- G. TerloniCoup de vent
- Autre pseudo : Aucun
Nation au Front Atlantique : Italie
Flottille au Front Atlantique : XIIIª Squadriglia Torpediniere
Nation au Front Pacifique : Aucune
Nombre de messages : 368
Date d'inscription : 10/08/2008
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Nationalité: Italien
Arcangelo
Mer 25 Nov 2009, 21:28
Tarente....
Le port de la flotte, pourtant vide de pratiquement tous ses grands bâtiments de guerre, s’étendaient là sous les yeux des marins qui n’étaient pas rentrés depuis plusieurs long mois dans leur port de départ. Seuls quelques croiseurs lourds et destroyers semblaient attendre leurs ainés.
Tarente la radieuse, Tarente la belle cachait pourtant mal toutes les cicatrices de la guerre.
Ici un entrepôt brulé, là des bâtiments effondrés. Le moins que l’on pouvait dire ce que les alliés n’épargnait pas et n’épargneraient pas ce prestigieux port.
Si le capitaine rentrait à Tarente, ce n’était pourtant pas pour constater les souffrances de ses habitants…
Quelques semaines auparavant il avait soumis une demande hardie à un haut-gradé de la flotte. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il fût surpris de recevoir une réponse positive. Ainsi donc, il aurait dorénavant la tâche de défendre les couleurs italiennes sur de nouvelles mers encore inconnues aux bâtiments de Supermarina…
Pour cela il devait aller prendre possession d’un sous-marin tout nouvellement admis en service : l'Archangelo.
Le port de la flotte, pourtant vide de pratiquement tous ses grands bâtiments de guerre, s’étendaient là sous les yeux des marins qui n’étaient pas rentrés depuis plusieurs long mois dans leur port de départ. Seuls quelques croiseurs lourds et destroyers semblaient attendre leurs ainés.
Tarente la radieuse, Tarente la belle cachait pourtant mal toutes les cicatrices de la guerre.
Ici un entrepôt brulé, là des bâtiments effondrés. Le moins que l’on pouvait dire ce que les alliés n’épargnait pas et n’épargneraient pas ce prestigieux port.
Si le capitaine rentrait à Tarente, ce n’était pourtant pas pour constater les souffrances de ses habitants…
Quelques semaines auparavant il avait soumis une demande hardie à un haut-gradé de la flotte. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il fût surpris de recevoir une réponse positive. Ainsi donc, il aurait dorénavant la tâche de défendre les couleurs italiennes sur de nouvelles mers encore inconnues aux bâtiments de Supermarina…
Pour cela il devait aller prendre possession d’un sous-marin tout nouvellement admis en service : l'Archangelo.
- G. TerloniCoup de vent
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Re: Arcangelo
Dim 29 Nov 2009, 11:42
Palerme, trois semaines plus tôt.
La flotte italienne au mouillage, se tenait prête au combat.
Le contre-amiral Augusto Migliorini se tenait dans son bureau à bord de l’orgueil de Supermarina : le Roma. Dans le fier cuirassé, l’équipage entreprenait les derniers préparatifs en vue d’un futur combat contre la puissante escadre alliée.
A vrai dire, le contre-amiral aurait eu mieux à faire qu’accorder une entrevue à un capitaine d’un modeste destroyer. Mais ce n’était pas en les méprisant que l’on pouvait avoir l’estime des hommes ,et qui plus est, des marins.
Une estafette toqua à la porte puis rentra dans la pièce. Il salua.
-Le capitaine Terloni est là, Amiral !
-Bien faites-le entrer.
Le capitaine rentra à son tour tandis que l’estafette sorti de la pièce. Les deux hommes se serrèrent chaleureusement la main. Ils s'estimaient mutuellement et au fil des missions s'étaient lié une amitié sincère entre ces deux hommes qui n'étaient ni plus, ni moins que des marins.
-Vous m’avez parlé d’un projet qui vous est cher. Il est sans dire que je vous soutiendrez. Dites-moi ce que vous avec en tête.
