi la mission sous forme de patrouille dans les eaux de la mer de Bismarck. Fort rapidement il pu mettre en pratique ces ambitions face à deux croiseur léger faiblement protéger par un chasseur de submersible. Ce dernier fut rapidement balayer et les deux croiseurs rendu à la merci du submersible bientôt rejoins par celui du commandant Anfray furent coulé sans autre soucis.
Cependant, le doute s’installa parmi certains membres de l’équipage car les récits du nouveau commandant furent de temps en temps émaillé par quelques contradictions, ce qui ne tarda pas à immiscer le doute.
Déjà le submersible s’engageait entre Long Island et Umboi Island et une nouvelle cible fut repérer… un croiseur léger de classe Kuma…
Calculer une solution de tir… Yes Sir…
Les tubes sont chargez ?... Yes Sir…
Tubes n° 1 et 2… Feu… torpilles lâcher, capitaine… impact dans 35 secondes… 25 secondes… 15 secondes… 10… 5… Impact, commandant…
Pasquale regarda par le périscope l’état de la cible qui gîtait fortement sur tribord avant.
Tubes n°3… Feu… à nouveau l’attente et cette fois encore le bruit sourd de l’explosion confirma la touche. Finalement une dernière torpille fut envoyée pour mettre fin à l’agonie du navire nippon mais c’est sans joie que cette victoire fut accueillie. La suspicion et le caractère hautain de Pasquale qui exigeait à présent qu’on l’appel « commandant » avait jeté le trouble au sein même de l’équipage…
[HRP]: Source iconographique : Kuma Class Cruiser. Wrecksite.
Pasquale fut l’un des rares à avoir pu atteindre le point de rendez-vous quelques heures plus tôt et à pouvoir embarquer à bord. Chacun dans sa version des faits à l’équipage parlait d’embuscade, de massacre, de morts, d’explosions, de fusillades et de scènes de carnage et le capitaine n’eut donc aucun mal à faire croire à la mort du commandant lors d’un assaut Japonais fourré.
Plus haut gradé de fait, il prit donc le commandement du submersible et poursuivi la mission sous forme de patrouille dans les eaux de la mer de Bismarck. Fort rapidement il pu mettre en pratique ces ambitions face à deux croiseur léger faiblement protéger par un chasseur de submersible. Ce dernier fut rapidement balayer et les deux croiseurs rendu à la merci du submersible bientôt rejoins par celui du commandant Anfray furent coulé sans autre soucis.
Cependant, le doute s’installa parmi certains membres de l’équipage car les récits du nouveau commandant furent de temps en temps émaillé par quelques contradictions, ce qui ne tarda pas à immiscer le doute.
Déjà le submersible s’engageait entre Long Island et Umboi Island et une nouvelle cible fut repérer… un croiseur léger de classe Kuma…
Calculer une solution de tir… Yes Sir…
Les tubes sont chargez ?... Yes Sir…
Tubes n° 1 et 2… Feu… torpilles lâcher, capitaine… impact dans 35 secondes… 25 secondes… 15 secondes… 10… 5… Impact, commandant…
Pasquale regarda par le périscope l’état de la cible qui gîtait fortement sur tribord avant.
Tubes n°3… Feu… à nouveau l’attente et cette fois encore le bruit sourd de l’explosion confirma la touche. Finalement une dernière torpille fut envoyée pour mettre fin à l’agonie du navire nippon mais c’est sans joie que cette victoire fut accueillie. La suspicion et le caractère hautain de Pasquale qui exigeait à présent qu’on l’appel « commandant » avait jeté le trouble au sein même de l’équipage…
[HRP]: Source iconographique : Kuma Class Cruiser. Wrecksite.
- Erwan LafleurTornade
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Re: Incursion en territoire hostile.
Jeu 11 Oct 2012, 11:56
Dîner des grands soirs, l’on mange avec des couverts en argent sur des nappes trop blanches. Un gigot d’agneau rosé à coeur hume l’ail et les pommes de terre cuites au gras de canard invitent à la gourmandise. Quel dîner, quel fabuleux festin ponctuer d’un cognac de 15 ans d’age. Et cette nuit, dans ces draps propre et frais, sur un matelas moelleux de...
En sursaut, le réveil est pénible lorsque viens de glisser le long de vos jambes endoloris par plusieurs jours passés dans l’eau une chose qu’on ne saurait nommer mais qui semble longues et visqueuse. Et peut-être vaut-il mieux ne pas savoir ce qui traîne dans ce cours d’eau… Après quelques jours nous n’avons déjà plus que la peau sur les os, action combinée du régime drastique sans sel, sans sucre et en fait sans rien du tout d’autre qu’un peu de riz, mais pas trop faudrait pas qu’on grossissent, et des sangsues qui vous collent sur tout le corps immergé et vous sucent petit à petit. On boit cette eau dégueulasse dans la quel les soldats prennent un malin plaisir à pisser devant nous et en amont bien sur. Les premiers crèvent déjà de maladie et d’épuisements… faut dire qu’on nous fait creuser des tranchées pour les reboucher deux jours plus tard. Et tous les après midi c’est relâche, en plein cagnard dans nos cages, sauf pour ceux qui vont au bureau des renseignements…
Hier ils ont finalement décroché Xuan, sans doute les oiseaux n’ayant plus rien à grignoter et chahutaient trop fort au goût de nos hôtes. Ça a fait vomir un jeune garçon soldats qui ne doit pas avoir plus de 16 ou 17 ans. Avec son air de ne pas savoir ce qu’il fait la, il assiste tous les jours aux brimades, aux coups et au harcèlement des gars qui sont dans ce merdier. Parfois il s’éloigne seul mais pas pour longtemps, ces camarades le somme bien vite de s’adonner à leurs passes temps favoris.
