Est meet West
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Adam Anfray
Georges Blaison
Louis Becker
Octavian Duboïsiev
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- Octavian DuboïsievFort coup de vent
- Autre pseudo : Aucun
Nation au Front Atlantique : URSS
Flottille au Front Atlantique : flotille de la mer noire
Nation au Front Pacifique : Aucune
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Nationalité: Sovietique
Est meet West
Ven 16 Oct 2009, 08:56
l'union sovietique avait depuis peu approuvée la formation d'un corps expéditionnaire en méditerranée , qui devait etre formé a partir d'éléments de la flotte de la mer noire , basée dans le port de sebastopol . Le capitaine duboisiev fut un des premiers volontaires avec ses camarades eremenko et gorjinsky , les trois commandants prirent la mer par un temps calme mais glacial et quittèrent leur ville pour rallier Istanbul, passage obligatoire vers la méditerranée .
Après plusieurs semaines de navigation Istanbul fut en vue et les commandants soviétiques purent se ravitailler en munitions et en carburant afin de continuer leur périple pour la gloire de la mère patrie.
Istanbul passé, ils arrivèrent assez vite non loin d'un port contrôlé et utilisé par la kriegsmarine : Athènes , là ils furent surpris par une importante présence maritime de l'axe, plusieurs croiseurs légers italiens et allemands , accompagnés de destroyers et torpilleurs semblaient les attendre dans ces eaux .
Les trois camarades emportés par l'enthousiasme de suivre a la lettre les ordres du petit père des peuples se jetèrent sauvagement dans la bataille , dans une situation qui leur était pourtant numériquement défavorable.
Le capitaine de vaisseau duboisiev, prit son quart au petit matin avant le début de la bataille et se tint a la passerelle , essayant de juger la force ennemie qu'il avait en face de lui. Puis il ordonna la vitesse maximum et navigua droit sur le premier croiseur italien qui se présentait , quelques minutes a peine venaient de s'écouler que les bâtiments de l'axe étaient déjà a portée de tir .
Octavian ne perdit pas une seconde, il ordonna d'ouvrir le feu , promettant a ses officiers artilleurs des caisses de bouteille de vodka pour chaque navires ennemi mis par le fond , ses canons tirèrent toute la journée sans répit , touchant et ratant alternativement leur cibles, les membres d'équipage qui étaient aux postes de tir , ne voyaient pas le temps passer, ils pointaient, tiraient, riaient lorsqu'ils faisaient mouche et recommençaient.
bien sûr la flotte ennemie ne tarda pas a répondre par ses propres canons et bientôt les obus sifflèrent de part et d'autre , survolant la mer a des vitesses inquiétantes, plusieurs fois le Kaliningrad fut touché par des obus ennemis mais duboisiev semblaient enivré dans la bataille , même lorsqu'un obus vint percuter son navire a quelques mètre a peine de la passerelle et de la salle de commande des opérations. Les vitres de la passerelles furent soufflées et des équipements se transformèrent en des tas de débris fumant , plusieurs de ses hommes de quart furent touchés ou blessé , lui même fut blessé par des éclats de verre lorsque la table des cartes explosa a quelques mètres de lui .
Imperturbable il fit monter au poste de contrôle , son médecin de bord et se fit soigner sans cesser de crier des ordres et en hurlant a ses hommes depuis les vitres détruites de la passerelle de continuer le tir , pour la gloire de l'union,
Au soir de la bataille le kaliningrad bien que touché put enfin mettre par le fond, aidé des navires des commandants eremenko et gorjinsky, la plupart des navires barbares.
Cependant il y en avait encore, et après une rapide inspection de l'état de son bâtiment Duboisiev, rappela ses hommes aux postes de combat en les félicitant pour leur conduite de la journée , il était vraiment fier d'eux .
Le soleil pointait a peine que ses canons se remirent a tonner sur un autre groupe de combat italien , mais alors que la bataille battait son plein, chaque vaisseaux essayant de son mieux d'éviter les obus adverses tout en envoyant les siens avec precision, Octavian qui était si absorbé dans ce combat naval , n'entendit qu'a moitié son officier en second dont la voix était presque couverte par les tirs de canon de moyen calibres :
- tovaritch kapitan !!! tovaritch kapitan !! nos vigies nous indiquent qu'elles aperçoivent d'autre gros bâtiments arrivant par l'Ouest , azimut 2-7-4 que faisons nous ? , Nous ne pourrons lutter malgré l'aide de nos camarades contre toute cette flotte.
- Da , vassili , je sais mais pour la "rodina" nous devons tout tenter avant de décider d'une retraite, préviens les camarades commandants eremenko et gorjinsky que nous continueront cette bataille jusqu'a ce que nous soyons sûr de ne pouvoir la gagner.
malgré son attitude vaillante duboisiev , réfléchit mentalement a ce que venait de lui annoncer son second, il prit ses jumelles et les pointa plein Ouest , en effet vassili avait raison plusieurs navires arrivaient a grande vitesse sur leur positions et il lui étaient impossible de voir leur drapeaux , il abaissa ses jumelles sur ses hommes qui couraient sur le pont de pièces en pièces afin de les servir au mieux il leur hurla :
- du nerf tovaritch , nous y sommes presque , envoyez moi ces barbares par le fond et nous serons accueillis en heros a sebastopol , tenez bon camarades !!!,
officier de navigation!! trouvez nous un chemin de repli au cas ou cela se gaterait pour nous . Plus vite que ca !!
- Camarade commandant , je n'ose imaginer ce que je viens d'entendre ( c'etait l'officier politique du bord ) vous ne pensez pas a vous replier , Staline ne le permet pas , vous devez gagner cette bataille
- camarade officier politique, je n'ai que faire de vos soupçons , je cherche juste un moyen de sauver mon équipage si le vent tourne, si vous voulez un nom a dénoncer une fois rentrer , si nous y arrivons , prenez le mien et maintenant quittez cette passerelle , exécution !!
Enervé par ce "zampolit" qui ne connaissait rien aux navires , Octavian repris ses jumelles, s'apercut que le jour commençait déjà a tomber , lorsqu'a un obus tombant a quelques mètres du navire l'éclaboussa fortement le ramenant a la dure réalité de la bataille. Il savait au fond de lui même que si ses camarades et lui ne se repliaient pas avant l'arrivée du nouveau groupe de combat , ils seraient perdus, son infirmerie était déjà débordée et il comptait ( s'il survivait ) demander a ce qu'on discerne la médaille de l'ordre de Lénine a son médecin de bord. Il essuya ses jumelles trempées et regarda de nouveau l'avancée du groupe de combat nouvellement venu,
il s'aperçut qu'il pouvait maintenant distinguer leur drapeaux , un fond rouge avec un croix bleue et blanche , L'Angleterre ??? comment cela était il possible ?? Octavian sentit soudain un immense poids s'enlever de sur ses épaules , et s'autorisa a sourire alors que les obus adverses éclataient de part et d'autre de son navire
- Radio !! avertissez les camarades commandants Eremenko et Gorjinsky , nous ne sommes plus seuls , les Anglais sont la , nous vaincrons , nous tenons nos position , terminé . il décrocha l'interphone du bâtiment et informa son équipage
- Camarades, le salut est proche, un groupe de combat britannique se dirige actuellement vers nous , nous serons aidés et nous vaincrons pour la mère patrie, maintenant en attendant l'arrivée de nos alliées, j'attends de vous camarades, que vous soyez de vrais marins soviétiques, fiers et puissants, alors a vos postes de combat et faites en sortes que vos derniers obus atteignent leur cible, nous avons gagné !!!!
A tous les officiers artilleurs mesurer vos tirs avec précisions , débrouillez vous pour ne pas toucher les camarades britannique !! [i]
tous les hommes de quart du central poussèrent des vivats en riant de la dernière phrase de leur commandant, et les marins redoublèrent d'activité , coulant de nouveaux bâtiments ennemi et accueillant avec des bravo et des vivats les anglais venus a leur secours; cette bataille mémorable prenait un tournant magnifique pour les hommes de la marine russe, et lorsque les anglais tirèrent leur premier coup de canon contre les italiens l'obus fut encouragé par les cris de l'équipage soviétique qui hurla sa joie lorsque l'obus s'écrasa contre la passerelle d'un destroyer italien, Duboisiev rigola en voyant ses hommes agir de cette facon et sa première bataille méditerranée fut gagnée.
Après plusieurs semaines de navigation Istanbul fut en vue et les commandants soviétiques purent se ravitailler en munitions et en carburant afin de continuer leur périple pour la gloire de la mère patrie.
Istanbul passé, ils arrivèrent assez vite non loin d'un port contrôlé et utilisé par la kriegsmarine : Athènes , là ils furent surpris par une importante présence maritime de l'axe, plusieurs croiseurs légers italiens et allemands , accompagnés de destroyers et torpilleurs semblaient les attendre dans ces eaux .
Les trois camarades emportés par l'enthousiasme de suivre a la lettre les ordres du petit père des peuples se jetèrent sauvagement dans la bataille , dans une situation qui leur était pourtant numériquement défavorable.
Le capitaine de vaisseau duboisiev, prit son quart au petit matin avant le début de la bataille et se tint a la passerelle , essayant de juger la force ennemie qu'il avait en face de lui. Puis il ordonna la vitesse maximum et navigua droit sur le premier croiseur italien qui se présentait , quelques minutes a peine venaient de s'écouler que les bâtiments de l'axe étaient déjà a portée de tir .
Octavian ne perdit pas une seconde, il ordonna d'ouvrir le feu , promettant a ses officiers artilleurs des caisses de bouteille de vodka pour chaque navires ennemi mis par le fond , ses canons tirèrent toute la journée sans répit , touchant et ratant alternativement leur cibles, les membres d'équipage qui étaient aux postes de tir , ne voyaient pas le temps passer, ils pointaient, tiraient, riaient lorsqu'ils faisaient mouche et recommençaient.
bien sûr la flotte ennemie ne tarda pas a répondre par ses propres canons et bientôt les obus sifflèrent de part et d'autre , survolant la mer a des vitesses inquiétantes, plusieurs fois le Kaliningrad fut touché par des obus ennemis mais duboisiev semblaient enivré dans la bataille , même lorsqu'un obus vint percuter son navire a quelques mètre a peine de la passerelle et de la salle de commande des opérations. Les vitres de la passerelles furent soufflées et des équipements se transformèrent en des tas de débris fumant , plusieurs de ses hommes de quart furent touchés ou blessé , lui même fut blessé par des éclats de verre lorsque la table des cartes explosa a quelques mètres de lui .
Imperturbable il fit monter au poste de contrôle , son médecin de bord et se fit soigner sans cesser de crier des ordres et en hurlant a ses hommes depuis les vitres détruites de la passerelle de continuer le tir , pour la gloire de l'union,
Au soir de la bataille le kaliningrad bien que touché put enfin mettre par le fond, aidé des navires des commandants eremenko et gorjinsky, la plupart des navires barbares.
