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Lun 20 Déc 2010, 13:33
Les choses avaient commencé à se compliquer dès le passage des Indes Néerlandaises. La flotte franco britannique avait été prise à partit par de nombreux bâtiments de guerre de l’Empire du Soleil Levant et de lourdes pertes avaient étés enregistrées.
Deux croiseurs de sa majesté avait rejoins les abysses pour sauvegarder le groupe de combat du CV Bérenger.
De nombreux coups furent encore portés à l’escadre Allié mais celle ci teint bon, bon gré mal gré.

Alors que l’ennemi avait été semé, un vacarme secoua le Lamotte Picquet en pleine nuit.
Chargé de l’aile droite du corps de bataille Allié, le croiseur français libre fut prit à partit par de nombreux petits bâtiments ennemis.
Les premiers tirs furent chanceux pour l’Axe. Une salve atteint la télémétrie du bâtiment FFL avant même que les tourelles de 155mm ne soient en position pour riposter.
Le résultat fut que la défense du croiseur se fit désordonnée, confuse et décousue.
Les tourelles furent muselées les unes après les autres : la B pour commencer, rapidement suivie par la X et quelques minutes plus tard la Y tomba en avarie. Seule la tourelle A continuait la lutte avec un certain succès puise que plusieurs coups au but furent relevés sur l’adversaire.

Mais ce combat ne passait pas inaperçu. Plusieurs salves de 203 provenant des HMS London et Sussex encadrèrent les navires ennemis alors que les destroyers ainsi que l’aviso Marne, se portaient au secours du croiseur blessé.
L’ennemi rompit le combat derrière un rideau de fumée et le combat cessa aussi vite qu’il avait débuté.

A couple avec le Tahure et le Marne, le croiseur commença a penser ses plaies avec les moyens du bord pendant que les destroyers britanniques s’assuraient de la sûreté de ces eaux.
Les mécaniciens des trois navires firent l’impossible pour permettre à la télémétrie de reprendre un service minimum.
La tourelle A fut remise en service et deux chaudières furent éteintes pour éviter d’endommager leur structures mise à mal par les obus nippons.
Mais le croiseur avait tenu bon et le Commandant Bérenger adressa ses félicitations pour la conduite brillante des mécaniciens et de l’équipage qui avait sûrement sauvé le navire. En effet, un coup heureux de 120mm provenant d’un destroyer ennemi avait mit le feu à la soute à munition de la tourelle X. Seule la présence d’esprit du chef de tourelle qui ordonna de noyer la soute où il se trouvait en compagnie de trois matelots sauva le bâtiment de la destruction.
Il fut plus tard décoré de la médaille du mérite militaire pour cette action. Mais malheureusement, le répit du Lamotte Picquet fut de courte durée car le fier bâtiment disparu en plein milieu de la nuit au milieu d’une explosion assourdissante, victime d’un submersible de l’Empire du Soleil Levant.

C’est alors que l’escadre continua vers son objectif… Saigon.
La reconquête de l’Indochine était ce pourquoi ils étaient là.
Arrivés en vue du continent, les équipages laissèrent exploser leur joie… joie qui fut balayée par une alerte de la vigie à 13h30…



AUX POSTES DE COMBAT !!
AUX POSTES DE COMBAT !!

L’officier des transmissions de l’aviso classe Bougainville « Tahure » voyait défiler tous les hommes qui étaient montés voir la Terre promise et tous s’engouffraient dans les entrailles du Tahure.
Le Capitaine de Corvette Marc arriva rapidement et demanda un rapport d’un ton bref.
Un groupe de bâtiments ennemis venait de quitter Saigon et se dirigeait vers la flotte Allié.
La vigie avait rapidement identifié ces navires, contrairement à celles de sa majesté. En effet, un arrière goût de déjà vu avait prit aux tripes la vigie française.
C’était les siamois !! Deux gardes côtes cuirassés et trois torpilleurs, du même type que ceux détruits au Koh Chang accompagnés par plusieurs éléments nippons.

Marc donna l’ordre au radio de transmettre un message en morse au HMS Sussex, navire amiral de la glorieuse et prestigieuse EIF.