En sursaut, le réveil est pénible lorsque viens de glisser le long de vos jambes endoloris par plusieurs jours passés dans l’eau une chose qu’on ne saurait nommer mais qui semble longues et visqueuse. Et peut-être vaut-il mieux ne pas savoir ce qui traîne dans ce cours d’eau… Après quelques jours nous n’avons déjà plus que la peau sur les os, action combinée du régime drastique sans sel, sans sucre et en fait sans rien du tout d’autre qu’un peu de riz, mais pas trop faudrait pas qu’on grossissent, et des sangsues qui vous collent sur tout le corps immergé et vous sucent petit à petit. On boit cette eau dégueulasse dans la quel les soldats prennent un malin plaisir à pisser devant nous et en amont bien sur. Les premiers crèvent déjà de maladie et d’épuisements… faut dire qu’on nous fait creuser des tranchées pour les reboucher deux jours plus tard. Et tous les après midi c’est relâche, en plein cagnard dans nos cages, sauf pour ceux qui vont au bureau des renseignements…
Hier ils ont finalement décroché Xuan, sans doute les oiseaux n’ayant plus rien à grignoter et chahutaient trop fort au goût de nos hôtes. Ça a fait vomir un jeune garçon soldats qui ne doit pas avoir plus de 16 ou 17 ans. Avec son air de ne pas savoir ce qu’il fait la, il assiste tous les jours aux brimades, aux coups et au harcèlement des gars qui sont dans ce merdier. Parfois il s’éloigne seul mais pas pour longtemps, ces camarades le somme bien vite de s’adonner à leurs passes temps favoris.
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Re: Incursion en territoire hostile.
Lun 15 Oct 2012, 10:31
C’était hier… ou bien peut-être le jour d’avant, je ne sais plus très bien. Voilà bien une semaine que les Jap’s nous font creuser une tranchée à la lisière de la plage. A leur énervement on sens bien qu’il y à quelques chose qui cloche mais malgré tout pas question de lambiner ou les coups pleuvent. D’ailleurs pas question de parler non plus, on nous fait travailler comme des bagnards, enchaîner par les pieds avec un garde tous les dix mètres, fusil ou machette à la main.
Soudain vers le gros palmier tordu là-bas l’un des gardes monte sur ces grands chevaux. Un des prisonniers c’est effondré sur place et il le roue de coup de pieds. Un des prisonniers intervient… quel fou… le maton devient rouge carmin et lui devise la mâchoire à coups de crosse. On ne badine pas avec l’autorité même, surtout, quand elle est endoctrinée et alcoolisé.
C’est la qu’on nous à rassemblé, aligné en rang d’oignon. Je crois qu’on avait tous peur que les gniak ne débâchent la mitrailleuse et ne nous règle notre sort une fois pour toute. Finalement, ils ont cru faire un exemple en prenant les trois prisonniers et en leur liant les mains dans le dos attaché vers le haut pour le tenir courber. La l’imbécile de service les as passé à tabac en leur brisant les côtes et les reins.
Au troisième jour, le dernier des trois ne se relèverait plus non plus…
[HRP] : Source iconographique : Three POWs are beaten at Cabanatuan POW Camp in the Philippine Islands, P.Walton.
Soudain vers le gros palmier tordu là-bas l’un des gardes monte sur ces grands chevaux. Un des prisonniers c’est effondré sur place et il le roue de coup de pieds. Un des prisonniers intervient… quel fou… le maton devient rouge carmin et lui devise la mâchoire à coups de crosse. On ne badine pas avec l’autorité même, surtout, quand elle est endoctrinée et alcoolisé.
C’est la qu’on nous à rassemblé, aligné en rang d’oignon. Je crois qu’on avait tous peur que les gniak ne débâchent la mitrailleuse et ne nous règle notre sort une fois pour toute. Finalement, ils ont cru faire un exemple en prenant les trois prisonniers et en leur liant les mains dans le dos attaché vers le haut pour le tenir courber. La l’imbécile de service les as passé à tabac en leur brisant les côtes et les reins.
Au troisième jour, le dernier des trois ne se relèverait plus non plus…
[HRP] : Source iconographique : Three POWs are beaten at Cabanatuan POW Camp in the Philippine Islands, P.Walton.
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Re: Incursion en territoire hostile.
Lun 22 Oct 2012, 18:05
Tiens toi tranquille… deux fusils se braquent vers moi. Ca y est, c’est mon tour, la porte de la cage glisse vers le haut et de façon peu attentionner l’on m’extirpe de ma loge pour me traîner, la partie inférieur du corps dégoulinante d’eau, vers le bureau des renseignements.
A la chaleur torride du dehors succède la fraîcheur de l’ombre intérieur. Mais ce n’est la qu’une illusion, la maisonnette cuit au soleil elle aussi et la chaleur telle un four se concentre la dedans. Dans la pénombre de la case, peu à peu mes yeux s’habitue à voir leur gueule de métèques. Il y à d’abord le gros barbu à la face de singe aplatie qu’on dirait que sa tronche c’est le recto verso de son cul. Avec sa barbe hirsute qui semble se propager tout le long de son torse nu et dégoulinant de suer qu’il suinte comme le gros porc qu’il est. Puis l’autre, l’officier pincé dans son uniforme qui ne s’approche pas à moins de 5 mètres et fait faire tout le sale boulot avec des ordres données comme si il parlait à une sous-merde… pauvre type.
Niveau décoration d’intérieur ce n’est pas non plus le grand luxe et ce n’est pas a proprement parlé le style coquet qui domine. Une vieille table dont le plateau fendu sur un coin incrusté de sang séché brun laisse deviner son utilité. Deux chaises, dont une bancal et tout une éventail d’outils et d’ustensile accroché le long du mur en tronc de bambous qui vous fout la frousse rien qu’a les regarder.
Qui êtes vous et que venez vous faire ici ?... l’interprète répète dans une langue plus compréhensible pour les prisonniers les questions qui claquent dans l’air.
Lieutenant Commander Ethan Jones
Commandant de l’US Navy
Matricule n° 57357566
Voilà la seule chose que nous sommes autorisés à dire en cas de capture par l’ennemi… mais c’est loin d’être suffisant au goût de celui-ci. Pour délier nos langues l’officier à tout un savoir faire sûrement ancestrale… l’imagination de l’homme n’as pas de limite lorsqu’il s’agit de faire souffrir son prochain.