Cependant il y en avait encore, et après une rapide inspection de l'état de son bâtiment Duboisiev, rappela ses hommes aux postes de combat en les félicitant pour leur conduite de la journée , il était vraiment fier d'eux .
Le soleil pointait a peine que ses canons se remirent a tonner sur un autre groupe de combat italien , mais alors que la bataille battait son plein, chaque vaisseaux essayant de son mieux d'éviter les obus adverses tout en envoyant les siens avec precision, Octavian qui était si absorbé dans ce combat naval , n'entendit qu'a moitié son officier en second dont la voix était presque couverte par les tirs de canon de moyen calibres :
- tovaritch kapitan !!! tovaritch kapitan !! nos vigies nous indiquent qu'elles aperçoivent d'autre gros bâtiments arrivant par l'Ouest , azimut 2-7-4 que faisons nous ? , Nous ne pourrons lutter malgré l'aide de nos camarades contre toute cette flotte.
- Da , vassili , je sais mais pour la "rodina" nous devons tout tenter avant de décider d'une retraite, préviens les camarades commandants eremenko et gorjinsky que nous continueront cette bataille jusqu'a ce que nous soyons sûr de ne pouvoir la gagner.
malgré son attitude vaillante duboisiev , réfléchit mentalement a ce que venait de lui annoncer son second, il prit ses jumelles et les pointa plein Ouest , en effet vassili avait raison plusieurs navires arrivaient a grande vitesse sur leur positions et il lui étaient impossible de voir leur drapeaux , il abaissa ses jumelles sur ses hommes qui couraient sur le pont de pièces en pièces afin de les servir au mieux il leur hurla :
- du nerf tovaritch , nous y sommes presque , envoyez moi ces barbares par le fond et nous serons accueillis en heros a sebastopol , tenez bon camarades !!!,
officier de navigation!! trouvez nous un chemin de repli au cas ou cela se gaterait pour nous . Plus vite que ca !!
- Camarade commandant , je n'ose imaginer ce que je viens d'entendre ( c'etait l'officier politique du bord ) vous ne pensez pas a vous replier , Staline ne le permet pas , vous devez gagner cette bataille
- camarade officier politique, je n'ai que faire de vos soupçons , je cherche juste un moyen de sauver mon équipage si le vent tourne, si vous voulez un nom a dénoncer une fois rentrer , si nous y arrivons , prenez le mien et maintenant quittez cette passerelle , exécution !!
Enervé par ce "zampolit" qui ne connaissait rien aux navires , Octavian repris ses jumelles, s'apercut que le jour commençait déjà a tomber , lorsqu'a un obus tombant a quelques mètres du navire l'éclaboussa fortement le ramenant a la dure réalité de la bataille. Il savait au fond de lui même que si ses camarades et lui ne se repliaient pas avant l'arrivée du nouveau groupe de combat , ils seraient perdus, son infirmerie était déjà débordée et il comptait ( s'il survivait ) demander a ce qu'on discerne la médaille de l'ordre de Lénine a son médecin de bord. Il essuya ses jumelles trempées et regarda de nouveau l'avancée du groupe de combat nouvellement venu,
il s'aperçut qu'il pouvait maintenant distinguer leur drapeaux , un fond rouge avec un croix bleue et blanche , L'Angleterre ??? comment cela était il possible ?? Octavian sentit soudain un immense poids s'enlever de sur ses épaules , et s'autorisa a sourire alors que les obus adverses éclataient de part et d'autre de son navire
- Radio !! avertissez les camarades commandants Eremenko et Gorjinsky , nous ne sommes plus seuls , les Anglais sont la , nous vaincrons , nous tenons nos position , terminé . il décrocha l'interphone du bâtiment et informa son équipage
- Camarades, le salut est proche, un groupe de combat britannique se dirige actuellement vers nous , nous serons aidés et nous vaincrons pour la mère patrie, maintenant en attendant l'arrivée de nos alliées, j'attends de vous camarades, que vous soyez de vrais marins soviétiques, fiers et puissants, alors a vos postes de combat et faites en sortes que vos derniers obus atteignent leur cible, nous avons gagné !!!!
A tous les officiers artilleurs mesurer vos tirs avec précisions , débrouillez vous pour ne pas toucher les camarades britannique !! [i]
tous les hommes de quart du central poussèrent des vivats en riant de la dernière phrase de leur commandant, et les marins redoublèrent d'activité , coulant de nouveaux bâtiments ennemi et accueillant avec des bravo et des vivats les anglais venus a leur secours; cette bataille mémorable prenait un tournant magnifique pour les hommes de la marine russe, et lorsque les anglais tirèrent leur premier coup de canon contre les italiens l'obus fut encouragé par les cris de l'équipage soviétique qui hurla sa joie lorsque l'obus s'écrasa contre la passerelle d'un destroyer italien, Duboisiev rigola en voyant ses hommes agir de cette facon et sa première bataille méditerranée fut gagnée.
- Louis BeckerTempête
- Autre pseudo : John Baker
Nation au Front Atlantique : Angleterre
Flottille au Front Atlantique : Force K
Nation au Front Pacifique : USA
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Re: Est meet West
Dim 08 Nov 2009, 21:39
Port Saïd, 20 Octobre 1943. Docks du port.
-Bon les gars, même si y fait vindieu chaud, on va prendre la mer. Pour aller où ?
Vous avez dû voir les navires alliés au port; les froggies sont débordants d'énergie, et nos camarades des Indes sont là aussi. On va aller casser du macaroni, et libérer La Valette ! Je compte donc sur vous pour une coordination e-ffi-cace !
-Quel est le plan de route, Captain ? s'enquit le capitaine Deimos.
-Toi, tu ravitailleras les alliés. Pour le moment, on se met en route, vous n'avez qu'à noter les positions que je vais vous donner sur vos cartes. Allez, en route ! Finissez les chargements !
Becker partit en courant vers son navire, suivi de son second.
-Bon les gars, même si y fait vindieu chaud, on va prendre la mer. Pour aller où ?
Vous avez dû voir les navires alliés au port; les froggies sont débordants d'énergie, et nos camarades des Indes sont là aussi. On va aller casser du macaroni, et libérer La Valette ! Je compte donc sur vous pour une coordination e-ffi-cace !
-Quel est le plan de route, Captain ? s'enquit le capitaine Deimos.
-Toi, tu ravitailleras les alliés. Pour le moment, on se met en route, vous n'avez qu'à noter les positions que je vais vous donner sur vos cartes. Allez, en route ! Finissez les chargements !
Becker partit en courant vers son navire, suivi de son second.
- Georges BlaisonViolente tempête
- Autre pseudo : Philip Vian
Nation au Front Atlantique : FNFL
Flottille au Front Atlantique : F.A.N.A.
Nation au Front Pacifique : Commonwealth
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Nationalité: FFL/Commonwealth
Re: Est meet West
Mar 10 Nov 2009, 22:57
Après la traversé du canal de Suez et lors de l'escale à Port Saïd, Vian apprit que sa flottille faisait en réalité partie d'une vaste opération Alliée en Méditerranée destinée à remettre en état les stocks de La Valette tout en portant un coup très dur à l'économie et à la flotte italiennes. Dans cette opération, appelée Figolli pour eux, Faucon chez les Français et dont l'initiative revenait principalement aux FNFL de la FANA, la Force A était chargée de donner une aide sérieuse dans le ravitaillement en munitions de Malte ainsi que de participer à l'escorte de l'importante armada qui s'était rassemblée, et dont les flottilles représentaient chaque nation opposée à l'Axe en Europe. Pour ce faire, deux capitaines, Joe DCool et Dan Handel s'étaient vus attribuer de la part de l'Amirauté deux cargos de faible tonnage en complément de l'imposant Victory Cargo d'Axwell Token, unique ravitailleur de la flottille disponible pour l'heure. Les procédures administratives, les transbordements et les caprices de la mécanique avaient retardé les cargos du reste de la flotte, laissant Vian, désormais unique escorteur ASM de la flottille, se charger seul de leur protection.
Un soir, alors qu'ils avaient dépassé Alexandrie dans la journée et qu'ils n'étaient plus très loin de la flotte coalisée, la vigie sonna l'alerte: plusieurs lueurs rouges étaient apparues près du Bengal Tiger IV d'Axwell Token, qui était maintenant en feu. Philip Vian rejoignait la passerelle quand le radio arriva avec un message:
"Tout l'équipage aux postes de combat! Timonier, cap vers le Bengal Tiger IV, droit devant! puis prenant l'interphone,Salle des machines, moteur pleine puissance! Artilleurs, préparez les racks et les grenades anti-soumarines, nous avons requin à pêcher!"
Le destroyer, qui avançait déjà à bonne allure, s'élança vers le lieu du naufrage et vers le prédateur qui se transformait en proie.
Quelques heures plus tard, le HMS Afridi arrivait près des restes flottants de ce qu'avait été le cargo britannique et réduisait son allure au
minimum. Dans le poste d'écoute de l'ASDIC, le "nouveau" sonariste, un expert en détection de submersibles venant tout droit d'Angleterre avec plusieurs U-Boote à son actif, se concentrait pour trouver le submersible qui se terrait sûrement dans les environs. Au bout de dix
minutes:
"Capitaine, je l'ai, et c'est un gros client que nous avons! Il est 100 mètres sur tribord et s'éloigne lentement de notre position.
- Vous êtes sûr?
- Certain, je peux même vous dire qu'il jauge dans les 1500 tonnes et qu'il mesure entre 80 et 100m. Il essaye de se faire oublier pour
l'instant mais ça ne marche pas avec moi!
- Félicitations! Votre réputation est plus que méritée! saisissant l'interphone, Timonier, barre à tribord sur 90°! Artilleurs, tenez-vous prêts!
Le destroyer vira et se plaça lentement au-dessus de sa cible puis:
"Maintenant!!!"
Et les premières grenades de rouler sur les rampes avant de plonger dans l'eau. Le geyser qui s'ensuivit remonta des morceaux de coque.
Toutefois, le requin encaissait bien et il fallut deux autres lots de grenades pour en venir à bout.
A l'annonce de la destruction du submersible ennemi, les hommes d'équipage laissèrent éclater leur joie, tout comme les rescapés du
Victory Cargo qui étaient encore dans l'eau ou sur leurs canots. L'ennemi avait osé se défier de l'escorte en attaquant sous son nez et
il en avait payé les conséquences. Alors que l'on ramenait le capitaine Token et ses hommes survivants à bord, Vian, de son côté,
repensait aux dernières heures. Les Italiens, car c'était indéniablement un de leurs sous-marins qui gisait désormais sur le fond, venaient de mettre sérieusement à mal le premier ravitaillement de La Valette pour la perte d'un seul submersible, certes de première classe mais malgré cela, ils étaient indéniablement gagnants. Mais ce n'était que partie remise, ils auraient l'occasion de leur rendre la pareil dans le futur. Sur ce, Philip Vian se rendit à la salle radio et dit en ouvrant la porte: "Pour le capitaine de vaisseau Dufremont, en priorité urgente..."
