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Alain Schroeder
Alain Schroeder
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Nationalité: Soviétique/Commonwealth

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Mar 10 Sep 2013, 13:12
Ce RP a pour but de changer de nom IG sur mon personnage Ismail Akpasa...
Bonne lecture!


D'en Alain!

C'est comme ça qu'on me nomme au pays...
Je me nomme Alain Schroeder et je viens du Grand duché de Luxembourg, petite monarchie pas plus grande qu'un département français, qui est pourtant le théâtre d'une sombre histoire...en effet c'est dans ce petit bout de terre, a peine défendu, que l'armée allemande du XIX. Armee-Korps mena l’offensive le 10 mai '40, afin d'atteindre les Ardennes et d'attaquer la France par le nord quelque semaines plus tard.

J'ai suivi une formation dans le lycée technique a la capitale, puis suis partis faire une formation d'officier de la marchande au Havre, en France.
Je sortis 7ieme de ma promotion en 1934. Je fut ensuite enrôlé dans la gendarmerie maritime Luxembourgeoise comme commandant de l'aviso patrouillant autour de Nassau (sous influence luxembourgeoise) et au différents points d’intérêts du Benelux.

Lors de l'annonce d'enrôlement de force des Luxembourgeois dans l'armée allemande, le pays réagit avec une grève générale qui sera rapidement réprimée dans le sang. En '42, 10 200 Luxembourgeois furent obligés d'intégrer l'armée allemande. J'en faisait parti...
Je fut intégré dans la 11ieme armée allemande et envoyé en Crimé, je participe a la prise de Rostov-Sur-Le-Don, la porte d'entrée du Caucase.

Tout changea pour moi lorsque l'armée rouge contre-attaqua sur la ville...la bataille fut d'une rare violence:

Je ne me souvient plus très bien...un obus...une grosse explosion...et puis plus rien.
Je me réveille, a l'endroit ou je suis tombé...il faisait froid...quelque russes autour d'un feu a 5 mètres tout au plus.
Je me redresse, difficilement, et vois les soldats russes prendre leurs fusils et les pointer vers moi! Dans un dernier reflexe, je sors "Ech sinn lëtzebueier!" [Je suis luxembourgeois], puis m'écroule.

Tout est flou...aveuglant même...et les voix crachent des mot incompréhensibles et horribles a écouter...ce n’était pas de l'allemand...
Une main m'attrape le bras, ce qui achève de me réveiller, ma tête va exploser, et je ne sens plus mon genou droit...aïe! Une piquouse et rechute *bam*

A mon reveil, un francais des FFL est a côté de moi (il porte le brassard), et m'explique tout ce qui m'est arrivé depuis cette explosion a Rostov:

Parmi les russes ce trouvait un lorrain expatrié (pour des raisons top sécrètes), qui avait souvent travaillé avec des artisans luxembourgeois (ils ne volent pas, eux!).
Il avait compris lorsque j'ai annoncé mon origine, et m'avais certainement sauvé la vie!

J'etait a bord d'un navire hôpital soviétique qui partait en direction de Beyrouth afin de refaire le stock de matériel sanitaire et quelques munitions par la même occasion, et on m'avait embarqué avec pour être rapatrié ou je le voudrait.

C'est la semaine suivante que nous arrivâmes enfin en territoire allié. J'etait complétement remis et mon genou était tout neuf!
En arrivant, j'ai pu admirer quelques navires français des FNEO rentrer, magnifiques engins de mort, d'une puissance qui me faisait un peu peur...
Le soir même, je me baladais en ville avec pour seule compagnie un mendiant qui voulais cirer mes pompes, a la recherche d'un endroit ou ce poser et profiter de ma récente liberté.
Finalement j’atterris au Mojjo Club, petit bar de Jazz fort sympathique dans le quartier de Hamra.
Très tard ce soir la, quelque marins, a priori des officiers, d'un bâtiment de la FNEO arrivèrent et s'installères à ma table désespérément vide. L'homme qui me semblait être le capitaine, d'origine maghrébine...non, turque(!) Il était turque (!), ce présentât a moi comme étant le Commandant Ismail Akpasa, et qu'il commandait le Croiseur Léger classe Jeanne d'Arc La Resolue.
Ils venaient ici afin de boire un toast a la mémoire de l'ancien second, emporté par un naufrage au large de Barcelone plusieurs semaines plus tôt.
Je passât ensuite une soirée des plus agréable en compagnie des officiers français.