Celle qui me fut le plus appliquer fut je crois les coups de jonc de bambous dans les jambes. Celles-ci éprouvé par de nombreuses heures dans l’eau montrent une sensibilité toute particulière lorsque de violents coups sont portés par une fine branche qui fouette la peau et vous faite comme des lacérations piquante et brûlantes dont la douleur remontent jusque dans vos gencives. J’eu régulièrement aussi droit à la fausse noyade. Attaché par les pieds, la tête en bas l’on trempe le sujet dans un baquet d’eau, puis à la limite de son endurance en apnée on le remonte afin que sous l’effet de la peur il révèle quelques informations.
A la chaleur torride du dehors succède la fraîcheur de l’ombre intérieur. Mais ce n’est la qu’une illusion, la maisonnette cuit au soleil elle aussi et la chaleur telle un four se concentre la dedans. Dans la pénombre de la case, peu à peu mes yeux s’habitue à voir leur gueule de métèques. Il y à d’abord le gros barbu à la face de singe aplatie qu’on dirait que sa tronche c’est le recto verso de son cul. Avec sa barbe hirsute qui semble se propager tout le long de son torse nu et dégoulinant de suer qu’il suinte comme le gros porc qu’il est. Puis l’autre, l’officier pincé dans son uniforme qui ne s’approche pas à moins de 5 mètres et fait faire tout le sale boulot avec des ordres données comme si il parlait à une sous-merde… pauvre type.
Niveau décoration d’intérieur ce n’est pas non plus le grand luxe et ce n’est pas a proprement parlé le style coquet qui domine. Une vieille table dont le plateau fendu sur un coin incrusté de sang séché brun laisse deviner son utilité. Deux chaises, dont une bancal et tout une éventail d’outils et d’ustensile accroché le long du mur en tronc de bambous qui vous fout la frousse rien qu’a les regarder.
Qui êtes vous et que venez vous faire ici ?... l’interprète répète dans une langue plus compréhensible pour les prisonniers les questions qui claquent dans l’air.
Lieutenant Commander Ethan Jones
Commandant de l’US Navy
Matricule n° 57357566
Voilà la seule chose que nous sommes autorisés à dire en cas de capture par l’ennemi… mais c’est loin d’être suffisant au goût de celui-ci. Pour délier nos langues l’officier à tout un savoir faire sûrement ancestrale… l’imagination de l’homme n’as pas de limite lorsqu’il s’agit de faire souffrir son prochain.
Celle qui me fut le plus appliquer fut je crois les coups de jonc de bambous dans les jambes. Celles-ci éprouvé par de nombreuses heures dans l’eau montrent une sensibilité toute particulière lorsque de violents coups sont portés par une fine branche qui fouette la peau et vous faite comme des lacérations piquante et brûlantes dont la douleur remontent jusque dans vos gencives. J’eu régulièrement aussi droit à la fausse noyade. Attaché par les pieds, la tête en bas l’on trempe le sujet dans un baquet d’eau, puis à la limite de son endurance en apnée on le remonte afin que sous l’effet de la peur il révèle quelques informations.
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Re: Incursion en territoire hostile.
Jeu 25 Oct 2012, 13:44
Ai-je parlé ?... oui, bien sûr... avec ce genre de cinglé mieux vaut parler, car ils ne lâchent pas l'affaire. Maintenant, rien ne nous obligeait à dire la vérité par contre. Aussi, peu à peu, l'imbécile qui leur servait de supérieur fut abreuvé d'histoires plus ou moins farfelues sur l'invasion par submersibles de débarquement (ne me demander pas ce que c'est, c'est une invention pour calmer l'affreux) pouvant embarquer chars et plusieurs pelotons d'interventions.
L'autre idée venue reculer des quelques jours les prochaines souffrances, consistait à faire croire à un débarquement imminent en Indochine... en fait d'Indochine je n'en avais jamais entendu parler autrement que comme une lointaine colonie qui se trouvait quelques par très à l'Ouest du Japon, mais qu'importe il voulait des histoires et je lui en racontais, en fin de compte tout le monde était content... enfin presque...
Attaché par les poignets à une poutre transversale de ce lieu fort peu sympathique, mais devenu par la force des choses tellement habituelle, je pendais dans le vide à moitié détrempé. Cette fois encore, une spécialité locale m'attendait, le genre d'attentions qui réchauffent les relations si vous voyez ce que je veux dire...
Suspendu donc, une cinquantaine de centimètres plus bas un petit brasero réchauffait l'ambiance, mais surtout une plaque d'acier écaillée, rouillée et chauffée à rouge qui venait lécher mes doigts de pieds. C'est la qu'entre en scène le gros tas avec un faubert fait de lanières découper dans une vieille toile de jute. Il trempe sans délicatesse son balais dans un seau d'eau, bien que l'odeur et la viscosité du liquide me fasse émettre des doutes quant à la composition du mélange, pour me claquer le tout sur le ventre, les cuisses, la gueule, le dos,... enfin partout histoire de me garder frais et dispo sans doute. Et quand t'est bien humide t'entend d'un coup grincer la poulie à laquelle tu tiens par le haut et le câble filer son bout sur le réa et c'est là que tu te vautre comme un sac à patates sur la plaque brûlante dans d'affreuse souffrances. Ensuite, sans se presser, le gros porc te hisse à ta place et autant à l'aller c'est la poulie qui chouïnne, autant au retour je peux t'assurer que c'est le mec qui couïnne, enfin s'il a résisté au choc thermique.
A la Tour d'Argent on appelle cela un aller retour sur le grill, sauf que là, la barbaque c'était la mienne...
L'autre idée venue reculer des quelques jours les prochaines souffrances, consistait à faire croire à un débarquement imminent en Indochine... en fait d'Indochine je n'en avais jamais entendu parler autrement que comme une lointaine colonie qui se trouvait quelques par très à l'Ouest du Japon, mais qu'importe il voulait des histoires et je lui en racontais, en fin de compte tout le monde était content... enfin presque...