Un soir, alors qu'ils avaient dépassé Alexandrie dans la journée et qu'ils n'étaient plus très loin de la flotte coalisée, la vigie sonna l'alerte: plusieurs lueurs rouges étaient apparues près du Bengal Tiger IV d'Axwell Token, qui était maintenant en feu. Philip Vian rejoignait la passerelle quand le radio arriva avec un message:
A peine le Rear-Admiral avait-il finit de lire le message qu'il dit d'une voix pleine d'une fureur contenue:From Bengal Tiger IV
To HMS Afridi
SOS SOS stop
Plusieurs impacts de torpilles stop
Coulons stop
"Tout l'équipage aux postes de combat! Timonier, cap vers le Bengal Tiger IV, droit devant! puis prenant l'interphone,Salle des machines, moteur pleine puissance! Artilleurs, préparez les racks et les grenades anti-soumarines, nous avons requin à pêcher!"
Le destroyer, qui avançait déjà à bonne allure, s'élança vers le lieu du naufrage et vers le prédateur qui se transformait en proie.
Quelques heures plus tard, le HMS Afridi arrivait près des restes flottants de ce qu'avait été le cargo britannique et réduisait son allure au
minimum. Dans le poste d'écoute de l'ASDIC, le "nouveau" sonariste, un expert en détection de submersibles venant tout droit d'Angleterre avec plusieurs U-Boote à son actif, se concentrait pour trouver le submersible qui se terrait sûrement dans les environs. Au bout de dix
minutes:
"Capitaine, je l'ai, et c'est un gros client que nous avons! Il est 100 mètres sur tribord et s'éloigne lentement de notre position.
- Vous êtes sûr?
- Certain, je peux même vous dire qu'il jauge dans les 1500 tonnes et qu'il mesure entre 80 et 100m. Il essaye de se faire oublier pour
l'instant mais ça ne marche pas avec moi!
- Félicitations! Votre réputation est plus que méritée! saisissant l'interphone, Timonier, barre à tribord sur 90°! Artilleurs, tenez-vous prêts!
Le destroyer vira et se plaça lentement au-dessus de sa cible puis:
"Maintenant!!!"
Et les premières grenades de rouler sur les rampes avant de plonger dans l'eau. Le geyser qui s'ensuivit remonta des morceaux de coque.
Toutefois, le requin encaissait bien et il fallut deux autres lots de grenades pour en venir à bout.
A l'annonce de la destruction du submersible ennemi, les hommes d'équipage laissèrent éclater leur joie, tout comme les rescapés du
Victory Cargo qui étaient encore dans l'eau ou sur leurs canots. L'ennemi avait osé se défier de l'escorte en attaquant sous son nez et
il en avait payé les conséquences. Alors que l'on ramenait le capitaine Token et ses hommes survivants à bord, Vian, de son côté,
repensait aux dernières heures. Les Italiens, car c'était indéniablement un de leurs sous-marins qui gisait désormais sur le fond, venaient de mettre sérieusement à mal le premier ravitaillement de La Valette pour la perte d'un seul submersible, certes de première classe mais malgré cela, ils étaient indéniablement gagnants. Mais ce n'était que partie remise, ils auraient l'occasion de leur rendre la pareil dans le futur. Sur ce, Philip Vian se rendit à la salle radio et dit en ouvrant la porte: "Pour le capitaine de vaisseau Dufremont, en priorité urgente..."
- Adam AnfrayTornade
- Autre pseudo : Jerome Girard
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Re: Est meet West
Mer 11 Nov 2009, 12:27
Arrivés depuis peu en Méditerranée, après avoir trouvé un subtil raccourci, toute la FANA et l’USNFE était de retour sur leur mer de prédilection.
Depuis déjà plusieurs semaines un regroupement des forces Alliés s’était secrètement préparé dans le golf d’Aden et avaient ensuite rejoins les anglais et russes de la Mer Noire près de Port Said.
Cette flotte impressionnante venait de passer Alexandrie, le renflouement du Kilkis n’étant pas encore terminé le port restait inaccessible. Elle faisait maintenant route vers Tobrouk. Seuls quelques sous-marins et petits torpilleurs italiens sécurisaient l’arrivée des convois censés approvisionner les forces de l’Axe pour tenir la Libye.
L’occasion était rêvée pour couper tout approvisionnement de l’Afrika Korps en détruisant stock et infrastructures de ce port italien.
L’Amirauté préparait depuis longtemps une attaque sur la Libye afin de repousser les forces de Rommel jusqu’en Tunisie. Le moment était arrivé. Il était temps de reprendre le contrôle des cotes nord-africaines, trop longtemps délaissée et dernièrement meurtrie par les multiples attaques de la X-Mas.
Depuis déjà plusieurs semaines un regroupement des forces Alliés s’était secrètement préparé dans le golf d’Aden et avaient ensuite rejoins les anglais et russes de la Mer Noire près de Port Said.
Cette flotte impressionnante venait de passer Alexandrie, le renflouement du Kilkis n’étant pas encore terminé le port restait inaccessible. Elle faisait maintenant route vers Tobrouk. Seuls quelques sous-marins et petits torpilleurs italiens sécurisaient l’arrivée des convois censés approvisionner les forces de l’Axe pour tenir la Libye.
L’occasion était rêvée pour couper tout approvisionnement de l’Afrika Korps en détruisant stock et infrastructures de ce port italien.
L’Amirauté préparait depuis longtemps une attaque sur la Libye afin de repousser les forces de Rommel jusqu’en Tunisie. Le moment était arrivé. Il était temps de reprendre le contrôle des cotes nord-africaines, trop longtemps délaissée et dernièrement meurtrie par les multiples attaques de la X-Mas.
- Erwan LafleurTornade
- Autre pseudo : Ethan Jones
Nation au Front Atlantique : Nesp...euh... FNFL, what else.
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Re: Est meet West
Sam 05 Déc 2009, 13:59
PS HRP: pour Octavian qui à quelques problèmes de connexion.
Tout allait pour le mieux pour l'équipage du kaliningrad, sa première bataille en méditerranée fut une victoire et maintenant , le bâtiment soviétique prenait part aux plus grandes manœuvres interalliées jamais organisées . Le capitaine duboisiev avait alors ordonné de suivre les vaisseaux anglais afin de rester au fait des derniers mouvement alliés , cependant il ne s'imaginait pas qu'il allait se retrouver entouré d'un nombre aussi énorme de navires, a peine le jour s'était il levé qu'il entendit vaguement l'interphone alors qu'il dormait dans sa cabine
" tovaritch capitan !! tovaritch capitan , vous devriez monter a la passerelle , il se passe quelque chose d'extraordinaire ." Octavian pressa le bouton de l'interphone et répondit d'un voix encore endormie
"-qu'y a t'il vassili, je croyais avoir demandé que l'on ne me réveille pas avant mon quart ?? et il commence dans plus de 2 heures"
"-camarade commandant , il faut vraiment que vous voyez ca , vous ne serez pas déçu je vous en donne ma parole il ajouta d'une voix moins forte presque en chuchotant Même notre officier politique en est tout retourné.... "
Le capitaine se leva tant bien que mal et s'élança vers le PC, lorsqu'il arriva , il trouva son officier politique complètement abasourdi et un petit sourire vint se dessiner sur son visage, cependant il avisa son second, qui sans rien lui dire lui montra du doigts les baies vitrées de la passerelle, c'est alors qu'il découvrit un spectacle qu'il n'oubliera pas de sitôt, tout autour de son bâtiment s'étendait des dizaines de navires de guerres alliés , il ne voyait pas la fin de ce rassemblement , devant lui, derrière lui, a tribord, a bâbord , la mer semblait recouverte de navire, allant du simple mouilleur de mine jusqu'au cuirassés les plus imposant qu'il ait jamais vu. Il en eus le souffle coupé pendant quelques seconde
-" мой бог !!! mon dieu !! je n'ai jamais vu ça de ma vie , nous sommes des dizaines et des dizaines, pour la première fois de ma vie je me sens tout petit a bord de ce navire ... camarade radio ?!! Dimitri, tachez de joindre un responsable de tout ceci , j'imagine qu'il doit être a bord d'un de ces énormes navires et passez le moi" il se pencha sur la radio et s'affaira pendant quelques instants, puis commença a parler en anglais , une langue que peu des marins présents sur la passerelle comprenait. " camarade commandant , pour vous le capitaine Dufremont , commandant du cuirassé Richelieu,
-Da Dimitri passez le moi, il continua dans un anglais teinté d'accent russe
camarade commandant Dufremont , ici le capitaine de vaisseau , Octavian Duboisiev, je suis le capitaine du destroyer "kaliningrad" , nous sommes plusieurs navires soviétiques et sommes impressionnés par ce regroupement de bâtiments alliés, nous demandons l'autorisation de nous joindre a vous pour ces manœuvres afin de pouvoir participer aux combats contre les barbares .
- commandant Duboisiev c'est un plaisir d'avoir un soutien soviétique, je suis le responsable des opérations pour ce groupe de combat et je vous ferai passer plusieurs consigne par radio sur le canal 77 , de même j'ai également informé votre chef de flottille des prévisions et des dispositions a prendre pour ces manœuvres conjointe, il vous en tiendra informé. Merci de votre présence et soyez le bienvenue en méditerranée commandant .
-Da merci pour votre accueil camarade commandant, et nous restons a l'écoute sur ce canal , da svidanya tovaritch"
Ocatvian n'en revenait toujours pas il venait de parler a un officier de l'ouest , qui avait l'air de s'y connaitre en matière de guerre navale. Il se tourna vers la passerelle et essaya de s'habituer a cette vue déroutante qu'était celle de tous ces navires, en meme temps il voyait bien que ses hommes étaient aussi étonnés que lui
plusieurs heures plus tard la voix de l'officier radio vint le tirer de sa rêverie et de ses contemplations:
"- camarade capitaine !!! le camarade Eremenko est en ligne et souhaite vous parler .
