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Karl Dönitz
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Là où va l'Indien Empty Là où va l'Indien

Jeu 28 Oct 2010, 18:06
J-145

Kiel, bureau de l'Oberbefehlshaber der Kriegsmarine Karl Dönitz.

Assis dans son confortable fauteuil, l'amiral attendait les rapports quotidiens des U-Boot en patrouille ... finalement un homme arriva, des dossiers à la main.


« Voici les rapports mon Amiral. »

L'homme s'avança et les déposa sur l'immense bureau placé au centre de la pièce.

« Gut Danke. »

L'Amiral s'empressa de les prendre et commença a lire les chiffres ... comme il s'y attendait, ils étaient bons, très bons ... ses U-Boot décimaient une grosse partie des convois entre les Etats-Unis et l'Angleterre ... bientôt le ravitaillement de l'île viendrait a manquer, ce qui forcera les Britanniques a négocier avec l'Allemagne.
Mais il fallait frapper, encore et plus fort mais surtout ailleurs ... Donitz avança vers l'immense carte posée sur le mur en face de lui ... il fallait étouffer les Alliés en coupant toutes leurs lignes de ravitaillements ... il planta une punaise sur la carte ... Ici, dit-il ... oui ce serait parfait, quelques personnes risquaient d'avoir des surprises ...


« Friedrich, venez dans mon bureau ... j'ai un ordre de la premiere importance a faire passer aux U-Boot stationnés à Lorient ... n'oubliez pas d'en envoyer une copie au QG du Führer ... »

« Jawhol Amiral. »


Dönitz retourna s'asseoir derrière son bureau ... avec ce coup là, le Reich s'avançait un peu plus vers la victoire finale ...



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(Hrp :// L'ensemble des Rp qui suivront constituent une odyssée que le lecteur/joueur est amené à prendre comme telle. Les personnes qui ont rédigé et encadreront le scénario suivant n'ont nulle autre intention que d'animer un peu plus le jeu.
C'est le concept fondamental qui opère dans tout scénario, mais nous tenons bon de le rappeler une fois de plus.
D'autres HRP émailleront les récits suivants. Nous nous excusons auprès des puristes, mais les tenons nécessaire à la clarté de l'aventure que vous allez vivre.)

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Mar 02 Nov 2010, 23:29
J-44

Lorient, Base de sous-marins de Keroman.

Le rapport était arrivé dans la nuit, un ordre prioritaire venu tout droit de Kiel et portant le cachet de l'Oberbefehlshaber der Kriegsmarine. A peine arrivé dans son bureau au petit matin, le Fregattenkapitän H.S s'empressa de décacheter et de lire la lettre posée sur son bureau.

Origine : Autorités de la Kriegsmarine
Destinataire : Forces sous marines en patrouille
Objet : Ordre N°125VH / G / K42

Demande de patrouille entre zone EE à HB. STOP
Ordre d'intercepter et de couler tous navires marchands STOP
Communiquer présence hostile. STOP

Il esquissa un petit sourire. Une nouvelle patrouille en perspective, et celle ci s'annonçait palpitante. Il sortit de son bureau et se dirigea en direction du bunker ou était abrité son U Boot type I.XC afin d'avertir son équipage. Un long trajet les attendait ...




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J-34

Océan Atlantique, un U-boot fait surface en pleine nuit, camouflé par les nuages cachant les lueurs de la lune.

« Herbet, transmettez. »
« Bien monsieur. »


Origine : U-***
Destinataire : Autorités de la Kriegsmarine
Objet : Ordre N°125VH / G / K42

Avons rejoint zone de patrouille secteur FK-4. STOP
Nous mettons en chasse de navires marchands. STOP
Reprendrons contact dans 48H. STOP


L'U-boot replongea ... Quelques heures plus tard un cargo apparut au périscope, la chasse était donnée.




