Une nouvelle campagne

Suite à un naufrage malheureux entres les îles Canaries, le capitaine Marcanzi avait été envoyé à la retraite, depuis il coulait des jours heureux entre deux bombardement du coté de Napoli. Vivants de ses ventes d'alcool de mazout et de la compagnie de ses pigeons. Par une belle matinée de printemps, deux officiers en uniformes virent se présenter chez le capitaine.



La discussion fut rapide, mais le capitaine était heureux, il reprenait du service.

Le lendemain, il attrapait la première carriole pour Tarente. Les trains étant peu sur du fait des bombardement alliés, et pas forcément plus confortable que la botte de foin de la carriole.

Arrivé à Tarente, au terme d'un trop court voyage dans la campagne italienne. Le capitaine Marcanzi se présenta à l'amirauté pour connaitre son affection.



Le capitaine fut enchanté, en effet, l'Amiral lui annonça qu'il allait lui confier  un mission spéciale de la plus haute importance. Les détails lui furent expliqués, mais la déconvenue fut grande quand le capitaine fut amener sur le port, il découvrit un amarrage vide, mais pas si vide que ça. A l'invitation de l'Amiral, il pencha sa tète par dessus le bord du quai.
Le capitaine déchanta, il y à avait bien un navire, une veille MAS sur laquelle s'affairait 3 hommes.
La moutarde monta au nez du capitaine, il s'énervait qu'on le fasse venir piloter une MAS, mais l'Amiral calma le capitaine. Lui expliquant qu'il avait besoin d'un capitaine expérimenté pour le but de la mission. Et que il devrait effectivement piloter vue que il y à que quatre membre d'équipage (dont le capitaine) et une douzaine de passager.

Bon gré mal gré, le capitaine se mit au travail pour finir de remettre sa barque en état. Les trois membres de l'équipage se nommait Francesco, Guillo et Romeo, ils était sympa et bonne nouvelle, ils avaient déjà de l'expérience.
Au moment de partir, le capitaine avait prit un coup de jeune, en effet il n'avais pas piloter une MAS depuis 1919, il se rappela sans entrain de ses combats dans le Nord de l'Adriatique contre les autrichiens. Il espérait que à l'instar du vélo, il sache toujours piloter au bout de tant d'année.

Première étape, Messine pour récupérer du matériel, ensuite Tunis. La Méditerranée s'offrait à nouveau au capitaine

La journée à été magnifique, sous un ciel azur, la petite vedette à fendue les eaux vers Messines, les passagers qui se sont révéler un groupe Besarglieri expérimentés se sont piqué de curiosité pour les choses de la mer.
L'arriver à Messine se fut sans en encombre bien qu'un fichue cargo est sombré à l'entré de la rade. Comme la nuit était tombé avec le couvre-feu, les deux phares de la MAS était les seuls points de lumière en vue.

L'équipage et les passagers furent reçus à la caserne des Carabinieri, une nuit de sommeil.
Au petit matin, le capitaine reçut un télégramme d'Amérique, surement un petit miracle du dieu Argent. Dedans,  il était indiqué qu'une force navale constitué de volontaire italo-américain serait constitué, et me demande si le capitaine serait intéressé par des affaires. Il remit une réponse favorable, et l'inhabituel employé des télégrammes repartie.

Le capitaine Marcanzi avait décidé de passer par le Sud de la Sicile pour continuer sa route vers Tunis, mais après quelques heures de navigation, la nuit tomba comme prévue. Et la vedette suivie sa route comme prévue
Mais en dépassant le cap Bon (sud de la Sicile), la vedette tomba nez à nez avec un contre-torpilleur anglais qui louvoyait le long de la côte en solitaire. Comme ce n'était pas prévue, la surprise fut totale, tant sur sur la petite vedette que sur le navire anglais.
Un sirène retentit et un projecteur se braqua sur la frêle vedette.

A peine trois cents mètres séparait la vedette du contre-torpilleur anglais.
Sans prendre la peine de réfléchir plus que cela, la commandant lança le moteur à fond, filant à plus de 40 nœuds vers l'anglais. Les Besarglieri réagirent très vite en prenant la mitrailleuse lourde et leurs fusils pour arroser le ponts du contre-torpilleur, malgré la panique ambiante, il ne fallut que une trentaine de seconde après l'ouverture du feu que pour les anglais se mirent à répondre.
Quelques obus tombèrent à coté de la MAS, mais c'était trop tard, les canons ne pouvait s'abaisser pour atteindre la vedette, et les mitrailleuses étaient clouées par le feu roulant. Arrivé à moins de cent mètre, le commandant orienta la vedette à babord, comme pour couper la route au navire anglais. Le maigre équipage avait cependant instantanément comprit, la vedette arrivée à cinquante mètre lâcha son unique torpille.
Le commandant ralentie le moteur et braqua le gouvernail à tribord en passant à un poil du chavirage, une bonne partie des 16 hommes à bord de la vedette chutèrent. Mais le destin fut joué, la torpille filait vers l'anglais.
Le barreur de ce dernier s'étant aperçus de l’embrouille tenta de l'éviter. Mais trop tard, la torpille alla taper la poupe du contre-torpilleur anglais tendit que la vedette lancé à une vitesse folle, prenait la fuite dans les ténèbre.  Ce moment de feu et de tonnerre n'avait duré qu'une minute, mais quelle longue minute.

Marcanzi était heureux, il y avait réchappé, le destroyer anglais sembla mettre en panne, car même si le compartimentage avait sauvé le navire, l'arbre d'hélice devrait certainement être brisé.  Il transmit consciencieusement la position par radio pour qu'un charognard vienne se délecter d'une proie facile.
Par chance les dégâts se sont résumé à quelques impact et seul deux brave Besarglieri ont étés blesser.  Ces derniers avait fait preuve d'une admirable réactivité même dans ce milieu inconnue.
Délester de sa torpille, la vedette reprit sa route de plus belle.