« Ennemis en vue.
Force siamoises.
Deux gardes côtés cuirassés et trois torpilleurs.
Cap Sud, vitesse rapide. »

Le Sussex et le London répondirent par un tir nourrit de 203 vers les gardes côtes qui répliquèrent avec la même intensité et surtout le même calibre !!

Le combat s’engageait…
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Ven 24 Déc 2010, 15:44
Sous un soleil brûlant, l’Amiral Huyaba ordonna la charge de toute la flotte Thaï excepté celle du torpilleur Honburi II qui avait signalé des ennuis de machines après sa reconnaissance musclée sur l’aile du dispositif Allié.
C’est donc les deux gardes côtes cuirassés Dombury II et Ahidea II qui foncèrent sur le HMS Sussex accompagnés des torpilleurs Songlka II et Trat II.

A 14h30, la première salve part de l’Ahidea et frappe de plein fouet le Sussex qui se place aussitôt en position pour répliquer. Alors que la deuxième salve allait être lancée, le Dombury doubla si prêt son homologue cuirassé que ce dernier ne put tirer sans toucher son supérieur.
La distance entre les deux gardes côtes était de moins de vingt mètres et le navire amiral de l’escadre Thaï ouvrit le feu, lui aussi sur le Sussex, de toutes ses pièces de 203mm.
La première salve est trop longue et dépasse le Sussex. La seconde est trop courte mais la troisième sera la bonne.
Malheureusement, aucune troisième salve ne quitta le Dombury. Alors que l’Ahidea s’éloignait et que les deux torpilleurs d’escorte plaçaient chacun une salve de 120mm sur le Sussex, décidément La cible à abattre pour les alliés de l’Axe, et rataient un torpillage trop téméraire car lancé de trop loin, le croiseur britannique répliqua avec la précision digne de ses ancêtres à Trafalgar.

La première salve de 203 percute le Dombury dans un fracas de tôle froissé. La survie du garde côte ne semble pas menacée mais une seconde salve tout aussi bien ajustée touche le malheureux navire quelques secondes plus tard. Le blockhaus de commandement est soufflé et les mats tombent. La tourelle avant de 203 est touché et ses canons pendent mollement alors que l’armement de la tourelle quitte à toute jambe ce piège d’où s’échappent de longues flammes rouges.
Une troisième salve tombe en plein milieu du navire alors qu’un couple d’obus anglais de 203 atterrit dans la tourelle déjà en flamme. Le résultat est immédiat : le Dombury explose.
Certains marins du Sussex affirmèrent longtemps avoir vu la tourelle arrière du garde côte s’envoler avant de retomber lourdement dans l’océan, thèse mainte fois jugée d’impossible mais qui fut affirmé par les travaux du Dr Malard qui plongea sur l’épave du Dombury en 1992, retrouvant les restes de la tourelle de 203mm à une petite centaine de mètre du reste de l’épave.
L’explosion qui pulvérisa littéralement le garde côte ne laissa aucun survivant et endommagea même le frêle torpilleur Trat venu tirer un écran de fumé pour protéger l’éventuel repli de son navire amiral.

Il était alors une cible facile mais ce rideau de fumé est sûrement ce qui le dissimula aux vigies anglaises puise que celles ci furent attirées par l’Ahidea qui s’enfuyait vers Saigon.
L’arrivée d’une frégate de sa majesté qui lui plaça un coup de 100mm sur son arrière ne fit que peut d’effet sur le bâtiment même si cet agresseur avait du courage pour s’opposer à un navire pareil avec un si faible bâtiment.
Sans doutes était il là pour protéger le Sussex d’un retour sur la scène des torpilleurs Thaï. Si c’était le cas, l’effet fut probant car le Trat décida de ne pas tenter le diable : sans commandement, avec les navires de l’escadre fuyant par tous les caps et contre deux ennemis déterminés, le seul salut était dans la fuite.
Alors qu’il s’éloignait, le torpilleur aperçut une autre salve, provenant sûrement du toujours présent HMS Sussex, toucher l’Ahidea. Un petit incendie sembla se déclarer à bord mais rien de sérieux et le garde côte cuirassé se retirait toujours avec la même allure.
C’est alors que deux destroyers sortirent de la fumé tendue par le Trat.

