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Sam 15 Nov 2008, 22:55
Quelque part au dessus de l'Angleterre ...

Flak Meere B17-retour

Leroy Brown, 19 ans, sursauta sur ses commandes de vol lorsque la main du commandant de bord Mike Steal vint se poser sur son épaule. Dieu qu'il n'aimait pas se faire surprendre ainsi, surtout lorsqu'il pilotait.
La réaction du commandant de bord se fit amusée.


"Voyons Brown .. on aurait dis que tu a vu un Allemand droit devant le cockpit. Keep Relax, tout va bien se passer. On va se les arroser ces foutus Allemands."

C'était la première mission de vol pour Leroy Brown. Il était arrivé voici deux semaines en Angleterre en tant qu'élève-aviateur afin de recevoir sa formation et de participer à l'effort de guerre contre l'Allemagne.
Après un épisode bien court de formation il avait été promus, suite à ses affinités naturelles au pilotage, au poste de commandant en second d'un bombardier B-17. C'était là un formidable appareil. 462 Km/H de vitesse, 29 tonnes en plein vol avec une maniabilité exceptionnelle, 3.220 km d'autonomie et surtout 4 tonnes de bombes dans ses soutes qui ne demandaient qu'à être larguées.
Mais Leroy était néanmoins inquiet. Il n'était pas assez stupide pour ne pas voir que la plupart des jeunes recrues ne recevaient qu'un entrainement très diminué afin de pallier les pertes. Même son commandant de vol était à peine plus vieux que lui. Il avait déja effectué trois missions de vol et affronté le feu Allemand mais ce n'était pas vraiment pour le rassurer. On les envoyaient se former sur le tas, les survivants devenant les meilleurs éléments des forces aériennes Américaines.

Repensant une énième fois à ses parents qu'il avait laissés à des milliers de kilomètres de là dans le ranch familial en Iowa. Eux ils étaient en paix.
Leroy Brown tenta de se changer les idées alors que le bombardier survolait la campagne Anglaise à destination de la Mer du Nord.
Il posa les yeux au travers des hublots du cockpit sur les 60 autres appareils de la formation. Son propre appareil n'était qu'un simple oiseau pris dans une gigantesque migration.


Flak Meere 3bomaliados1so1

"Allez .. cap au 320. Vitesse de croisière. Brown je te laisse piloter jusque la Hollande, après je prend le relais."

Tout les bombardiers ayant rejoins le raid, la formation mit le cap vers le Sud-Est. Après quelques dizaines de minutes de vol, Leroy vit une grande forme sombre et lisse apparaitre au loin .. la mer. Première fois qu'il allait survoler une mer paisible pour aller lacher des bombes sur des villes ennemies. Il tacha de profiter du spectacle car ce n'était pas sur qu'il y prenne goût par la suite.

"Nous avons atteint la mer, je descend à 2.000 pieds."

La flotte aérienne baissa son altitude afin d'éviter les détections des radars Allemands. C'était une stratégie qui courait depuis le début des raids nocturnes, on volait très bas pour échapper au balayage des Allemands qui cherchaient d'ordinaire plus en altitude. Puis, quelques milles avant la côtes, la formation remontait à des hauteurs plus correctes.
Une fois sur le continent, cela serait bien plus difficile. Leroy avait entendu des histoires sur les escadrilles de la Lutwaffe qui décimaient les raids de bombardiers, faute d'escortes adaptées. Mais le pire était la Flak. Un seul obus dans le cokpit ou la soute à munition et c'était la mort pore tout l'équipage. Et dieu savait que les Allemands étaient redoutables dans les airs et surtout dans la Flak.

Deux heures plus tard, le B-17 volait toujours vers son objectif. Ils avaient parcourus une bonne distance en mer. Malgré la tranquilité du vol, Leroy se sentait nerveux à l'approche du continent. Le commandant de bord lui piquait un somme tranquillement installé sur son siège, c'était bien le seul dans le cockpit à ne pas se soucier des dangers qui allaient bientôt leur tomber dessus.
Dans l'interphone, l'opérateur-radio donna son rapport.


"Les Fritz ne semblent pas nous avoir détectés. Encore 10 milles avant la cote Hollandaise. L'escorte de chasseurs vient de faire demi-tour."

