Journal d'un capitaine Indien dans la East Indies Fleet

Le Capitaine Rajit Patil, présent dans les environs de l’Indonésie, a connu un succès énorme, coulant un vaisseau de convoi dans sa première semaine sur le pont, et en endommageant gravement (au point de le faire échouer) un destroyer classe Kagero. Tout le monde le fuit, aucun vaisseau n'est visible lorsque, sur la radio... :

"A tous les capitaines, a tous les capitaines, croiseur ennemi en vue! tout le monde a son poste! rechargez les armes! Il se dirige vers nos cargos et tankers!"
Le capitaine, entendant ces mots, sursauta, et cria: "cap vers ce Croiseur!"
L’équipage en fut étonné, et discuta avec le second.
Puis, il approcha le capitaine: "Euh, Capitaine, vous avez vu la taille de ce Croiseur ?
Oui, qu'a t-il de si particulier ? C'est un croiseur comme un autre, non ?"
Le Second prit un papier d'un dossier, et le montra au capitaine:
"Voici une photographie d'un croiseur Agano:"


"Alors, vous croyez que je n'en ai jamais vu ?"
Le Second prit une autre feuille, et dit:
"Voici une photo de notre vaisseau:"

"Et alors Lieutenant, vous croyez que je ne reconnais pas mon vaisseau ?!
Eh bien Capitaine, les matelots et moi croyons que c'est un peu trop grand et puissant pour nous... surtout vu notre désavantage...
Désavantage, quel désavantage ?"
Le Lieutenant montra du doigt les deux tubes a torpilles, et puis le petit canon AA. Puis il montra les jauges du réservoir.
"Ils sont vides Capitaine, nous n'avons plus de munitions... Et le réservoir est vide, nous avons de quoi durer une journée, pas plus...
Et alors ? Il le sait ça lui ?
Euh... non mon Capitaine!
Alors mettez le cap vers lui!"

Quelques jours plus tard...
Le Second, toujours tres nerveux, s'approcha du Capitaine:
Capitaine, durant la nuit, je ne crois pas qu'il nous a vu... mais la, en plein soleil, c'est sur qu'il nous voit, on file ?
Bien sur que non, foncez-dessus!
Les matelots, toujours étonnés, s'y mirent, peut-être pas volontiers, mais ils étaient de bons gars et suivraient les ordres, bien que ceux-ci leur paraissaient bien étranges.
Puis, le Second cria:
Ils filent Capitaine! Ils ont peur de nous et de nos Torpilles imaginaires! Votre ruse magnifique a réussi! Nos transporteurs n'auront plus rien a craindre!
Le Capitaine, content de lui, ordonna de continuer la chasse pendant quelques jours de plus avant de se replier vers sa couverture ASM.
Quelle aventure surprenante, qu'un Capitaine de Croiseur prestigieux ait peur d'une petite vedette non-armée...

HRP: en effet, ce capitaine de croiseur m'a fuit sans tirer une seule fois, alors qu'il pouvait me couler en un tir, et que je ne pouvais rien contre lui. Quel jeu surprenant lorsqu'un croiseur fuit a la vue d'une petite flottille, et même en la perdant de vue n'attaque pas une vedette a 2 cases de lui...

A SUIVRE (mais je doute avoir une histoire aussi interressante que celle-ci la prochaine fois...)

Le Capitaine Patil, après de longs mois de voyage dans son nouveau "navire", avec lequel il eut des succès remarquables, décida de rentrer au port.
Il l’annonça a sa flotte, après consultation avec l'amiral. Il fut décidé qu'il escorterait les ravitailleurs de la flotte durant leur retour a Trincomalee.

Apres quelque temps, le cri "Terre! Terre!" fut entendu. En effet, le retour au port semblait proche.
Le Capitaine rentra dans sa cabine, et se mit a chercher les archives de son Journal de Bord.

Arrivé au port, il partit rejoindre l'Amirauté, qui fut choquée par le nombre de vaisseaux ennemis qui avaient étés envoyés au fond grâce a lui et son équipage.
On décida de lui donner la plus grande distinction de sa marine: le Commandement d'un Tribal! Le HMIS Sikh était donc le sien a commander.

Mais, une autre nouvelle l'attendait:
Londres s’inquiétait de ne pas avoir assez de publicité de la "merveilleuse guerre" que menaient ses forces au Pacifique.
Il fut donc décidé d'envoyer un journaliste sur un navire de guerre, pour faire des reportages de propagande.

Les instructions de Gordon Smith, journaliste, étaient d'interviewer les membres de l’équipage, d'autres Capitaines, pour envoyer régulièrement aux journaux des nouvelles de la guerre.
Pour qu'il puisse avoir une vue générale sur la guerre, le navire auquel il allait être attaché allait devoir voyager aux coins du monde, et faire le tour de toutes les flottes Alliées au front!
Les Ordres du capitaine Patil était donc de transporter ce journaliste la ou il le désirait.

Le navire fut donc préparé, le journaliste s'installa, et le capitaine fut donné les ordres de rejoindre sa flotte, puis de continuer vers ...