Pavillon New Zélandais en proue, c’était les deux destroyers de la N.A.P.S. : les HMNZS Mohawk et Trident.
Les deux bâtiments chargeaient le Thaï fuyard avec une fougue qui laissa bouche bée les marins du Trat qui ne croyaient pas les occidentaux si courageux.
Trois salves rapides quittèrent le Trident.
La première s’écrasa sur l’Ahidea qui ne répliqua pas, les dégâts étaient déjà significatifs et ces obus venaient de couper l’alimentation en électricité du bord, vitale pour éteindre l’incendie déclenché qui ne fit que s’aggraver.
La seconde salve perça la coque au niveau de la ligne de flottaison pendant que la troisième tombait en dessous. Le garde côte ralentit rapidement et donna vite plus de 10° de gîte : le navire était perdu.
Amenant les chaloupes, les deux destroyers anglais attendirent que plus âme qui vive ne soit à bord avant que le Mohawk décoche un salve de torpilles pour achever le garde côté agonisant.
Les deux navires venaient de faire honneur à leur drapeau en interceptant et en coulant un navire beaucoup plus puissant qu’eux tout en ayant la chevalerie de laisser l’équipage ennemi évacuer le bord sans mal. Équipage qui fut récupéré par les deux destroyers victorieux.

Mais il restait deux torpilleurs en fuite.
Tout deux furent touchés. Le Songkla par le Mohawk qui venait juste de récupérer les survivants du Ahidea par deux salves de 100mm qui lui causèrent un violent incendie qui fut néanmoins rapidement maîtrisé.
Le Trat lui fut engagé par l’omniprésent Sussex et c’est une salve de 100mm qui secoua le torpilleur en fuite, faisant une peur bleu à l’équipage puise que les grenades ASM se détachèrent et roulèrent sur le pont avant de tomber à la mer… sans exploser.

Pendant ce temps, le troisième torpilleur, le Honburi II, fut lui prit à partit par le croiseur lourd HMS London qui le rattrapa facilement après les ennuis de machine du torpilleur.
Foudroyé en quelques tirs, le frêle navire rendit l’âme rapidement après le torpillage d’un submersible US sortant de nul part qui acheva le navire en difficulté sans le moindre remord et ce n’est qu’un tiers de son équipage qui sortit vivant de ce carnage pour rejoindre le rivage à bord de radeaux.

Mais les britanniques semblaient avoir commis une erreur monumentale : laisser sans appui leur navire atelier, le HMS Lance. Le Trat remarqua rapidement le gros bâtiment de soutien et se dirigea vers lui pour venger la perte de ses pairs.
Malheureusement pour lui, c’est le Lance qui ouvrit le feu le premier et son tir fut bien trop efficace pour laisser au torpilleur la moindre chance de succès dans sa charge désespérée. Brisé en deux, le Trat sombra rapidement.

De son côté, le Songkla esquivait les tirs ennemis et s’éloignait de plus en plus du combat.
Ce n’est que dans la soirée qu’il fut rattrapé et coulé par un tir précis de l’aviso FFL Tahure.

La bataille au large de Saigon était finie et les forces Alliés se préparaient pour le débarquement qui débuterait au petit matin.
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Sam 25 Déc 2010, 19:43
Toubiiiiiiiiiiib !! Bordel Toubib !!!!!!!
- François, oublie le merde on va se faire hacher menu par ce bitube, dégage de ce trou de merde !!
- T’es bon toi, j’abandonne pas mes copains !!
- Ouvre les yeux, il a plus de tête ton copain !!


Les balles sifflaient et le FM venait de tomber en rade, plus rien à faire : il faut charger.
Le lieutenant Polichet sortit son revolver et courut vers la position des japonais suivit de quelques braves. Deux tombèrent rapidement et un autre fut faucher par le canon de DCA double de 25mm qui bloquait la route.
Après deux heures de bain de sang, le carrefour était prit.

L’assistance de la « cinquième colonne » avait permit de sauver de nombreuses vies en faisant en sorte que les Jap’s pensent à autre chose qu’a se battre : communications et relais téléphoniques détruits, réservoirs de carburants éventrés d’où sortaient de longues flammes jaunes et tout un petit complément d’explosifs dissimulés dans l’armurerie et l’arsenal.
François Vert, soldat échappés d’Indochine en 40 lors de la chute de la colonie, s’était porté volontaire pour retourner libérer sa terre natale avec pleins d’autre gars bien. Il en restait plus des masses de gars bien.
Michel avait été fauché par le 25mm, Louis par la mitrailleuse de la villa des cerisiers et Maxence par un bridé cinglé qui prenait son pied avec une machette dans l’immeuble 36-D.

