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Revanche
Ven 25 Sep 2009, 13:58
Une patrouille de la zone côtière entre Wyndham et Darwin. Une mission banale, la routine quoi. Le Capitaine Cadavre soupira, les combats dans le Pacifique s'éternisaient. Les navires et les Capitaines nippons étaient sacrément bons. Ils s'étaient préparés à tout ça, songea Cadavre. Il secoua la tête. Il posait son crayon et son compas sur sa table aux cartes, dans la poste de commandement de son fier Destroyer, lorsque son opérateur radio, un gamin du nom de Edward, entrait en trombe dans la pièce en trébuchant au passage de l'écoutille.
« Doucement mon garçon, dit le Capitaine, que se passe-t-il ?
– Un message urgent mon Capitaine, répondit le jeune homme.
– Eh bien, de qui émanait-il ?
– Du commandement de la 1st AVF, mon Capitaine.
– Vas-tu te décider à me dire ce qu'était ce message ?, dit Cadavre un sourire au coin des lèvres.
– Oui mon Capitaine, pardon mon Capitaine, la flottille est attaquée à l'Est de Darwin, les Japonais ont une puissance de feu bien trop grande pour nous, nos navires se replient sur Darwin, on a signalé aucun submersible avec eux mais rien ne dit qu'il n'y en a pas. Nous avons pour ordre de les rejoindre là-bas le plus vite possible.
– Bien, merci Edward, retourne à ton poste. Pierre, dit Cadavre s'adressant à son second, un officier français venu jusques dans le Pacifique pour se battre, je veux tous les hommes à leur poste de combat, dis à la salle des machines que je veux que ce diesel crache tout ce qu'il a, on fonce vers Darwin. Je veux des vigies partout.
– A tes ordres Sean. »
Les hommes s'affairèrent en silence à exécuter les ordres. Une partie de son équipage était français. Les matelots de Pierre l'avaient suivi et s'étaient mis sous les ordres de Sean Cadavre. Le navire du Capitaine Cadavre était un mélange cosmopolite d'hommes d'équipages australiens et français, dirigés par un Capitaine écossais et un second français se battant sous les drapeaux du Commonwealth.
Les deux jours suivants furent calmes. Le Vent Noir traçait sa route vers Darwin. Mais dans la nuit du deuxième jour, Cadavre fut réveillé en sursaut par une formidable explosion. Il se précipita hors de son lit en prenant juste le temps de coiffer sa casquette au passage et se rua vers la salle de commandement. Il entendait des cris se répercuter le long des coursives de métal sans pouvoir définir d'où ils venaient.
En entrant dans la salle de commandement, il se heurta à Pierre.
« Que se passe-t-il Pierre ?
– Je n'en sais rien, je crois qu'on a été touché par un tir de canon. »
Sur leur droite l'officier de garde sur le sonar hurla pour couvrir le capharnaüm.
« Capitaine, c'est un submersible ! Il était en surface, il nous a bombardé et maintenant il plonge. Capitaine, il vient d'ouvrir ses tubes lance-torpille !!!! »
L'homme ne dit plus rien pendant un instant, un instant ô combien angoissant.
« Capitaine, il tire, une, deux, trois, … mon Dieu … quatre torpilles Capitaine. Elles arrivent par trois quarts arrière. Dans notre 1-2-0 !
– Barre à tribord toute !!, hurla Cadavre. Passez en flank ! Contactez la flotte pour leur signaler la présence de ce submersible ! On a rien pour le grenader, notre seul espoir est de le semer ! Sonar, tu peux l'identifier ? Je veux savoir qui c'est.
– Je vais essayer Capitaine. »
Le silence s'abattit sur le pont. Tous attendaient l'impact. Le sonariste était très concentré, les deux mains sur ses écouteurs. Au terme d'une longue attente, il sourit.
« La première est passée Capitaine, dit-il au milieu des vivats. La deuxième aussi !! Par contre, je n'entends pas ... »
Une formidable explosion le coupa et ébranla toute la structure du navire, les vitres de la salle de commandement explosèrent et des éclats de verre volèrent dans tous les sens. Un énorme morceau de vitre éventra le type qui tenait la barre. De plus petits morceaux écorchèrent tous les autres membres d'équipages présents dans la pièce. Au bruit de l'explosion succéda les cris, le bruit des flammes et de l'eau rugissante.