- Da , spassiba Dimitri , Da? camarade Eremenko ? Matveï ici Ocativian , tu a vu ça ? c'est impressionnant , mon abruti d'officier politique a beau dire que les occidentaux sont des diables mais vu leur navires je préfère être du coté des diables , Da tu a des consignes pour nous,......da,.......da,...........bien nous nous mettons en marche , donc nous restons groupé? da,.......da camarade j'ai compris , a plus tard Matveï "
il rendit le casque a son officier et se dirigea vers son fauteuil de pont pour s'y asseoir confortablement et se préparer a ce qui pouvait être une des aventures les plus passionnante de se carrière , sa tasse de thé a la mains il commença a donner des series d'ordre afin de mettre tout son bâtiment en fonctionnement:
Bien une bonne journée s'annonce camarades, en avant toute , timonier cap au 2-9-3 , et évitez de rentrer en collision avec les anglais , camarades sonaristes , je veux une veille ASM permanente, il ya des risques de sub dans le coin, officier de pont , aux postes de combat ceci n'est pas un exercice, veilleurs de passerelle , ouvrez les yeux je veux tout savoir , camarade radio, message a l'amirauté, expliquez la situation ,Exécution, tout le monde a son poste!!!
navigateur je veux un cap pour La Valette , second prenez le quart il décrocha l'interphone lui permettant de parler a ses hommes par les hauts parleurs :
camarades, ici votre commandant , comme vous avez pu le voir par vous même , nous faisons désormais partie d'une flotte de surface interalliée, il est de notre devoir de suivre les bâtiment anglais et français et de les aider de notre mieux dans la lutte contre les barbares qui en ce moment même foulent notre mère patrie, vident nos maisons, assiègent nos villes et tuent nos femmes et nos enfants, camarades!!!! pour la rodina , notre mère patrie l'union soviétique, je compte sur vous pour montrer a nos alliés comment navigue et comment se bat un équipage d'élite de la Russie. Je suis fier d'être votre commandant et je le serai encore plus lorsque nous aurons gagné cette bataille qui fera de nous des héros a Moscou. camarade!!! pour la patrie A VOS POSTES !!!
l'agitation qui suivit les paroles du capitaine fut la plus vive possible, les hommes semblaient enflammés par ce discours et prêt a se battre contre n'importe qui pour faire honneur a leur capitaine qui les avait déjà mener a la victoire plusieurs fois mémorables. Le Kaliningrad se mit a filer , l'écume jaillissant de sa proue et laissant a la poupe une trainée verte et blanche dans l'eau , le pavillon a fond blanc muni d'une bande bleu surmontée d'une étoile rouge et de la faucille et du marteau se mit a claquer dans le vent. et l'aventure méditerranéenne commençait pour ces hommes déjà loin de leur foyer , enivrés par ce combat et par ce qu'il voyait au dehors.
Tout allait pour le mieux pour l'équipage du kaliningrad, sa première bataille en méditerranée fut une victoire et maintenant , le bâtiment soviétique prenait part aux plus grandes manœuvres interalliées jamais organisées . Le capitaine duboisiev avait alors ordonné de suivre les vaisseaux anglais afin de rester au fait des derniers mouvement alliés , cependant il ne s'imaginait pas qu'il allait se retrouver entouré d'un nombre aussi énorme de navires, a peine le jour s'était il levé qu'il entendit vaguement l'interphone alors qu'il dormait dans sa cabine
" tovaritch capitan !! tovaritch capitan , vous devriez monter a la passerelle , il se passe quelque chose d'extraordinaire ." Octavian pressa le bouton de l'interphone et répondit d'un voix encore endormie
"-qu'y a t'il vassili, je croyais avoir demandé que l'on ne me réveille pas avant mon quart ?? et il commence dans plus de 2 heures"
"-camarade commandant , il faut vraiment que vous voyez ca , vous ne serez pas déçu je vous en donne ma parole il ajouta d'une voix moins forte presque en chuchotant Même notre officier politique en est tout retourné.... "
Le capitaine se leva tant bien que mal et s'élança vers le PC, lorsqu'il arriva , il trouva son officier politique complètement abasourdi et un petit sourire vint se dessiner sur son visage, cependant il avisa son second, qui sans rien lui dire lui montra du doigts les baies vitrées de la passerelle, c'est alors qu'il découvrit un spectacle qu'il n'oubliera pas de sitôt, tout autour de son bâtiment s'étendait des dizaines de navires de guerres alliés , il ne voyait pas la fin de ce rassemblement , devant lui, derrière lui, a tribord, a bâbord , la mer semblait recouverte de navire, allant du simple mouilleur de mine jusqu'au cuirassés les plus imposant qu'il ait jamais vu. Il en eus le souffle coupé pendant quelques seconde
-" мой бог !!! mon dieu !! je n'ai jamais vu ça de ma vie , nous sommes des dizaines et des dizaines, pour la première fois de ma vie je me sens tout petit a bord de ce navire ... camarade radio ?!! Dimitri, tachez de joindre un responsable de tout ceci , j'imagine qu'il doit être a bord d'un de ces énormes navires et passez le moi" il se pencha sur la radio et s'affaira pendant quelques instants, puis commença a parler en anglais , une langue que peu des marins présents sur la passerelle comprenait. " camarade commandant , pour vous le capitaine Dufremont , commandant du cuirassé Richelieu,
-Da Dimitri passez le moi, il continua dans un anglais teinté d'accent russe
camarade commandant Dufremont , ici le capitaine de vaisseau , Octavian Duboisiev, je suis le capitaine du destroyer "kaliningrad" , nous sommes plusieurs navires soviétiques et sommes impressionnés par ce regroupement de bâtiments alliés, nous demandons l'autorisation de nous joindre a vous pour ces manœuvres afin de pouvoir participer aux combats contre les barbares .
- commandant Duboisiev c'est un plaisir d'avoir un soutien soviétique, je suis le responsable des opérations pour ce groupe de combat et je vous ferai passer plusieurs consigne par radio sur le canal 77 , de même j'ai également informé votre chef de flottille des prévisions et des dispositions a prendre pour ces manœuvres conjointe, il vous en tiendra informé. Merci de votre présence et soyez le bienvenue en méditerranée commandant .
-Da merci pour votre accueil camarade commandant, et nous restons a l'écoute sur ce canal , da svidanya tovaritch"
Ocatvian n'en revenait toujours pas il venait de parler a un officier de l'ouest , qui avait l'air de s'y connaitre en matière de guerre navale. Il se tourna vers la passerelle et essaya de s'habituer a cette vue déroutante qu'était celle de tous ces navires, en meme temps il voyait bien que ses hommes étaient aussi étonnés que lui
plusieurs heures plus tard la voix de l'officier radio vint le tirer de sa rêverie et de ses contemplations:
"- camarade capitaine !!! le camarade Eremenko est en ligne et souhaite vous parler .
- Da , spassiba Dimitri , Da? camarade Eremenko ? Matveï ici Ocativian , tu a vu ça ? c'est impressionnant , mon abruti d'officier politique a beau dire que les occidentaux sont des diables mais vu leur navires je préfère être du coté des diables , Da tu a des consignes pour nous,......da,.......da,...........bien nous nous mettons en marche , donc nous restons groupé? da,.......da camarade j'ai compris , a plus tard Matveï "
il rendit le casque a son officier et se dirigea vers son fauteuil de pont pour s'y asseoir confortablement et se préparer a ce qui pouvait être une des aventures les plus passionnante de se carrière , sa tasse de thé a la mains il commença a donner des series d'ordre afin de mettre tout son bâtiment en fonctionnement:
Bien une bonne journée s'annonce camarades, en avant toute , timonier cap au 2-9-3 , et évitez de rentrer en collision avec les anglais , camarades sonaristes , je veux une veille ASM permanente, il ya des risques de sub dans le coin, officier de pont , aux postes de combat ceci n'est pas un exercice, veilleurs de passerelle , ouvrez les yeux je veux tout savoir , camarade radio, message a l'amirauté, expliquez la situation ,Exécution, tout le monde a son poste!!!
navigateur je veux un cap pour La Valette , second prenez le quart il décrocha l'interphone lui permettant de parler a ses hommes par les hauts parleurs :
camarades, ici votre commandant , comme vous avez pu le voir par vous même , nous faisons désormais partie d'une flotte de surface interalliée, il est de notre devoir de suivre les bâtiment anglais et français et de les aider de notre mieux dans la lutte contre les barbares qui en ce moment même foulent notre mère patrie, vident nos maisons, assiègent nos villes et tuent nos femmes et nos enfants, camarades!!!! pour la rodina , notre mère patrie l'union soviétique, je compte sur vous pour montrer a nos alliés comment navigue et comment se bat un équipage d'élite de la Russie. Je suis fier d'être votre commandant et je le serai encore plus lorsque nous aurons gagné cette bataille qui fera de nous des héros a Moscou. camarade!!! pour la patrie A VOS POSTES !!!
l'agitation qui suivit les paroles du capitaine fut la plus vive possible, les hommes semblaient enflammés par ce discours et prêt a se battre contre n'importe qui pour faire honneur a leur capitaine qui les avait déjà mener a la victoire plusieurs fois mémorables. Le Kaliningrad se mit a filer , l'écume jaillissant de sa proue et laissant a la poupe une trainée verte et blanche dans l'eau , le pavillon a fond blanc muni d'une bande bleu surmontée d'une étoile rouge et de la faucille et du marteau se mit a claquer dans le vent. et l'aventure méditerranéenne commençait pour ces hommes déjà loin de leur foyer , enivrés par ce combat et par ce qu'il voyait au dehors.
- InvitéInvité
Re: Est meet West
Dim 06 Déc 2009, 09:26
Pendant ce temps, un petit groupe de sous-marins de la Force A se dirigeait vers Heraklion avec l'espoir de repérer tout ennemi qui pourrait en sortir pour menacer les convois.
A Port-Saïd commença donc une prudente traversée, faite principalement d'écoutes radio et de surveillance au périscope, les renseignements glanés étant régulièrement transmis en code.
Malgré les retards accumulés au départ sur le gros de la flotte, les courageux petits submersibles traçaient leur lente route, ne désespérant pas de surprendre un imprudent avant la fin du mois...
A Port-Saïd commença donc une prudente traversée, faite principalement d'écoutes radio et de surveillance au périscope, les renseignements glanés étant régulièrement transmis en code.
Malgré les retards accumulés au départ sur le gros de la flotte, les courageux petits submersibles traçaient leur lente route, ne désespérant pas de surprendre un imprudent avant la fin du mois...
- InvitéInvité
Re: Est meet West
Dim 06 Déc 2009, 09:27
Le HMS Unfair venait de faire surface pour capter ses messages. Chapman apprenait ainsi que le capt. Sam Tyrrel venait d'engager un gros destroyer italien, mais celui-ci, méfiant, avait pu éviter les deux gerbes de torpilles. Derrière lui à quelques kilomètres, se profilait un torpilleur hostile.
L'Unfair prit une route pour intercepter le destroyer, et se trouva bientôt assez proche...
Chapman se tourna vers son second :
"Prends le commandement Alan, il est temps que tu montres ce que tu sais faire !"
"Aye aye Sir !" dit Alan avec un large sourire.
"La barre à tribord toute, en avant demie, gouverne au 265..."