Hey Norbert, t’as pas des cartouches en rabe ?
- Non mon poussin, ramasse la carabine du niak et lâche ta pétoire. De toute façon tu viendras le chercher après.

François mit son MAS 36 dans son dos et ramassa l’Arisaka. Rechargé, l’arme était plus utile dans ses mains que dans celles de son ancien propriétaire, déchiqueté par une grenade. Et puis, même si cette arme était de seconde main, elle avait le mérite de pouvoir se faire ravitailler par tous les cadavres jaunes du secteur.
Prochain objectif : le port.
Parce que débarquer pour prendre en tenaille une ville est une chose, la pacifier pour permettre aux navires anglais d’y entrer c’était une autre histoire.
Les deux avisos Amiral Charner et Tahure étaient en train de débarquer les deuxième et huitièmes compagnies en plein milieu du port sous le feu des canons Jap’s et Thaï, il fallait rejoindre le point de rendez vous avec ces hommes avant qu’ils se fassent massacrer.

Le groupe de François passa à côté des restes d’une auto quand un geyser de terre fit trembler le sol, suivit d’un autre, puis un autre.
Les croiseurs anglais pilonnaient les points de résistance japonais avec leurs monstrueuses pièce de 203 et l’effet était plutôt pas mal.
Le carnage continua encore dix minutes et quand le feu anglais cessa, il restait plus que deux trois idiot à moitiés sonnés en train de sortir de leur trou en levant les bras, tremblant comme des feuilles.
Rapidement maîtrisés, un dût être achever sur place pour éviter qu’il ne souffre trop le pauvre bougre.
Le point de rendez venait d'être sécurisé. Les chefs de compagnie tinrent une réunion au sommet dans le bar encore debout. Aussi surprenant que cela puisse paraître, un submersible US avait remonté le fleuve pour déposer les fusiliers marins survivant du naufrage du Lamotte. Ils avaient complètement prit les renforts Jap’s par surprise et s’étaient emparés de l’aérodrome en arrivant dans le dos des défenses japonaises qui furent prises en sandwich par cette habile manœuvre complètement improvisée et hasardeuse.
Un pauvre biplan avait réussit à décoller avec on ne sait qui à bord. L’appareil avait fait quelques kilomètres quand il disparu sous les balles des hydravions des croiseurs anglais. Dommage, il était courageux le type qui avait décollé sous les balles de l’infanterie coloniale et des fusiliers marins.

Quatre heures plus tard, Saigon était calme. La rade était en feu et plusieurs marins eurent la joie de visiter un destroyer Jap’ bloqué dans la cale sèche. Une belle prise de guerre en perspective.

Après avoir rassemblé les corps et enterrés ceux dont on était sûr de l’identité, François passa devant la fameuse pancarte dont tout le monde parlait, installée par un sergent breton. Sur celle ci était écrit avec du sang, sûrement japonais : Propriété Française.

Encore quelques heures et les avisos débarqueraient le matériel nécessaire à la tenue du port. Il fallait maintenant acheminer des renforts et du matériel lourd pour que cette victoire en reste une. La première partie de l’opération était un succès. La seconde allait bientôt pourvoir commencer.

HRP : Le débarquement FFL dans Saigon est terminé et validé. Le port va passer FFL sous peut et il est expressément demandé au joueur qui s'y trouve de le quitter rapidement. Rassurez vous, si il se fait discret ca va passer.
Premier volet de cette campagne terminé. Je laisse une semaine de pause pour penser les plaies des deux belligérants et la suite de la campagne débutera à la reprise.
Bonnes fêtes à tou(te)s !!
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Mer 09 Mar 2011, 16:52
Mokoï 2 pour Soerabaja, le temps est nuageux et rien n'est à signaler.

L'opérateur radio du G4M envoyé en reconnaissance depuis Soerabaja n'avait pas trouvé le fameux convoi devant ravitailler la nouvelle base française de Saigon.
Ses camarades envoyés par les différents aérodromes japonais avaient eu la même réponse à la demande des flottilles de l'Empire du Soleil Levant : rien. Tout simplement rien.
Les convois habituels étaient au rendez vous bien sûr mais le convois spécialement affrété pour Saigon était toujours introuvable.

