- L'amiral MuselierAmiral des Forces navales françaises libres
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Nation au Front Atlantique : Amiral FFL
Nation au Front Pacifique : Aucune
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Nationalité: Français (FFL)
De ce que j'avais entendu, ce mardi...
Ven 25 Jan 2008, 18:59
"Foutu temps" remarqua l'amiral sans un sourire. On était en janvier et la remarque sembla se perdre dans la buée provoqué par sa respiration cadencé.
Il s'arreta devant Dowing Street.
"Sacré général, il en avait une bien bonne à son sujet" pensa t'il.
Sans demi-mesure, il salua la sentinelle qui l'observait avec une méfiance qu'il considérait à la fois comme légitime et agaçante.
Après un épreuve consistant à se laisser fouiller sans broncher, l'Amiral arriva dans un sombre couloir.
Dowing Street manifestement ne disposé pas seulement de vastes salles éclairés mais aussi de caves renforcés.
Cette remarque lui sembla déplaisement intemporelle, "La guerre n'en finissait pas".
Exaspérante situation.
Après quelques minutes d'attente qu'il trompa en machonnant un bout de cigare, une sentinelle s'approcha à pas feutré d'un long corridor bétonné entrecoupé de lourdes portes ceinturé d'acier.
L'amiral escamota son cigare, "Même machonner son cigare était "forbidden"
A croire que ces sacrés buveurs de thé ne voulait tout bonnement l'indisposer au plus haut point.
"Admiral Muselier ?" demanda la sentinelle, sans réel contenance ou même conviction.
L'amiral acusa d'un signe de tête approbateur.
"General De Gaulle should like to see you."
"A Dieu va" renchérit l'amiral emboitant le pas derriere la sentinelle qui n'avait pas saisi la teneur spirituelle de sa réponse.
La porte s'ouvrit....
Il s'arreta devant Dowing Street.
"Sacré général, il en avait une bien bonne à son sujet" pensa t'il.
Sans demi-mesure, il salua la sentinelle qui l'observait avec une méfiance qu'il considérait à la fois comme légitime et agaçante.
Après un épreuve consistant à se laisser fouiller sans broncher, l'Amiral arriva dans un sombre couloir.
Dowing Street manifestement ne disposé pas seulement de vastes salles éclairés mais aussi de caves renforcés.
Cette remarque lui sembla déplaisement intemporelle, "La guerre n'en finissait pas".
Exaspérante situation.
Après quelques minutes d'attente qu'il trompa en machonnant un bout de cigare, une sentinelle s'approcha à pas feutré d'un long corridor bétonné entrecoupé de lourdes portes ceinturé d'acier.
L'amiral escamota son cigare, "Même machonner son cigare était "forbidden"
A croire que ces sacrés buveurs de thé ne voulait tout bonnement l'indisposer au plus haut point.
"Admiral Muselier ?" demanda la sentinelle, sans réel contenance ou même conviction.
L'amiral acusa d'un signe de tête approbateur.
"General De Gaulle should like to see you."
"A Dieu va" renchérit l'amiral emboitant le pas derriere la sentinelle qui n'avait pas saisi la teneur spirituelle de sa réponse.
La porte s'ouvrit....
- YanagiJolie brise
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Nationalité: ???
Re: De ce que j'avais entendu, ce mardi...
Ven 25 Jan 2008, 20:18
L'amiral avait reçu une missive classée "confidential defence" pour une réunion des plus inhabituelle dont le contenu de celle-ci ne fut même pas entièrement dévoilée dans la missive.
Ce jour là, il pleuvait.
"Pourquoi ne m'a-t-on pas affecté au théâtre d'opération dans le Pacifique ?
Les sacrés veinards là-bas, il doit faire beau et chaud au moins." Lança-t-il avec un soupir.
En m'approchant du bâtiment, une sentinelle me fit brièvement fouillé.
La routine pour moi.
Mais use n'est pas coutume, il se prit à se taper la conversation avec moi, apparemment pris d'une curiosité soudaine. Il me parla bien entendu en anglais, mais avec un accent modérément écossais. Ce qui fut pas des plus aisé à comprendre ce qu'il me disait:
" - Amiral, les nouvelles du front sont bonnes ?
- Comme toute guerre, il y a des hauts et des bas.
- Pardonnez-moi de vous questionner ainsi. Je n'ai pas l'habitude, sinon vous pensez bien qu'on m'aurait viré de ce poste.
- Dites-moi alors plutôt se qui vous tourmente. Vous voulez aller au front, c'est ça ?