"Comme ça !"
L'officier de tir terminait ses calculs...
"Bon pour le tir, commandant."
"Tubes 1 et 2, feu !"... et, cinq secondes plus tard : "Tubes 3 et 4, feu !"
Puis, rentrant le périscope :
"Plongée à 20 mètres, la barre à babord toute, en avant lente, gouverne au 210."
"Comme ça !"
"Rechargez les tubes."
Tout l'équipage retenait son souffle, dans l'attente de l'explosion sous-marine qui serait nettement perceptible en cas de touche. Le silence était tel qu'on pouvait entendre les gouttes de condensation s'écraser sur le métal ou le verre des instruments...
"Top !" précisa Alan, le chrono ayant atteint le premier repère. Mais aucune explosion, même faible...
"Top..." répéta-t-il et juste après, un "BRAOOOM !" traversa l'étendue liquide qui séparait le chasseur de sa proie. Les "Hurrah !" de l'équipage fusèrent, vite éteints par les officiers.
"Et maintenant, le tout est de s'éloigner discrètement, gare au deuxième round..." pensa Cadwell, une main fraternelle sur l'épaule du second...
L'Unfair prit une route pour intercepter le destroyer, et se trouva bientôt assez proche...
Chapman se tourna vers son second :
"Prends le commandement Alan, il est temps que tu montres ce que tu sais faire !"
"Aye aye Sir !" dit Alan avec un large sourire.
"La barre à tribord toute, en avant demie, gouverne au 265..."
"Comme ça !"
L'officier de tir terminait ses calculs...
"Bon pour le tir, commandant."
"Tubes 1 et 2, feu !"... et, cinq secondes plus tard : "Tubes 3 et 4, feu !"
Puis, rentrant le périscope :
"Plongée à 20 mètres, la barre à babord toute, en avant lente, gouverne au 210."
"Comme ça !"
"Rechargez les tubes."
Tout l'équipage retenait son souffle, dans l'attente de l'explosion sous-marine qui serait nettement perceptible en cas de touche. Le silence était tel qu'on pouvait entendre les gouttes de condensation s'écraser sur le métal ou le verre des instruments...
"Top !" précisa Alan, le chrono ayant atteint le premier repère. Mais aucune explosion, même faible...
"Top..." répéta-t-il et juste après, un "BRAOOOM !" traversa l'étendue liquide qui séparait le chasseur de sa proie. Les "Hurrah !" de l'équipage fusèrent, vite éteints par les officiers.
"Et maintenant, le tout est de s'éloigner discrètement, gare au deuxième round..." pensa Cadwell, une main fraternelle sur l'épaule du second...
- Erwan LafleurTornade
- Autre pseudo : Ethan Jones
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Re: Est meet West
Lun 07 Déc 2009, 09:58
La terrasse du bar baignait sous le soleil bas du début d’automne et les gens c’étaient agglutinés autour des petites tables de fer forgé peint en blanc pour profiter des derniers rayons de chaleurs avant l’hiver.
Il faut dire que depuis quelques semaines la vie avait repris un cours plus ou moins normal et pour cause, l’aviation Italienne ne pilonnait plus La Valette. Après avoir fait le tour complet de l’Afrique, les FNFL étaient entré en méditerranée par le Canal de Suez et ce contre toute attente des forces de l’Axe. Un coup tordu certes, mais ce n’était pas chose inhabituel pour ces baroudeurs la que d’apparaître la ou personne ne les attendaient. La première mission était simple, du moins en théorie. L’opération Faucon consistait à partir de Port-Saïd, les soutes chargés de munitions, carburants et vivres en tous genres pour les convoyer à Malte…
Et c’est donc à la terrasse du « Petit voilier » que nous retrouvons quelques FANA…
Ola joli militaire… Maria Dolorès Olivia Montebianco, une des deux femmes qui tenait l’endroit venait de s’asseoir sur les genoux d’Erwan.
Salut toi… il posa la main sur son genou nu, l’œil polisson et le sourire en coin.
Alors, l’Opalescence est de retour… tu sait que tu est toujours le bienvenu quand tu passe ici… la demoiselle lui fit un clin d’œil.
Mais j’y compte bien ma cocotte… d’ailleurs je goûterait volontiers ton hospitalité, disons… il n’eu pas le temps de finir sa phrase que Maria l’entraîna à l’étage... Eh oui « au petit voilier » était aussi une maison de passe, mais attention pas un bordel de bas étage pour les pressés de la belette, non… c’était une maison bien tenue et bien comme il faut même si les chambres ne payaient pas de mine. De toutes façon, comme disais les patronnes, le client n’est pas la pour la décoration mais pour le voyage.
Erwan s’approcha de Maria, se collant à elle les yeux posés sur ces épaules que seul la faible lumière du soleil qui arrivait à peine a passé les persiennes éclairaient. Il glissa sa main dans son dos, descendis lentement… d’un coup de hanche la demoiselle l’écarta…
Dis donc beau gosse, je ne suis pas ta putain… c’est bien dommage, répondit-il… bon qu’est ce que tu as pour moi, agent Capucine ?
Maria ouvrit un tiroir de sa commode et en sortis une farde en carton qu’elle donna à Erwan… J’ai plus la tête à autre chose qu’à lire si tu vois ce que j’veut dire…
J’vois très bien beau gosse mais tu te brosseras pour cette fois… Les Italiens, après avoir hésitez à aller à Tobruk et Benghazi, ont finalement reculés jusqu'à Messine. Les 13ème en avant-garde a filé rapidement puis c’est la X-Mas qui a mis le cap vers la passe…
La passe, hein… sourire en coin… Maria s’approcha et lui donna un petit coup de griffe… oublie je t’ai dis coquin… et les fritz ?... aux dernières nouvelles ils ont filé vers Gibraltar… Ouais comme d’habitude ceux la, dès qu’il y à plus que deux navires isolés devant eux, ils fuient la queue entre les jambes comme des pleutres. Pfff, aucun honneur et pas de couilles au cul, ni ailleurs du reste…
Bon ok, merci pour les infos cocotte j’y vais, je repasserais pour goûter ton hospitalité… il lui fit un clin d’œil et avant de filé risqua une tape sur ces fesses…
Il faut dire que depuis quelques semaines la vie avait repris un cours plus ou moins normal et pour cause, l’aviation Italienne ne pilonnait plus La Valette. Après avoir fait le tour complet de l’Afrique, les FNFL étaient entré en méditerranée par le Canal de Suez et ce contre toute attente des forces de l’Axe. Un coup tordu certes, mais ce n’était pas chose inhabituel pour ces baroudeurs la que d’apparaître la ou personne ne les attendaient. La première mission était simple, du moins en théorie. L’opération Faucon consistait à partir de Port-Saïd, les soutes chargés de munitions, carburants et vivres en tous genres pour les convoyer à Malte…
Et c’est donc à la terrasse du « Petit voilier » que nous retrouvons quelques FANA…
Ola joli militaire… Maria Dolorès Olivia Montebianco, une des deux femmes qui tenait l’endroit venait de s’asseoir sur les genoux d’Erwan.
Salut toi… il posa la main sur son genou nu, l’œil polisson et le sourire en coin.
Alors, l’Opalescence est de retour… tu sait que tu est toujours le bienvenu quand tu passe ici… la demoiselle lui fit un clin d’œil.
Mais j’y compte bien ma cocotte… d’ailleurs je goûterait volontiers ton hospitalité, disons… il n’eu pas le temps de finir sa phrase que Maria l’entraîna à l’étage... Eh oui « au petit voilier » était aussi une maison de passe, mais attention pas un bordel de bas étage pour les pressés de la belette, non… c’était une maison bien tenue et bien comme il faut même si les chambres ne payaient pas de mine. De toutes façon, comme disais les patronnes, le client n’est pas la pour la décoration mais pour le voyage.
Erwan s’approcha de Maria, se collant à elle les yeux posés sur ces épaules que seul la faible lumière du soleil qui arrivait à peine a passé les persiennes éclairaient. Il glissa sa main dans son dos, descendis lentement… d’un coup de hanche la demoiselle l’écarta…
Dis donc beau gosse, je ne suis pas ta putain… c’est bien dommage, répondit-il… bon qu’est ce que tu as pour moi, agent Capucine ?
Maria ouvrit un tiroir de sa commode et en sortis une farde en carton qu’elle donna à Erwan… J’ai plus la tête à autre chose qu’à lire si tu vois ce que j’veut dire…
J’vois très bien beau gosse mais tu te brosseras pour cette fois… Les Italiens, après avoir hésitez à aller à Tobruk et Benghazi, ont finalement reculés jusqu'à Messine. Les 13ème en avant-garde a filé rapidement puis c’est la X-Mas qui a mis le cap vers la passe…
La passe, hein… sourire en coin… Maria s’approcha et lui donna un petit coup de griffe… oublie je t’ai dis coquin… et les fritz ?... aux dernières nouvelles ils ont filé vers Gibraltar… Ouais comme d’habitude ceux la, dès qu’il y à plus que deux navires isolés devant eux, ils fuient la queue entre les jambes comme des pleutres. Pfff, aucun honneur et pas de couilles au cul, ni ailleurs du reste…
Bon ok, merci pour les infos cocotte j’y vais, je repasserais pour goûter ton hospitalité… il lui fit un clin d’œil et avant de filé risqua une tape sur ces fesses…
- Johan ValenciaTornade
- Autre pseudo : Vicente Valencia
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Re: Est meet West
Lun 07 Déc 2009, 11:41
Passerelle du porte avion USS Nassau (CVe-16), Atlantic Fleet Task Force1, Contre Amiral Valencia, fin octobre 1943.
"Edwards, les recos donnent quoi?"
"Rien pour le moment commandant. Nos avions sillonnent le ciel constamment. On a aucun rapport de contact visuel avec des batiments de l'Axe près de Gibraltar ou de la côte marocaine."
"Chou blanc donc..Alors qu'on pensait avoir droit un beau combat.. on a le droit a un "repli stratégique" en règle."
"Une fuite en résumé monsieur.."
"On peut dire sa.. Je n'arrive toujours pas à croire que le commandement allemand est autorisé cela.."
"De même commandant."
"Bon, poursuivez les recos, transmettez les coordonnées aux capitaines de la flotte ainsi que le cap à suivre."
"Tout de suite."
L'AF avait quitté New York depuis maintenant un mois. Les alliés afin de régler le problème de la méditerranée avait décidé d'une opération coup de poing. Tandis que la flotte française, une escadre américaine et anglaise faisaient le tour de l'Afrique pour entrer par le Canal de Suez, les flottes alliées disponibles à l'ouest devaient passer par Gibraltar. Tandis que les Force N et H étaient bloquées en mer du Nord en plein pilonnage de Bergen, la flotte russe avait subit un important revers l'empêchant de poursuivre sa route. L'AF avait donc du poursuivre seul sa route vers Gibraltar.