Quelques secondes plus tard, Soerabaja répondit.
Bien recu Mokoï 2. Rentrez à la base.

Heureux de rentrer se coucher dans un bon lit loin des lignes de front, l'équipage du G4M plongea et vira cap sur l'Indonésie.
Le vol s'annonçait calme. La mer était belle et le ciel quoi que couvert était favorable à un vol tranquille. La douce voix de la présentatrice de la radio de Singapour accompagnait ce vol "de plaisance" pour un équipage ayant longtemps été au feu pour la gloire de l'Empereur... jusqu'à.

Mokoï 6 ................... flotte importante évoluant cap ....................... nombreux blessés à bord !! Position 14°30 Sud... CRACK !!!! Motoko !! incendie à bord !! ................... altitude, envoyez des renforts bon sang !! Faites décoller ces feignasses de la Marine !! On va .............. je répète coordonnées 14°30 Sud par ......................

L'opérateur du G4M coupa radio Singapour pour émettre sur la fréquence du G4M2 en détresse, tout l'équipage put en profiter de la réponse de l'appareil après un rapport bref et efficace du radio.

Mokoï 2 pour Mokoï 6. Nous avons mal reçus vos coordonnées, répétez !!

De Mokoï 6, position.................. bordel le croiseur nous allume !! Où sont les torpilleurs !! Posi.....

Mokoï 2 pour Mokoï 6 nous n'avons toujours pas les coordonnées complètes.

Le silence s'installa.

Mokoï 6 répondez. Quel est votre statut ?

Toujours pas de réponse. Le chef du bord donne l'ordre de contacter la base.

De Mokoï 2 pour Soerabaja. Prioritaire. Mokoï 6 engagé par bâtiments ennemis en grand nombre comportant au moins un croiseur aux coordonnées incomplètes de 14°30 Sud. Avons perdu le contact. Nous tentons de rejoindre la zone de patrouille de l'appareil en détresse. Mokoï 6 demande l'intervention des bombardiers de la Marine.

Bien recu Mokoï 2. Les pilotes de la Marine gagnent leur machine en ce moment même. Ne perdez pas le contact radio.

Le "Betty" mit plein gaz sur la zone de patrouille de l'infortuné appareil sûrement perdu par la DCA du croiseur signalé.
Les dix bonnes minutes d'angoisse passées à voler vers Mokoï 6 et à répondre à l'opérateur de la base que rien n'était en vue furent brutalement interrompues...
Une paire d'hydravions Walrus sortirent des nuages et plongèrent sur le G4M. Cela surpris totalement l'équipage occupé à fouillé les eaux et non le ciel !!
La première passe endommagea quelques composants mais rien de sérieux. Alors que l'opérateur radio du bombardier allait entrer en contact avec Soerabaja, un trio de SeaFox s'attaqua au bombardier, lui aussi sortant en piquer des nuages.
Le "Betty" fut criblé d'impacts et une fumée noire commença à se dégager des moteurs.

De Mokoï 2 à Soerabaja, sommes attaqués par 5 hydravions embarqués britanniques. Ils nous taillent en pièce !! Notre position est.............


La flotte escortant le convoi pour Saigon vit une explosion dans le ciel qui créa un nuage de petits débris. Les hydravions en patrouille ASM de la flotte venaient de remporter leur première victoire aérienne.
Mais l'amiral commandant la mission voyait cela d'un mauvais oeil. L'ennemi connaissait il la position de l'escadre ? Du convoi ? Sa vitesse et son cap ?
Le radar du navire amiral détecta un raid aérien ennemi qui tomba dans le vide à 120 miles de la position du convoi. La nuit tombait et les britanniques et leurs alliés du Commonwealth en profiteront pour changer de cap radicalement, évitant aussi toute reconnaissance matinale de l'aviation ennemie.
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Dim 13 Mar 2011, 20:58
Le croiseur Tama avait été envoyé patrouiller plus loin que d’habitude après la perte des deux hydravions de la base de Soerabaja et exceptionnellement en compagnie de deux escorteurs. Le commandement était sur les nerfs, les combattants irréguliers avaient encore fait sauter les lignes téléphoniques et deux avions avaient étés incendiés cette nuit.
L’escadre repérée était peut être le fameux convoi en direction de Saigon ou bien un convoi destiné à approvisionner ces irréguliers ? Voir même un débarquement !!

