La chute de l'aigle.

-Capitaine, 5 minutes sur ce cap et nous les aurons….

L’œil collé sur l’oculaire du périscope, le capitaine Sveldsky regardait d’un œil médusé cette flotte sans escorte anti-sous-marine qui était nul autre que la prestigieuse Reich Flotte Vanaheim …

Semblerait-il qu’eux aussi avaient le regard porté ver Brest car l’absence total d’escorte à part un pauvre destroyer loin au Nord-Est prouvait un certain relâchement au sein de cette soit disant prestigieuse flottille.

Le ShCh-307 naviguait à une profondeur de 12m le périscope sorti observant les 5 croiseurs légers entourant le pétrolier Altmark. Pendant ce temps, un petit torpilleur ouvrait la marche se balançant au gré des vagues… c’était trop beau pour être vrai … 5 petites minutes encore et le Schuka allait être en position pour attaquer.

Soudain…

-* ! #$(Juron russe)ils changent de cap! Ils accélèrent! Merde!

Les 7 navires faisaient maintenant dos au submersible et n’étaient maintenant plus à porté de tir.

L’exaltation au sein du navire tomba d’un cran … cette attaque raté rajoutait une couche de plus sur les deux navire de ravitaillement qui avait pu s’en sortir aux attaques du submersible quelques semaines plus tôt en baltique.

Quelques heures plus tard, le submersible fit surface pour lâcher un message radio mais replongea aussitôt.

Avons intercepté navires de la Reich flotte. Attaque avortée. Peut d’escorte, poursuivons la chasse mais gardons notre objectif de mission comme objectif principal.

ShCh-307.

Après avoir plongé, quelques minutes plus tard l’officier sonnariste capta quelque chose…

-Capitaine! , un son se rapproche, navire, seul … position … sud … il semble lourd … mais pas un cargo … sa ressemble … un croiseur léger ! Il est loin, il se rapproche …

C’était belle et bien le croiseur léger manquant… le submersible plongea et passé la journée en immersion … guettant sa proie…






vue aerienne de la flotte sans defense réel de la Reich Flotte






(un gros merci a Divine Saratoga pour l'aide sur l'ortographe)

Après quelques heures d’attente, un navire apparut à l’horizon, sa superstructure se découpant sur le fond grisâtre des fjords au nord. C’était bel et bien le croiseur léger KMS Mannheim, naviguant à un angle parfait de 90 degrés mais faisant régulièrement des zigzags pour éviter une éventuelle interception, désormait inévitable. Le croiseur léger passa directement devant le submersible, à moins de 800m. C’est à ce moment que Vladimir s’apprêta tirer…

-Tube 1 et 2, parés à faire feu … première torpille, immersion … 2 mètres … vitesse maximum …détonation par impact deuxième … vitesse moyenne, immersion 8m. Détonateur Magnétique

Deux légères secousses se fit sentir dans le sous-marin et les hommes d’équipage commencèrent a compté …





33 secondes plus tard la première torpille toucha le croiseur léger au niveau de la coque avant, une lumière déchira le ciel et la détonation se fit entendre quelques secondes plus tard. 15 secondes après, la deuxième torpille explosa, une lumière déchirante qui éclaira la nuit comme en plein jour, dans cette clarté on vit nettement deux tourelles d’armes secondaire et anti-aérienne s’éjecté dans les airs et un début d’incendie se déclara … contrairement a ce qu’il croyait, la torpille n’avait pas toucher le moteur et contrairement a ce que la plupart des capitaines normal aurait fait , le commandant du navire fit augmenter la vitesse a 30 nœuds , vitesse de loin supérieur au submersible…



C’était une preuve de l’expertise des capitaines de la Reich Flotte, malgré le navire qui se remplissait d’eau, l’équipage en panique prit en main d’une façon experte le croiseur qui fila très rapidement dans la nuit en zigzaguant … le niveau du navire avait fortement diminuer et la plage avant menaçant de s’engouffrer dans l’eau à tout moment … quelques seconde plus tard… le navire ne fut plus visible dans la nuit …

-capitaine …

Le second approcha de Vladimir qui avait rentré le périscope …

-Que faisons-nous? Nous poursuivons le croiseur ou restons en embuscade? L’officier sonariste vient d’entendre le son d’un navire approchant … sa ressemble à un cargo … il est seul …

Décidément… La chance continuait à sourire …

-c’est un convois … un petit … 1 petit caboteur, 1 gros pétrolier et 1 ravitailleur. Paré a faire feu?