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Ven 05 Nov 2010, 23:40
J-22
Le 16 août 1942

Chère Maria,

Je ne pense qu'à toi depuis mon départ en mer. Après notre rencontre au bal de notre quartier, après notre danse, après le baiser que je t'ai volé juste avant mon embarquement, je ne peux t'ôter de mes pensées. Alors je t'envoie ces quelques mots.

Je t'écris depuis mon navire, le Annibal Benévolo, où j'officie comme cuisinier. Il est 9h, nous avons fini notre service de la matinée et profitons d'une courte pause avant de nous attaquer à la préparation du repas de midi. Et oui, on mange tôt, sur ce navire !

Nous sommes quelques peu inquiets et fatigués, car nous avons très peu dormi cette nuit : nous avons appris que deux navires marchands ont sombré dans les eaux que l'on traverse en ce moment même, et la rumeur court qu'ils ont été coulés par un sous-marin. Mais cela paraît totalement irréaliste, la guerre est lointaine, et ces navires ont très probablement heurtés des récifs, ou subis des accidents techniques. C'est du moins ce que l'on suppose tous.

Et toi, comment vas-tu ? J'espère que ton travail se passe bien, et que ta collègue, la harpie dont tu m'as parlé, ne t'embête pas trop. Et ta mère ? Tu m'avais dit qu'elle était malade. Va-t-elle mieux ? Encore une fois, j'espère que tout va bien.

Oh ! Hier, Paulo, un collègue cuisinier, a pêché un requin bleu de 2 mètres 50. J'ai pensé à toi, comme tu m'as dit que ces animaux te terrifiaient. Et bien je peux t'assurer que celui-ci ne fera plus de mal à personne : il a fait un magnifique ragoût qui a régalé tout l'équipage hier soir.

J'espère que l'on se reverra bientôt, que je puisse te raconter en détail tout cela.

Je t'embrasse, Raul.


Le cuisinier de bord Raul Aquoleto relu la lettre qu'il venait d'écrire, puis la plia soigneusement avant de la placer dans son enveloppe et de la mettre dans la poche de son pantalon. Il jeta un œil à la cuisine qu'il avait nettoyée en détail après la préparation petit-déjeuner, et se leva de son siège, quand il fut jeté sur le sol par un puissant choc à l'arrière du navire. Aussitôt, les alarmes retentirent, et il vit passer en courant un marin qui hurlait que l'Annibal Benévolo avait été touché par une torpille. Le jeune cuisinier, reprenant ses esprits, se releva tant bien que mal, quand une seconde torpille vint exploser dans la salle des machines du navire, le projetant contre sa table de travail, la tête la première. Et tout disparu.



Quelques dizaines de mètres plus loin, le périscope de l'U-507 confirmait à son équipage l'objectif accompli.
A son bord, les hommes exultaient. Ils étaient épuisés par une nuit de chasse, et avaient suivis ce navire marchand toute la matinée, attendant le moment propice pour attaquer. Mais malgré ces résultats et l'état de fatigue extrême qui régnait à bord, le capitaine Harro Schacht ne leur laissait aucuns répits, et le sous-marin reparti aussitôt vers le Sud, toujours en quête de proies, laissant l'Annibal Benévolo sombrer, et son équipage mourir avec lui. Ce n'était ni le dernier ni le premier d'une meurtrière partie de chasse.





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Dim 07 Nov 2010, 11:17
J-7
Rio de Janeiro, quartier de Botafogo, boutique de jouets Puppe, le 19 août 1942, 8h30 du matin.

Hans et Johanna Friedger, un vieux couple d'expatriés germaniques, buvaient tranquillement leur café à l'arrière du magasin en attendant l'ouverture, qui se faisait à 9h. Hans lisait le journal du jour, et l'on pouvait voir la tristesse se dessiner petit à petit sur ses traits, au fur et à mesure de sa lecture. Il tendit le journal à son épouse.



