- Karl ZötiswitzFort coup de vent
- Autre pseudo : Kenshin Tokugawa
Nation au Front Atlantique : IIIe Reich
Flottille au Front Atlantique : I.Reichsflotte Vanaheim
Nation au Front Pacifique : Empire du Soleil
Flottille au Front Pacifique : Dai-roku Kantai Asahi
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Date d'inscription : 09/08/2009
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Nationalité: Allemand/Japonais
Dix-neuf heures pétantes
Mer 28 Juil 2010, 17:37
Une chaleur étouffante, pénétrante, rendait l’atmosphère lourde dans ce bureau. La lueur orangée du soleil éclairait la pièce à travers les interstices de la persiennes, et révélait un nuage de poussière qui voltigeait à travers la pièce qui sentait une odeur inconfortable de renfermé. La tapisserie jaunie, disparaissait dans les coins sombres que le soleil ne parvenait pas à dévisager. Des photos étaient présentées sur les murs, de famille ou bien de frères d’arme; de famille en fait, et quelques cadres trônaient sur le bureau parmi les liasses de rapports et de paperasses. Sur le parquet craquant, Kenshin attendait patiemment la venu de son supérieur, au milieu de l’office qui lui semblait familier, en silence. Puis, la porte au fond de la pièce s’ouvrit enfin, et le kaishõ entra enfin.
Il se dirigea derrière son bureau, faisant un bref salut militaire à Kenshin en passant, qui le lui rendit, où il s’assit et où il s’empara d’un petit dossier marqué à l’encre rouge du sigle « top secret ». Il l’ouvrit et lit comme s’en prêter attention à la présence de Kenshin.
- « Capitaine Tokugawa, engagea-t-il finalement en gardant ses yeux sur les feuilles qu’il tenait.
-Kaishõ, répondit avec brièveté son interlocuteur.
-Je vois que vous êtes revenu de votre mission en Australie.
-*Non non, tu vois bien que je suis encore en mer, connard.* Tout à fait.
-Mission effectuée avec brio qui plus est. Je lis ici que vous avez coulé pour 53.878 tonnes de navires australiens ainsi que cinq navire de guerre dont deux croiseurs légers Caledon, et que vous avez rapporté de nombreux clichés des ports de Brisbane, Sydney et Caims…
-Si c’est dans le rapport, kaishõ.
-C’est une mission pleinement accomplie. Et cela à d’ailleurs beaucoup contribuer à faire pencher la balance en votre faveur auprès de l’état-major. »
Le major général avait un sourire au bout des lèvres. Il semblait jouer avec Kenshin, qui tentait de rester impassible. Il éprouvait un sentiment de puissance à pouvoir manipuler les affectations de ses hommes, tel un marionnettiste qui donnerait en spectacle de petits pantins désarticulés sous les rires enfantins d’une foule moqueuse.
- « Vous ne me demandez pas pourquoi, continua-t-il.
-Pourquoi, kaishõ ?
-Eh bien, votre demande de permission exceptionnelle a été accordée. Un vol vous attend, il vous emmènera à Tokyo où vous aurez une semaine de permission à dépenser avec votre famille. Vous y recevrez aussi les détails de votre nouvelle affectation. Soyez sur le tarmac de l’aérodrome ce soir à dix-neuf heures pétantes. »
Kenhin contenait sa joie. Il ne savait pas trop pourquoi, peut-être était-ce pour ne pas conforter son supérieur dans son exécrable satisfaction.
- « Vous pouvez disposer », conclut finalement ce dernier.
Ce soir là, à l’heure indiquée, un modèle Toyota pénétra sur l’aérodrome, éclairant le tarmac de ses feux jusqu’à apercevoir l’avion de Kenshin. Ce dernier sortit alors du véhicule, armé d’une valise, et se dirigea vers la passerelle d’un pas pressé tandis que les hélices de l’aéroplane commencèrent à tourner dans un vacarme assourdissant. Il grimpa à bord et s’assit parmi une poignée d’autres capitaine, pas plus d’une dizaine. Puis, quand l’avion s’élança sur la piste et que les roues décollèrent enfin du sol, un sentiment de liberté s’empara de Kenshin qui se laissa tomber au fond de son siège, fermant les yeux et affichant un grand sourire sur son visage.
Il se dirigea derrière son bureau, faisant un bref salut militaire à Kenshin en passant, qui le lui rendit, où il s’assit et où il s’empara d’un petit dossier marqué à l’encre rouge du sigle « top secret ». Il l’ouvrit et lit comme s’en prêter attention à la présence de Kenshin.
- « Capitaine Tokugawa, engagea-t-il finalement en gardant ses yeux sur les feuilles qu’il tenait.
-Kaishõ, répondit avec brièveté son interlocuteur.
-Je vois que vous êtes revenu de votre mission en Australie.
-*Non non, tu vois bien que je suis encore en mer, connard.* Tout à fait.
-Mission effectuée avec brio qui plus est. Je lis ici que vous avez coulé pour 53.878 tonnes de navires australiens ainsi que cinq navire de guerre dont deux croiseurs légers Caledon, et que vous avez rapporté de nombreux clichés des ports de Brisbane, Sydney et Caims…
-Si c’est dans le rapport, kaishõ.
-C’est une mission pleinement accomplie. Et cela à d’ailleurs beaucoup contribuer à faire pencher la balance en votre faveur auprès de l’état-major. »
Le major général avait un sourire au bout des lèvres. Il semblait jouer avec Kenshin, qui tentait de rester impassible. Il éprouvait un sentiment de puissance à pouvoir manipuler les affectations de ses hommes, tel un marionnettiste qui donnerait en spectacle de petits pantins désarticulés sous les rires enfantins d’une foule moqueuse.
- « Vous ne me demandez pas pourquoi, continua-t-il.
-Pourquoi, kaishõ ?
-Eh bien, votre demande de permission exceptionnelle a été accordée. Un vol vous attend, il vous emmènera à Tokyo où vous aurez une semaine de permission à dépenser avec votre famille. Vous y recevrez aussi les détails de votre nouvelle affectation. Soyez sur le tarmac de l’aérodrome ce soir à dix-neuf heures pétantes. »
Kenhin contenait sa joie. Il ne savait pas trop pourquoi, peut-être était-ce pour ne pas conforter son supérieur dans son exécrable satisfaction.
- « Vous pouvez disposer », conclut finalement ce dernier.
Ce soir là, à l’heure indiquée, un modèle Toyota pénétra sur l’aérodrome, éclairant le tarmac de ses feux jusqu’à apercevoir l’avion de Kenshin. Ce dernier sortit alors du véhicule, armé d’une valise, et se dirigea vers la passerelle d’un pas pressé tandis que les hélices de l’aéroplane commencèrent à tourner dans un vacarme assourdissant. Il grimpa à bord et s’assit parmi une poignée d’autres capitaine, pas plus d’une dizaine. Puis, quand l’avion s’élança sur la piste et que les roues décollèrent enfin du sol, un sentiment de liberté s’empara de Kenshin qui se laissa tomber au fond de son siège, fermant les yeux et affichant un grand sourire sur son visage.
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