Attaché par les poignets à une poutre transversale de ce lieu fort peu sympathique, mais devenu par la force des choses tellement habituelle, je pendais dans le vide à moitié détrempé. Cette fois encore, une spécialité locale m'attendait, le genre d'attentions qui réchauffent les relations si vous voyez ce que je veux dire...
Suspendu donc, une cinquantaine de centimètres plus bas un petit brasero réchauffait l'ambiance, mais surtout une plaque d'acier écaillée, rouillée et chauffée à rouge qui venait lécher mes doigts de pieds. C'est la qu'entre en scène le gros tas avec un faubert fait de lanières découper dans une vieille toile de jute. Il trempe sans délicatesse son balais dans un seau d'eau, bien que l'odeur et la viscosité du liquide me fasse émettre des doutes quant à la composition du mélange, pour me claquer le tout sur le ventre, les cuisses, la gueule, le dos,... enfin partout histoire de me garder frais et dispo sans doute. Et quand t'est bien humide t'entend d'un coup grincer la poulie à laquelle tu tiens par le haut et le câble filer son bout sur le réa et c'est là que tu te vautre comme un sac à patates sur la plaque brûlante dans d'affreuse souffrances. Ensuite, sans se presser, le gros porc te hisse à ta place et autant à l'aller c'est la poulie qui chouïnne, autant au retour je peux t'assurer que c'est le mec qui couïnne, enfin s'il a résisté au choc thermique.
A la Tour d'Argent on appelle cela un aller retour sur le grill, sauf que là, la barbaque c'était la mienne...
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Re: Incursion en territoire hostile.
Dim 28 Oct 2012, 17:41
Humpff… à peine un souffle, même pas un bruit, surtout pas un cri… la lame parcoure rapidement la gorge de la sentinelle qui s’endort lentement dans les bras de son agresseur…
La nuit a recouvert de son manteau noir le camp Japonais et à la faveur d’un barreau faiblard l’un des oiseaux en cage c’est éclipsé de sa chambre. Un claquement de vertèbre plus loin voilà qu’il s’arme de l’attirail subtiliser au garde et de cage en cage le couteau circule pour délivré de leur liens ceux qui n’ont plus rien à perdre… quitte à mourir, autant que se soit pour quelque chose…
Le deuxième garde vient donc d’être égorgé silencieusement et le temps d’essuyer son sang à son uniforme le voilà déjà à poil de toutes choses de valeur. Dans la chambre des renseignements, vide pour l’occasion, les cris pourraient déranger le sommeil du colonel, deux bouteilles d’alcool feront de très belles grenades improvisées et les tisonniers d’excellentes armes au combat rapproché qui se prépare…
Deux explosions embrasseront dans un magnifique feu d’artifice la caserne quelques instant plus tard, les soldats sortant en courant seront soit égorgés soit entrepris à mains nus… les « Marines » tuent à mains nu en 6 secondes parait-il, je puis vous affirmez que bien mis en situation et conditionné suite à de nombreuses privations cette limites temporelles se réduit très facilement de manière inversement proportionnelles à la rage qui les animes…
Il n’en reste pas moins que le combat fut sanglant des deux cotés car la surprise passé, les Japonais s’organisèrent et ils s’en fallu de peu pour que la mitraillette lourde n’eut le temps d’être d’éployer sur nos hommes. Le colonel, fou de rage ordonna aux quelques sbires qui gardaient sa personne d’ouvrir le feu. Le garçon, faisant partie de ceux-ci, eu cependant un moment d’hésitation. Nous nous regardâmes, un temps qui sembla duré de longues secondes, dans les yeux. Pas assez réactifs sans doute au goût de son supérieur il fut abattu dans un accès de folie par le colonel sous l’emprise de son pêché mignon. Et pendant qu’il s’écroula le crâne perforer j’eu le temps d’arroser ce fils de pute de colonel si bien que quand celui-ci toucha le sol il pesait approximativement un quart de poids en plus, baignant dans son sang qui coulait des nombreux impacts dans sa chaire meurtrie…
Ce ne fut qu’au prix de pertes élevées que nous arrivions à faire main basse sur l’armement et à être victorieux d’une garnison fuyant dans la jungle hors de portée de nos balles…
Sur le ponton en bois, l’un des plus faiblards prisonniers qui n’avait même plus la force de se tenir sur ces jambes avait ramper à l’état de larves vers l’un des cadavres nippon et c’était sans sourciller servi de viande fraîchement abattue, commencent par les morceaux les plus tendres du visage. Cet état de folie collective guidé par la faim qui nous tiraillait et effaçait toute notion d’humanité à ce moment la nous amena à commettre des actes de barbaries dont nul ici n’à même idée. Malheureusement, et comme tout bon nutritionniste vous le dira, après de longues périodes de privations l’ingestion d’aliments trop riches et en trop grandes quantités par rapport à la période précédent le festin entraîne des effets catastrophiques sur l’organisme qui à perdu l’habitude. Et de fait le lendemain matin nous comptions nos morts par balles, nos morts par privations et les morts du dernier repas…
[HRP] : Source iconographique : After their final suicidal attack on the Americans seeking to recapture Attu fails, Japanese dead, mostly at their own hands, carpet the Tundra, ww2incolor.