-Vous n’êtes pas sans savoir les dégâts causés par l’opération allemande dans les Caraïbes malgré leurs pertes. Je sais que notre marine ne peut se permettre de disperser ses forces, surtout maintenant. Mais, je me propose de changer de théâtre d’opération pour semer la zizanie dans les mers et océans que les Alliés pensent sûrs.
-Je sais d'après l'Amirauté que nos sous-mariniers de Bordeaux rendent coup pour coup aux anglo-saxons.
-Je ne pensais pas à l’Atlantique Nord!
Le capitaine continua tandis que l'amiral étais visiblement surpris.
-Mais il me faudra tout de même franchir Gibraltar. De fait, je ne pourrai le faire qu’en sous-marin. Et ce, avec un modèle possédant une autonomie « suffisante ».
L’amiral sembla intéressé.
-Et où donc voulez-vous aller chasser, Terloni ?
-Et bien, je pensais me rend……
A ce moment le téléphone sur le bureau sonna.
Le contre-amiral Migliorini décrocha. Le capitaine Terloni n’entendit pas la conversation. Les sourcils de l’officier supérieur se froncèrent et il dit :
-Déclenchez l’alarme anti-aérienne. Faites transmettre à la flotte, les défenses de la ville et Superaéro.
Il se tourna vers le capitaine du destroyer tandis que le klaxon d’alerte retentissait.
-Les vedettes de garde ont signalés un ou plusieurs avions. Ils devraient être sur nous d’ici peu.
Le capitaine se leva et demanda l’autorisation de rejoindre son propre navire. Le contre-amiral sourit et dit :
-Cela doit être une mission de reconnaissance. Il n’y a pas de raison de s’inquiéter. De plus, vos hommes sont largement qualifiés.
Le capitaine voulut néanmoins pouvoir observer son navire.
Le capitaine déboucha sur la passerelle tandis que l’amiral suivait plus loin. Lorsque celui-ci eu rejoint le bouillant officier. Les pièces lourdes AA ouvrirent le feu vers le nord-ouest. Toute la flotte, sous les rayons rouges du soleil couchant, crépitaient.
Cependant, le capitaine Terloni n’avaient d’yeux que pour son navire. C’était la première fois qu’il observait « son » navire en plein combat.
Etrangement, les pièces de petit calibre ne se mirent pas en marche. Et bientôt, tous les tirs cessèrent. Un sous-officier vint et en donna l’explication.
-L’avion de reconnaissance ennemi vient de faire demi-tour.
Le contre-amiral renvoya le sous-officier puis s’adressa au capitaine.
-Je crains que nos chasseurs ne puissent le rattraper. Si c’est bien ce à quoi je pense, c’est le nouveau modèle américain, trop rapide pour notre chasse. D’un autre côté, je pense qu’il ne s’attendait pas être si bien reçu. Il a viré trop tôt pour prendre des photos vraiment utiles à l’Etat-major allié.
Le capitaine acquiesça tandis que son supérieur l’invita à rejoindre son bureau pour continuer la discussion interompue.
La flotte italienne au mouillage, se tenait prête au combat.
Le contre-amiral Augusto Migliorini se tenait dans son bureau à bord de l’orgueil de Supermarina : le Roma. Dans le fier cuirassé, l’équipage entreprenait les derniers préparatifs en vue d’un futur combat contre la puissante escadre alliée.
A vrai dire, le contre-amiral aurait eu mieux à faire qu’accorder une entrevue à un capitaine d’un modeste destroyer. Mais ce n’était pas en les méprisant que l’on pouvait avoir l’estime des hommes ,et qui plus est, des marins.
Une estafette toqua à la porte puis rentra dans la pièce. Il salua.
-Le capitaine Terloni est là, Amiral !
-Bien faites-le entrer.
Le capitaine rentra à son tour tandis que l’estafette sorti de la pièce. Les deux hommes se serrèrent chaleureusement la main. Ils s'estimaient mutuellement et au fil des missions s'étaient lié une amitié sincère entre ces deux hommes qui n'étaient ni plus, ni moins que des marins.
-Vous m’avez parlé d’un projet qui vous est cher. Il est sans dire que je vous soutiendrez. Dites-moi ce que vous avec en tête.
