La mothball Fleett, mais que va-t-on faire d'eu ?

Voici donc enfin presque la moitié de la Mothball de mobilisé pour défendre les convois alliés, ordres de l'amirauté, à moins que ce ne soit que des rumeurs.

" Monsieurs Tanner, convoi rosbeef en vu. Ha, ils ne sont pas tout seul.
- Hola, est-ca bien raisonnable de les affronter ainsi ?
La peinture de mon croiseur, le premier de notre flottille, n'est pas encore séche.



- Vous avez raison Monsieur Tanner, la nuit arrive, elle nous offrira son manteau d'invisibilité. Plaçons nous sur leurs arrières, à l'affut.
- Alerte !...
Ma vigie vient de repérer un U-Boot et mon officier en second pense qu'il y en a un deuxième. Monsieur Hampton, l'amirauté, que leur pousse des furoncles purulents, l'amirauté nous enverra-t-elle du renfort ?
- Oui, monsieur Tanner, quand ils auront gagné la guerre."

La nuit venue son manteau de pénombre offre aux deux navires à l'affut un peu de repos avant de fondre sur un ennemi bien supérieur en nombre et organisé. Patiemment, les deux capitaines peaufinent leurs assauts.
Quand enfin, le jour se lève.

"tien, plus de rosbeef, 3 destroyers et 1 torpilleur en vu Monsieur Hampton. Ha, par contre on a un ravitailleur en queue de la file indienne.
- Son escorte ne doit pas être bien loin. Quel inconscient laisserait son ravitaillement sous la protection d'un petit torpilleur ?
- Je pense que leurs croiseurs doivent leur couter cher. Ils ont forcément besoin de les rentabiliser.
- Ha dommage, un croiseur en arrière aurait été préférable. Mais, bon, faut croire qu'il n'ont plus besoin de ravitaillement, et leurs destroyers sont déjà trop loin."

Le ravitailleur sombre rapidement. Sa maigre escorte, malgré l'alerte, le suivra un peu plus tard.
Le 05/06 à 11h32 : Nous avons coulé HSK-91 Gebō (Ravitailleur)
Le 05/06 à 12h20 : Nous avons coulé Görlitz (Torpilleur Type 1923)

"A présent, préparons nous à la contre-attaque de leurs destroyers et de leur U-boot, Monsieur Tanner. Vous êtes prêt ?
- Pas vraiment."

Alors que la flottille de destroyers ennemi semblait détaler, à la plus grande surprise des 2 capitaines, un message radio parvient au Capitaine Wade Hampton :

"Capitaine, nous venons de recevoir un message non crypté de l'ennemi"

05/06 à 15h32
perso

Je ne sais pas si c'est l'un de vous qui m'a coulé deux de mes gars, dont un nouveau en "première sortie en mer".

Cette attaque a été perçu comme une agression par mes gars.
Si jamais vous croisé notre route nous vous coulerons tous !

Si ce n'est pas vous nous serons plus clément.

Thorvald Knopp

"Hé Willy, zyeutes un peu ça.
- Ha, je crois qu'on les a faché. Heum, par contre quand il dit ; "nous vous coulerons tous !r", c'est seulement nous 2 ou tous les alliés ?
- Bin vu qu'on est un peu en guerre, je dirais tous les alliés dans le doute."

Peu de temps après, la vigie signale l'arrivée de nouveaux visiteurs :

"Capitaine, les 3 Destroyers reviennent vers nous. Je vois un croiseur class "leipzig" avec eu, non 2 et..."

C'est à ce moment qu'un deuxième message arrive au Capitaine Hampton :

05/06 à 18h42
et alors??

Tu a fais mumuse contre des pj sans expérience, auras tu l'audace de venir vers nous pour te faire couler sans douleur ???

C'est facile de couler des nouveaux, mais là tu vas te sauver j'imagine car tu n'as aucune chance et tu le sais !!

Désormais nous te considérons comme un capitaine absolument pas gentlemen.

THORSTEN BERTIL

Les 2 capitaines restent sans voix :

"...
- ..."
- Capitaine, il en arrive encore"

Quand soudain :
Le 05/06 à 18h13 : XC330 (Type Ia) a torpillé uss anvil (Croiseur léger classe Omaha) mais l'a raté.

"Capitaine un nouveau mess...
- Oui je sais. Avec monsieur Tanner nous allons bientôt gagner la guerre rien qu'à nous deux, et les fridolins n'ont pas le sens de l'humour."