10 milles .. plus que très peu de temps de vol avant qu'il ne doive réveiller son commandant. Leroy s'offrit un dernier temps de calme lors duquel il essaya d'effacer ses craintes.

Soudainement, un violent éclat lumineux de couleur blanche vint le frapper droit dans les yeux. Qu'est ce que c'était ? La lumière vint à disparaitre aussitôt mais Leroy en apercut d'autres aussitôt formant une toile tout autour de son appareil. Des cones de lumières .. des projecteurs !! La DCA !!
Mais comment est ce possible ? il leur restaient encore 10 milles à parcourir avant la côte !
De nouveaux éclats lumineux apparurent dans le champ de vision de Leroy. Sauf que cette fois il entendait clairement des détonations. Elles étaient si proches .. l'appareil tanguait à chaque déflagration.
L'interphone se mit à nouveau à grésiller, tout les appareils de la formation émettant des messages paniqués.


"C'est quoi ce bordel ?"

"Ici B-17 0-26. A tous les appareiles remontez ! remontez"

"J'ai pris des tirs, je suis en plein dedans. Mayday Mayday !"

Une nouvelle et puissante explosions sur la droite de l'appareil aveugla à nouveau Leroy. Sa vue revint rapidement, juste à temps pour voir le B-17 de son ami Hoswald en feu droit devant lui à 50 mètres à peine.
Leroy assista impuissant à l'embrassement de l'appareil de son ami de formation qui explosa en vol, la soute à munitions sautant sous l'effet des flammes, propulsant des schrapnels de feu et de métal sur tout les autres bombardiers aux alentours.
Le pare-brise du B-17 de Leroy se brisa net suite à un impact de débris. A présent le courant d'air froid en plein visage venait s'ajouter au stress et à la panique.


Flak Meere 3b17downxs4

"Merde, merde ! je remonte. Commandant, réveillez vous !"

Flak Meere Ww2-520

Leroy s'attela à secouer l'épaule de son commandant de bord avant de se rendre compte avec effroi de l'inutilité de son geste. En effet le commandant était mort, tué en plein sommeil par un schrapnel recu en pleine tête.

Horrifié, Leroy regarda le temps tourner au ralenti autour de lui. Le radio hurlait dans l'interphone d'une voix sourde qui n'atteignait même pas ses oreilles. Une nouvelle explosion signala l'embrasement du B-17 du Lieutenant Smith. Une trainée de feu sur la gauche indiquait qu'un nouveau bombardier amorçait sa chute vers l'océan.
Tout ceci, Leroy le vivait passivement, comme s'il n'était que devant un simple écran de cinéma privé de son. Même les déflagrations de la Flak Allemande n'étaient que de simples lueurs alors qu'elles déchiraient la carlingue de son appareil.
Puis un cone fut pointé sur lui, un autre suivit, puis un troisième. Leroy aperçut alors sur la mer une escadre de navires noirs équipés de projecteurs.
Il n'eu aucune réaction lorsqu'il vit la DCA des navires pointer vers lui de petites langues de feu oranges. De nouvelles explosions retentirent, cette fois droit dans le cockpit. Leroy vit l'embrasement, les schrapnels arriver au ralenti droit sur lui. Puis le noir total.


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Sur la passerelle de son navire, Kurt Filorg exultait. Il avait compté dans ses jumelles, tout au long du combat, pas moins de 10 trainées de feu dans le ciel. Les officiers radars ne tardèrent pas à confirmer la perte de 10 B-17 dans la formation qui était passée juste au dessus de leurs têtes.
Le capitaine ordonna de cesser le feu alors que les bombardiers s'éloignaient dans le plus grand désordre. Les canons de 88 et les 20mm de son navire spécialement équipé pour la lutte Anti-aérienne sur mer se turent au fur et à mesure.
Kurt se tourna vers son officier radio.


"Gustav. Ordonnez au reste de l'escadre navale de mettre le cap vers le point de rendez vous numéro 2. Après cela nous mettrons le cap vers Amsterdam pour recharger. Signalez à l'amirauté les 10 victoires que nous venons de remporter. Signalez aussi à la Lutwaffe la direction du convoi ainsi qu'aux batteries terrestres de Flak. Aucune raison qu'ils ne s'amusent pas eux aussi."