Le lendemain, dans mon logement de la base, un homme vint me chercher pour me conduire a bord du navire hopital qui m'avait amené.
La, le capitaine du batiment, que j'avais deja eut l'occasion de croiser durant le précédent voyage, me dit:
"- Vous, vous avez des gonnaisanses en navigatioun?
- Oui, j'ai fait l’école d'officiers en France avant la guerre.
- Mon segond est partis en avioun plrrendre le commandement d'un autre bato, voudlrriez vous le remblacer?
- Un aller retour a Sébastopol? D'accord!
- Bien, tlrrrèes bien, vous selrez mon segond!"

C'est ainsi que je repartis 2 jours plus tard a bord du Тренер компаньона , cap: Sébastopol.
J'avais recroisé les français, avec lesquels j’avais réellement sympathisé, et leur avait parlé de mon embarquement, a quoi ils répondirent "on ce recroiserait peut être un jour, camarade!", contents de leur blague.

2 semaines plus tard, quelque part au large de Sébastopol...

Depuis le départ de Beyrouth, je suivait activement les déplacement des flottes françaises, dans l'espoir d'avoir des nouvelles de mes amis embarqués a présent a bord de L'Indochine, a ce que je put savoir, mais je n'avais aucune idée du type de bâtiment dont il pouvait s'agir.
Eux aussi étaient montés en Mer Noire, nettoyer la flottille roumaine qui avait humilié la flotte soviétique quelque mois plus tôt.

Un soir ou j'etait de quart, je reçu un message radio d'un bâtiment nous sommant de nous identifier et de stopper les machines...dans un anglais parfait.
Il s'agissait d'un navire français de type Mogador, impressionnant. Ce n'est que quand il nous dépassât que je vit son nom: Indochine!
La joie et l'amusement m'envahirent, et je renvoyât un message...:

" Ici le Тренер компаньона, direction Sébastopol, transportons matériel médical. De la part du camarade luxembourgeois!"

Réponse:

" Bienvenue en Mer Noire! Nous vous escortons jusqu'au quai"

Ce n'est que la semaine suivante, après avoir contourné les mines de protection du port, que je put revoir mes compagnons de Beyrouth.

Le soir, une cuite monumentale a la Vodka me fit réfléchir à mon avenir dans cette guerre...mon pays me paraissait loin et inaccessible. Il l’était réellement d'ailleurs...et puis l'envie me prit de rejoindre pour de bon la marine sovietique, et de garder mon poste a bord de l'hopital flottant...navire protègé par les lois de la guerre, un bon salaire...que demander de plus!
Ce n'est que lorsque j'en parlât avec mon ami Ismail, que le choix le plus difficile de ma vie me fut imposé: Ismail me proposa un poste, celui de second, a bord de l'Indochine (sans doute qu'il n'aimait pas tellement les russkofs)...en effet, son second actuel ne lui convenait pas, il disait qu'il était trop mou et pas asse a ce qu'il faisait, et qu'il convenait parfaitement a un brancard flottant. Un échange de postes en somme.
L'idée me plaisait bien...vous imaginez? Second sur un destroyer lourd? La grosse classe!

...

"Destroyer classe Split nous a tiré dessus et nous a touché, légèrement!"
Passerelle détruite! Tout les occupants sont morts! Le commandant Akpasa est mort! Ou est le second? Ou est le capitaine Schroeder?
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