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Flavie
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Tornade
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Un croiseur au service de la France. Empty Un croiseur au service de la France.

Sam 08 Jan 2011, 15:02
Descendant d’un des Goeland de liaison après un vol de huit heures, Divine pouvait admirer une patrouille triple de Bloch 152 porteurs de la croix de Lorraine se poser sur l’aérodrome.
Sûrement une mission de patrouille au dessus de la rade. Néanmoins, voir des appareils français encore en état de vol faisait chaud au cœur. Quoi qu’il faisait déjà bien chaud sous ce soleil d’Afrique…

Commandant ? Vos bagages.
Merci bien.


Ce brave mécano avait débarqué les quelques cinq énormes valises que l’ex commandant du Hoche dans lesquels il avait rassemblé ses effets, on pouvait pas dire qu’il voyageait léger.
Aaaaaaaaah le Hoche. Un bien bon bâtiment, même si Divine n’était pas un grand fan des navires de la classe Mogador.
A peine arrivé au port qu’un télégramme était reçu par les autorités, ordonnant au commandant Boniou de prendre le commandement du Hoche, suivit d’un autre félicitant Divine pour ses actions au large des Acores et des Canaries avec l’ordre de prendre le premier vol pour Alger.
Un départ aussi brutal que rapide, mais tout avait été fait comme il se devait et malgré un « Au revoir » émouvant auprès des marins du Hoche, Divine se doutait qu’un nouveau commandement l’attendait.

Tu vas rester là à bailler au corneille ?
Gnia ?


Divine chercha à droite à gauche et vit derrière la dérive de l’appareil un homme en uniforme impeccablement bien repassé.

Bigre bougre !! Tu as appris à te servir d’un fer à repasser ?
Non, mieux. Je me suis marié.
Toutes mes condoléances. J’ai même pas été invité ?!
Ba non, ca c’est fait à guichet fermé. Un témoin et le prête, pas plus, tu me connais.
Je me doute bien. Alors qui est cette Madame Flinchu ?
Une algérienne, le coup de foudre tu sais ce que c’est…
Non, et j’en veux pas. Moi, un bon navire vaut mieux qu’une femme, lui au moins il est fidèle.
Ba voyons. Allez en voiture Simone. A merde, les bagages, j’aurais du piquer le GMC des Yankees a ce que je vois.


Après avoir embarqué les bagages de Divine avec quelques difficultés dans la 202, les deux commandants firent route vers le port.

Alors, quelles sont les nouvelles ?
Et bien, j’ai reçu le commandement de l’école de navigation du coin, un truc sympa, les bureaux sont neufs, merci les Yankees. Tu sais pourquoi tu es là ?
Me doute, me doute. Un nouveau commandement ?
Tout à fait, un ami du bureau des attributions de navires m’a demandé de m’occuper de ton cas par manque de personnel.
T’occuper de mon cas… pauvre vieux t’as du en faire des conneries pour tomber si bas.
Tu m’étonnes. J’ai faillis commander une unité de pigeons voyageurs.
Ca existe encore ces bestioles là ?!
Et ouais, c’est bien pratique quand la TSF fait ce qu’elle veut.
Nouveau commandement…
Ouaip !! Tu vas être content.
Ah ? Le Lamotte ?
Haha, non il est toujours en Indochine. Mais pas loin, pas loin…


La voiture s’arrêta devant le quai numéro 2, là trônait un fier croiseur sur lequel une activité frénétique régnait.