La nuit a recouvert de son manteau noir le camp Japonais et à la faveur d’un barreau faiblard l’un des oiseaux en cage c’est éclipsé de sa chambre. Un claquement de vertèbre plus loin voilà qu’il s’arme de l’attirail subtiliser au garde et de cage en cage le couteau circule pour délivré de leur liens ceux qui n’ont plus rien à perdre… quitte à mourir, autant que se soit pour quelque chose…
Le deuxième garde vient donc d’être égorgé silencieusement et le temps d’essuyer son sang à son uniforme le voilà déjà à poil de toutes choses de valeur. Dans la chambre des renseignements, vide pour l’occasion, les cris pourraient déranger le sommeil du colonel, deux bouteilles d’alcool feront de très belles grenades improvisées et les tisonniers d’excellentes armes au combat rapproché qui se prépare…
Deux explosions embrasseront dans un magnifique feu d’artifice la caserne quelques instant plus tard, les soldats sortant en courant seront soit égorgés soit entrepris à mains nus… les « Marines » tuent à mains nu en 6 secondes parait-il, je puis vous affirmez que bien mis en situation et conditionné suite à de nombreuses privations cette limites temporelles se réduit très facilement de manière inversement proportionnelles à la rage qui les animes…
Il n’en reste pas moins que le combat fut sanglant des deux cotés car la surprise passé, les Japonais s’organisèrent et ils s’en fallu de peu pour que la mitraillette lourde n’eut le temps d’être d’éployer sur nos hommes. Le colonel, fou de rage ordonna aux quelques sbires qui gardaient sa personne d’ouvrir le feu. Le garçon, faisant partie de ceux-ci, eu cependant un moment d’hésitation. Nous nous regardâmes, un temps qui sembla duré de longues secondes, dans les yeux. Pas assez réactifs sans doute au goût de son supérieur il fut abattu dans un accès de folie par le colonel sous l’emprise de son pêché mignon. Et pendant qu’il s’écroula le crâne perforer j’eu le temps d’arroser ce fils de pute de colonel si bien que quand celui-ci toucha le sol il pesait approximativement un quart de poids en plus, baignant dans son sang qui coulait des nombreux impacts dans sa chaire meurtrie…
Ce ne fut qu’au prix de pertes élevées que nous arrivions à faire main basse sur l’armement et à être victorieux d’une garnison fuyant dans la jungle hors de portée de nos balles…
Sur le ponton en bois, l’un des plus faiblards prisonniers qui n’avait même plus la force de se tenir sur ces jambes avait ramper à l’état de larves vers l’un des cadavres nippon et c’était sans sourciller servi de viande fraîchement abattue, commencent par les morceaux les plus tendres du visage. Cet état de folie collective guidé par la faim qui nous tiraillait et effaçait toute notion d’humanité à ce moment la nous amena à commettre des actes de barbaries dont nul ici n’à même idée. Malheureusement, et comme tout bon nutritionniste vous le dira, après de longues périodes de privations l’ingestion d’aliments trop riches et en trop grandes quantités par rapport à la période précédent le festin entraîne des effets catastrophiques sur l’organisme qui à perdu l’habitude. Et de fait le lendemain matin nous comptions nos morts par balles, nos morts par privations et les morts du dernier repas…
[HRP] : Source iconographique : After their final suicidal attack on the Americans seeking to recapture Attu fails, Japanese dead, mostly at their own hands, carpet the Tundra, ww2incolor.
- Erwan LafleurTornade
- Autre pseudo : Ethan Jones
Nation au Front Atlantique : Nesp...euh... FNFL, what else.
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Re: Incursion en territoire hostile.
Dim 04 Nov 2012, 09:18
Pendant ce temps la, sur le USS Marigny Warrior:
En approche de Lae, le submersible naviguait en immersion périscopique afin de surveiller cette escadre qui depuis quelques jours faisait face à son vis-à-vis Américain. C’était malheureusement sans compter sur la malchance et les extraordinaires aptitudes visuelles nocturnes des aviateurs de cette époque booster par des produits miracles venus du fin fond de la jungle et que les indigènes nommaient « Bougué ».
C’est donc grâce à un, il faut le souligné, grand sens tactique imparable de la part des Japonais que fut découvert le cylindre d’acier qui n’eut dès lors aucunes chances face aux équipages surentraîner des navires de lutte anti sous marines.
Dans un mouvement de panique le navire fut évacué dans un inénarrable bordel. Le capitaine que l’intrigue, l’appât du gain et du pouvoir avait fait commandant se carapata faisant fi de tous les ordres et prescriptions d’usage lors de tel drames et révéla ainsi tout son caractère médiocre et lâche. Ce n’est pas étonnant car dans le milieu de Pasquale il en va d’ailleurs souvent comme cela avec les petits caïds qui se prennent souvent pour des seigneurs ou sortis de la cuisse de Jupiter alors qu’ils ne sont en vérité que des incapables finis que l’illusion d’une forme de hiérarchie leur donnant du pouvoir à fait totalement perdre toutes notion du réel. C’est ainsi qu’ils passent la plupart du temps rapidement pour ce qu’ils sont vraiment parfois des caractériels égocentrique ou parfois pour de médiocre abrutis, les deux bien souvent.
Ainsi se terminas la deuxième campagne du USS Marigny Warrior mais pas l’histoire de son équipage. Celui-ci fut repêché dans la nuit par les services de sauvetage Alliés et fut interné en observation médicale quelques jours. Pendant ce temps, quelques membres d’équipages posèrent par écris leurs doutes à l’attention de l’amirauté qui ordonna une enquête. Elle tourna cependant court à partir du moment ou Pasquale Galgani s’évanoui dans la nature sans plus donner signe de vie.
Dans la jungle épaisse de l’île d’Emirau, ce qu’il restait du groupe débarqué quelques semaines plus tôt errait en arpentant les quelques kilomètres carré les coupant de toutes civilisation… toute, non pas tout à fait car l’île était habité par une poignée d’autochtones et de soldats Japonais, qui nous le verrons vivront la les heures les plus noires de leur existence…
En approche de Lae, le submersible naviguait en immersion périscopique afin de surveiller cette escadre qui depuis quelques jours faisait face à son vis-à-vis Américain. C’était malheureusement sans compter sur la malchance et les extraordinaires aptitudes visuelles nocturnes des aviateurs de cette époque booster par des produits miracles venus du fin fond de la jungle et que les indigènes nommaient « Bougué ».
C’est donc grâce à un, il faut le souligné, grand sens tactique imparable de la part des Japonais que fut découvert le cylindre d’acier qui n’eut dès lors aucunes chances face aux équipages surentraîner des navires de lutte anti sous marines.