Quelques jours après avoir quitté les Açores, un message radio de Gibraltar les informait du passage de la 8e flottille allemande en Atlantique. Pensant que l'escadre allemande faisait route pour les intercepter, la flotte américaine décida de les prendre à revers en piquant plein sud pour remonter sur l'arrière de leur flotte et pouvoir se replier sur Casablanca si besoin. Pourtant le combat qui était annoncé n'allait semblé qu'illusoire. La 8e flottille allemande venait tout simplement de quitter la méditerranée. Pourquoi? Pourquoi cette escadre qui n'a jamais osé aller plus loin que Malte ou Gibraltar se retrouvait-elle maintenant en plein océan.. Pourquoi c'était-elle dotée depuis quelques jours de plusieurs ravitailleurs.. Ces questions avaient aujourd'hui sans doute trouver leurs réponses.
Le commandement allié en avait conclu que la flotte allemande avait tout simplement déserté la méditerranée occidentale, sa zone d'opération, pour fuir l'avance des flottes alliées.. Elle abandonnait la flotte italienne à son sort le temps que la situation se tasse en méditerranée.
Un point retenait cependant l'attention des capitaines Alliés. Comment l'amirauté Allemande pouvait-elle accepter que son unique flotte de méditerranée abandonne ses positions et la défense des côtes française, rendant un débarquement allié dans le sud de la France possible comme cela avait été le cas avec Torch un an auparavant...
L'amirauté allemande tenait-elle tellement plus à ses navires qu'au sud de la France? Etait-elle prête à prendre ce risque démesuré en connaissance des avancées des flottes alliées ? La 8e flottille était inexpérimenté en plein Océan. La chasse leur serait bientôt donnée par les flottes alliés, sans qu'ils aient de possibilités de replis sur leurs ports maintenant abandonnés de toute protection navale..
"Edwards, les recos donnent quoi?"
"Rien pour le moment commandant. Nos avions sillonnent le ciel constamment. On a aucun rapport de contact visuel avec des batiments de l'Axe près de Gibraltar ou de la côte marocaine."
"Chou blanc donc..Alors qu'on pensait avoir droit un beau combat.. on a le droit a un "repli stratégique" en règle."
"Une fuite en résumé monsieur.."
"On peut dire sa.. Je n'arrive toujours pas à croire que le commandement allemand est autorisé cela.."
"De même commandant."
"Bon, poursuivez les recos, transmettez les coordonnées aux capitaines de la flotte ainsi que le cap à suivre."
"Tout de suite."
L'AF avait quitté New York depuis maintenant un mois. Les alliés afin de régler le problème de la méditerranée avait décidé d'une opération coup de poing. Tandis que la flotte française, une escadre américaine et anglaise faisaient le tour de l'Afrique pour entrer par le Canal de Suez, les flottes alliées disponibles à l'ouest devaient passer par Gibraltar. Tandis que les Force N et H étaient bloquées en mer du Nord en plein pilonnage de Bergen, la flotte russe avait subit un important revers l'empêchant de poursuivre sa route. L'AF avait donc du poursuivre seul sa route vers Gibraltar.
Quelques jours après avoir quitté les Açores, un message radio de Gibraltar les informait du passage de la 8e flottille allemande en Atlantique. Pensant que l'escadre allemande faisait route pour les intercepter, la flotte américaine décida de les prendre à revers en piquant plein sud pour remonter sur l'arrière de leur flotte et pouvoir se replier sur Casablanca si besoin. Pourtant le combat qui était annoncé n'allait semblé qu'illusoire. La 8e flottille allemande venait tout simplement de quitter la méditerranée. Pourquoi? Pourquoi cette escadre qui n'a jamais osé aller plus loin que Malte ou Gibraltar se retrouvait-elle maintenant en plein océan.. Pourquoi c'était-elle dotée depuis quelques jours de plusieurs ravitailleurs.. Ces questions avaient aujourd'hui sans doute trouver leurs réponses.
Le commandement allié en avait conclu que la flotte allemande avait tout simplement déserté la méditerranée occidentale, sa zone d'opération, pour fuir l'avance des flottes alliées.. Elle abandonnait la flotte italienne à son sort le temps que la situation se tasse en méditerranée.
Un point retenait cependant l'attention des capitaines Alliés. Comment l'amirauté Allemande pouvait-elle accepter que son unique flotte de méditerranée abandonne ses positions et la défense des côtes française, rendant un débarquement allié dans le sud de la France possible comme cela avait été le cas avec Torch un an auparavant...
L'amirauté allemande tenait-elle tellement plus à ses navires qu'au sud de la France? Etait-elle prête à prendre ce risque démesuré en connaissance des avancées des flottes alliées ? La 8e flottille était inexpérimenté en plein Océan. La chasse leur serait bientôt donnée par les flottes alliés, sans qu'ils aient de possibilités de replis sur leurs ports maintenant abandonnés de toute protection navale..
- Miko FletcherTempête
- Autre pseudo : Daren Fletcher
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Re: Est meet West
Mar 08 Déc 2009, 13:38
Un beau matin d’Octobre 43 entre Alexandrie et La Valette, le commandant Fletcher à bord de l’USS Juneau gardait ses hommes en alerte. En effet, les alliés du secteur commençaient à capter à la radio des messages cryptés en Italien.
Le radio de bord entra dans la cabine du commandant précipitamment :
- Commandant, le Capitaine Dufremont cherche à vous joindre, il vous attend à la radio.
- Grrrr, pfff, même pas moyen de faire une sieste ici, j’arrive.
- Miko, faudrait que tu escortes avec quelques gars à toi les cargos UK et FNFL jusqu’à Port Saïd.
- Quoi, tu rigoles là, on en vient. C’est quoi ce bordel ?
- Je sais, ils se sont gourés de munitions, il faut retourner chercher de quoi ravitailler La Valette, tu me laisses un des Atlanta et tu pars escorter les 5 cargos avec qui tu veux.
Le commandant passa alors ses ordres dans la foulée :
Aux Capitaines des cargos concernés par la traversée, vous vous rapprochez de moi.
Il expliqua ensuite aux capitaines chargés de l’escorte comment il voulait se mettre en place :
Le mot d’ordre est 0 risques les gars, nous sommes la pour escorter les cargos, pas pour combattre mais bien sur tenez vous prêts à vite réagir. Le voyage est tranquille mais de nombreux submersibles croisent dans les parages, soyez vigilants.
Après trois jours en poussant les moteurs des cargos à fond, la vigie du Juneau sonna l’alerte : un Flottenbegleiter avait réussi à passer le périmètre de sécurité établi par les escorteurs et se rapprochait dangereusement des cargos Alliés.
Le commandant Fletcher fit alors feu de toutes ses batteries et observait à la jumelle le résultat des tirs de ses hommes : un obus de 127mm venait d’éventrer le petit navire Allemand qui commençait à piquer de la poupe. Il félicita ses hommes qui firent mouche du premier coup et donna ordre de reprendre le cap originel.
Quelques heures plus tard, un nouveau message radio se fit entendre :
- SOS SOS SOS, avons été frappé par deux torpilles, sommes sur le point de couler, demandons renforts d’urgence
- QUOI !!! Qu’est ce qu’il fout si loin de nous lui ! Saloperie d’Anglais. Contactez le capitaine Washington et Birgam et dites leurs de se rendre sur place. Ils se chargeront de ramener ce taré dans le convoi.
Cet erreur mis tout le convoi en péril : le capitaine Anglais avait failli mourir et le commandant Fletcher devait désormais escorter le convoi avec seulement 3 bateaux. Les trois autres devant rester un peu en arrière pour réparer et escorter l’Anglais vers Alexandrie.
Il fallu finalement à ce convoi une semaine pour rejoindre le port d’Alexandrie qui avait enfin réussi à enlever l’épave qui bloquait l’entrée de la rade aux navires à gros tonnage.
Fletcher se mit en relation avec les cargos pour savoir combien de temps il leur faudrait pour charger leur précieuse cargaison.
Il fit alors venir son second :
- Nous avons trois jours devant nous avant de repartir de ce port. Donnez 24 H de permission aux hommes. Voyez avec le capitaine du port est des autres navires, nous appareillons demain à 13H00 et allons sécuriser un passage vers La Valette pour nos convois.
Les 5 navires des capitaines Fletcher, Washington, Birgam, Lincoln et Collins faisaient désormais route vers le port Italien de Tobruk en formation étendue afin de vérifier qu’aucun hostile ne viendrait couper la route du chemin de retour des cargos.
Le capitaine Lincoln aperçut au loin une fumée. Après avoir comparé la silhouette du navire avec les tablettes fournies par l’amirauté, il en vient à la conclusion qu’il s’agissait d’une Frégate Italienne. Il avertit alors ses camarades et sonna l’état d’alerte en attendant les ordres. Il devait dès lors se rapprocher du navire ennemi en attendant les renforts US. Une fois les renforts en visuel, il engagea le combat et coula le malheureux capitaine Italien.
Une fois l’effervescence du combat passé, il reprit ses jumelles et quelle ne fut pas sa surprise de voir une minuscule silhouette se détacher sur l’horizon. Un nouvel ennemi venait d’apparaître : un sous-marin Italien de classe Argonauta trainait dans le coin. L’USS Juneau fit alors feu de ses 16 canons de 127mm et coula le sous-marin. Malheureusement, ce n’était pas fini. Les navires Américains captaient toujours de drôles de bruits au sonar. Les navires se déployèrent en sondant la zone suspecte quand tout à coup un autre sous-marin apparut au sonar. Il avait profité de l’erreur de son camarade bloqué en surface pour se cacher en dessous de lui en espérant que leurs signatures acoustiques se confondraient. Le commandant Fletcher commença à zigzaguer au dessus du contact ennemi en lâchant une nuée de charges ASM. Tout à coup, l’officier du sonar entendit une énorme déflagration dans ses écouteurs : le sous-marin venait d’être toucher par une charge et coulait. La zone était désormais claire pour l’arrivée des cargos qui prirent la route pour rejoindre les navires alliés qui croisaient vers le port de La Valette.
Ca y’est, ils arrivaient enfin en vue du premier navire Français de la flotte Alliée, le convoie était sauf. Dans la nuit, le radio réveilla le commandant en sursaut : un SOS d’un cargo Français venait d’être reçu, il venait d’essuyer les tirs d’un Torpilleur Type 1923 Allemand qui avait profité de la nuit pour se rapprocher des cargos. L’USS Juneau se rapprocha alors de l’ennemi et réussi finalement par le couler après avoir tiré pas moins de 4 salves de canons. L’escorte US et les cargos prirent enfin place au milieu de la magnifique flotte Alliée.
