Reception à Djibouti
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- Jean CrasGrand-frais
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Reception à Djibouti
Lun 07 Mai 2012, 09:04
Le capitaine Jean Cras, Etienne Lecoeur, Guillaume Le Calvez et Philippe Bourgine c'était donné rendez vous dans un bel hotel particulier place Menelik à Djibouti.
Ils etaient invités par un riche marchand Djiboutien, Lidj Eyasou, qui les accueillait à chaque escale en échange de petits avantages commerciaux.
Jean Cras était venu avec son cuisinier, Un gros chinois qui faisait des merveilles avec trois fois rien, et etait capable de dénicher n'importe quel ingredient à chaque escale. Le capitaine lui avait demandé d'apporter son plus beau service et sa meilleure bouteille, celle qu'il gardait depuis son départ des colonies.
L'occasion était trop belle, ses 4 camarades etaient present ce soir autour de lui.
Ils etaient invités par un riche marchand Djiboutien, Lidj Eyasou, qui les accueillait à chaque escale en échange de petits avantages commerciaux.
Jean Cras était venu avec son cuisinier, Un gros chinois qui faisait des merveilles avec trois fois rien, et etait capable de dénicher n'importe quel ingredient à chaque escale. Le capitaine lui avait demandé d'apporter son plus beau service et sa meilleure bouteille, celle qu'il gardait depuis son départ des colonies.
L'occasion était trop belle, ses 4 camarades etaient present ce soir autour de lui.
- Etienne LecoeurPetite brise
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Nation au Front Atlantique : Etienne Lecoeur
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Re: Reception à Djibouti
Mar 08 Mai 2012, 12:18
La chaleur était aussi étouffante que sur le Mekong, mais ici il y avait des boissons fraiches et des ventilateurs. Les commandants avaient déjeunes avec Eyasou, qui leur avait offert un repas somptueux, a base de viandes grillée. On en était au café et des serviteurs apportèrent des Narguileh. Dans sa tunique blanche, Eyasou avait tiré le premier sur l'embout du Narguileh, faisant bruler le charbon.
-"Ainsi vous avez coulé un navire Italien Monsieur Cras " ?
-"c'est exact, nous l'avons croisés au large de Massaoua, et nous l'avons touché plusieurs fois mais il jouait a cache cache. On l'a finalement eu"
-"Des prisonniers peut être ?"
-"Oui on les a réparti entre nos navires, Le commandant Lecoeur s'est occupé des formalités les concernant a l'amirauté"
-Je vois. Que comptez vous faire après avoir quitté Djibouti Monsieur Cras ?demanda Eyasou toujours en train de fumer sa Chicha.
-"Nous pousserons plus vers le sud, nous verrons bien ce qui se passe par là Bas"
-"Voyez vous commandant, la présence des français chez nous est une bonne chose, Trois des mes Dhow on été saisi par la regia marina ce mois ci, depuis votre entée en mer Rouge, les choses ont changé, pour le mieux".
-"Oui sans doute, j'espère que cette guerre finira bientôt, en ce qui me concerne."
-"Hahaha, savez vous que les Djiboutiens parient quand à la fin de cette guerre ? "
Les 4officiers se regardèrent consternés.
-"Et oui messieurs, Nous avons a y gagné, si la France perd, nous pourrions devenir indépendant, sinon nous serions tout aussi heureux de rester Francais. En fin de compte il ne s'agit que de business."
-"Ou parie t-on ?" demande Lecoeur, resté silencieux depuis le début du repas.
-" partout, sur le port, à la mairie. Dites a votre guide de vous amener chez Ong Cop, monsieur Tigre, un Tonkinois."
-" très bien, j'irai parier, sur la France bien entendu" répondit en souriant Lecoeur.
-"Bon choix, Ong Cop est sérieux, sérieux comme... la banque de l'Indochine ! haha!"
-"Mettez 100 francs pour moi Lecoeur" lança Cras du bout de la table.
-"comme vous voulez commandant"
Lidj Eyasou était un marchand cossu et très respecté sur la corne de l'Afrique. Ses activités s'étendaient partout. Il possédait des comptoirs a Dakar comme au Caire .
Ses avois à la banque indo-africaine de Dar es Salam étaient tou bonnement impressionnants. Il commerçait surtout dans les épices, mais il avait très vite élargi son secteur d'activités, il touchait à l'agriculture, au pétrole et aux minerais.
Eyasou était un féru d'antiquités africaines, il possédait une collection absolument hallucinante de masques de sorcier. Lecoeur aussi aimait beaucoup les arts anciens, au point qu'il avait amené sur le Mekon un fauteuil de mandarin que Mathilde avait acheté pour son anniversaire.