L'officier s'exécuta et reparti en courant vers la cabine radio. Kurt s'autorisa à fumer une cigarette sur le pont. Son regard se posa sur les navires noirs pointant tout azimut leurs canons vers le ciel. Les Alliés s'était enhardient et maintenant bombardaient les familles Allemandes et même Berlin.
Mais le Haut-Commandement avait eu une idée de génie avec cette escadre spéciale.
Dorénavant tout bombardement sur les territoires du Reich de la part des Alliés devrait se payer par le sang de centaines de pilotes dont les corps iraient peupler les fonds de la mer du Nord avec leurs appareils.
A cette idée, un sourire vint s'afficher sur le visage de l'officier alors que l'escadre mystérieuse s'en allait vers un nouveau point et un nouveau raid de bombardiers ignorant leur présence..
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Dim 16 Nov 2008, 11:39
De : Coastal Command
A : Admiral Louis Mountbatten
Objet : Rapport 25/H/FS/42

Amiral, suite à votre demande de reconaissance aérienne, je vous envoie la retranscription de la conversation des pilotes du Vickers Warwick envoyé à la recherche de ces fameux navires Flakschiffe.

++
"V-647 à Coastal Command .. Je répète V-647 à Coastal Command"
++
"Ici Coastal Command. Je vous écoute V-647"
++
"Sommes actuellement au large des cotes de Hollande. Présence aérienne ennemie absente. Nous balayons la zone avec notre radar pour localiser la cible."
++
"Bien reçu V-647. Avez vous un écho ?"
++
"Affirmatif Coastal Command. Nous avons un écho. C'est faible mais il y a bien un navire en dessous. Je descend pour vérifier. Le plafond nuageux est assez bas."
++
"Restons en attente V-647"
++
"Costal Command. Contact visuel établi. Il y a là un seul navire. On dirait un Destroyer. Peut être est-ce la mauvaise cible. Surement un destroyer en patrouille."
++
"Bien recu V-647. Continuez les recherches."
++
"Bien recu Coastal Command. Continuons les recherches."
++

1 minute plus tard

++
"Costal Command. Bandis en approche. Avons détectés plusieurs chasseurs se dirigeant vers nous. Rompons le contact."
++
"V-647. Bien reçu. Rompez contact et tirez vous de là."
++
"Costal Command. Bien reçu. Mettons le cap au 120. Nous allons passer à nouveau au dessus du navire identifié plus tôt."
++
"Bien reçu V-647. Restez hors de portée de ses 20mm au besoin."
++
"Pas de soucis Costal Command. Nous grimpons. Mais sommes encore hors de portée de leur DCA. Nous montons à Krrrr. zhzzzzzz ..."
++
"V-647 ? répondez. Nous n'avons pas reçu la fin de votre message. V-647 ? répondez."

A ce jour Amiral, le contact est toujours rompu avec le V-647. Cela fait maintenant 2 heures qu'ils ont dépassés leur limite d'autonomie en carburant. J'ai déclaré le V-647 perdu en mission et porté disparu son équipage de 6 hommes.
La zone Hollandaise est trop dangereuse pour mes pilotes en plein jour. Je ne pourrais ordonner de nouvelles reconnaissances aériennes dans les prochains jours.

Bien à vous Amiral.
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Lun 17 Nov 2008, 12:00
La Photo Reconnaissance Unit ( PRU) N°1 de Benson (Ox.) avait été alertée, le seul pilote disponible était le Squadron Leader Antony Saintperry, mieux connu sous son pseudonyme d'écrivain de Saintper, auteur mondialement connu par ses romans the Little Prince, Night Flight ou Southern Mail.
Quelques minutes plus tard, il décollait à bord de son Mosquito de reconnaissance, un bolide entrainé par un moteur de 1.680cv sous chaque aile mais uniquement construit de bois et de toile et sans le moindre armement.
En moins d'une heure il fut sur zone mais une épaisse couche de nuages empêchait toute observation de la mer aux approches d'Amsterdam


Mike Sierra to Benson airfield , suis à 4.000 pieds, trop de nuages, aucune visibilité, je cherche une trouée pour descendre - over .... bien reçus Mike Sierra - over

Mike Sierra to Benson airfield, j'ai pris une trouée, suis à 3.000 pieds, aucune visibilité, je continu de descendre..over -

Mike Sierra to Benson airfield, je suis sorti de la crasse, 2.000 pieds, je longe la côte .... RAS - over

Mike Sierra to Benson airfiled, aucune activité navale aux abords d'Amsterdam, je prends le cap plein ouest - over

Mike Sierra to Benson airfield - charly ou delta en limite visuelle - je me rapproche .......

des Delta one nine three......