Au court de ce périple, le convoi fut attaquer trois fois, deux bateaux Alliés furent touchés dont un failli couler et l’escorte avait réussi à couler 3 bateaux et deux sous-marins ennemis. La coordination et l’abnégation des membres de la United States Naval Forces Europe avait permis de contrecarrer les forces de l’axe.
Le radio de bord entra dans la cabine du commandant précipitamment :
- Commandant, le Capitaine Dufremont cherche à vous joindre, il vous attend à la radio.
- Grrrr, pfff, même pas moyen de faire une sieste ici, j’arrive.
- Miko, faudrait que tu escortes avec quelques gars à toi les cargos UK et FNFL jusqu’à Port Saïd.
- Quoi, tu rigoles là, on en vient. C’est quoi ce bordel ?
- Je sais, ils se sont gourés de munitions, il faut retourner chercher de quoi ravitailler La Valette, tu me laisses un des Atlanta et tu pars escorter les 5 cargos avec qui tu veux.
Le commandant passa alors ses ordres dans la foulée :
Aux Capitaines des cargos concernés par la traversée, vous vous rapprochez de moi.
Il expliqua ensuite aux capitaines chargés de l’escorte comment il voulait se mettre en place :
Le mot d’ordre est 0 risques les gars, nous sommes la pour escorter les cargos, pas pour combattre mais bien sur tenez vous prêts à vite réagir. Le voyage est tranquille mais de nombreux submersibles croisent dans les parages, soyez vigilants.
Après trois jours en poussant les moteurs des cargos à fond, la vigie du Juneau sonna l’alerte : un Flottenbegleiter avait réussi à passer le périmètre de sécurité établi par les escorteurs et se rapprochait dangereusement des cargos Alliés.
Le commandant Fletcher fit alors feu de toutes ses batteries et observait à la jumelle le résultat des tirs de ses hommes : un obus de 127mm venait d’éventrer le petit navire Allemand qui commençait à piquer de la poupe. Il félicita ses hommes qui firent mouche du premier coup et donna ordre de reprendre le cap originel.
Quelques heures plus tard, un nouveau message radio se fit entendre :
- SOS SOS SOS, avons été frappé par deux torpilles, sommes sur le point de couler, demandons renforts d’urgence
- QUOI !!! Qu’est ce qu’il fout si loin de nous lui ! Saloperie d’Anglais. Contactez le capitaine Washington et Birgam et dites leurs de se rendre sur place. Ils se chargeront de ramener ce taré dans le convoi.
Cet erreur mis tout le convoi en péril : le capitaine Anglais avait failli mourir et le commandant Fletcher devait désormais escorter le convoi avec seulement 3 bateaux. Les trois autres devant rester un peu en arrière pour réparer et escorter l’Anglais vers Alexandrie.
Il fallu finalement à ce convoi une semaine pour rejoindre le port d’Alexandrie qui avait enfin réussi à enlever l’épave qui bloquait l’entrée de la rade aux navires à gros tonnage.
Fletcher se mit en relation avec les cargos pour savoir combien de temps il leur faudrait pour charger leur précieuse cargaison.
Il fit alors venir son second :
- Nous avons trois jours devant nous avant de repartir de ce port. Donnez 24 H de permission aux hommes. Voyez avec le capitaine du port est des autres navires, nous appareillons demain à 13H00 et allons sécuriser un passage vers La Valette pour nos convois.
Les 5 navires des capitaines Fletcher, Washington, Birgam, Lincoln et Collins faisaient désormais route vers le port Italien de Tobruk en formation étendue afin de vérifier qu’aucun hostile ne viendrait couper la route du chemin de retour des cargos.
Le capitaine Lincoln aperçut au loin une fumée. Après avoir comparé la silhouette du navire avec les tablettes fournies par l’amirauté, il en vient à la conclusion qu’il s’agissait d’une Frégate Italienne. Il avertit alors ses camarades et sonna l’état d’alerte en attendant les ordres. Il devait dès lors se rapprocher du navire ennemi en attendant les renforts US. Une fois les renforts en visuel, il engagea le combat et coula le malheureux capitaine Italien.
Une fois l’effervescence du combat passé, il reprit ses jumelles et quelle ne fut pas sa surprise de voir une minuscule silhouette se détacher sur l’horizon. Un nouvel ennemi venait d’apparaître : un sous-marin Italien de classe Argonauta trainait dans le coin. L’USS Juneau fit alors feu de ses 16 canons de 127mm et coula le sous-marin. Malheureusement, ce n’était pas fini. Les navires Américains captaient toujours de drôles de bruits au sonar. Les navires se déployèrent en sondant la zone suspecte quand tout à coup un autre sous-marin apparut au sonar. Il avait profité de l’erreur de son camarade bloqué en surface pour se cacher en dessous de lui en espérant que leurs signatures acoustiques se confondraient. Le commandant Fletcher commença à zigzaguer au dessus du contact ennemi en lâchant une nuée de charges ASM. Tout à coup, l’officier du sonar entendit une énorme déflagration dans ses écouteurs : le sous-marin venait d’être toucher par une charge et coulait. La zone était désormais claire pour l’arrivée des cargos qui prirent la route pour rejoindre les navires alliés qui croisaient vers le port de La Valette.
Ca y’est, ils arrivaient enfin en vue du premier navire Français de la flotte Alliée, le convoie était sauf. Dans la nuit, le radio réveilla le commandant en sursaut : un SOS d’un cargo Français venait d’être reçu, il venait d’essuyer les tirs d’un Torpilleur Type 1923 Allemand qui avait profité de la nuit pour se rapprocher des cargos. L’USS Juneau se rapprocha alors de l’ennemi et réussi finalement par le couler après avoir tiré pas moins de 4 salves de canons. L’escorte US et les cargos prirent enfin place au milieu de la magnifique flotte Alliée.
Au court de ce périple, le convoi fut attaquer trois fois, deux bateaux Alliés furent touchés dont un failli couler et l’escorte avait réussi à couler 3 bateaux et deux sous-marins ennemis. La coordination et l’abnégation des membres de la United States Naval Forces Europe avait permis de contrecarrer les forces de l’axe.
- Erwan LafleurTornade
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Re: Est meet West
Mer 09 Déc 2009, 10:12
Sur les remparts du Fort St Elmo, Erwan regardait songeur vers le Nord. Voilà plus d’une semaine qu’il tenait tête à pas moins de 15 navires de l’Axe avec une poignée de British et un Russe. Il tourna la tête sur sa gauche… l’île du fort Manoel cachait l’escadre dont les moteurs étaient près à cracher tout ce qu’ils avaient. Ils n’attendaient qu’un signe du haut des remparts, mais le moment n’était pas encore venu…
Sur sa droite, le Fort Ricasoli protégeais de son avancé terrestre et de sa batterie le mouilleur de mines FNFL qui chargeait une fois de plus ces petits cadeaux. Cette fois l’Opalescence ne prendrait pas part au combat mais qu’importe l’escadre allait frapper quand même, ils avaient confiance ou plus exactement ils avaient appris à avoir confiance en la rigueur militaire Française qu’il s’était fait leur afin de frapper de manière coordonner, tel un seul homme.
Le soleil se couchait sur La Valette et la Méditerranée et si en plein jour et par mers dégagé on voyait encore la Sicile celle-ci c’était peu à peu évaporer dans le souffle chaud du crépuscule. Cette Sicile dont les eaux avait enveloppé tel une étreinte 48 heures auparavant les carcasses fumantes de trois torpilleurs Italiens. Mais à présent les capitaines de l’Axe venaient de s’approcher un peu trop près de la ville, trop près de Steven aussi et de sa MTB. Deux croiseurs Abbruzzi, un destroyer Soldati, un torpilleur Spica et le Croiseur Lourd Prinz Eugen… décidément ces Italiens surprendrais toujours Erwan par la disproportion de la puissance de feu engagé pour s’assurer une victoire… enfin si on peu encore appeler cela une victoire.
James, sorti porter secours à son camarade mais c’était déjà trop tard et à peine la vedette Anglaise envoyé par le fond l’ennemi ajusta ces tirs sur la frégate avec une chance insolente… Damned, encore un qui à la gâchette qui le démange il va se faire laminer… bordel au lieu d’attendre le signal… merde merde merde… heureusement Erwan était seul debout sur les remparts et aucunes chastes oreilles n’eurent à entendre la volée de noms d’oiseaux et d’autres noms bien moins courant dont il affubla la situation et plus sûrement les navires de l’Axe…
Il fronça le sourcil… euh… ils nous font quoi la ?… mais, ils se barrent cette bande lop… nom de dieu… il attrapa l’énorme lampe torche et en direction de l’escadre transmis les ordres et la cible prioritaire. Les Anglais n’attendaient que cela et à peine le message morse envoyé les destroyers Tribal fondirent sur l’ennemi. On entendit les coups de canons à travers toute la ville mais pas les jurons quand un Anglais ratait ça cible… Ouais aller… non mais tous sur le même, bande d’empotés… ouais la, comme ça… vas-y toi au lieu de regarder les autres faire… soudain le garde-côte Russe déboula comme un chien dans un jeu de quille… hoho, joli mon gars… allez vas-y un dernier pour la route… hopla, dans l’mille… allez rentre maintenant… mais rentre j’te dis… nom de d… ah quand même… Erwan gueula du haut de son perchoir… prenez en de la graine les rosb… le vent avala des bribes de phrase… Et enfin, la cible explosa et le torpilleur dériva encore quelques miles avant de s’enfoncer dans les eaux… Les autres navires de l’Axe quant à eux filaient déjà, le croiseur lourd auraient quelques réparations à faire car il était touché… ben alors ma grosse va falloir refaire la peinture hein… Les anglais eux rentrait se mettre sous les Fort St. Angelo et Saint Micheal… on sort d’un coté on re-rentre de l’autre et c’est dans la poche…
Mais ceci n’effaça que pour un court moment le regard noir qu’Erwan avait dans les yeux. Sûr, les ritals et les fritz allaient payer cher leurs erreur… non jamais il n’aurait du faire ça…
Sur sa droite, le Fort Ricasoli protégeais de son avancé terrestre et de sa batterie le mouilleur de mines FNFL qui chargeait une fois de plus ces petits cadeaux. Cette fois l’Opalescence ne prendrait pas part au combat mais qu’importe l’escadre allait frapper quand même, ils avaient confiance ou plus exactement ils avaient appris à avoir confiance en la rigueur militaire Française qu’il s’était fait leur afin de frapper de manière coordonner, tel un seul homme.