-Vous n’êtes pas sans savoir les dégâts causés par l’opération allemande dans les Caraïbes malgré leurs pertes. Je sais que notre marine ne peut se permettre de disperser ses forces, surtout maintenant. Mais, je me propose de changer de théâtre d’opération pour semer la zizanie dans les mers et océans que les Alliés pensent sûrs.
-Je sais d'après l'Amirauté que nos sous-mariniers de Bordeaux rendent coup pour coup aux anglo-saxons.
-Je ne pensais pas à l’Atlantique Nord!
Le capitaine continua tandis que l'amiral étais visiblement surpris.
-Mais il me faudra tout de même franchir Gibraltar. De fait, je ne pourrai le faire qu’en sous-marin. Et ce, avec un modèle possédant une autonomie « suffisante ».
L’amiral sembla intéressé.
-Et où donc voulez-vous aller chasser, Terloni ?
-Et bien, je pensais me rend……
A ce moment le téléphone sur le bureau sonna.
Le contre-amiral Migliorini décrocha. Le capitaine Terloni n’entendit pas la conversation. Les sourcils de l’officier supérieur se froncèrent et il dit :
-Déclenchez l’alarme anti-aérienne. Faites transmettre à la flotte, les défenses de la ville et Superaéro.
Il se tourna vers le capitaine du destroyer tandis que le klaxon d’alerte retentissait.
-Les vedettes de garde ont signalés un ou plusieurs avions. Ils devraient être sur nous d’ici peu.
Le capitaine se leva et demanda l’autorisation de rejoindre son propre navire. Le contre-amiral sourit et dit :
-Cela doit être une mission de reconnaissance. Il n’y a pas de raison de s’inquiéter. De plus, vos hommes sont largement qualifiés.
Le capitaine voulut néanmoins pouvoir observer son navire.
Le capitaine déboucha sur la passerelle tandis que l’amiral suivait plus loin. Lorsque celui-ci eu rejoint le bouillant officier. Les pièces lourdes AA ouvrirent le feu vers le nord-ouest. Toute la flotte, sous les rayons rouges du soleil couchant, crépitaient.
Cependant, le capitaine Terloni n’avaient d’yeux que pour son navire. C’était la première fois qu’il observait « son » navire en plein combat.
Etrangement, les pièces de petit calibre ne se mirent pas en marche. Et bientôt, tous les tirs cessèrent. Un sous-officier vint et en donna l’explication.
-L’avion de reconnaissance ennemi vient de faire demi-tour.
Le contre-amiral renvoya le sous-officier puis s’adressa au capitaine.
-Je crains que nos chasseurs ne puissent le rattraper. Si c’est bien ce à quoi je pense, c’est le nouveau modèle américain, trop rapide pour notre chasse. D’un autre côté, je pense qu’il ne s’attendait pas être si bien reçu. Il a viré trop tôt pour prendre des photos vraiment utiles à l’Etat-major allié.
Le capitaine acquiesça tandis que son supérieur l’invita à rejoindre son bureau pour continuer la discussion interompue.
- G. TerloniCoup de vent
- Autre pseudo : Aucun
Nation au Front Atlantique : Italie
Flottille au Front Atlantique : XIIIª Squadriglia Torpediniere
Nation au Front Pacifique : Aucune
Nombre de messages : 368
Date d'inscription : 10/08/2008
Infos
Nationalité: Italien
Re: Arcangelo
Mar 22 Déc 2009, 09:20
Mi-décembre 1943, loin de toute base de l'Axe
Pour l'instant tout était allé pour le mieux. On avait guère croisé de navires qu'ils soient alliés ou énemis. On s'était encore moins fait repéré de par les précausions prises et le moteur extrèmement silencieux du sous-marin.
Cependant le navire avait dû quiter sa route.
En effet quelques jours plus tôt, tout un bloc moteur avait dû être mis à l'arrêt en raison d'une erreur d'usinage. Du moins c'était la version donnée à l'équipage.
Le chef mécanicien en avait parlé au capitaine. Selon lui il s'agissait d'un sabotage...
Si l'on pouvait se passer de ce bloc moteur pour rentrer en Italie, il était inconcevable de s'en passer pour le reste du voyage. Le sous-marin ne pouvait se permettre aucune de ces deux solutions.