Dans un mouvement de panique le navire fut évacué dans un inénarrable bordel. Le capitaine que l’intrigue, l’appât du gain et du pouvoir avait fait commandant se carapata faisant fi de tous les ordres et prescriptions d’usage lors de tel drames et révéla ainsi tout son caractère médiocre et lâche. Ce n’est pas étonnant car dans le milieu de Pasquale il en va d’ailleurs souvent comme cela avec les petits caïds qui se prennent souvent pour des seigneurs ou sortis de la cuisse de Jupiter alors qu’ils ne sont en vérité que des incapables finis que l’illusion d’une forme de hiérarchie leur donnant du pouvoir à fait totalement perdre toutes notion du réel. C’est ainsi qu’ils passent la plupart du temps rapidement pour ce qu’ils sont vraiment parfois des caractériels égocentrique ou parfois pour de médiocre abrutis, les deux bien souvent.
Ainsi se terminas la deuxième campagne du USS Marigny Warrior mais pas l’histoire de son équipage. Celui-ci fut repêché dans la nuit par les services de sauvetage Alliés et fut interné en observation médicale quelques jours. Pendant ce temps, quelques membres d’équipages posèrent par écris leurs doutes à l’attention de l’amirauté qui ordonna une enquête. Elle tourna cependant court à partir du moment ou Pasquale Galgani s’évanoui dans la nature sans plus donner signe de vie.
Dans la jungle épaisse de l’île d’Emirau, ce qu’il restait du groupe débarqué quelques semaines plus tôt errait en arpentant les quelques kilomètres carré les coupant de toutes civilisation… toute, non pas tout à fait car l’île était habité par une poignée d’autochtones et de soldats Japonais, qui nous le verrons vivront la les heures les plus noires de leur existence…
- Erwan LafleurTornade
- Autre pseudo : Ethan Jones
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Re: Incursion en territoire hostile.
Jeu 08 Nov 2012, 11:43
Quatre jours… voilà le temps que les japonais avaient eu besoin pour se réorganiser après leur déroute du campement. Quatre jours pendant lesquels les ex prisonniers avaient investis l’infirmerie et les réserves pour « doucement » se requinquer. C’était bien sur bien trop peu et la contre attaque surprise des japonais se chiffras encore en pertes humaines. Cependant, la ténacité acquise avec leur rébellion permis aux hommes présents de repousser l’escarmouche. Mieux même, sur plusieurs centaine de mètres, les soldats Alliés poursuivirent leurs ennemis en fuite avant de rebrousser chemin.
S’installa alors une guerre de harcèlement entre les factions de l’intérieur et celle de l’extérieur qui dura plusieurs jours et plusieurs nuits. A coup de tir de mitraillette, de grenades ou de sniper chacun gardait l’autre éveillé dans l’espoir de le cueillir lors d’une ouverture. Mais rien n’y fit, les Alliés, ravigoté jour après jour et entretenu par la haine qu’ils éprouvaient envers les « faces de citron aplaties » les ayant traités comme de la merde et c’est ainsi qu’un jour…
FEUUUUUUUUUUUU… Les pétoires se mirent en branlent, chacun y allant de sa virée fauchant tout sur son passage. La végétation en abondance mais les Jap’s en priorité. Le Major Webster, un vieux de la vieil issu de l’aviation Britannique avait pris en main le coté militaire de la chose. C’est ainsi que se tenant debout il haranguait les hommes et les exhortaient à le suivre voulant faire une percée dans les lignes ennemies. Ce jour la, non seulement nous allions réussir le tour de forces de botter leurs petites fesses jaunes mais en plus de mettre hors d’état deux mortiers. Malheureusement dans la confusion le Major disparu et ce n’est que quelques jours plus tard qu’on le retrouva complètement dépecer et lacéré pendu à une corde non loin du campement. A première vue, les quelques survivants de l’armée impérial avait passé sur lui toutes leurs frustrations et rancœur et c’est un cadavre nu, sanguinolent et profaner par les divers orifices que nous allions enterrer ce soir la.
Cette répugnante vision n’eu qu’un seul effet notable, celui de rendre encore plus hargneux les survivants du camp…
S’installa alors une guerre de harcèlement entre les factions de l’intérieur et celle de l’extérieur qui dura plusieurs jours et plusieurs nuits. A coup de tir de mitraillette, de grenades ou de sniper chacun gardait l’autre éveillé dans l’espoir de le cueillir lors d’une ouverture. Mais rien n’y fit, les Alliés, ravigoté jour après jour et entretenu par la haine qu’ils éprouvaient envers les « faces de citron aplaties » les ayant traités comme de la merde et c’est ainsi qu’un jour…
FEUUUUUUUUUUUU… Les pétoires se mirent en branlent, chacun y allant de sa virée fauchant tout sur son passage. La végétation en abondance mais les Jap’s en priorité. Le Major Webster, un vieux de la vieil issu de l’aviation Britannique avait pris en main le coté militaire de la chose. C’est ainsi que se tenant debout il haranguait les hommes et les exhortaient à le suivre voulant faire une percée dans les lignes ennemies. Ce jour la, non seulement nous allions réussir le tour de forces de botter leurs petites fesses jaunes mais en plus de mettre hors d’état deux mortiers. Malheureusement dans la confusion le Major disparu et ce n’est que quelques jours plus tard qu’on le retrouva complètement dépecer et lacéré pendu à une corde non loin du campement. A première vue, les quelques survivants de l’armée impérial avait passé sur lui toutes leurs frustrations et rancœur et c’est un cadavre nu, sanguinolent et profaner par les divers orifices que nous allions enterrer ce soir la.
Cette répugnante vision n’eu qu’un seul effet notable, celui de rendre encore plus hargneux les survivants du camp…
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Re: Incursion en territoire hostile.
Lun 12 Nov 2012, 10:15
Le lendemain, le groupe de survivants s’enfonçait dans la jungle à la recherche des derniers soldats du soleil levant. L’on s’avançait à petits pas feutrer en glissant le long des larges feuilles de végétation, épiant le moindre bruit suspect et le moindre cris. Les sens étaient tous aux aguets, aiguisé comme la lame d’un katana. Nous avions mis le cap au nord à l’issu d’une discussion mouvementé ou les partisans du retour à la plage afin d’être secouru avaient été moins nombreux que ceux qui voulaient avant tout en terminer avec les gniak. Le seul village connu de nos cartes ce trouvait non loin du Cap Ballin, objectif premier de notre mission mais également l’endroit ou, selon toutes logiques, les derniers soldats iraient se réfugiés.
