Captain Sinclair: Diaries & Letters....

Dear Claire.........

Quand j'ai eu ma promotion en tant que Capitaine j'éspérais que mes années de service sur le Long Island allait m'assurer le commandement d'un bateau déçant. Déjà le nom du bâtiment, l'Amarillo, semblait annoncer un destroyer au caractère texan....... Imagine la face que j'ai fait en voyant cet Amarillo.........


La seule image texanne qui m'est passé à la tête en voyant ce truc est celle d'un petit veau qu'on attrape au lasso dans un rodéo. "Merde" me suis je dis. "C'est çà le cheminement de mon service?". Les rumeurs étaient vrais semble t'il à propos de la présence Américaine en Atlantique. Pas vraiment le panache du front Pacifique. Pour la petite histoire ce petit bateau a participé à l'évacuation de Dunkerke.

Néammoins. Ignorant ma déception je me suis mis à passer en revue la petite troupe rassemblée pour former l'équipage. Même pas la moitié d'entre eux sont Américains. Beaucoup d'Irlandais qui pour des raisons diverses préfèrent servir sous un capitaine Américain plutôt qu'un compatriote Anglais et aussi un artilleur Français ayant fuit l'occupation. Au moins y en a un à bord avec qui j'pourrais garder mon français en forme. Je parlerais d'eux en détail plus tard.

Pour le moment il était temps d'emmener le petit Amarillo en mer pour un "test run". Le moteur cale entre Dublin et Bristol. Çà s'annonce bien, franchement. Puis on assaie de rejoindre la flotte à laquelle est assignée l'Amarillo en passant par la Manche. Mal nous en prit car un torpilleur allemand est venu nous mordre les fesses. Devant les échecs répétés à vouloir le toucher nous dûmes battre un peu en retraite vers Dublin pour éviter l'humiliation de se faire mouiller par des nazis en chaloupe hors-bord.

Nous voilà donc obligés de prendre par le nord vers Scapa Flow. Des heures d'ennuie mais heuresement sans canots Boch à l'horizon.

Nous finissons par rejoindre le reste de la flotte au large de la Norvège. Sa mission était surtout de déranger la route des convois Bochs qui approvisionne les ports scandinaves. Malgré les capacités quelque peu modestes de l'Amarillo nous réussissons malgré tout à envoyer un ennemi presque dix fois plus lourd que nous, servir de refuge pour les poissons. Durant une l'une des deux escarmouches auquels j'ai participés jusqu'ici un autre chalutier de la Flotte est pulvérisé à seulement 100 mètres de nous. Par miracle son équipage est récupéré par l'un de nos croiseurs. Les Bochs responsables out vite étés envoyés parmis les poissons.

Avant Hier. Nous recevons un appel de Dublin nous annoncant que nous allions être transférés vers un bâtiment un peu plus gros que l'Amarillo. Nous devons alors prendre la route du retour........ En arrivant à Scapa nous constatons la présence de plusieurs aircraft carriers britaniques dont j'me dois de taire les noms ici. Certe ce n'est pas inabutuel autant de bateaux à Scapa mais autant de porte-avions c'est un peu plus rare. Le fait que plusieurs d'entre eux était tapissés de fannions et de Union Jacks indiquait qu'ils célébrait quelque chose d'important. À acostant au port nous aprenons qu'un marriage se prépare. (1)

Eh bien il semble que nous faisaons escale au bon moment. Si les British se montrent "gentlemen" ils ne vont pas chignés si l'on va profiter un peu des réjouissances et des liqueurs. Promis Darling je t'écris à nouveau quand on sera sur notre nouveau rafiot.

Love.......Rob....

Dear Claire........

Les British se sont avérés gentlemen alors que la capitaine de l'un des porte avions me fit voir quelques uns des ces fameux Spitfires le reste de mes hommes se laissèrent aller dans les boissons. Heureusement tout ce beau monde a le temps de dégriser dans l'avion qui nous rammena vers Dublin..... et vers notre nouveau bâtiment.


La Navy nous gracie d'un Érié, la meilleure classe de "gunboat" de toute la flotte. Le notre est nommé d'après un peuple d'indien: Huron....Ou est ce plutôt le nom de l'un des Grands lacs, un peu comme pour l'Érié? M'enfin...... On avait un petit veau, nous voilà avec une vache avec de grosses cornes. It's an improvement.

Et nous revoilà en mer avec la flotte qui a doublé en taille due à l'absorbtion d'une autre flotte dans ses rangs. Continuant de chasser du boch. Avec le Huron nous réussisons à couler un autre cargo. Mais c'est pas vraiment agité là haut...... En fait on rencontre dans ces parages plus souvent ceci que de l'allemand.....


Maintenant le théâtre de nos opérations nous rammène un peu plus près de chez nous à l'ouest. Nous avons changé de port d'attache. Je ne peux pas en dire beaucoup dans cette lettre à ce sujet. Suffit juste de dire que dans la ville qui nous sert maintenant d'attache les noms de rues comptent au minimum dix syllabes.

Tiens j'avais promis une petite présentation de quelques uns des membres du crew....

Philipe Duverger: Cannonier. Fils d'un combattant de la première grande guerre, un "poilu" comme on appele les soldats français de l'époque. Phil m'a parlé de l'ammertume de son père vis à vis la conclusion de ce conflit. Comment il avait envie d'écraser les Allemends, considérant que l'Armistice était trop gentil avec eux. Phil a bien sûr hérité de la hargne de son père pour les Fritz. S'étant engagé à 16 ans, ils se spécialisa dans l'artillerie. Bref. Quand les Allemands revinrent en France. Phil eut le bon réflèxe de prendre le premier billet pour l'autre côté de la Manche. Et le voilà maintenant à mes côtés, Pratiquant son habilité sur les cargos Allemands. Inutile de préciser qu'il rève de couler son premier véritable advesaire millitaire.

Cedrik O'Reily: Naviguateur. Iralndais typique. Grand Barbu blond. Adorant le whisky, Aime prononcer le nom du Roi d'Angleterre dans des mêmes phrases que des jurons biens sentis quand il n'y a pas d'Anglais dans le coin pour l'entendre. Capable de tenir la barre même avec quelques bouteilles dans le corps. Si nous avons pas étés coulés par les nazis en chaloupe mentionnés dans la première lettre Cedrik y est pour beaucoup. Il naviguait un tanker avant la guerre. Faisant la navette entre l'Irlande, la Normandi et la Scandinavie. Il avait déjà une solide expérience de la barre quand la guerre est commencé.

Nick Gowen: Ingénieur. P'tit gars de Manhattan. Aspirait à devenir mécanicien et designeur automobile pour l'une des compagnies de Detroit quand la guerre va lui forcer un changement de vocation. Il choisi de se spécialiser dans la gestion technique des navires et le voilà ici parmis nous.

Je prend le temps d'une escale pour écrire ceci mais j'suis fatigué. Besoin d'un lit qui ne tangue pas, le temps d'un revitaillement au port. Alors je vais y aller.....

À la prochaine....Rob.