Sans être le Lamotte, c’est un Duguay Trouin. Alors heureux ?
Très !! Mais dit moi faudra que tu m’explique pourquoi il est en construction là par contre.
Pas en construction, en refonte. En faite on fini.
On ? Me dit pas que tu es aussi gestionnaire du chantier naval ?
Non non, On, comme on dit On.
Hein hein. En effet…
Autrefois baptisé Bucentaure, il s’est échappé de Brest sous les bombes allemandes et à gagné l’Angleterre en piteux état. Leurs cotes n’étant pas métriques, il se sont contentés de faire le nécessaire pour ne pas qu’il coule et nous l’ont envoyé. Il est arrivé avec six degrés de gîte il y a un an. Depuis, on à fait l’impossible et le voilà presque remis sur pied. En faite, d’origine il n’y pas presque plus rien. Tout à été refait selon les plans d’origine qu’on a évacué.
Pas mal !! Pas mal !! Bucentaure ?
Oui, là il y a un soucis. On a nommé un autre navire Bucentaure. Du coup, va falloir le renommer. Tu as un nom à proposer peut être ? Les huiles ont pas le temps de s’y pencher.
Hummm… Maurepas !!
Maurepas ?
Même mieux !! Phélypeaux de Maurepas !!
Ah ? Bien sur, évidement. Heu… c’est qui ?
Le secrétaire d’état à la marine sous Louis XV et Louis XVI. Il est le père du 74 canons !!
Ah oui, d’accords. Oula je pense que ça passera un nom pareil. Vu la justification.
Excellent, excellent…


Les deux officiers firent le tour du croiseur et rejoignirent les quartiers des officiers, Divine étant plus que satisfait de sa visite, les deux compères finirent au bar le plus coté.
Sirotant comme toujours une limonade, Divine fut informé par son ami que non seulement il prendrait le commandement du futur Maurepas, mais en plus que l’état major lui offrait une perm’ de deux semaines. « Royal » s’était exclamé l’officier FNFO.

Les bagages, non défaits, furent ramenés dans un autre avion plus petit cependant, un Simoun, et Divine s’envola vers des vacances bien méritées avec la satisfaction du travail bien fait et avec des rêves de croiseur plein la tête.
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Jeu 26 Mai 2011, 20:20
Un croiseur au service de la France. Algerie2

Après avoir rejoins les forces Alliés au Sud de Scapa Flow, la Force Navale Française Occidentale avait rejoins l'Atlantic Fleet Task Force 1 ainsi que la Western Approaches Fleet quelques heures plus tard.
Les trois flottilles se positionnèrent en "râteau" selon les ordres de l'Amiral, provisoirement nommé comme l'avait été de Gaulle lors de la Bataille de France, de Verdon et commencèrent à ratisser la mer du Nord à la recherche de l'objectif de l'Opération BattleSheep : la Première flotte allemande, plus connue sous le nom de Reichsflotte Vanaheim.

Alors que l'opération de recherche battait son plein la Royal Navy Section Belge signala à l'Amiral qu'elle participait à l'opération mais qu'elle se regroupait pour venir en renfort d'ici quelques jours.
L'ennemi serait détecté d'ici là... et ce fut le cas.

En pleine nuit, l'ennemi fut détecté par les radars du Saint Louis et de l'Emile Bertin.
La "RV" comme tout le monde la nomme, du moins la nomme de façon respectueuse car les sobriquets sont nombreux et aussi insultants les uns que les autres à propos de cette flotte, se rassemblait et le combat ne manquerait pas de panache !!
Dès l'aurore, le Saint Louis, fier croiseur de la classe Algérie, teint la ligne et se prépara au combat. Il naviguait fièrement en tête de la FNFO.

Un croiseur au service de la France. Croiseuralgerie

Le reste des Alliés rappliquaient à grande vitesse quand l'ennemi passa à l'attaque plus tôt que prévu, visant en priorité le Saint Louis !! Le bâtiment commandé par le délégué d'état major de la France libre vit charger sur lui deux destroyers (nda : PNJs) qui ouvrirent le feu à 10h50. Deux coups tombèrent loin du croiseur tandis que deux autres touchaient le milieu du bâtiment. Le blindage encaissa les impacts de 128mm et le Saint Louis vira de bord dans une forte abatée pour esquiver d'éventuelles torpilles. Des sillages furent entre aperçus mais aucun coup au but de ces terribles engins fut recensé. La capacité opérationnelle du Saint Louis n'était en rien blessée.
Mais une demi heure plus tard... une salve de lourds obus percuta l'avant du croiseur.
C'était le Graf Spee qui venait de placer un coup au but de ses pièces principales, tirant hors de portée du croiseur français qui ne put riposter.
L'impact secoua le navire et la tourelle B "Oran" du croiseur fut touchée en plein sur le toit. Les soutes à munitions de la tourelles furent rapidement noyées mais la tourelle était hors d'état de nuire, et son armement (nda : l'équipage de la tourelle est nommée ainsi, pas ses canons) pour la plupart massacrés.