Dans l’après midi, nous croisons quelques éclaireurs japonais qui nous bloqueront une bonne poignée d’heures dans un fossé en contrebas de leur position et sous un feu nourri.
Toi… et toi… je leur fis, avec la main, un de ces signes dont les membres de l’armée sont pétris. L’objectif était de faire diversion afin de laisser une ouverture à deux des nôtres de se glisser le long d’un massif de fougères…
Move it monkey’s… MOVE IT… à ces mots tous les canons des fusils et armes de poings déversèrent en direction du point fortifié japonais une bonne rasade de balles…
Cela n’effraya pas les jaunes qui répondirent de plus belle…
Fucking Shit… on tire dans le vide commandant, alors que eux nous enfiles comme des perles…
Recroquevillé les neurones tournaient en sur rendement… Joe… Dess’… grenades… Yes Sir… dix secondes plus tard deux grenades firent volte face afin d’attirer l’attention des Jap’s… une nouvelle rafale de mitraillette nous fit rapidement comprendre qu’ils avaient marché dans l’histoire…
Pendant ce temps les deux rangers rampaient jusqu’au repère de fortune ou ils glissèrent leurs lames tranchantes le long des aortes et transpercèrent l’abdomen des faces de citron…
Dans cette nouvelle escarmouche, nous avions perdus encore deux hommes, et chaque fois c’est comme si la détermination devenait de plus en plus sauvage dans les yeux de ceux qui restaient. Cela faisait presque froid dans le dos de voir les yeux noircis de haine et expulsé de colère que certains arboraient. Une heure plus tard nous nous remettions en route, non sans avoir laissé un petit souvenir sur les cadavres… un as de pic, mieux connu sous le nom de, Death card…
[HRP] : Source iconographique : Members of the 3rd Brigade of the 25th Infantry Division place death cards in the mouths of dead Viet Cong during Operation Baker near Duc Pho and Mo Duc in 1967, H.Friedman.
Dans l’après midi, nous croisons quelques éclaireurs japonais qui nous bloqueront une bonne poignée d’heures dans un fossé en contrebas de leur position et sous un feu nourri.
Toi… et toi… je leur fis, avec la main, un de ces signes dont les membres de l’armée sont pétris. L’objectif était de faire diversion afin de laisser une ouverture à deux des nôtres de se glisser le long d’un massif de fougères…
Move it monkey’s… MOVE IT… à ces mots tous les canons des fusils et armes de poings déversèrent en direction du point fortifié japonais une bonne rasade de balles…
Cela n’effraya pas les jaunes qui répondirent de plus belle…
Fucking Shit… on tire dans le vide commandant, alors que eux nous enfiles comme des perles…
Recroquevillé les neurones tournaient en sur rendement… Joe… Dess’… grenades… Yes Sir… dix secondes plus tard deux grenades firent volte face afin d’attirer l’attention des Jap’s… une nouvelle rafale de mitraillette nous fit rapidement comprendre qu’ils avaient marché dans l’histoire…
Pendant ce temps les deux rangers rampaient jusqu’au repère de fortune ou ils glissèrent leurs lames tranchantes le long des aortes et transpercèrent l’abdomen des faces de citron…
Dans cette nouvelle escarmouche, nous avions perdus encore deux hommes, et chaque fois c’est comme si la détermination devenait de plus en plus sauvage dans les yeux de ceux qui restaient. Cela faisait presque froid dans le dos de voir les yeux noircis de haine et expulsé de colère que certains arboraient. Une heure plus tard nous nous remettions en route, non sans avoir laissé un petit souvenir sur les cadavres… un as de pic, mieux connu sous le nom de, Death card…
[HRP] : Source iconographique : Members of the 3rd Brigade of the 25th Infantry Division place death cards in the mouths of dead Viet Cong during Operation Baker near Duc Pho and Mo Duc in 1967, H.Friedman.
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Re: Incursion en territoire hostile.
Jeu 15 Nov 2012, 10:14
Au soir nous sommes arrivés non loin du village et nous avons pris quelques heures pour y observer les mouvements. La tension était palpable et l’atmosphère lourde ne présageait rien de bon. Pourtant, aucun soldat n’avait été aperçu rôdant dans ce village à l’activité sommes touts banal dans un endroit si reculer. Quelques vieillards restaient d’un calme olympien couvant d’un œil bienfaisant les enfants qui jouaient. Les femmes passaient avec de grands récipients faisant la lessive, la cuisine. Je crois que c’est à partir de ce moment la que tout dégénéras. Les femmes, dont la coutume locale voulait qu’elles se baladent à moitié dénudée alors que beaucoup d’entre nous avaient déjà fait une croix sur l’espoir d’en revoir jamais une… alors, elles qui marchait la à quelque pas, vous imaginez bien l’effet que cela eu.
Il faisait nuit noire quand le premier obus de mortier tomba sur le village dans une déflagration brisant le silence monotone de la forêt. Aussitôt des cris fusèrent des paillotes et les locaux se mirent à courir dans tous les sens. C’était sans compter sur la déferlante de soldats qui malgré leur nombre réduit s’insinuèrent dans le village à la faveur des huttes en feu. Alors que l’un d’entre eux alluma une cigarette tout en boutant le feu aux murs de feuilles séchées, d’autres traînèrent les hommes du village par les cheveux jusqu'à les avoir rassemblé au milieu de ce qui pouvait passer pour une place. Tout ceux qui tentaient de résister se prirent une balle dans la tête ou une rafale dans le dos de la part des anciens prisonniers qui voyait la l’occasion de se venger de tous ce qu’ils avaient endurés…
Et si, par malheur, l’arme à feu venait à s’enrayer c’est à la machette et au couteau que les bourreaux firent leurs offices…
[HRP] : Source iconographique : Small girl assistans supervised by Nauna, Pere Village, Manus, 1928. M.Mead.
