- Gianmarco MontefeltroPetite brise
- Autre pseudo : Iro Mizoguchi
Nation au Front Atlantique : Regia Marina
Flottille au Front Atlantique : Flottiglia di Aquile
Nation au Front Pacifique : Japon
Flottille au Front Pacifique : SSB
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Date d'inscription : 08/12/2017
La Méditerranée : étendu hostile pour les alliés...
Jeu 07 Mar 2019, 02:53
En 1942, lorsque le Grande Ammiraglio Angelo Iachano a donné son aval à création de la Flottiglia di Aquile, c’était dans un but très précis : conserver l’hégémonie sur la Méditerranée. Trop souvent depuis le début de la guerre, les Anglais, les Français, les Américains et même les Russes s’étaient permis d’importantes incursions. C’est ainsi que depuis avril 1943, l’Aquile arpente la Méditerranée et récolte sa part plus qu’honnête de victoires sur les alliés. Découvrons un peu qui sont ceux qui la composent...
Ammiraglio di divizione Gianmarco Montefeltro
N’ayant que très peu de moyens au départ, l’État-Major se montrant plutôt prudent, l’ammiraglio di divizione Gianmarco Montefeltro avait donc beaucoup à faire pour rassembler les conditions minimales pour démontrer la capacité de sa flottille à remplir le mandat qu’on leur avait confié. Ferme, un peu revanchard dit-on, mais généralement aimé de ses hommes malgré tout, les intérêts de la flottille passe toujours avant l’individu. Il est reconnu pour son expertise en chasse ASM. Au départ, on lui donne une poignée de capitaines bien intentionnés, mais avec peu d’expérience. La plupart ne font que brièvement passer d’ailleurs. Par contre, certains ont su montrer leur valeur au fil du temps. On peut donc pu voir apparaître un solide noyau de capitaines tous caractérisés par le courage et le désir de vaincre. Tous loyaux à la cause…
Contrammaraglio Walter Schweiger
Ayant fait ses premières armes au sein de la Kriegsmarine, il est le fruit de l’étroite collaboration entre les pays de l’axe. Ayant accepté sur une base volontaire de joindre la flottille italienne, il fait rapidement ses preuves au sein de l’Aquile pour gravir ainsi rapidement les échelons pour occuper le poste de commandant en second. Ses grandes qualités de meneurs font l’unanimité. Il était donc tout à fait naturel qu’il prenne en charge, conjointement avec l’ammiraglio Montefeltro, les nouveaux capitaines. À la tête de la 2e division de croiseurs de la Regia Marina, il impose le respect et sait comment mener ses hommes pour en tirer le meilleur.
Capitano Sergio Iagnacci
Avec des états de service plus qu’enviables, le capitaine Iagnacci est connu pour sa pugnacité. Rigoureux, intransigeant, plutôt dur, il ne fait aucune concession. Il prend les moyens pour atteindre l’objectif. Commandant d’un cuirassé depuis quelque temps, il en a vu d’autres. On raconte que lors de la bataille d’Alger en décembre 194x, alors que le croiseur Abruzzi qu’il commandait était en perdition, il serait allé lui-même opérer les canons pour infliger le plus de dommage possible à l’ennemi américain. Il fut sauvé in extremis. Il semblerait d’ailleurs qu’il ait la mémoire longue…Si l’occasion se représente, nul doute qu’il répondra présent.
Capitano Alberico de Koenigi
En voilà un autre qui a rapidement pris du galon. Le capitaine Koenigi est discret, mais combien efficace. Calme, cartésien à souhait, c’est un officier très cérébral. Pragmatique, il calcule tout. Il prend toujours des notes et possède une bibliothèque à même sa cabine personnelle. Dirigeant ses 800 hommes avec méthode et minutie, l’Amirauté a entre les mains un capitaine extrêmement capable sur lequel on peut se fier dans toutes circonstances. À n’en pas douter, le croiseur Bolzano qu’il commande saura contribuer à la victoire.