05/06 à 22h45
Devant de vrais adversaires et pas des nouveaux joueurs vous prenez la fuite!!!

Bravo la Mothball tràs courageux???

Hans Klügge

Alors, ils regardent leur carte.



"Bon, Monsieur tanner, ils sont trente et nous sommes deux. Je vous propose un plan très simple. Nous les encerclons tous les 2 par paquet de 10, je me prends les saucisses de mer et les petites crevettes, je vous laisse les grosses cartofens. Qu'en pensez vous ?
- Excellent plan monsieur Hampton, ils n'ont aucune chance.
Ha, c'est toujours un vrai plaisir de naviguer à vos cotés mon cher Wade.
- La prochaine fois, j'espère qu'ils nous mettrons un bon croiseur en arrière garde de leur armada, voir deux. Cela fera moins d'histoire.
- C'est pas sûr. Si on leur coule un croiseur, ou pire celui de Monsieur Knopp, j'ai vraiment peur que cette fois ils se mettent en colère.
- Ouai, pas faux.
- Et qu'ils coulent tous les navires alliés.
- Ufffffffffff !...
- Vous avez raison cher amis, nous devrions laisser les trois Flottilles vikingtruc couler nos convois jusque devant nos ports.
- Hé, c'est loin le brésil ?
Le climat y est chaud, l'alcool pas cher et les filles faciles."

Le HSK-91 Gebō achevait de bruler en crachotant, projetant des étincelles dans les airs comme les dernières munitions explosaient dans son canon de 37mm, tragiquement dressé vers le ciel, environné de flammes. Le Kapitänleutnant U. Von Juntz n'en était pas à son premier naufrage, mais celui-ci avait été sans appel. Von Juntz savait déjà qu’il en gardait l’horrible peinture dans ses souvenirs, une peinture qui se brossait en large traits noirs et rouges et orangés, fumées et sang et explosions. Ce n’avait pas été un naufrage, pas un combat, non, il s’était agit d’une sorte d'exécution, dans un style net, sans bavure, mais certainement pas propre.
Le destroyer avait surgi de nulle part, ses pièces de 127mm tonnant alors que le ravitailleur achevait de rentrer ses tuyaux de transbordement. Coup de malchance ou incroyable talent des artilleurs anglais, le premier tir avait frappé la passerelle de plein fouet, semant la mort dans les rangs des officiers. Le navigateur avait été tué sur le coup, le capitaine ne se souvenait que du sang, juste avant qu'il ne perde conscience. Il n'y avait pas eu de soins médicaux, parce que la deuxième salve avait détruit l'infirmerie et le médecin de bord, pas non plus de message de reddition, parce que la troisième avait emporté la salle de radio. La quatrième n'avait fait que parachever le travail. Un destroyer contre un ravitailleur, ce n'était pas David contre Goliath, mais plutôt le bœuf contre l'équarisseur. Une boucherie.
Une boucherie qui n’avait pas pris fin avec le naufrage du ravitailleur. Son malheureux torpilleur d’escorte, le Görlitz, avait désespérément tenté de protéger le Gebō et avait rapidement rejoins la quiétude des abysses marines. La lutte était sans espoir, bien sûr. Le destroyer était accompagné d’un croiseur léger et les deux navires américains rendaient dix fois le tonnage de petit navire de la Kriegsmarine. En quelques minutes, le drame était consommé. Les deux anglais se replièrent immédiatement. Le Kapitän Witsenhausen, du Görlitz, avait eu le temps d’appeler à l’aide et plusieurs destroyers allemands abandonnaient le convoi qu’ils écrasaient sous leur feu afin de porter secours à leur Kameraden… En tout cas, à ceux qui pouvaient encore recevoir des secours. Deux croiseurs se portaient à toute vitesse vers les deux agresseurs, sans grand espoir de parvenir à engager le combat. Sans doute n’y avaient-ils, pour les deux américains, aucune autre issue que la fuite ou le même destin qu’ils venaient de faire connaitre à leur ennemis.
Cependant, ils auraient pu avoir l’élégance de fuir en silence, sans ces rires que le vent portaient, impitoyable, ravivant la détresse d’un capitaine sans navire et dont l’équipage venait d’être à moitié décimé.
Évidemment, l’élégance, chez les américains, était un concept tout relatif…