- Georges BlaisonViolente tempête
- Autre pseudo : Philip Vian
Nation au Front Atlantique : FNFL
Flottille au Front Atlantique : F.A.N.A.
Nation au Front Pacifique : Commonwealth
Flottille au Front Pacifique : Force A
Nombre de messages : 1370
Age : 33
Date d'inscription : 30/03/2008
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Nationalité: FFL/Commonwealth
Mutation
Sam 18 Avr 2009, 10:58
Le capitaine de frégate Blaison observait le débarquement de ses marins du Nautilus qui venait tout juste d'être arrimé à un quai du port de Rabat. Une fois fait, il se dirigea vers les bâtiments administratif du port pour faire valider son transfert par avion vers Dakar. Il avait été muté sur un sous-marin de classe Redoutable, le Phénix, quelques semaines auparavant. Malgré le fait que les Anglais aient accepter de le ramener par avion jusqu'à Alger, l'aérodrome algérois, lui, était uniquement réservé aux opérations pour le front, peut-être à cause de la proximité de la Tunisie allemande. On l'avait donc chargé de prendre un submersible dont l'équipage était en cours de formation afin de lui permettre de regagner rapidement Rabat tout en continuant la formation des jeunes sous-mariniers.
On le fit patienter, le temps de vérifier si tout était en ordre. Il se prit à penser à son nouveau commandement. Un classe Redoutable! Il n'en revenait toujours pas. Être muté sur un océanique était pour lui une preuve indéniable qu'il avait fini par se montrer à la hauteur des attentes. Et il ne serait pas seul. Si l'on ajoutait les deux Requin dont les capitaines Jubelin et Delacroix venaient de prendre le commandement, ainsi que, comme les bruits de couloirs l'annonçait, le possible transfert du tout jeune capitaine Aubert sur un Redoutable également, on pouvait imaginer que les sous-marins français parviendraient enfin à avoir un impact dévastateur sur le commerce italien en Méditerrannée.
Cette perspective arracha un sourire au visage de Blaison. Les Italiens allaient enfin savoir connaître ce qu'avaient enduré les Alliés sur mer depuis le début de la guerre.
On le fit patienter, le temps de vérifier si tout était en ordre. Il se prit à penser à son nouveau commandement. Un classe Redoutable! Il n'en revenait toujours pas. Être muté sur un océanique était pour lui une preuve indéniable qu'il avait fini par se montrer à la hauteur des attentes. Et il ne serait pas seul. Si l'on ajoutait les deux Requin dont les capitaines Jubelin et Delacroix venaient de prendre le commandement, ainsi que, comme les bruits de couloirs l'annonçait, le possible transfert du tout jeune capitaine Aubert sur un Redoutable également, on pouvait imaginer que les sous-marins français parviendraient enfin à avoir un impact dévastateur sur le commerce italien en Méditerrannée.
Cette perspective arracha un sourire au visage de Blaison. Les Italiens allaient enfin savoir connaître ce qu'avaient enduré les Alliés sur mer depuis le début de la guerre.
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Re: Mutation
Sam 03 Avr 2010, 19:23
Le C4 britannique atterrit sur l'aérodrome d'Alger dans l'après-midi. Bien que les Anglais de Malte se soient montrés très coopératifs pour lui fournir un moyen de transport rapide pour retourner en territoire français, un geste certainement facilité par l'action de la FANA de ces derniers mois pour briser le siège et les pénuries sur l'île, mais ils avaient refusé de l'emmener plus loin, ne voulant pas empiéter sur les plates bandes de leurs alliés. Ils avaient donc conseillé à Blaison de faire le nécessaire une fois arrivé pour pouvoir poursuivre son voyage.
En effet, le capitaine de frégate venait de recevoir une nouvelle affectation à Dakar, ses récentes victoires ayant finies par faire oublier en partie à l'Amirauté française la perte du Phénix et d'autres submersibles côtiers, laquelle consentait enfin à lui faire de nouveau confiance. Toutefois, l'ordre d'affectation ne précisait pas comment se rendre à Dakar. L'Ariane devait rester à Malte pour passer en petit carénage et faire vérifier ses électriques, impossible donc de rentrer par la voie des mers. C'est pour cela que Blaison avait sollicité l'aide britannique.
Une fois les pieds sur le sol poussiéreux de l'aérodrome, une petite jeep arriva avec un sous-officier au volant et s'arrêta devant lui. Une fois les courtoisies échangées et que le sous-off. lui ait annoncé qu'il allait l'emmener à l'Amirauté, Blaison monta et la jeep repartit tandis que le C4 faisait demi-tour pour repartir. Une fois à l'Amirauté, il dût remplir plusieurs papiers et justifier son vol pour Dakar. On lui avait donné un créneau horaire auquel il devait se présenter pour obtenir son vol. Il serait ensuite acheminé à l'aérodrome pour repartir vers Dakar où l'attendait son nouveau sous-marin.
Blaison avait du temps à tuer. Cela tombait bien, il était assez épuisé et ne demandait que cela que de pouvoir se reposer un peu. Il prit donc la direction de la rue Constantine, rue où se trouvaient les locaux d'une certaine flottille française...
En effet, le capitaine de frégate venait de recevoir une nouvelle affectation à Dakar, ses récentes victoires ayant finies par faire oublier en partie à l'Amirauté française la perte du Phénix et d'autres submersibles côtiers, laquelle consentait enfin à lui faire de nouveau confiance. Toutefois, l'ordre d'affectation ne précisait pas comment se rendre à Dakar. L'Ariane devait rester à Malte pour passer en petit carénage et faire vérifier ses électriques, impossible donc de rentrer par la voie des mers. C'est pour cela que Blaison avait sollicité l'aide britannique.
Une fois les pieds sur le sol poussiéreux de l'aérodrome, une petite jeep arriva avec un sous-officier au volant et s'arrêta devant lui. Une fois les courtoisies échangées et que le sous-off. lui ait annoncé qu'il allait l'emmener à l'Amirauté, Blaison monta et la jeep repartit tandis que le C4 faisait demi-tour pour repartir. Une fois à l'Amirauté, il dût remplir plusieurs papiers et justifier son vol pour Dakar. On lui avait donné un créneau horaire auquel il devait se présenter pour obtenir son vol. Il serait ensuite acheminé à l'aérodrome pour repartir vers Dakar où l'attendait son nouveau sous-marin.
Blaison avait du temps à tuer. Cela tombait bien, il était assez épuisé et ne demandait que cela que de pouvoir se reposer un peu. Il prit donc la direction de la rue Constantine, rue où se trouvaient les locaux d'une certaine flottille française...
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