- Comme tout le monde ici monsieur. "
La sentinelle se pencha vers moi et reprit la parole à mi-voix:
" - Mais là c'est surtout que quasiment tout les généraux d'une partie de l'Alliance ainsi que l'amiral français sont déjà là. Un tel rassemblement de très hauts gradés n'est pas chose courante. C'est la 1° fois que je dois assurer la sécurité avec autant de grandes personnalités telle que vous. "
Je me mis à rire. Puis je lui expliquais qu'il n'avait pas beaucoup plus de bille à se faire qu'à l'accoutumé.
Puis je lui fit discrèrement signe que la petite discution devait vite prendre fin car on pouvait déjà voir dans la pluie battante la silhouette de la voiture de fonction de l'amiral anglais au loin, se rapprocher.
On se salua mutuellement au salut militaire, et là, comme use est coutume.
Puis je rentra dans le bâtiment et me mis à attendre un peu au pied de l'escalier.
Ce jour là, il pleuvait.
"Pourquoi ne m'a-t-on pas affecté au théâtre d'opération dans le Pacifique ?
Les sacrés veinards là-bas, il doit faire beau et chaud au moins." Lança-t-il avec un soupir.
En m'approchant du bâtiment, une sentinelle me fit brièvement fouillé.
La routine pour moi.
Mais use n'est pas coutume, il se prit à se taper la conversation avec moi, apparemment pris d'une curiosité soudaine. Il me parla bien entendu en anglais, mais avec un accent modérément écossais. Ce qui fut pas des plus aisé à comprendre ce qu'il me disait:
" - Amiral, les nouvelles du front sont bonnes ?
- Comme toute guerre, il y a des hauts et des bas.
- Pardonnez-moi de vous questionner ainsi. Je n'ai pas l'habitude, sinon vous pensez bien qu'on m'aurait viré de ce poste.
- Dites-moi alors plutôt se qui vous tourmente. Vous voulez aller au front, c'est ça ?
- Comme tout le monde ici monsieur. "
La sentinelle se pencha vers moi et reprit la parole à mi-voix:
" - Mais là c'est surtout que quasiment tout les généraux d'une partie de l'Alliance ainsi que l'amiral français sont déjà là. Un tel rassemblement de très hauts gradés n'est pas chose courante. C'est la 1° fois que je dois assurer la sécurité avec autant de grandes personnalités telle que vous. "
Je me mis à rire. Puis je lui expliquais qu'il n'avait pas beaucoup plus de bille à se faire qu'à l'accoutumé.
Puis je lui fit discrèrement signe que la petite discution devait vite prendre fin car on pouvait déjà voir dans la pluie battante la silhouette de la voiture de fonction de l'amiral anglais au loin, se rapprocher.
On se salua mutuellement au salut militaire, et là, comme use est coutume.
Puis je rentra dans le bâtiment et me mis à attendre un peu au pied de l'escalier.
- Admiral Louis MountbattenAmiral Anglais
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Nation au Front Atlantique : Amiral britannique
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Re: De ce que j'avais entendu, ce mardi...
Sam 26 Jan 2008, 09:16
Les deux derniers hommes conviés, Mountbatten salua l'assemblée.
Ils était bien une dizaine là, la plupart machonnant un bout de cigare ou cigarette, en attente de quelque chose qui tromperait leur ennuis.
Admiral avait du se passer de la prèsence de Churchill ou même Roosevelt. Au fond, il le regrettait, cette opération était beaucoup trop importante pour ne pas avoir un aval fort.
Il devrait, cependant, faire sans.
Il fixa le grand homme portant un Képi des blindés Français, De Gaulle était là.
Le petit Français devrait écouter cette fois, on aurait besoin de lui.
Il se leva :
"Misters, Welcome...."
Ils était bien une dizaine là, la plupart machonnant un bout de cigare ou cigarette, en attente de quelque chose qui tromperait leur ennuis.
Admiral avait du se passer de la prèsence de Churchill ou même Roosevelt. Au fond, il le regrettait, cette opération était beaucoup trop importante pour ne pas avoir un aval fort.
Il devrait, cependant, faire sans.
Il fixa le grand homme portant un Képi des blindés Français, De Gaulle était là.
Le petit Français devrait écouter cette fois, on aurait besoin de lui.
Il se leva :
"Misters, Welcome...."
- YanagiJolie brise
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Nationalité: ???
Re: De ce que j'avais entendu, ce mardi...
Sam 02 Fév 2008, 16:57
Depuis quelques jours déjà la réunion avançait bien.