« Rapport de dégâts, hurla Sean en relevant Pierre, blessé à la temps pas un éclat de verre.
– On a perdu toutes les salles arrières, répondit l'homme qui s'occupait du canal de communication interne au vaisseau. Une brèche dans la salle des machines, un autre dans le compartiment des dortoirs. Le moteur est flingué. Un incendie devient incontrôlable à la proue. Les réservoirs sont crevés, on perd du carburant. On a des morts. Huit. Et il y a plus d'une vingtaine de blessés.
– Isolez les compartiments touchés, sauvez tous les hommes que vous pourrez sauver, trouvez un endroit sec et éloigné du feu pour les munitions. Colmatez les brèches qui peuvent l'être et scellez hermétiquement tous les compartiments qui prennent l'eau. Au travail. »
Il sortit en courant de la salle de commandement et fonça vers la salle des machines.
La rapidité avec laquelle l'équipage réagit permit de sauver ceux qui pouvaient l'être et de stabiliser la situation sur le navire. Cadavre avait l'impression de devenir dingue. En deux heures la situation était passé de routinière à catastrophique. Une saloperie de submersible était là, en dessous et il ne comprenait pas ce que ce submersible attendait pour les achever. Un rapport de dégâts arriva. Le moteur était inutilisable, les réservoirs de carburant presque vides, la salle de commandement touchée. Le sonar était H.S., l'incendie à la proue du navire gagnait de l'ampleur et, par dessus le marché, les voies d'eau ouvertes dans la coque par les torpilles nippones étaient trop importante. Le navire coulait, lentement mais il coulait. Cadavre soupira. Il appela Pierre.
« Ordonne l'évacuation, demande au radio d'appeler le commandement, qu'il leur explique notre situation, au pire on nous récupèrera par hydravion. Le Jap a eu deux heures de temps pour nous achever, il ne l'a pas fait, il doit être loin maintenant. Dis aussi au radio de contacter l'amirauté et de leur dire que je veux être muté. Je veux le commandement d'un submersible. Je veux ma revanche.
– Bien Sean. »
HRP : Et voilà, un petit RP de passage en sous-marinier sur mon compte dans le Pacifique. L'histoire d'une revanche entre guerriers A vous de décider si ça vous convient
Sean Cadavre.
« Doucement mon garçon, dit le Capitaine, que se passe-t-il ?
– Un message urgent mon Capitaine, répondit le jeune homme.
– Eh bien, de qui émanait-il ?
– Du commandement de la 1st AVF, mon Capitaine.
– Vas-tu te décider à me dire ce qu'était ce message ?, dit Cadavre un sourire au coin des lèvres.
– Oui mon Capitaine, pardon mon Capitaine, la flottille est attaquée à l'Est de Darwin, les Japonais ont une puissance de feu bien trop grande pour nous, nos navires se replient sur Darwin, on a signalé aucun submersible avec eux mais rien ne dit qu'il n'y en a pas. Nous avons pour ordre de les rejoindre là-bas le plus vite possible.
– Bien, merci Edward, retourne à ton poste. Pierre, dit Cadavre s'adressant à son second, un officier français venu jusques dans le Pacifique pour se battre, je veux tous les hommes à leur poste de combat, dis à la salle des machines que je veux que ce diesel crache tout ce qu'il a, on fonce vers Darwin. Je veux des vigies partout.
– A tes ordres Sean. »
Les hommes s'affairèrent en silence à exécuter les ordres. Une partie de son équipage était français. Les matelots de Pierre l'avaient suivi et s'étaient mis sous les ordres de Sean Cadavre. Le navire du Capitaine Cadavre était un mélange cosmopolite d'hommes d'équipages australiens et français, dirigés par un Capitaine écossais et un second français se battant sous les drapeaux du Commonwealth.
Les deux jours suivants furent calmes. Le Vent Noir traçait sa route vers Darwin. Mais dans la nuit du deuxième jour, Cadavre fut réveillé en sursaut par une formidable explosion. Il se précipita hors de son lit en prenant juste le temps de coiffer sa casquette au passage et se rua vers la salle de commandement. Il entendait des cris se répercuter le long des coursives de métal sans pouvoir définir d'où ils venaient.