HRP: j'entreprendrais donc un Tour du Monde, visitant toutes les flottilles Alliées, et visitant les coins "Touristiques" (Australie, Pearl Harbour, canal de Panama), tout en restant quelques temps avec chacun d'eux, de voir le style de jeu des joueurs, pour faire un gros rapport sur la situation au Pacifique, qui sera, bien sur, transmise ici!
Bonne lecture ^^

Apres quelques semaines de navigation, le journaliste Gordon Smith avait bien de quoi écrire son premier rapport :

From : Gordon Smith
To : The Times, London

Mssrs,
Depuis mon arrivée sur ce navire, j'ai appris beaucoup sur la guerre que mène notre vaillante marine dans l’Océan Indien. Malheureusement, j'apprends aussi que toutes leurs missions ne sont pas toutes aussi glorieuses !
Ce HMIS Sikh a fait de l'escorte d'un petit convoi rejoignant le gros de la flotte, mais de loin le plus amusant était lorsque nous nous sommes engagés dans un vrai combat naval !
J'ai eu la grande chance d’être présent sur le pont lorsque nous nous sommes faits torpillés... Heureusement, la torpille nous a raté !
Notre Capitaine a ensuite ordonné que nous ouvrons le feu sur ces deux patrouilleurs; ils n'ont pas fait long feu au canon de 120mm ! Une salve de 8 canons chacun a suffit largement !

Il m'a même fait une carte de ses victoires sur nos "amis" Japonais !
Comme quoi, mes sentiments sur les Indiens Indépendantistes changent beaucoup en ce moment !

Cordialement,
Gordon Smith, HMIS Sikh

Le capitaine Patil avait en effet coulé deux petits torpilleurs en quelques minutes, après leur tentative d'un Hit and Run avec torpillage.
Ceux-ci représentaient son sixième et septième victoire.
Il en profita pour envoyer a l’Amirauté une carte de ses victoires :

Confiant de ses victoires récents, le capitaine Patil et son équipage n'avaient peur de rien.
Mais, suite a quelques défaillances de la planification d'une attaque, le HMIS Sikh se retrouvait dans une bien mauvaise position, et un par un, les redoutables navires de la 1. Kantai-Kankoku ouvrirent le feu sur lui...
Les obus tombaient, l’équipage n'y pouvait rien.
En moins de 30 minutes, le navire sombrait.
Un SOS parvint heureusement a une station de Short Sunderland basée a Broome, et la totalité de l’équipage fut sauvée.
Malheureusement, Gordon Smith avait reçu plusieurs éclats d'obus, et le médecin de bord se doutait de sa survie.
Il fut donc nécessaire de l'envoyer au plus tôt en Angleterre, pour le soigner.
Pourtant, aucun avion n'avait l'autonomie nécessaire pour un tel voyage, du coup une escale était prévue a Madras.

Le capitaine Patil et son équipage, isolés en Australie, demandèrent de prendre le même vol, mais de rester a Madras.
Le Commandant de la Base accepta, et ils prirent tous l'avion.

HRP. D'un, je retarde indéfiniment mon tour du monde, n'ayant plus un navire adéquat.
De deux, je demande un vol pour Madras.

Les 760 hommes de l'HMIS Effingham attendaient impatiemment le lever du jour.
Depuis presque une semaine, ils n'avaient cessé de tirer des 7 canons de 190mm. La fumée s’étendait sur le pont... Les hommes commençaient a se fatiguer, et après la première salve leur précision était assez mauvaise.
Ils s'attendaient a ce que le Capitaine Patil leur annonce une petite période de repos de quelques heures, quand ils pourraient profiter du beau soleil tropical qui se trouvait a l’équateur. Mais avec le lever de ce beau soleil, leur espoir s'envolait : toute une escadre Japonaise s'approchait. C’était la troisième qu'ils voyaient, et elles ne cessaient de s’agrandir a chaque encontre. Celle ci se composait de 8 Destroyers de tailles diverses mais toutes assez grandes, 1 escorteur Mikura et quelques Chasseurs de Submersibles, le tout mené par un magnifique Croiseur Léger classe Agano, et précédé par toute une horde de Gyoratei et de patrouilleurs Ko-Gata.
Devant eux, par contre, se trouvaient un nouvel espoir : l'Amiral de l'EIF et son escorte, chassé par cette flotte ennemie. L'EIF était presque a son complet, visible en toute sa magnificence !
L'ordre fut donné d'ouvrir le feu. La motivation des marins et artilleurs a la vue des Croiseurs Lourds de l'EIF fut telle que la première salve endommagea le Croiseur Agano, les dégâts visibles. Malheureusement, ils ne pouvaient continuer, et l'entretien des canons avaient été négligé récemment... La seconde salve du chargeur rata sa cible de loin.
L'Intendant de bord commençait cependant a se plaindre... Ce n’était pas un officier, et ils étaient très peu a manier les obus dans la soute.
Donc, pour changer un peu, il fut décidé exceptionnellement de vider les tubes lances-torpilles. Ils détonèrent parfaitement, criblant de toutes parts le Croiseur Agano. Il fut fini par le HMS Sussex, de l'Amiral Handel. Malheureusement, tous les tirs des Bofors de 40mm finirent dans l'eau ou le Lt Hall, l'officier en armement du navire, les rejoignit.
Par l'action prompte de l’équipage, aucun obus ennemi n'avait encore touché le HMIS Effingham en toute sa carrière, et c'avait l'air d'en rester le cas.

HRP: traverse de l’équateur, toujours un grand moment; rassemblement des "lourds" de l'EIF, voir autant de croiseurs s'aligner c'est très beau; et mes premiers vrais essais du 190mm qui font mal ... lorsqu'ils touchent ^^
A suivre...