La vedette lance-torpille, c'est comme le vélo cela ne s'oublie pas. Spécialement quand le pilote en question était une tète brulée parmi les suicidaires équipages des MAS durant la Der des Ders.

Cela se compliquait d'heure en heure pour le commandant, après avoir été survoler par plusieurs avions alliés, il voyait dans sa longue vue quatre à cinq navire anglais qui convergeaient tout azimut vers la vedette.
Les deux blessés tenaient le coup, mais atteindre un dispensaire était souhaitable.

Le commandant Marcanzi avait décidé d'attendre la nuit pour passer entre les mailles du filets.

La nasse se refermait, mais le crépuscule vint. Le capitaine fit sortir la vedette de la crique qui l'abritait.
Le capitaine Marcanzi dénombre au moins six navires ennemis, il se prépara à passer. L'échappée se fit presque sans encombre. La MAS fut repéré à quelques encablures d'un CT anglais, ce dernier fit feu mais Marcanzi ne fut pas très coopératif avec les canonniers anglais.
N'ayant plus de torpille, la commandant ne voulais pas rééditer l'exploit de la veille.
Mais son artilleur annonce une bien mauvaise nouvelle, en effet ils avaient atterrit en pleine nuit dans un champ de mine flottante.

Le capitaine est un peu angoissé, en effet le contact avec une mine réduirait l'esquif et ses passagers en allumette. Les Bersaglieri étaient de plus en plus inquiété par la tournure que prenais le voyage.
Le capitaine décida passer à petite vitesse pour éviter de percuter un mine, et d'attendre le jour. Et en attendant, les yeux des passagers furent réquisitionner pour scruter la surface afin d'éviter un contact, les mines se voyaient bien par cette nuit de pleine Lune et cette mer d'huile.
Mais le pleine Lune se retourna aussi contre Marcanzi, en effet surgirent deux bimoteurs, qui n'eurent aucun mal à les localiser avec la lumière de la Lune, et il s’avéra au moment où les bimoteurs lâchaient des fusée éclairantes que ces derniers étaient anglais.
Et que ces derniers vont essayer de couler la vedette, au vue de leur nouvelle trajectoire, ils voulaient du mal au commandant Marcanzi.
Ce dernier décida donc d'aller à l'Eglise avant le prochain appareillage.
En rapport avec la situation plus immédiate, il fit ce qu'il savait faire de mieux en MAS, foncer droit devant vers l'infinie et l'au-delà. Et surtout suffisamment loin des avions anglais.

Donc revoilà le commandant le plus fou de la Marina à traverser de nuit et à toute vitesse un champ de mine, tout en étant prit en chasse par des avions. Selon les habitants des villages côtiers, il y eue bon nombre d'explosion, mais toujours est t-il que la MAS rejoindra Palerme à peu près intact. 
Les braves Besarglieri étaient cependant recroquevillés et en train de trembler. Tout foutl e camp de nos jours, même le courage.

Finalement, la pauvre MAS n'était pas en aussi intact que Marcanzi l'espérait, elle bonne pour un bon mois de réparation, à l'instar des Besarglieri.
A la capitainerie, Marcanzi reçut rapidement un appel de Tarente, en effet l'amiral qui était surement énervé lui rappela qu'il n'était pas là pour faire le guignol. Mais pour accomplir une putain de mission. Et que pour cela il y avait une vielle canonnière qui attendait à Palerme.

Sur, il partie loger à l’hôtel,  un peu miteux,  mais la femme de chambre était exquise.
Le lendemain matin, après une très bonne nuit, notre capitaine s'habilla en tenue de parade pour aller à la messe, tout en se jurant de ne plus la manquer pour raison de grasse mâtiné. L'aventure des derniers jours lui avait servie de leçon.

En sortant de la messe, deux aimables messieurs demandèrent poliment au capitaine de le suivre, les pistolets automatique pointé sur la capitaine furent des arguments de poids quand à l'acceptation de leur requête.
Il fut amené dans une grande battisse situé non loin du port. Le propriétaire des lieu accueilli chaleureusement le capitaine, il s’avéra que c'était un vielle connaissance professionnelle du capitaine. Le déjeuner fut copieux et délicieux, particulièrement le pigeon grillé, les deux compère passèrent leur temps à raconter leurs vieux exploits.
Une fois installer au fumoir, les discussions sérieuse commencèrent, en effet la Sicile n'est pas un endroit idyllique pour la Mafia depuis l'arrivé du Duce, après les premières vague d'arrestation, la plupart des familles se sont rangées, c'est clair que la Camora se porte bien mieux.
Mais cela ne voulait pas dire que la Mafia était morte, le parrain raconta à Marcanzi que ses cousins en Amérique qui avaient bien réussit.
Marcanzi apprit que il va y avoir moyen de crée une filière de marché noir vers l'Europe sous blocus, en effet les produits de luxe n'est plus très courants de ce coté-ci.  Et que pour pour prendre en main le commerce, ils avaient besoin d'un homme comme Marcanzi et que il avait reçu un télégramme à cet effet.
Le capitaine comprit donc, il allait bosser pour le compte de la Mafia, concurrente "historique" de la Camora dont il est issue. Mais après tout, n'était t-il pas également un chef de famille.
Les détails furent longuement expliqué au capitaine, le seul détail qui reste à régler sera de trouver un contrebandier pour la transat. Marcanzi proposa donc de chercher également de son coté.

Le soir venue, après cet long après-midi de discussion, le capitaine alla voir son fier vaisseau, il ne payait pas de mine, mais il fera l'affaire.