Le soleil se couchait sur La Valette et la Méditerranée et si en plein jour et par mers dégagé on voyait encore la Sicile celle-ci c’était peu à peu évaporer dans le souffle chaud du crépuscule. Cette Sicile dont les eaux avait enveloppé tel une étreinte 48 heures auparavant les carcasses fumantes de trois torpilleurs Italiens. Mais à présent les capitaines de l’Axe venaient de s’approcher un peu trop près de la ville, trop près de Steven aussi et de sa MTB. Deux croiseurs Abbruzzi, un destroyer Soldati, un torpilleur Spica et le Croiseur Lourd Prinz Eugen… décidément ces Italiens surprendrais toujours Erwan par la disproportion de la puissance de feu engagé pour s’assurer une victoire… enfin si on peu encore appeler cela une victoire.
James, sorti porter secours à son camarade mais c’était déjà trop tard et à peine la vedette Anglaise envoyé par le fond l’ennemi ajusta ces tirs sur la frégate avec une chance insolente… Damned, encore un qui à la gâchette qui le démange il va se faire laminer… bordel au lieu d’attendre le signal… merde merde merde… heureusement Erwan était seul debout sur les remparts et aucunes chastes oreilles n’eurent à entendre la volée de noms d’oiseaux et d’autres noms bien moins courant dont il affubla la situation et plus sûrement les navires de l’Axe…
Il fronça le sourcil… euh… ils nous font quoi la ?… mais, ils se barrent cette bande lop… nom de dieu… il attrapa l’énorme lampe torche et en direction de l’escadre transmis les ordres et la cible prioritaire. Les Anglais n’attendaient que cela et à peine le message morse envoyé les destroyers Tribal fondirent sur l’ennemi. On entendit les coups de canons à travers toute la ville mais pas les jurons quand un Anglais ratait ça cible… Ouais aller… non mais tous sur le même, bande d’empotés… ouais la, comme ça… vas-y toi au lieu de regarder les autres faire… soudain le garde-côte Russe déboula comme un chien dans un jeu de quille… hoho, joli mon gars… allez vas-y un dernier pour la route… hopla, dans l’mille… allez rentre maintenant… mais rentre j’te dis… nom de d… ah quand même… Erwan gueula du haut de son perchoir… prenez en de la graine les rosb… le vent avala des bribes de phrase… Et enfin, la cible explosa et le torpilleur dériva encore quelques miles avant de s’enfoncer dans les eaux… Les autres navires de l’Axe quant à eux filaient déjà, le croiseur lourd auraient quelques réparations à faire car il était touché… ben alors ma grosse va falloir refaire la peinture hein… Les anglais eux rentrait se mettre sous les Fort St. Angelo et Saint Micheal… on sort d’un coté on re-rentre de l’autre et c’est dans la poche…
Mais ceci n’effaça que pour un court moment le regard noir qu’Erwan avait dans les yeux. Sûr, les ritals et les fritz allaient payer cher leurs erreur… non jamais il n’aurait du faire ça…
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Re: Est meet West
Mer 09 Déc 2009, 10:16
- « 30 secondes avant impact … 15 .. 5, 4, 3, 2, Impact … »
La lourde voix du bosco, le maître principal Erwan LeGoff s’était imposée dans le central. Au lieu de la détonation escomptée, rien ne se produisit. Les visages se tournèrent vers leur pacha, le Lieutenant de Vaisseau Willsdorff, dont l’œil était vissé à l’oculaire du périscope d’attaque, observant la silhouette étendue d’un ravitailleur rapide italien. Une explosion se fit entendre provoquant des hourrahs dans tout le submersible français.
« Volltreffer ! »marmonna l’alsacien dans sa barbe de deux mois, observant le marchand italien se rompre en deux, dans un incendie qui illumina la nuit « Et de sept pour la Naïade ! Double ration de rouge pour tout le monde, aujourd’hui, et consignez ceci dans le journal de bord ! » Le pacha sortit une cigarette qu’il alluma tranquillement, continuant à observer les alentours à l’aide de son périscope. Rien à signaler de plus. « Les machines en avant un tiers, cap au 45°, faites surface. Que le premier quart de veille se tienne prêt. »
Les ordres se répercutèrent dans le central, suivant la voie hiérarchique. Quelques minutes plus tard, un vent d’air frais s’engouffra dans le submersible français, tandis que l’équipe de veille montait la petite échelle qui parvenait au sommet du kiosque. Cela faisait désormais un peu plus de deux mois que le dernier des submersibles français libre avait pris la mer, sans aucun relâchement. Et en deux mois de combat, ils avaient fait leurs preuves et avaient envoyé par le fond pas moins de sept navires italiens, dont six de leur marine de guerre. Mais grâce au rouleau compresseur allié qui s’était rendu maître de la Méditerranée, ils n’avaient même plus besoin de se rendre dans un port pour ravitailler, un rendez-vous leur était donné avec la flotte de soutien française, efficace et rapide.
L’Officier de la Royale monta à son tour les barreaux de l’échelle qui l’amènerait au kiosque. Il participerait au premier tour de garde, avant de profiter d’un repos bien mérité. Depuis qu’ils étaient aux portes de l’Italie, il n’avait plus un temps pour lui. Mais alors que leur tour de garde prenait fin, et que les premières lueurs de l’aube apparaissaient à l’Est, un bruit de machine à coudre se fit entendre, et il se rapprochait. Un des guetteurs fut le plus rapide.
« ALERTEEE ! Appareil repéré au 350 ! Il vient vers nous ! »
« Plongée d’urgence ! 50 mètres ! Les moteurs en avant toute, la barre à tribord ! »
Tout s’enchaîna très rapidement, et en deux temps trois mouvements, l’équipe de veille était littéralement tombée du kiosque pour se retrouver dans le central, tandis que le submersible s’enfonçait dans les eaux de la Méditerranée avec une pente importante. Un des barreurs, un jeune matelot du nom de Lescoffit, s’esclaffa, chuchotant presque.
« Commence à nous faire chier, les macaronis à nous envoyer leurs hydravions ! Peuvent pas venir se battre comme des hommes une fois pour toutes ? »
« La ferme, Lescoffit ! Surveille tes instruments ! »
Willsdorff ne put s’empêcher de sourire. Ses hommes étaient pressés d’en découdre une fois pour toutes avec les cuirassés Italiens de la Xa Mas. Il est vrai qu’il y a quelques jours à peine, l’Alsacien avait pu apercevoir dans son périscope les imposantes mâtures qui étaient à quai à Messine.
« Ils viendront, Lescoffit, un jour ou l’autre ils viendront ! En attendant, on ne relâche pas l’attention, compris ? »
« Oui, commandant. Mais sauf vot’ respect, commandant, si on parle bien des mêmes macaronis, ils sont pas prêts de porter leurs couilles ! »
Certains des hommes présents ne purent s’empêcher de rire, y compris ce vieux bougon de LeGoff. Le Pacha lui, se ralluma une cigarette, observant les différents instruments à sa disposition. En tout cas, il n’avait pas eu tort lorsqu’il conseilla de ne pas relâcher l’attention puisqu’à peine quelques heures plus tard, et probablement alerté par la perte de leur petit convoi, un croiseur léger italien de type Abruzzi grenada et endommagea la Naïade, avant d’être chassé à son tour par l’arrivée de bâtiments français.
- Erwan LafleurTornade
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Re: Est meet West
Jeu 10 Déc 2009, 10:33
Les troupes de l’Afrika Korps de Rommel commencent à souffrir d’un manque d’approvisionnement du à la folie du Renard du Désert de ne pas attendre le ravitaillement et de continuer à avancer coûte que coûte. Cependant, la 8ème armée Britannique ayant stoppé l’avancée Allemande vers Alexandrie près d’El Alamein et ce grâce en partie à l’action héroïque de la première Brigade française libre du général Kœnig à Bir Hacheim, le commandant Montgomery à su réorganiser les troupes et prépare une contre offensive de taille pour refouler les forces de l’Axe hors de l’Afrique et ainsi reprendre le contrôle de la Méditerranée. Malgré le soutien de la RAF, les forces Allemande et Italienne continue néanmoins d’infliger de sanglantes pertes aux Alliés. Le port de Tobrouk étant vitale pour l’Axe au vue de son important dépôt de carburant, une destruction des dépôts d’essence ainsi que des bâtiments de l’armurerie se traduirais par une sérieuse épine planté dans le dos des forces Allemandes et Italiennes et contribuerais à cette victoire tant attendue.
Voilà le message que reçu la FANA un beau matin de fin novembre 194…
Une mission taillée sur mesure pour tous les commandants Alliés qui c’était retrouvé un mois plus tôt au départ de Port-Saïd à destination de La Valette.
La Valette, jolie cité Anglaise ou c’était réuni la flotte ce matin la. Le port était en ébullition et des dizaines de navires cabotaient dans un fatras indescriptible sans jamais se toucher. Une dernière réunion « au petit voilier » et tout était fin près pour le départ de l’opération « Taxi » qui fut donné une heure après. Flotte FANA, Flotte de la mer Noire, Force K et Force A… une belle brochette de navires en tous genres qui pouvait répondre à une multitude de situations.
A l’aube du septième jour de mer, l’impressionnante armada se trouvait à présent face à ce port de la cote libyenne, le seul port en eaux profonde sur cette partie de la cote. Outre sa position névralgique pour les deux camps en présence, il permet d’accueillir d'énormes cargos et tankers qui ravitaillaient les troupes et les divisions de Panzer de Rommel qui dans la grande mer de sable du Cyrénaïque sont désormais figé à Fouka, Solloum et Mersah Matrouh.
Seize heures… le Jean Bart ouvre les hostilités. S’en suit un déluge de fer et de feu qui ne s’arrêtera pas jusqu'à l’aube du jour suivant.
Elles [les sauterelles] couvrirent la surface de toute la terre et la terre fut dans l'obscurité ; elles dévorèrent toutes les plantes de la terre et tous les fruits des arbres, tout ce que la grêle avait laissé et il ne resta aucune verdure aux arbres ni aux plantes des champs dans tout le pays d'Égypte ... (Exode 10:13-14,19)
C’est curieux comme dans certains moments l’homme inlassablement rejoue son histoire parfois sans en tirer les conclusions. De César à Napoléon ou Alexandre le Grand, combien de fois n’avons-nous pas revécus cela… perdu dans ces pensés sur l’histoire de l’homme et de la bible, Erwan resta en retrait de ce pilonnage son rôle à lui était tout autre…
Dévastant tout sur son passage, l’armada Alliés à l’instar de cet épisode de la Bible au cours duquel Yahvé inflige dix fléaux à l'Égypte pour contraindre Pharaon à libérer le peuple des Hébreux retenu en esclavage… ne laissa aucun chance aux installations portuaires et militaire de la ville. De nombreuses explosions émaillèrent la journée et la nuit par de magnifiques feux d’artifices. Vu de trop près, comme ces hommes en tenue militaire qui couraient la peur au ventre dans les zones dévastée de Tobruk, c’était l’enfer. Tout n’était que carnage et désolation et la mort les rattrapait à chaque coin de bâtiments, sur chaque quai, dans chaque bunker,… partout la même vision apocalyptique…
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