« Les nazis continuent de tout détruire, même ici ... Tiens, lis. Cinq attaques sur des cargos brésiliens en seulement deux jours, toute l'œuvre d'un seul et unique sous-marin allemand, visiblement. »
« Oui, tout le monde en parle, tu sais. Les évènements ont été dévoilés au grand public hier. Frida, qui travaille à l'ambassade comme tu le sais, m'a dit qu'une manifestation très violente a eu lieu hier soir. Plusieurs employés ont été grièvement blessés, et l'ambassade a finalement dû être fermée. »
« Vraiment ? »
« Oui. Il paraît que des restaurants allemands ont aussi été ravagés par la foule. Tu n'as pas lu le journal hier ? C'est effrayant Hans, véritablement effrayant. »
« ...Oui, en effet. »



Hans soupira, tout en regardant sa montre. Il était l'heure d'ouvrir la boutique.
Le vieil homme se leva lentement de son siège, et se dirigea vers les vitrines, où il ouvrit les rideaux d'acier.


Aussitôt, ce fut l'enfer.
Une dizaine d'hommes attendaient que le magasin ouvre.

Ils défoncèrent la porte sans qu'Hans ne puisse faire quoi que ce soit. Le premier homme lui écrasa le visage contre le comptoir, et les autres saccagèrent la boutique sous les cris stridents d'une Johanna terrifiée. Ils renversèrent les étagères, écrasèrent les jouets, arrachèrent les affiches. Ils hurlaient en coeur "morto aos Nazis", mort aux Nazis.

Tout cela ne dura que quelques minutes, et le groupe repartit aussi vite qu'il était arrivé.

Une fois que le dernier homme eut franchi le seuil de la boutique, Johanna se rua sur son mari assommé. Elle le tint dans ses bras tout en sanglotant doucement. Non, ils n'échapperaient pas à la guerre, même ici...





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Mer 10 Nov 2010, 23:39
Jour J


Rio de Janeiro, Salle de conférence du palais présidentiel, Aout 1942.

« Monsieur le président, c’est à vous dans 1 minute. Les journalistes sont bien en place. »
« D’accord. Merci Carlos. Allons-y, il est temps. »


Le président du Brésil, Getúlio Vargas, entra dans la salle de conférence. Les journalistes se turent. Beaucoup se doutaient de la raison de cette conférence présidentielle décrétée à peine 36h avant. La pression populaire avait fait basculer les choses.
Le président monta sur l’estrade surplombant la salle. Il s’avança derrière le pupitre, tapota le micro et débuta son discours, l’un des plus importants de sa vie.


« Citoyens, Hitler est allé trop loin ! Notre pays est aujourd’hui menacé par l’Allemagne. Le peuple brésilien est resté jusqu’à aujourd'hui parfaitement neutre dans ce conflit mondial. Mais nous avons lâchement été attaqués il y a quelques jours. Cinq de nos navires marchands ont été torpillés et coulés le long de nos côtes. Ces attaques sont le fait de sous-marins allemands, et elles ont coutées la vie à plusieurs centaines de nos concitoyens. »

Le président Brésilien s’arrêta quelques instants, scrutant la salle. Les journalistes triés sur le volet étaient parfaitement calmes, attentifs à chacun des mots de Vargas. Celui-ci reprit.

« Nous ne pouvons pas laisser impunis de tels actes ! Je comprends et approuve votre indignation ! Notre glorieuse armée a su par le passé défendre notre pays. Nos hommes sont prêts à se sacrifier pour une juste cause ! Nous ne laisserons par l’Allemagne et l’Italie amener la guerre et la mort sur notre territoire. Messieurs, c’est nous qui l’amèneront chez eux !
Je déclare officiellement qu'en ce 22 aout 1942 le Brésil entre en guerre contre l’Allemagne et l’Italie ! »


Dans la salle de conférence les flashs crépitaient de toutes parts. Tel Hitler ou Mussolini, Vargas était un grand orateur. Il savait parfaitement galvaniser les foules. Ce discours devait enflammer le peuple brésilien contre l’Allemagne. La guerre maintenant inévitable, la population devait soutenir l’action du gouvernement..