L'émission fut soudain interrompue puis un hurlement dans le micro MAYDAY, MAYDAY, je suis touché ... bandits in my back, des long nose.... puis le silence .


HRP - en hommage au Commandant Antoine de Saint-Exupery, du Groupe 2/33, porté disparu aux commandes de son P38 reco en 1944, au large de la Corse et dont l'épave immatriculée N°223 ne fut retrouvée qu'en ...2000 ! -
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Lun 24 Nov 2008, 21:17
- Au large du port d'Amsterdam -

Kurt Filorg observait impassiblement à la jumelle les combats qui se déroulaient tout autour du port d'Amsterdam.
Les cannonniers du Flackschiffe étaient nerveux alors que le navire croisait à coté de l'épave d'un destroyer Tribal qui venait de chavirer à 300 mètres à peine.

La mission des Flakschiffes se déroulait convenablement et de nombreux B-17 avaient été abbatus en plein vol au cours des dernières nuits. Mais la Kriegsmarine n'avait pas prévue que la Home Fleet effectuerait un raid sur Amsterdam. Kurt Filorg voyait au travers de ses jumelles les silhouettes de quatre croiseurs Anglais, de nombreux destroyers et d'avisos. De petits navires Américains étaient même signalés.
Face à cela les Allemands opposaient une résistance farouche et les deux camps s'étripaient joyeusement à grand coups de canons.
Même les Flakschiffes avaient du donner de la voix sur un destroyer Tribal s'étant trop approché d'eux.
L'amirauté leur avait fourni une escorte de S-Boot mais cela ne suffirait pas, la situation était intenable.

Rentrant sur la passerelle, il alla droit vers son officier radio.


"Ah capitaine .. Amsterdam nous dis qu'aucun autre navire n'est disponible pour assurer notre escorte. C'est une grosse pagaille. Les opérateurs radios signalent même des conversations en Russe."

"Des Russes ici ? les radios ont du encore boire !
En tout cas il ne faut pas rester ici. Contactez par signaux lumineux le Flackschiffe 3 et donnez lui, ainsi qu'à l'escorte, l'ordre de nous suivre.
Contactez aussi les Flaschiffes 1 et 4 que nous partons vers l'Est d'Amsterdam. Il y a trop de monde ici."
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Ven 12 Déc 2008, 14:11
Altimètre : 5000 pied, Vitesse constant 300 mph, Quelque part au dessus de la mer du Nord.