- La seule solution véritablement envisageable : c'est d'aller ici !
Le capitaine Terloni laissa filer son doigt le long de la carte jusqu'à un point situé à plusieurs dizaines de milles tandis qu'il parlait.
Le chef-mécanicien pensait que l'on pouvait y arriver sans trop de difficultés, le second était d'accord mais quelques dérails le souciaient:
- Comment va-t'on nous acheminer les pièces de rechange nécessaires ?
- Ce pays, bien que neutre, doit de nombreux services à notre patrie. Je pense qu'il fermera les yeux.
Le capiatine Terloni se tourna vers son chef-mécanicien
- Combien de temps pour réparer?
- Si l'on est pas pressé par le temps, je préfererais effectué quelques tests avant. Donc il faut compter un petit mois à partir du moment que l'on atteigne le port.
- Etes vous sûr que l'on a un saboteur à bord? demanda le second.
De toute évidence, cela ne faciliterait pas le voyage.
- Non. Mais cette panne me trouble. Avec des moteurs quasi-neufs comme les notres, c'était quelque chose de presque impossible. De plus j'avais vérifié moi-même le joint de culasse de ce piston une semaine avant l'"accident". Je n'avais rien vu.
Le capitaine intervint à ce moment :
- Il ne faut pas que ce saboteur, quelque soit ces motivations, ne sache qu'on sait qu'il est là. En attendant, on va prétexter des exercices pour que tout le personnel vérifie l'ensemble du bâtiment. C'est le mieux à faire pour le moment.
A ce moment, à l'interphone :
- Capitaine l'aube se lèvera d'ici peu !
- Bien. Immersion à 50m.
Pour l'instant tout était allé pour le mieux. On avait guère croisé de navires qu'ils soient alliés ou énemis. On s'était encore moins fait repéré de par les précausions prises et le moteur extrèmement silencieux du sous-marin.
Cependant le navire avait dû quiter sa route.
En effet quelques jours plus tôt, tout un bloc moteur avait dû être mis à l'arrêt en raison d'une erreur d'usinage. Du moins c'était la version donnée à l'équipage.
Le chef mécanicien en avait parlé au capitaine. Selon lui il s'agissait d'un sabotage...
Si l'on pouvait se passer de ce bloc moteur pour rentrer en Italie, il était inconcevable de s'en passer pour le reste du voyage. Le sous-marin ne pouvait se permettre aucune de ces deux solutions.
- La seule solution véritablement envisageable : c'est d'aller ici !
Le capitaine Terloni laissa filer son doigt le long de la carte jusqu'à un point situé à plusieurs dizaines de milles tandis qu'il parlait.
Le chef-mécanicien pensait que l'on pouvait y arriver sans trop de difficultés, le second était d'accord mais quelques dérails le souciaient:
- Comment va-t'on nous acheminer les pièces de rechange nécessaires ?
- Ce pays, bien que neutre, doit de nombreux services à notre patrie. Je pense qu'il fermera les yeux.
Le capiatine Terloni se tourna vers son chef-mécanicien
- Combien de temps pour réparer?
- Si l'on est pas pressé par le temps, je préfererais effectué quelques tests avant. Donc il faut compter un petit mois à partir du moment que l'on atteigne le port.
- Etes vous sûr que l'on a un saboteur à bord? demanda le second.
De toute évidence, cela ne faciliterait pas le voyage.
- Non. Mais cette panne me trouble. Avec des moteurs quasi-neufs comme les notres, c'était quelque chose de presque impossible. De plus j'avais vérifié moi-même le joint de culasse de ce piston une semaine avant l'"accident". Je n'avais rien vu.
Le capitaine intervint à ce moment :
- Il ne faut pas que ce saboteur, quelque soit ces motivations, ne sache qu'on sait qu'il est là. En attendant, on va prétexter des exercices pour que tout le personnel vérifie l'ensemble du bâtiment. C'est le mieux à faire pour le moment.
A ce moment, à l'interphone :
- Capitaine l'aube se lèvera d'ici peu !
- Bien. Immersion à 50m.
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