Il faisait nuit noire quand le premier obus de mortier tomba sur le village dans une déflagration brisant le silence monotone de la forêt. Aussitôt des cris fusèrent des paillotes et les locaux se mirent à courir dans tous les sens. C’était sans compter sur la déferlante de soldats qui malgré leur nombre réduit s’insinuèrent dans le village à la faveur des huttes en feu. Alors que l’un d’entre eux alluma une cigarette tout en boutant le feu aux murs de feuilles séchées, d’autres traînèrent les hommes du village par les cheveux jusqu'à les avoir rassemblé au milieu de ce qui pouvait passer pour une place. Tout ceux qui tentaient de résister se prirent une balle dans la tête ou une rafale dans le dos de la part des anciens prisonniers qui voyait la l’occasion de se venger de tous ce qu’ils avaient endurés…
Et si, par malheur, l’arme à feu venait à s’enrayer c’est à la machette et au couteau que les bourreaux firent leurs offices…
[HRP] : Source iconographique : Small girl assistans supervised by Nauna, Pere Village, Manus, 1928. M.Mead.
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Re: Incursion en territoire hostile.
Mar 20 Nov 2012, 10:00
Pouvais-je imaginer que le pire était encore à venir…
Extirpant sans ménagements aucuns une famille d’une cache improviser au fond d’un étable, les trois G.I.’s abattirent froidement la vieille dame qui criait d’incompréhension devant la brutalité déployé. Ils attrapèrent alors la jeune fille dont l’age ne devait pas dépasser les 15 années de vie et à trois, sous l’œil amusé d’autres soldats qui tenaient en joue le reste de la famille, lui arrachèrent ces maigres vêtements. Chacun à son tour, ils se relayèrent pour lui tenir les bras alors qu’elle se faisait sauvagement violer. Tentant de se débattre, elle ne pu rien faire et ni les cris, ni les morsures qu’elle infligea n’eurent raison de la barbarie dont elle fut victime cette nuit la.
Repus de leur méfait et ayant invité d’autres à en faire autant, l’un d’eux n’ayant pas encore assouvi sa faim et visiblement plus ivre de haine encore tira par le mollet le corps roué de coups de la jeune fille que son père tentait de ramener vers sa famille. Le père n’eut pas le temps de mettre un pied à terre qu’un canon de Colt vint lui éclaté les dents de devant sous l’impact d’une balle tiré à bout portant. La fille fut dès lors une fois de plus victime d’un viol collectif sauvage bien qu’elle n’en sentis pas la fin car dans l’action l’un de ces tortionnaires sera si fort ces doigts autour de son frêle cou que celui-ci se brisa. Cela n’entama cependant pas l’ardeur de son meurtrier qui continua sa sinistre besogne jusqu'à en être soulagé de ces pulsions les plus primaires. Sur son visage transformé par un mélange colère et de frustration dansait les ombres du village en flamme rendant encore un peu plus inhumain les traits spasmodiques de son faciès.
Tout allait beaucoup trop vite, tout était si incontrôlé et si incontrôlable. Les hommes se laissèrent aller aux plus basses et viles œuvres et rien, non plus rien, ne semblait retenir cette bestialité inhumaine dont ils faisaient preuves. C’est comme si plus aucune retenue, plus aucune frontière de l’inconscience ne pouvait contenir le coté le plus sombre de l’être humain, tout les interdits furent transgressés…
Cette nuit la, elles furent plusieurs à payer de leur vies et de leur corps la folie collective et meurtrière qui c’était emparer des gars…
… Cette nuit la nous n’étions plus des hommes… même plus des bêtes…
[HRP] : Source iconographique : Original WWII photo from the Pacific Theater of partally nude island girl. Worthpoint.
Extirpant sans ménagements aucuns une famille d’une cache improviser au fond d’un étable, les trois G.I.’s abattirent froidement la vieille dame qui criait d’incompréhension devant la brutalité déployé. Ils attrapèrent alors la jeune fille dont l’age ne devait pas dépasser les 15 années de vie et à trois, sous l’œil amusé d’autres soldats qui tenaient en joue le reste de la famille, lui arrachèrent ces maigres vêtements. Chacun à son tour, ils se relayèrent pour lui tenir les bras alors qu’elle se faisait sauvagement violer. Tentant de se débattre, elle ne pu rien faire et ni les cris, ni les morsures qu’elle infligea n’eurent raison de la barbarie dont elle fut victime cette nuit la.
Repus de leur méfait et ayant invité d’autres à en faire autant, l’un d’eux n’ayant pas encore assouvi sa faim et visiblement plus ivre de haine encore tira par le mollet le corps roué de coups de la jeune fille que son père tentait de ramener vers sa famille. Le père n’eut pas le temps de mettre un pied à terre qu’un canon de Colt vint lui éclaté les dents de devant sous l’impact d’une balle tiré à bout portant. La fille fut dès lors une fois de plus victime d’un viol collectif sauvage bien qu’elle n’en sentis pas la fin car dans l’action l’un de ces tortionnaires sera si fort ces doigts autour de son frêle cou que celui-ci se brisa. Cela n’entama cependant pas l’ardeur de son meurtrier qui continua sa sinistre besogne jusqu'à en être soulagé de ces pulsions les plus primaires. Sur son visage transformé par un mélange colère et de frustration dansait les ombres du village en flamme rendant encore un peu plus inhumain les traits spasmodiques de son faciès.
Tout allait beaucoup trop vite, tout était si incontrôlé et si incontrôlable. Les hommes se laissèrent aller aux plus basses et viles œuvres et rien, non plus rien, ne semblait retenir cette bestialité inhumaine dont ils faisaient preuves. C’est comme si plus aucune retenue, plus aucune frontière de l’inconscience ne pouvait contenir le coté le plus sombre de l’être humain, tout les interdits furent transgressés…
Cette nuit la, elles furent plusieurs à payer de leur vies et de leur corps la folie collective et meurtrière qui c’était emparer des gars…
… Cette nuit la nous n’étions plus des hommes… même plus des bêtes…
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