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Eines Tages...
Sam 05 Jan 2008, 20:46
Un jour...
Brest. Haute place militaire navale, sous dominion nazie. Un vaste ciel gris s'étalait avec aisance au dessus des bâtiments de guerre qui emplissaient le port. Parmis toute la foule des policiers, soldats, officiers, dockers, marins, un homme.
Oktavius venait tout juste de recevoir le commandement d'un navire, couronnant ainsi ses efforts pour décrocher le poste de capitaine.
Le cheveu blond gominé et tiré vers l'arrière, l'oeil bleu et de fort grande taille, le jeune autrichien voyait se dessiner un avenir glorieux pour lui et son peuple en jetant son regard sur l'horizon. Sa valise à la main, dans son uniforme ceintré, Oktavius attendait patiemment.
Un officier de marine de haut rang accompagné de deux soldats arriva au pas de course sur la jetée, et lança à Oktavius :
- Eh ! Du !
Oktavius se mit au garde à vous et claqua des talons.
- Vous ! Vous êtes bien le capitaine arrivé de Köln ce matin ? Le capitaine du... Schalldäpfler, je crois...?
- Ja, Herr Admiral. Je suis prêt à prendre mes fonctions.
- Alors pressons, suivez-moi. Votre navire est là-bas.
Les quatre homme se précipitèrent vers un croiseur léger flambant neuf. L'amiral abandonna de suite Oktavius, lui remettant simplement une enveloppe :
- Vos ordres, capitaine. Commencez par nettoyer la zone indiquée sur ces documents de toute présence ennemie. De petits tonnages peu armés vous y attendent, rien de plus... Allez ! Pressez-vous, vos hommes vous attendent.
Oktavius salua une dernière fois l'officier avant de grimper agilement à bord de son navire. Ses bottes cirées tintaient sur les marches de fer des escaliers qui descendent au pont inférieur. Après une brève tournée d'inspection du navire et de ses occupants, Oktavius revêtit son uniforme de capitaine et somma le capitaine en second :
- Hans ! On lève l'ancre immédiatement, démarrez les machines et faites marcher à plein tubes. Direction le grand large, plein ouest.
- A vos ordres, capitaine !
Le DKM Schalldämpfler commenca à rugir et à tousser des volutes de fummée. On put sentir un bref tremblement, qui s'estompa peu à peu, pour faire place à la corne de brume qui résonna à travers l'air humide du port de Brest. On hissa le pavillon de la Kriegsmarine en haut du mât, et déjà la routine commençait à s'installer à bord.
Brest. Haute place militaire navale, sous dominion nazie. Un vaste ciel gris s'étalait avec aisance au dessus des bâtiments de guerre qui emplissaient le port. Parmis toute la foule des policiers, soldats, officiers, dockers, marins, un homme.
Oktavius venait tout juste de recevoir le commandement d'un navire, couronnant ainsi ses efforts pour décrocher le poste de capitaine.
Le cheveu blond gominé et tiré vers l'arrière, l'oeil bleu et de fort grande taille, le jeune autrichien voyait se dessiner un avenir glorieux pour lui et son peuple en jetant son regard sur l'horizon. Sa valise à la main, dans son uniforme ceintré, Oktavius attendait patiemment.
Un officier de marine de haut rang accompagné de deux soldats arriva au pas de course sur la jetée, et lança à Oktavius :
- Eh ! Du !
Oktavius se mit au garde à vous et claqua des talons.
- Vous ! Vous êtes bien le capitaine arrivé de Köln ce matin ? Le capitaine du... Schalldäpfler, je crois...?
- Ja, Herr Admiral. Je suis prêt à prendre mes fonctions.
- Alors pressons, suivez-moi. Votre navire est là-bas.
Les quatre homme se précipitèrent vers un croiseur léger flambant neuf. L'amiral abandonna de suite Oktavius, lui remettant simplement une enveloppe :
- Vos ordres, capitaine. Commencez par nettoyer la zone indiquée sur ces documents de toute présence ennemie. De petits tonnages peu armés vous y attendent, rien de plus... Allez ! Pressez-vous, vos hommes vous attendent.
Oktavius salua une dernière fois l'officier avant de grimper agilement à bord de son navire. Ses bottes cirées tintaient sur les marches de fer des escaliers qui descendent au pont inférieur. Après une brève tournée d'inspection du navire et de ses occupants, Oktavius revêtit son uniforme de capitaine et somma le capitaine en second :
- Hans ! On lève l'ancre immédiatement, démarrez les machines et faites marcher à plein tubes. Direction le grand large, plein ouest.
- A vos ordres, capitaine !
Le DKM Schalldämpfler commenca à rugir et à tousser des volutes de fummée. On put sentir un bref tremblement, qui s'estompa peu à peu, pour faire place à la corne de brume qui résonna à travers l'air humide du port de Brest. On hissa le pavillon de la Kriegsmarine en haut du mât, et déjà la routine commençait à s'installer à bord.
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