« Une force expéditionnaire brésilienne de plusieurs milliers de nos Pracinhas sera formée dans les prochaines semaines afin de soutenir l’effort de guerre des Alliés. Notre marine et notre aviation se tiennent dès aujourd’hui en état d’alerte et prêts au combat. Messieurs, le Cobra des forces armées brésiliennes prend aujourd’hui les armes. Merci à tous. »

Le Président brésilien se retourna et quitta la salle. Quelques heures auparavant il s’était entretenu avec l’ambassadeur des États-Unis. Il attendait désormais une réponse capitale, celle du président Roosevelt.


Dernière édition par Getúlio Vargas le Mer 10 Nov 2010, 23:49, édité 1 fois
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Mer 10 Nov 2010, 23:41
J+1


25 août, bureau présidentiel du Président Vargas.

Assis à son bureau le Président Vargas luttait contre le mal de tête qui l'avait pris depuis son discours. Avec des gestes lents il massait ses tempes pour atténuer la douleur et se concentrer sur la suite des évènements: le monde entier prenait connaissance de sa déclaration de guerre.

Déjà les réactions se faisant entendre au sein de son propre pays. Sur son bureau les journaux nationaux reprenaient son discours. L'un d'eux titrait "pela civilização, pela liberdade, pela justiça", un titre idéal pour enflammer la population et la préparer à ce qui allait suivre. Mentalement il prit note de féliciter le conseiller qui avait "suggérer" ce titre choc au journaliste.

La réunion du matin avec les généraux avait mis en évidence le manque de matériel dont disposait son pays. Il avait du les rassurer en laisser échapper quelques confidences sur le probable soutien matériels des Alliés. Les militaires étaient sortis du bureau rassurés, en commençant déjà à se batailler sur qui aurait quoi et la mise en place de nouvelles stratégies. Comme eux il se commençait déjà à entendre le bruit des canons.


La Président Vargas sursauta quand il se rendit enfin compte de la présence de Carlos devant son bureau lui tendant un papier.
« Votre Excellence excusez moi, comme vous ne répondiez pas, je me suis permis d'entrer... Un télégramme vient d'arriver pour vous.»

Il prit le pli et d'un geste de la main congédia Carlos.
« Merci Carlos, vous pouvez disposer.»

Enfin seul il déplia avec appréhension le télégramme, l'heure de vérité était enfin arrivée. Depuis la veille il attendait cette réponse, qui déciderait de l'avenir de son pays dans cette guerre.

Là où va l'Indien Talagr10

Voilà les États Unis avaient réagi comme il l'espérait.
Vargas ne s'étonna nullement de la disparition de son mal de tête, il était prêt et son pays aussi.



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(HRP:// Messieurs dames, le brésil rentre officiellement en guerre. Qu'est ce que ça veut dire pour vous ?
- Une nouvelle nation, de nouveaux ports, de nouveaux navires, de nouveaux PNJ/PJ et donc de nouveaux horizons à explorer pour tous
- Le brésil est une nation limitée à 2 % certes,mais elle revêt tout les attributs d'une nation comme l'Italie par exemple.
C'est une vrai nation !
- En outre vous découvrirez quelques améliorations géographiques qui devraient somme toute stimuler réellement et de manière viable l'Atlantique. Et ça c'est vraiment le plus important.
- Qui sont les brésiliens ? Ce sont des joueurs comme vous, qui en juillet, nous ont proposé un projet de création de la nation Brésilienne. Après la construction d'un épais dossier valorisant le rôle historique de la nation, ce groupe de joueurs s'est attaché à nous proposer un processus de mise en place, des RP, une BDD cohérente, et des possibilités scénaristiques. Par là même, ils nous ont montrer leur motivation et leur implication pour le jeu.
Et après plusieurs mois de travail, vous constaterez la portée de leur création.
J'espère ce projet sera vous ravir et vous faire vivre et revivre Das Boot sous un nouveau jour.//:HRP)
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