Capitano Aldobrando Maccieno
S’il faut un joyeux luron à un groupe de capitaines, vous pouvez compter sur le capitaine Maccieno pour s’en acquitter. Affable, sauf pour l’ennemi évidemment, et doté d’une répartie légendaire de ce que l’on entend, il n’en demeure pas moins très efficace. Téméraire à souhait, on raconte que certaines consignes peuvent faire l’objet de certaines interprétations. Tout doit être clair quoi… Redouté par les submersibles ennemis, c’est aussi un expert de la reconnaissance. La Méditerranée n’a pas de secret pour lui. Fait partie de la 4e division de destroyers de la Regia Marina.
Capitano Fabrizio Marconi
Récemment muté comme capitaine d’un destroyer, le jeune capitaine a quand même cumulé passablement d’expérience en surface. Ayant passé les deux dernières années à diriger l’équipage d’un submersible, il s’agit d’un retour aux sources pour le Génois d’origine. Il a déjà démontré son savoir-faire à plusieurs reprises. Les quelques victoires qu’il a à son actif le démontrent assez bien. Il est le neveu du célèbre physicien Guglielmo Marconi. Il fait bien sûr partie de la 4 division de destroyers de la Regia Marina.
Capitano Federico Tonelli
Comme son collègue Marconi, il reprend le commandement d’un destroyer après un passage remarqué dans les profondeurs méditerranéennes. Le vétéran a bien sûr énormément d’expérience, qu’il sait bien transmettre par surcroît. Lui aussi fait partie de la 4e division de destroyers de la Regia Marina.
Capitano Alessandro Mercanti
Capitaine avec peu d’expérience pour l’instant, mais doté d’un solide flair. Déterminé, travailleur infatigable, il dirige ses hommes avec énergie et passion. Son addition à l’Aquile a été salutaire et nul doute qu’il prendra une place importante au sein de la flottillle. Fait partie de la 4e divisions de destroyers.
Capitano Milo Deroma
Promu depuis peu de la réputée Accademia de Livorno, c’est dans la formation soutien qu’il fait ses premières armes. Capitaine prometteur, il démontre déjà toute son efficacité. Discipliné, intègre et loyal, il ne laisse rien au hasard. L’Aquile a des projets ambitieux pour lui. La Regia a besoin plus que jamais de capitaines comme lui.
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Re: La Méditerranée : étendu hostile pour les alliés...
Mar 12 Mar 2019, 00:45
Quelque part en Méditerranée...
L’Ammiraglio Montefeltro était dans sa cabine, attablé et scrutant ses nombreuses cartes. Bien sûr, les derniers mois avaient été fort chargés. Le déploiement de la toute nouvelle flottille, l’Aquile, la formation de jeunes capitaines et les quelques batailles livrées contre les Alliés étant au cœur de tout cela. Les victoires, les quelques pertes aussi, avaient permis de forger l’identité de l’Aquile : aucune concession pour ce qui se trouve au fond de la Méditerranée et des batailles acharnées en surface même en étant plutôt léger comme groupe. D’ailleurs, ce ne sont pas les représentations à l’État-Major qui ont manqué. Montefeltro en avait fait à maintes reprises pour que l’on affecte quelques navires plus conséquents à sa flottille. Dans les premiers mois, ce fut des réponses évasives et surtout très brèves. On lui faisait comprendre de façon à peine voilée qu’il devait déjà se considérer choyé d’avoir sous la main un croiseur léger Abruzzi. Fort des succès en chasse ASM, on estimait sans doute qu’un petit groupe de destroyers suffisaient. En regardant son journal de bord des trois premiers mois, on pouvait quand même comprendre : pas moins de sept victoires aux dépends de submersibles. Et pas les moindres : quatre de la Podvodnavia Sila Sieviera, deux anglais, un de la R.N.S.B et l'autre de la Force C et enfin, un autre français, de la Force Raid de l’Atlantique.