Un croiseur au service de la France. 587710WNGER_11_52_skc28_Graf_Spee_forward_pic

La seconde salve du cuirassé de poche tomba bien trop courte, ce qui permit au Saint Louis blessé de virer de bord pour se rapprocher du Gloire et de l'Emile Bertin.
C'est alors que surgit un croiseur léger ennemi. Son feu fut rapide et seule la première salve sur les deux lancés toucha le croiseur lourd. Les impacts de 152mm furent digérés par le blindage mais néanmoins, plusieurs dégâts internes furent recensés, notamment un incendie dans le hangars. Les citernes d'aviation furent purgées dans l'océan ce qui aura des répercutions très heureuses plus tard.
Mais revenons à notre croiseur léger. Celui ci ne demanda pas son reste et se replia aussi vite qu'il était venu... laissant frapper deux destroyers qu'il conduisait.
Les deux engins manœuvrèrent et se rapprochèrent du classe Algérie en difficulté.

Un croiseur au service de la France. Z27-1

Et les coups tombèrent !! Pas moins de quatre salves d'artillerie assommèrent le malheureux croiseur. Alors que les destroyers se rapprochaient du Saint Louis, le second maitre Furandini se retourna vers l'Amiral sur une passerelle sous tension...

Amiral !! la cavalerie arrive !!

En effet, de nombreux navires FNFO arrivèrent de manière salutaire ce qui fit fuir les destroyers. Après avoir salué et remercié les navires amis, de Verdon donna l'ordre de rallier le reste de l'escadre, la frayeur avait été bien trop forte pour tenter le diable.
La journée semblait s'être calmée... peine perdue.
Alors que l'Algérie se repliait sous la couverture des bâtiments FNFO, deux salves de monstrueux 380mm du croiseur de bataille Prinz Eitel Friedrich percutèrent le croiseur français libre.

Un croiseur au service de la France. 893635Bismarck_tourelles_de_380mm

Le navire tressaillit et un violent incendie se déclara immédiatement. Le navire vit les dégâts s'accentuer à chaque impact de 380mm.
La grue d'aviation tomba sur le pont et le Laté 298A en phase de décollage fut criblé d'éclats. Le décollage fut annulé et tous les hommes furent mis à l'abri, le hangars reçu un obus de 380 droit dans les citernes d'aviation heureusement vide à présent.
Les projecteurs éclatèrent et l'un d'eux s'envola grâce au souffle de l'explosion d'un autre obus.
Plusieurs sections signalèrent des voies d'eaux et des incendies. L'appareil propulsif touché, la vitesse tomba à 14 noeuds mais le Saint Louis redoubla d'efforts pour se replier. Le Cassard tendit un écran de fumée artificiel pour couvrir le repli du croiseur malmené (nda : champs de mines en faite ^_^).
Cela le sauva sûrement car deux nouvelles salves tombèrent... du 280 cette fois. Celles du Scharnhorst .