L’Amiral Fashoda, qui commandait les forces de l’île de Java, n’en pouvait plus. Il voulait en avoir le cœur net et la petite escadre de patrouille quitta le port après avoir fait le plein.

La mission était risquée mais pas autant que de venir en renfort des assiégés de Koepang. Alors les équipages étaient assez heureux de cette petite patrouille. D’autant que le commandant de la flottille était réputé timoré, cela rassurait tout le monde sur la quasi certitude d’un repli en cas de mauvaise rencontre. Après tout, mourir pour l’Empereur, oui. Mourir pour rien, non. Japonais ne veut pas dire suicidaire.

Les trois navires nippons commencèrent à mouiller le champs de mines prévu dans l’ordre de mission quand le jour se leva. Les équipages prirent un petit bain de soleil matinal quand soudain, une salve explosa sur le leader de la flottille : le croiseur Tama.

Une, puis deux, puis trois salves percutèrent le malheureux croiseur. Sortant de nul part, un destroyer britannique venait d’incendier le malheureux croiseur.
Prenant de la gîte, il ralentit rapidement car privé d’une partie de sa puissance motrice.
Bien entendu, le branle bas fut sonné.
A peine le croiseur avait il digéré les obus qu’une gerbe de torpilles venant du même ennemi fracassa le flanc tribord du navire. La gîte passa à 11° et l’incendie repris de plus belle, menaçant les tubes lance torpilles du croiseur.
Les deux pièces avant purent lancer une salve victorieuse sur leur assaillant mais les artilleurs furent rapidement évacués… ou brûlés !! Le feu prenant de l’ampleur sur toutes les parties du vaisseau.

Les escorteur placèrent alors des tirs sur l’ennemi, mais la salve de Long Lance du Gorku rata l’adversaire qui, lui aussi en feu, se retira. Une célèbre photo du navire s’éloignant du croiseur agonisant fut publiée plusieurs années plus tard dans le Times.
Les plus avisés reconnaissant un navire de la classe Tribal. Et avec une loupe, les plus attentifs purent voir un nom qui devint célèbre dans les forces de Sa Majesté… HMS Daring.

Venant au secours de son infortuné éclaireur, le croiseur Galatea exécuta le Tama qui vola en éclat. Seuls 11 survivants furent repêchés plus tard et quatre autres arrivèrent Java après avoir dérivé deux longs jours, pour y mourir sous les coups des irréguliers.
Le Galatea se positionna rapidement entre le Tribal en feu et les deux escorteurs, plaçant deux salves précises dans les entrailles du Kagero de l’escorte, le Gorku.
Heureusement pour lui, les tirs n’avaient pas touchés d’éléments vitaux, seul l’appareillage sonar était endommagé. Et, alors que l’Hytaka déployait un rideau de fumée, le Gorku put transmettre à Soerabaja par la fréquence habituelle.

« Escadre ennemie comprenant 4 à 5 croiseurs et leur escorte protégeant un convoi de huit bâtiments marchands. Notre position : 7°15 S ; 114°45 E. Tama coulé. Sommes touchés mais nous ferons notre devoir. Vive le Japon !! »


L’absence du « Vive l’Empereur » fut mal perçue et elle fut rajoutée dans le rapport du commandement de Java. Cela permit sûrement aux familles de recevoir les pensions.
Les deux navires firent alors route vers les forces japonaises présentes dans la zone dans l’espoir d’attirer vers eux les puissants navires anglais.
La partie ne faisait que commencer…
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Mer 30 Mar 2011, 21:20
Gaaaaaaaaaaaaaaaarde a vous !!

*Claquement de bottes*

Le capitaine Rendal regarda les hommes de son bataillon, enfin, ceux qui étaient pas en train de s'entrainer.

Vous ressemblez à rien !! Même pas rasés... Sergent ? SERGENT !!!! J'exige des explications.

Un homme tout aussi barbu que les autres arriva, bottant après une balle Jap' reçue dans un endroit que je ne développerais pas.