Croiseur léger de classe Abruzzi, le Eugenio di Savoia
Il demeurait tout de même convaincu de l’importance d’avoir à sa disposition un peu plus de poids. Pour les trois mois suivants, les résultats de la flottille démontraient encore une certaine efficacité : 10 victoires contre des éléments en surface, la plupart anglais ou russes. C’était plus que respectable. Malgré tout cela, la formation que présentait l’Aquile le laissait perplexe. Certainement plus qu’honnêtes, rapides et agiles, les destroyers de la Regia Marina n’étaient cependant pas des plus résistants comparativement à ce qu'alignent les Alliés. C’est lors de la bataille d’Alger, en décembre 194x, contre la flottille américaine NIAF, que les appréhensions de l’Ammiraglio se confirmèrent. En effet, habilement dirigés, il le faut le reconnaître, les Américains ont ramené en quelque sorte les membres de l’Aquile les deux pieds sur terre. Dans les deux sens du terme… Que faire contre des navires aussi puissants? L’idée de retraiter n’aurait de toute façon jamais effleuré l’esprit de Montefeltro. Ses capitaines ont donc vaillamment tout donné, avec le résultat que l’on connaît…Ce sera lors de cette bataille que l’on essuiera à ce jour les seules pertes du côté de la nouvelle flottille italienne.
Les puissants canons du croiseur lourd de classe Trento
Entêté, obstiné, opiniâtre, dira-t-on, l’Ammiraglio n’en démordra pas. Il lui fallait pouvoir aligner des éléments plus lourds pour ainsi faire face à l’ennemi en toute situation. Cela ne garantissait certes pas des victoires, mais c'était pour lui une condition sine qua non. L’État-Major n’avait-elle pas dit qu’ils allaient avoir les moyens de leurs ambitions lors du déploiement de l’Aquile? Cela n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Dans les semaines qui suivirent la déconvenue au large d’Alger, après plusieurs échanges et moults tergiversations, le temps faisant aussi quelque peu son œuvre, il aura finalement gain de cause en janvier 194x. Ce sera pour commencer un croiseur lourd de classe Trento, le Domenico Cavagnari, toujours commandé aujourd’hui par le capitaine Walter Schweiger.
Le croiseur lourd de classe Trento, le Domenico Cavagnari
Un peu plus tard, ce sera au tour du capitaine Alberico de Koenigi à prendre sous son commandement un croiseur lourd de classe Bolzano, le Trieste. On pourrait croire que Montefeltro se montrerait satisfait, voire reconnaissant. ce n'était pas le cas. C'était une quelque sorte des outils que l'on devait mettre à sa disposition pour permettre l'atteinte des différents objectifs de la Regia Marina. Qui devenaient bien sûr les siens. Ce sera quand même avec une certaine surprise qu’il accueillera quelque temps après un Cuirassé de classe Andrea Doria, le Caio Duilio, cette fois-ci commandé par le capitaine Sergio Iagnacci.
Croiseur lourd de classe Bolzano, le Trieste
Alignant maintenant un cuirassé, deux croiseurs lourds et cinq destroyers, l’Aquile pouvait maintenant espérer mieux en découdre contre l’ennemi. L’Ammiraglio ne le sait que trop bien. La matière première ne suffit pas, il faut plus. De la préparation, de l’entraînement, de la rigueur, de l’exécution et oui, une bonne dose de courage teinté par ce qui pourrait sembler paradoxal : de la lucidité.
Cuirassé de classe Andrea Doria, le Caio Duilio
Toujours dans le contexte de présenter un groupe plus équilibré, il devenait évident qu’il fallait ajouter un élément crucial au groupe existant : un navire de soutien. C’est donc avec un plaisir assumé que Montefeltro accueillera un capitaine à l’air aussi pubère que l’Aquile elle-même, le capitaine Milo Deroma.Très prometteur, il faut le spécifier.
Les perspectives sont donc intéressantes pour l’Aquile, mais le cours de la guerre est souvent imprévisible et parfois intraitable. C’est la raison pour laquelle Montefeltro ne prend rien pour acquis. Il fouille dans ses cartes, il planifie, il analyse… Il ne doit pas non plus oublier de terminer certaines correspondances à l’intention de l’État-Major de la Regia Marina… À leur plus grand désarroi, on s’en doute…
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