Un croiseur au service de la France. 259109Scharnhorst_tirs

Elles tombèrent à côté et le Saint Louis put s'éloigner. Seule une autre salve percuta le croiseur lourd en retraite, celle du Mackensen qui tira de si loin que même les vigies ne virent pas venir le coup, les radars ayant volés en miettes.
Lorsque le Saint Louis gagna l'Emma de France, navire atelier de la flotte, il faisait peine à voir.
L'arrière avait été préservée... mais l'avant souffrait énormément. Le croiseur avait résisté à plus de maltraitance que se dont son cahier des charges ne l'avait estimé, ni même espéré.
La tourelle "Oran" était totalement détruite. L'"Alger", la tourelle A, bloquée par un obus qui avait ricoché sur son flanc et la tour du navire avait été complètement percée par les impacts lourds. La cheminée pendait mollement et la coque faisait eau par de nombreux points. Les incendies ravageait le tout et tuaient plus que les coups de l'adversaire.
Mais le Saint Louis avait gagné la "dépanneuse" ce qui lui sauva la vie. Grâce aux prouesses des mécaniciens des deux bords, le Saint Louis fut réparé dans un temps record. Les incendies furent repoussés et éteints, les voies d'eaux colmatés et les équipement replacés ou réparés.

Un croiseur au service de la France. Croiseuralgerieessairam

Après deux jours d'instances réparations, le croiseur regagna la flotte, repoussant au passage un hydravion ennemi trop curieux.
Il n'était pas comme neuf mais il pouvait à présent rendre à l'ennemi la monnaie de sa pièce !!

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Un croiseur au service de la France. Empty Re: Un croiseur au service de la France.

Sam 28 Mai 2011, 18:26
Le ballet des navires des deux camps se faisait toujours aussi majestueux… et toujours aussi mortel. Les deux formations rendaient coup sur coup mais les Alliés souffraient du manque de navires cuirassés. Seuls trois croiseurs lourds contre cinq cuirassés, la partie était trop inégale et les petits escorteurs en grands nombres, commandés par de jeunes commandants, ne faisaient pas le poids face aux vétérans allemands.
Le nombre donnait cependant une petite supériorité morale et totalement illusoire sur l’adversaire.

Mais bon sang !! Où sont les belges René ?!

L’officier des transmissions refit une fois de plus son rapport, toujours aussi négatif.

Aucune idée Amiral, ils étaient au Nord Ouest de notre position il y a quelques heures mais depuis le dernier contact du Rear Admiral Handel, rien.

Les éléments Alliés avançaient à présent de concert vers l’ennemi.

Un croiseur au service de la France. 2big

Mais le combat se faisait sans le Saint Louis pour le moment. Le bâtiment gagnait la zone de feu pour faire entrer dans la danse ses deux tourelles arrières, seules pièces de huit pouces encore valides.
Elles étaient braquées sur tribord au maximum de leur élévation et de leur azimut pour un tir direct sur l’ennemi dès que celui ci serait repéré.
Ce fut rapidement fait. Le croiseur de sa majesté commandé par le chef de la Western Approaches Fleet venait de repérer un croiseur léger ennemi évoluant en avant de la formation ennemie.
Ordre fut donné sur le Saint Louis de se mettre aux postes de combats pour une action de couverture du navire anglais qui courrait sur l’ennemi.
De ses jumelles, de Verdon regardait le vaisseau amiral de la jeune et fougueuse formation amie foncer à pleine vapeur sur le frisé.
Les coups partirent et l’allemand commença à s’éloigner… et sa trajectoire passait dans la ligne de tir des deux tourelles de 203mm du croiseur de première classe français !!

Il vient droit dans la ligne de feu de nos tourelles X & Y Amiral.

Bien ce dont j’avais l’impression Martin, bien, solution de tir pour cet [CENSURE] et feu quand vous voulez, mais ne le ratez pas !!

Le Saint Louis maintient sa trajectoire et le temps à bord sembla s’arrêter. Personne ne bougeait.
Le silence s’installa, mais pas pour longtemps. Alors que le soleil se levait en dessinant le croiseur ennemi sur le large, les deux tourelles de huit pouces crachèrent leur sentence.
Le chrono des télémétries fut le seul bruit sec dans le son gras des respirations de chaque membre de la passerelle.
Soudain, les sirènes des systèmes de calcul de tir mugirent et Divine put admirer l’impact des 203 pulvériser l’avant du bâtiment adverse.

