- Stanimir KovalevskiTornade
- Autre pseudo : -
Nation au Front Atlantique : Union Soviétique
Flottille au Front Atlantique : Gascogne
Nation au Front Pacifique : Commonwealth
Nombre de messages : 4173
Age : 37
Date d'inscription : 27/11/2008
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Nationalité: Soviétique/Commonwealth
Nouvelle affectation.
Jeu 29 Oct 2009, 15:52
Hrp : je poste un peu en avance, j'ai pas encore atterri mais bon.
Fischer était assis dans le canot de sauvetage, accompagné des 7 autres survivants. Le soleil tapait dur en Méditerranée, et la chaleur mêlée à ce goût de sel dans la bouche intensifiait la sensation de soif de façon insupportable. Mais personne ne se plaignait. Tous restaient impassibles, attendant silencieusement les secours, se remémorant les évènements des dernières heures...
La mission se déroulait sous les meilleurs auspices, un petit tanker et un cargo C-1 avaient été envoyés par le fond sans que l'U-Boot n'ait été inquiété. Mais aujourd'hui, la chance avait tourné. Car à bien y réfléchir, ils n'avaient pas commis d'erreurs. Non, ils avaient simplement manqué de chance.
Cela s'était passé lors de la dernière phase de l'approche, le Type VII-a s'était approché silencieusement et se préparait à lâcher ses torpilles sur un Marchand Côtier escorté par deux Destroyers classe Tribal. Rien n'aurait dû trahir leur présence.
Dans son périscope, Fischer avait vu le premier escorteur leur passer devant sans réagir, le deuxième allait bientôt en faire autant puis ce serait au tour du cargo. Le U-Boot ne lancerait son attaque qu'à ce moment.
Mais tout ne s'était pas déroulé comme prévu : alors que l'officier torpilleur calculait la solution de tir, le second destroyer vira sur bâbord, droit vers le U-Boot. Le monstrueux ping-ping du sonar se fit alors entendre, confirmant les soupçons de tout l'équipage : ils étaient repérés. Le destroyer ne leur laissa pas la moindre chance de réagir, les ping-ping se succédèrent à un rythme de plus en plus élevé. Au bruit de l'écho, Fischer savait qu'ils étaient "accrochés". On poussa les moteurs au maximum pour tenter d'éviter le grenadage, mais c'était peine perdue, le destroyer était trop rapide.
Le sort du U-Boot fût scellé dès la première passe : les explosions crevèrent la coque sur toute la longueur du sous-marin, les lampes explosèrent, des boulons sautèrent dans tout les sens, tels des balles, fauchant les hommes sur leur passage, et l'eau envahit les compartiments du sous-marin. Les seuls qui avaient pu s'en sortir étaient ceux qui se trouvaient dans la salle de commandes, Fischer avait fait vider les ballast juste avant le grenadage, ce qui permit au kiosque de dépasser de la surface pendant quelques instants. L'un après l'autre, les hommes se jetèrent vers l'ouverture pour échapper à une mort certaine.
Fischer avait été le dernier à sortir, il avait attendu le plus longtemps possible pour aider un maximum de ses hommes, mais lorsque le sommet du kiosque commenca à effleurer l'eau, il dut se résoudre à évacuer.
Un bruit de moteur arracha Fischer à ses pensées, les secours arrivaient. Trois hydravions les repêchèrent et les déposèrent à Tobruk, sur la côte africaine. A son arrivée sur place, ils furent conduit à l'infirmerie, puis Fischer se présenta pour faire son rapport. Il apprit alors qu'un message de Donitz en personne l'attendait. Le contenu du message était bref et précis, selon l'habitude de l'amiral :
- Code:
Au Kaleunt Fischer,
Requérons votre présence en Atlantique -stop-
La lutte face aux convois alliés devient de plus en plus difficile -stop-
Les moyens ASM de l'ennemi infligent de lourdes pertes à nos U-Boots -stop-
Un avion vous attend, vous serez basé à Brest et affecté à la Die lachende Schwertfische -stop-
Bonne chance -stop-
Fischer ne put s'empêcher d'afficher un sourire ironique. L'Atlantique. Un océan froid et agité, tout le contraire de la Méditerranée. Fischer avait presque l'impression que Donitz avait pressenti son échec et lui avait envoyé sa "punition" à l'avance.
Mais les ordres étaient les ordres, Fischer rassembla ses affaires personnelles et se fit conduire à l'aéroport...
HRP : donc en résumé, je voudrais être envoyé à Brest, pour y rejoindre ma nouvelle flottille
Limite, s'il est envisageable de m'éviter de perdre des UT, ce serait pas plus mal de détourner mon vol actuel vers Brest
- Stanimir KovalevskiTornade
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Re: Nouvelle affectation.
Jeu 29 Oct 2009, 20:06
HRP : pour info, j'ai atterri, j'attends de reprendre l'avion
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