-oui mon commandant!

-tube 1 a 3, paré pour une salve, immersion des torpilles, 3m, détonateur réglé sur impact. Feu!


Les 3 torpilles filèrent dans la nuit noir, le pétrolier ne fut pas chanceux, il changea de cap juste au moment de l’impact des torpilles, et reçu les 3 torpilles dans son flanc.

-impact!!! Second, noté ceci : Pétrolier, 9500 t.

L’équipage était excité par les récents succès du ShCh-307, cette victoire se produisait 4 jours après les derniers succès remporté sur la Reichflotte.

Les deux autres cargos augmentèrent leurs vitesses empêchant le Schuka de finir le travail, 2 heures plus tard ils fit surface et envoya un message radio.

Avons couler Pétrolier de 9500t. Rentrons au port et continuons mission.
Peu de carburant et 3 torpilles restantes.

ShCh-307.

La réponse ne tarda pas.

Bien jouer, vous êtes en retard sur les autres. Rendez-vous au port le plus rapidement possible.

Haut-Commandement.

Les diesels du submersible rugisserent et le Shuka se dirigea ver l'ouest...

Plusieurs jours s’écoulèrent … le submersible avait passé par dublin et continuais sa course au sud pour rejoindre son objectif, les acores … l’ile devait etre evacuer a tout prix dans les plus bref délai…

Dimanche 25 juillet 1944…

Dans la rade des Acores, l’activité était à son comble, mais le Schuka ne manqua pas d’attirer l’œil … mais que faisait un submersible russe dans le secteur ? Quoi qu’il en soit, sitôt arriver sur le quai, les hommes du navire, tous fatigué par ce long parcours débarquèrent dans ce milieu totalement étranger.


Après un en bref échange et dans un excellent anglais, Vladimir fit comprendre qu’il pourra embarquer du matériel a bord du submersible … après avoir consulté la liste a emporté il en conclu qu’il pouvait apporter 44 soldat et civil ou 22 officier (tout dépend de la priorité), l’ambiance dans le navire allait être lourde mais il avait 1 bon gramophone et plusieurs disque pour eux.

En attendant que l’officier aille chercher les hommes a embarqué, le submersible, amarré a coté de La Capricieuse commença a déchargé c’est torpilles qui pourront servir au dynamitage des stocks intransportables.

Apres un bref échange avec les responsables du port, il fut convenu d’embarquer 44 civil a bord ... ils allaient être loger dans de rudes conditions mais il fallait tout faire pour les évacuer…

Casablanca,3 semaines plus tard.

Le ShCh-307avait réussit a faire plusieurs voyages pour acheminer le matériel des acores jusqu'àcasablanca. Le dernier voyage c’était terminé par l’escorte d’un cargo alliébourré de matériel, c’était ironique quand on sait que le rôle numéro 1 dusubmersible était de couler de t-elle navire. Avec le HMS L-33 de son compagnonSir William Nelson il avait escorté le cargo jusqu'à Casablanca et ensuite lesdeux submersibles ont débarqué leur contenu dans le port.


Après unbref échange avec les autorités du port, les deux capitaines ont reçu leur affectation,le ShCh-307 devait subir quelques réparation rapide et ensuite le HMS Telemachus , nouveau commandement de Sir William, et le Schuka devaient se rendre au nord de l’Italie , en patrouille autour de La Spezzia.

La Spezzia,19 septembre 1944…

-merde!!!! Encoreun!!! Faites vérifier les torpilles, elles sont défectueuses ou quoi!?!

Rageant dansle submersible en plonger, vladimir avait bien raison d’être frustrer, c’étaitle deuxième ravitailleur italien qui s’échappait en flamme après deux coups aubut… le convois étaient maintenant loin … heureusement , le HMS Telemachusvenait de signaler l’approche d’un deuxième convois …

Plongeant a25m , le Schuka V se mit a l’écoute…