Joli !! Superbe coup lieutenant, vous avez bien gagné votre solde !!

Tous se réjouirent et retrouvèrent leur sérieux en moins de trente seconde. La bataille n’était pas finie… du moins pour tous sauf ce croiseur allemand. Mortellement touché, il se traîna jusqu’à la côte pour y sombrer, achevé par un rocher immergé.

Un croiseur au service de la France. Main.php?g2_view=core

Alors que la Saint Louis s’éloignait, l’équipage heureux de sa victoire put voir celui de l’adversaire en train de sombrer quitter le bord en bon ordre. Décidément, ce n’était pas des jeunes combattants mais bien des vétérans dignes de leurs aïeux qui tombèrent au Jütland et au Dogger Bank.
Ils se regroupèrent sur la côte hollandaise en agitant le pavillon du croiseur qui venait de sombrer.

Un croiseur au service de la France. 69

Le reste de la journée fut consacré à fêter le naufrage du Mannheim et à se positionner pour le prochain round.
Cette fois ci, c’était le Scharnhorst qui était désigné pour le Saint Louis. A lui de surveiller les moindres faits et gestes de cet ennemi bien trop coriace pour un croiseur lourd en pleine forme, alors un endommagé, il ne fallait pas compter sur une victoire.
La surveillance continua aussi la nuit, où des obus éclairants furent tirés vers le croiseur de bataille ennemi tant pour l’observer que pour s’assurer de la présence autour de lui d’escorteurs. Aussi, la guerre psychologique visant à empêcher les marins adverses de dormir fut visée mais sans trop avoir de répercussion, les hommes d’en face étaient bien entraînés.

Un croiseur au service de la France. Bb2x

La nuit dura une éternité, et chacun buvait plus que sa ration de café, thé et alcool pour rester éveillé.
Divine, sur la passerelle, s’accorda quelques heures de sommeil avant l’aube. Cela promettait d’être une chaude journée, tant sur le plan atmosphérique que sur le plan militaire.
Dès l’aube, le croiseur de bataille ennemi avait fait d’étranges manœuvres, indiquant probablement une prochaine attaque de sa part.
Au beau milieu de la matinée, les vigies donnèrent la première alerte.

AMIRAL DEMANDÉ SUR LA PASSERELLE !!!!

Divine arriva quelques secondes plus tard, étant en chemin il ne lui restait que quelques mètres à faire.

Rapport.

Le boche accélère et viens vers nous Amiral.

Bien !! Merci Martin. Tout le monde à son poste !!!! Ca va envoyer sévère !!


Le branle bas fut sonné à bord et chacun se prépara au combat. Il fallait surprendre l’ennemi aussi efficacement que possible.

Un croiseur au service de la France. Bb1s

Alors que la bâtiment ennemi approchait, le Saint Louis tira un écran de fumé artificiel pour se masquer de l’adversaire.

Aux huit pouces de se préparer au feu, je veux une précision exemplaire et dès que la solution de tir parfaite et trouvée, feu d’efficacité. Aux 100mm de ravager le pont ennemi, visez la passerelle. Ils ne feront pas de quartiers sur nous, alors nous nous devons de leur rendre la pareille.

Le croiseur de bataille était désormais suivit que par l’unique radar en service à bord, le rideau de fumé étant assez efficace pour masquer à la fois le Saint Louis et l’ennemi en approche.
Le Scharnhorst ralentit et se plaça en position de tir, visant probablement un navire à sa portée et hors de danger pour lui.
C’est alors que le Saint Louis sorti du nuage de fumée et chargea l’allemand. Malgré les dommages subis précédemment, il donnait 26 nœuds et rapidement, la distance tomba. Et quelques minutes plus tard, les huit pouces étaient à portée de tir !!

FEU !!!! Envoyez tout ce qu’on a et tant pis pour le reste !!

Les huit pouces aboyèrent. Première salve.
Premiers impact !! La salve fut parfaitement tiré et le navire ennemi accusa le coup sur son flanc bâbord.