Mon Capitaine, c'est que nous n'avons plus de lames de rasoir et nos baïonnettes servent tous les jours...

L'officier regarda une fois de plus ses hommes et soupira bruyamment avant de s'en aller inspecter le port.
La nuit était tombée assez rapidement, comme tout d'ailleurs dans ce foutu pays : la pluie, les maladies et les Jap's. Ce dernier élément était plutôt encouragent, mais les forces de Saigon allaient bientôt tomber à cours de munitions et les hommes étaient épuisés. Leur dégaine allait parfaitement avec l'état réel de ces hommes : fatigués. Mais le moral était bon, après tout... ils étaient en France !! Enfin... dans une de ses nombreuses colonie mais en France quand même !!
Mais tandis que l'air frais faisait greloter les sentinelles, un énorme bruit retentit au large. Tous se levèrent en sursaut. La DCA se réveilla et les projecteur traversèrent le ciel. Encore ce fichu raid nippon ? Non.
Le bruit retentit à nouveau. Un bruit de sirène. Était ce un navire ennemi ? Ou un ami en difficulté ?
La réponse vint d'un fantassin en bicyclette hurlant à tous ceux qu'ils croisait quelque chose. Ce quelque chose créait des sourires sur tous les visages de ceux qui avaient entendus.
Arrivé au GQ de Saigon, l'homme se vautra littéralement aux pieds du Colonel Roturier après avoir trébuché dans le tapis d'un fort mauvais goût.

Mon... mon Colonel... Le convoi !! Le convoi est là !!

Enjambant le soldat qui reprenait son souffle avec difficulté, l'officier accourra au téléphone. Ordonnant aux projecteurs de la DCA d'illuminer la passe et le port, il se dirigea ensuite vers le quai.
Arrivé sur place, il put constater que les hommes étaient complètement hystériques. Le convoi pénétra lentement dans le port et commença a débarquer munitions, carburant, kérosène, avions, et troupes fraiches !! ainsi que du ravitaillement et très important, du courrier.
Le déchargement battait son plein, aidé par tous les hommes présents qui espéraient une barre de chocolat ou quelques caramels dans ces caisses de ravitaillement.

Le Commandant Du Mergue, chef du convoi, alla se présenter au Colonel qui l'invita à boire un merveilleux Bourbon de trente ans d'âge.
Le convoi pour Saigon était passé entre les mailles du filet nippon et sans une seule perte !!
Ainsi, Saigon allait rester une base Allié dans les flanc du Japon et allait pouvoir servir de poste avancé grâce au ravitaillement si difficilement transporté grâce à l'excellence de l'escorte de l'omniprésent EIF et la jeune mais pétillante NAPS qui avaient suivis et escorté le convoi des eaux sûres de l'Australie jusqu'à celles dangereuses de l'Indochine.
C'était une grande victoire.


A plusieurs milliers de kilomètres de là... le glorieux HMS Hood quittait le port de Chandpur après d'importants dommages recus au combat. Le navire n'avait pus quitter le port que grâce au retrait de troupes ennemies pour endiguer Saigon. Ainsi, c'est dans un secret et un danger le plus total que le grand croiseur de bataille quitta le port des Indes pour la grande base d'Aden en vue d'une réparation plus que nécessaire. Sans la prise de Saigon, le navire n'aurait jamais passé les eaux indiennes vivant.

HRP : Scénario terminé par une victoire totale des Alliés. Merci à tous ceux qui y ont participé. J'invite ceux qui ont participé au scénario d'envoyer un message à Boomer pour se faire recenser. Les chefs de flottilles sont chargés de cela, merci de me faire parvenir trois liste : ceux qui ont seulement fait la première partie du scénario, ceux qui ont fait la seconde et ceux qui ont fait les deux.
C'est pour les médailles car il yen a trois de prévues =D pour les trois situations.
Merci à tous pour ce scénario, je me suis bien amusé et j'espère que vous aussi.

Quoi ? les récompenses ? Mon amusement vous suffit pas ? Bon d'accords... alors pour dans quelques mois, une surprise qui doit prendre du temps à construire. Mais pour l'heure, ba le Hood qui s'est échappé ? Et à moitié prix s'il vous plait !! Il vous attends à Aden, tout frais tout beau.
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