Les 1° directives confidentielles avaient déjà été donné. Et la 1° fuite avait déjà eu lieu par un petit farceur qui, heureusement pour nous, n'avait donné que de vagues et incomplètes informations.
Les journaux locaux avaient tellement transformé la chose que ça en devenait tellement gros comme intox^^
On pouvait voir en gros titre: "Débarquement sur le continent pour bientôt ! !"
J'en riais en apprenant ça même si j'aurai bien voulu que ce soit l'objet de cette réunion.
J'écrivis tout de même un télégramme à la police militaire de l'US Navy pour savoir si la fuite venait de nous, et dans le cas échéant neutraliser la source.
Je tenais le gribouillis à mon aide de camp.
"Tenez, c'est pour notre police militaire à nous.
Faites en une copie à chaque amiral allié, ça peut toujours servir.
Vous avez 10 minutes maximum pour terminer ces envois !
Rompez !"
Puis j'alla faire ma petite promenade habituelle avant de retourner à la réunion. Cette fois-ci, il ne pleuvait pas, mais c'était brumeux.
Les 1° directives confidentielles avaient déjà été donné. Et la 1° fuite avait déjà eu lieu par un petit farceur qui, heureusement pour nous, n'avait donné que de vagues et incomplètes informations.
Les journaux locaux avaient tellement transformé la chose que ça en devenait tellement gros comme intox^^
On pouvait voir en gros titre: "Débarquement sur le continent pour bientôt ! !"
J'en riais en apprenant ça même si j'aurai bien voulu que ce soit l'objet de cette réunion.
J'écrivis tout de même un télégramme à la police militaire de l'US Navy pour savoir si la fuite venait de nous, et dans le cas échéant neutraliser la source.
Je tenais le gribouillis à mon aide de camp.
"Tenez, c'est pour notre police militaire à nous.
Faites en une copie à chaque amiral allié, ça peut toujours servir.
Vous avez 10 minutes maximum pour terminer ces envois !
Rompez !"
Puis j'alla faire ma petite promenade habituelle avant de retourner à la réunion. Cette fois-ci, il ne pleuvait pas, mais c'était brumeux.
- Admiral Louis MountbattenAmiral Anglais
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Re: De ce que j'avais entendu, ce mardi...
Sam 09 Fév 2008, 10:22
Une semaine que la pluie ne cessait de tomber.
Il était inquièt, L'opération prenait une situation inhabituel, et Mountbatten ne supportait pas l'imprécision.
Il posa ses lunettes sur son nez aquilin et leva les yeux vers l'assemblée présente dans le sombre bunker HJ 07, ce jour de 9 février 1943.
"Le convoi B1 vient de quitter la rade, tout est en bon ordre, me confirme le Brooklyn.
Il prend le cap prévu 090.
Nos 5 invités ne supportent déjà pas la mer, l'un d'eux est cloué à l'infirmerie."
L'Américains cligna des yeux, Le Français ne pu cacher un petit sourire narquois.
"...Cependant, un DET n'a quitté le port, l'un de ses arbres-motrice s'est brisé à l'aube.
Nous partons en deça de là configuration initiale.
De plus, il semble que plusieurs marins manquent à l'appel, vos MP à Reyjavik ont été informé et recherchent les disparus, Goodrich. *regard vers le prévenu*
La tête de convoi et tout les navires concernés par l'incident ont été saisi de l'incident
A Dieu va donc, seul l'avenir nous confirmera dans nos choix."
*Soupir*
Il était inquièt, L'opération prenait une situation inhabituel, et Mountbatten ne supportait pas l'imprécision.
Il posa ses lunettes sur son nez aquilin et leva les yeux vers l'assemblée présente dans le sombre bunker HJ 07, ce jour de 9 février 1943.
"Le convoi B1 vient de quitter la rade, tout est en bon ordre, me confirme le Brooklyn.
Il prend le cap prévu 090.
Nos 5 invités ne supportent déjà pas la mer, l'un d'eux est cloué à l'infirmerie."
L'Américains cligna des yeux, Le Français ne pu cacher un petit sourire narquois.
"...Cependant, un DET n'a quitté le port, l'un de ses arbres-motrice s'est brisé à l'aube.
Nous partons en deça de là configuration initiale.
De plus, il semble que plusieurs marins manquent à l'appel, vos MP à Reyjavik ont été informé et recherchent les disparus, Goodrich. *regard vers le prévenu*
La tête de convoi et tout les navires concernés par l'incident ont été saisi de l'incident
A Dieu va donc, seul l'avenir nous confirmera dans nos choix."
*Soupir*
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