On enchaîne !! Allez !!

Divine hurlait les ordres sur une passerelle plus bruyante qu’une fête étudiante de fin d’année.
Une autre salve quitta les tubes de 203mm et percutèrent encore le croiseur de bataille de l’Axe. Le martèlement était parfait mais les pièces de 280mm de l’adversaire allaient bientôt pouvoir riposter.
Une ultime salve fut expédiée par les pièces secondaires, labourant les servants allemands comme du bétail sous les chenilles d’un blindé.

Un croiseur au service de la France. Bb0e

Ne demandant pas son reste, le Saint Louis se retira aussi soudainement qu’il était apparut, ne laissant pas le loisir à son ennemi de lui tirer dessus en retour.
Après avoir signalé le Scharnhorst endommagé au reste de l’escadre, de Verdon conduit le Saint Louis loin du combat. En effet, les tirs subis lors de l’assaut avaient réveillés les blessures du croiseur. Un navire allemand, sûrement un croiseur léger, avait ouvert le feu lors de l’assaut sur le croiseur de bataille. Les dégâts n’étaient pas graves mais de Verdon voulut jouer la prudence à la témérité.

L’ennemi lui se replia, accusant les coups de nombreux autres bâtiments FNFO dont l’un tenta même de l’éperonner !! C'était le bâtiment du commandant Boisgard qui s’était trop avancé pour pouvoir torpiller l’adversaire, il s’était avancé si prêt qu’il était devenu difficile de distinguer son classe Mogador des destroyers allemands dans ce mélange acre de fumées et flammes que délivrait le croiseur de bataille en retraite.
Un des survivant de l’équipage du commandant Boisgard peint un célèbre tableau du Scharnhorst en difficulté, tableau aujourd’hui conservé dans un musée britannique.

Un croiseur au service de la France. 746981Fin_du_Scharnhorst_3

L’éperonnage si risqué ne se fit pas, le navire français étant foudroyé par les tirs de la flotte ennemie avant de pouvoir percuter le grand navire adverse.
Mais les précieuses minutes offertes permirent à l’escadre Allié de se réorganiser pour supporter la prochaine attaque allemande. Celle ci ne se ferait pas désirer et la grande puissance de feu de l’ennemi, très largement supérieure à celle de leurs adversaires, se remit au service de la mort.

De son côté, le Saint Louis pansait ses nouvelles plaies et lorsque les ordres vinrent de l’Amirauté, il était prêt à retourner au combat. Mais ce ne fut pas ce qui se produisit. Ordres de rentrer à la base, des éléments ennemis venant de Baltique et de l’intérieur d’Amsterdam risquaient de faire disparaître le léger avantage numérique Allié au profit de l’Allemagne qui alignait pourtant de sauvages avantages tactiques et surtout en poids de bordée.
Ne voulant risquer les navires au supplice de la fourberie de l’ennemi, le Flotte fut rappelée à la base.
Ce que les historiens appelèrent par la suite la Bataille d’Amsterdam se terminait par un statut quo : si l’Allemagne avait prélevé un plus lourd tribu en terme de navires, l’honneur et la dignité de l’adversaire avaient été ébranlés. De même que la plus puissante force ennemi avait été assez malmenée pour que les forces amies présentent dans d’autres zones puissent évoluer à leur aise dans le reste de l’Atlantique, permettant à de nombreux navires de franchir des zones difficiles sans ce poids à supporter.

Pour son action courageuse et pour avoir sauvegardé son bâtiment, l’équipage du Saint Louis fut cité à l’ordre de la Marine Française Libre avec les autres bâtiments FNFO et FSFO.
La bataille était terminée, mais la guerre ne faisait que commencer, de nombreuses autres autre batailles seront livrées sur les mers et océans de la planète avant que l’Axe ne tombe sous les coups des forces Alliés.

Un croiseur au service de la France. Allies_france1_sm


Dernière édition par Divine de Verdon le Sam 28 Mai 2011, 19:11, édité 1 fois
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