Quel beau ciel d'hiver, Henry incline son assiette de quelques degrés vers la mer que d'ailleurs il ne peut distinguer sous cette épaisse masse nuageuse. il suppose être au dessus de la mer du Nord, en tout cas il tient le cap adéquate.
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Pas de contact radio. Ou a bien pu s'escamoter ce fichu Junker-88, Henry s'en veut d'avoir rater une occasion de le foutre au tapis d'une passe, un si bonne angle, quel gâchis.
Cette fois-ci si il le retrouve il ne le laissera pas s'échapper. Le viseur est réglé sur 150 mètres. Radiateur ouvert en grand.
Le Spitfire décroche, la vitesse est en constante augmentation, 325...350.
L'appareil plonge dans le brouillard et le mystère. L'altimètre s'affole, il faudra compter sur un plafond d'au moins une dizaine de centaines de pieds pour espérer redresser l'oiseau.
Sûr, le Junk est fichu, il ne doit pas se douter qu'Henry a enregistrer son cap avant de le perdre dans les nuages.
Volet ouvert de 10°, Doucement mais surement le pilote redresse l'appareil. Crevant le plafond à une centaine de mètres d'une mer noire comme la mort, le Spitfire surprend le bombardier.
Le mitrailleur dorsale stupéfait n'a le temps de s'emparer de sa MG que l'anglais presse la détente, Les Hispano's entrent en scène déchirant l'atmosphère glaciale vive-argent de multiples projectiles brulants.
L'aile droite du bombardier crépite puis cède. le Jumo 211 J V12 s'enflamme, déchirant la structure alaire de l'appareil qui se retourne sur le dos pour enfin s'abimer dans la mer l'emportant de tout son être en quelques secondes, le temps d'une détonation.
Tout n'a duré qu'un instant, Henry redresse l'appareil et contemple un instant la mer engloutir sa proie. Première victoire fruit d'une longue formation.
Il est temps de rentrer...
Soudain le ciel se voile d'éclat noir et ocre, comme des taches d'encre.
"FLAK."
Secoué, Henry tente de dégager, mais que faire le ciel est devenu rouge et noir, plus rien n'a faire, voici le jugement de Dieu, Henry sanglote, un projectile touche le capot, le liquide de refroidissement s'enflamme, l'huile tapisse la verrière, trop bas pour sauter....
Le Spitfire explose et s'abime dans le flots du Nord emportant avec lui la vie du Flying Officer Lord H.Thirday
***
*
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Ven 26 Déc 2008, 00:15
Assis dans son bureau, l'air grave, l'Amiral Mountbatten attendait le rendez vous qu'il avait fixé pour aujourd'hui.
Cette matinée était pluvieuse et il ne prenait guère le goût d'observer le trafic routier sur Piccallidy Circus, un spectacle ennuyeux et qui n'était rien en prévision des futurs rapports qui devaient lui être transmis.

Finalement, de légers coups à sa porte lui signalèrent que celui qu'il attendait était là. Sans attendre, il fit entrer l'officier du Coastal Command dont il attendait le rapport.


" Ah enfin .. Quelles sont les dernières nouvelles des cotes de Hollande Commandant ?"

- Amiral .. Nos avions de patrouille nous ont signalés que les Destroyer de DCA s'étaient réfugiés dans le port de Willemshaven. La Home Fleet leur a mis une grosse pression et visiblement l'amirauté Allemande a décidée de les retirer du front. Ceci dit ils ont perdus deux de leurs batteries flottantes.

" Ah tout de même. Nous enregistrons enfin des réussites .. mais .."

- Mais ? Amiral ?

" Il y a trois jours j'ai reçu ici même le Général de la flotte aérienne Américaine ansi que le Commandant de la RAF. Bien que nous sommes parvenus à repousser ces fichus destroyers, ils ont causés d'énormes dégats aux flottes Alliées de bombardiers. Plusieurs pilotes de chasse émérites sont également portés disparus à cause d'eux.
Du coup il a été décidé de réduire les missions de bombardements de l'Allemagne via la Hollande.
Nos bombardiers doivent maintenant traverser le Pas de Calais ainsi que le Danemarck, zone très riche en DCA et en chasse ennemie."

- Nos navires sont arrivés trop tard donc ..

" C'est une demi-victoire .. Maintenant que la menace est écartée nous allons pouvoir reprendre les couloirs aériens normaux. Mais les Allemands se sont déchainés sur nos bombardiers durant ces trois derniers jours. Près de soixante appareils détruits .. sans compter les appareils abattus par les Destroyers ennemis.
De plus nous ne les avons pas tous coulés .. ils peuvent nous les ressortir sous peu et en nombre plus importants s'ils en fabriquent d'autres."

- L'avenir est bien sombre Amiral .. Mais nous allons gagner .. pour le Roi et l'Angleterre.

" Cela je n'en doute pas Commandant .. Mais j'ignore combien de vies il va falloir encore sacrifier pour mettre à genoux nos ennemis.
Vous pouvez disposer Commandant."

- Bien Amiral.

L'officier salua et sortit prestement du bureau. Se détendant un peu sur son fauteuil, l'Amiral se surprit à observer dans le ciel le vol de quelques oiseaux. Une éclaircie soudaine lui permit de voir plus haut une formation de bombardiers Anglais s'en allant pour une nouvelle mission.
L'Amiral leur souhaita bonne chance, puissent ils revenir chez eux.
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