En entrant dans la salle de commandement, il se heurta à Pierre.
« Que se passe-t-il Pierre ?
– Je n'en sais rien, je crois qu'on a été touché par un tir de canon. »
Sur leur droite l'officier de garde sur le sonar hurla pour couvrir le capharnaüm.
« Capitaine, c'est un submersible ! Il était en surface, il nous a bombardé et maintenant il plonge. Capitaine, il vient d'ouvrir ses tubes lance-torpille !!!! »
L'homme ne dit plus rien pendant un instant, un instant ô combien angoissant.
« Capitaine, il tire, une, deux, trois, … mon Dieu … quatre torpilles Capitaine. Elles arrivent par trois quarts arrière. Dans notre 1-2-0 !
– Barre à tribord toute !!, hurla Cadavre. Passez en flank ! Contactez la flotte pour leur signaler la présence de ce submersible ! On a rien pour le grenader, notre seul espoir est de le semer ! Sonar, tu peux l'identifier ? Je veux savoir qui c'est.
– Je vais essayer Capitaine. »
Le silence s'abattit sur le pont. Tous attendaient l'impact. Le sonariste était très concentré, les deux mains sur ses écouteurs. Au terme d'une longue attente, il sourit.
« La première est passée Capitaine, dit-il au milieu des vivats. La deuxième aussi !! Par contre, je n'entends pas ... »
Une formidable explosion le coupa et ébranla toute la structure du navire, les vitres de la salle de commandement explosèrent et des éclats de verre volèrent dans tous les sens. Un énorme morceau de vitre éventra le type qui tenait la barre. De plus petits morceaux écorchèrent tous les autres membres d'équipages présents dans la pièce. Au bruit de l'explosion succéda les cris, le bruit des flammes et de l'eau rugissante.
« Rapport de dégâts, hurla Sean en relevant Pierre, blessé à la temps pas un éclat de verre.
– On a perdu toutes les salles arrières, répondit l'homme qui s'occupait du canal de communication interne au vaisseau. Une brèche dans la salle des machines, un autre dans le compartiment des dortoirs. Le moteur est flingué. Un incendie devient incontrôlable à la proue. Les réservoirs sont crevés, on perd du carburant. On a des morts. Huit. Et il y a plus d'une vingtaine de blessés.
– Isolez les compartiments touchés, sauvez tous les hommes que vous pourrez sauver, trouvez un endroit sec et éloigné du feu pour les munitions. Colmatez les brèches qui peuvent l'être et scellez hermétiquement tous les compartiments qui prennent l'eau. Au travail. »
Il sortit en courant de la salle de commandement et fonça vers la salle des machines.
La rapidité avec laquelle l'équipage réagit permit de sauver ceux qui pouvaient l'être et de stabiliser la situation sur le navire. Cadavre avait l'impression de devenir dingue. En deux heures la situation était passé de routinière à catastrophique. Une saloperie de submersible était là, en dessous et il ne comprenait pas ce que ce submersible attendait pour les achever. Un rapport de dégâts arriva. Le moteur était inutilisable, les réservoirs de carburant presque vides, la salle de commandement touchée. Le sonar était H.S., l'incendie à la proue du navire gagnait de l'ampleur et, par dessus le marché, les voies d'eau ouvertes dans la coque par les torpilles nippones étaient trop importante. Le navire coulait, lentement mais il coulait. Cadavre soupira. Il appela Pierre.
« Ordonne l'évacuation, demande au radio d'appeler le commandement, qu'il leur explique notre situation, au pire on nous récupèrera par hydravion. Le Jap a eu deux heures de temps pour nous achever, il ne l'a pas fait, il doit être loin maintenant. Dis aussi au radio de contacter l'amirauté et de leur dire que je veux être muté. Je veux le commandement d'un submersible. Je veux ma revanche.
– Bien Sean. »
HRP : Et voilà, un petit RP de passage en sous-marinier sur mon compte dans le Pacifique. L'histoire d'une revanche entre guerriers A vous de décider si ça vous convient
Sean Cadavre.
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