-"Monsieur Eyasou, peut être connaitriez vous des vendeurs d'antiquités au Souk de Djibouti ? je souhaiterais acheté un masque Dogon".
-"Naturellement, je demanderais à un serviteur de vous y emmenez cet après midi"
-"c'est très aimable monsieur Eyasou."
-"J'ai un petit service a vous demander Monsieur Lecoeur, vous possédez bien un cargo ?"
-"Absolument"
-"Si vous allez vers le Sud, pourriez vous prendre avec vous quelques objets que j'aimerais écoulé a Mombasa, si cela ne vous gêné pas bien entendu."
-" pas le moindre du monde monsieur Eyasou, dites moi ou allez les prendre et j'enverrais mes hommes le charger à bord"
-"Ainsi vous avez coulé un navire Italien Monsieur Cras " ?
-"c'est exact, nous l'avons croisés au large de Massaoua, et nous l'avons touché plusieurs fois mais il jouait a cache cache. On l'a finalement eu"
-"Des prisonniers peut être ?"
-"Oui on les a réparti entre nos navires, Le commandant Lecoeur s'est occupé des formalités les concernant a l'amirauté"
-Je vois. Que comptez vous faire après avoir quitté Djibouti Monsieur Cras ?demanda Eyasou toujours en train de fumer sa Chicha.
-"Nous pousserons plus vers le sud, nous verrons bien ce qui se passe par là Bas"
-"Voyez vous commandant, la présence des français chez nous est une bonne chose, Trois des mes Dhow on été saisi par la regia marina ce mois ci, depuis votre entée en mer Rouge, les choses ont changé, pour le mieux".
-"Oui sans doute, j'espère que cette guerre finira bientôt, en ce qui me concerne."
-"Hahaha, savez vous que les Djiboutiens parient quand à la fin de cette guerre ? "
Les 4officiers se regardèrent consternés.
-"Et oui messieurs, Nous avons a y gagné, si la France perd, nous pourrions devenir indépendant, sinon nous serions tout aussi heureux de rester Francais. En fin de compte il ne s'agit que de business."
-"Ou parie t-on ?" demande Lecoeur, resté silencieux depuis le début du repas.
-" partout, sur le port, à la mairie. Dites a votre guide de vous amener chez Ong Cop, monsieur Tigre, un Tonkinois."
-" très bien, j'irai parier, sur la France bien entendu" répondit en souriant Lecoeur.
-"Bon choix, Ong Cop est sérieux, sérieux comme... la banque de l'Indochine ! haha!"
-"Mettez 100 francs pour moi Lecoeur" lança Cras du bout de la table.
-"comme vous voulez commandant"
Lidj Eyasou était un marchand cossu et très respecté sur la corne de l'Afrique. Ses activités s'étendaient partout. Il possédait des comptoirs a Dakar comme au Caire .
Ses avois à la banque indo-africaine de Dar es Salam étaient tou bonnement impressionnants. Il commerçait surtout dans les épices, mais il avait très vite élargi son secteur d'activités, il touchait à l'agriculture, au pétrole et aux minerais.
Eyasou était un féru d'antiquités africaines, il possédait une collection absolument hallucinante de masques de sorcier. Lecoeur aussi aimait beaucoup les arts anciens, au point qu'il avait amené sur le Mekon un fauteuil de mandarin que Mathilde avait acheté pour son anniversaire.
-"Monsieur Eyasou, peut être connaitriez vous des vendeurs d'antiquités au Souk de Djibouti ? je souhaiterais acheté un masque Dogon".
-"Naturellement, je demanderais à un serviteur de vous y emmenez cet après midi"
-"c'est très aimable monsieur Eyasou."
-"J'ai un petit service a vous demander Monsieur Lecoeur, vous possédez bien un cargo ?"
-"Absolument"
-"Si vous allez vers le Sud, pourriez vous prendre avec vous quelques objets que j'aimerais écoulé a Mombasa, si cela ne vous gêné pas bien entendu."
-" pas le moindre du monde monsieur Eyasou, dites moi ou allez les prendre et j'enverrais mes hommes le charger à bord"
- Anatoly KarpovVent calme
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Re: Reception à Djibouti
Mar 08 Mai 2012, 12:57
L'enseigne de Vaisseau Bourgine venait juste d'arriver, une fois de plus en retard. il était le plus jeunes des officiers present à la reception.
Il salua d'abord son hote avant de saluer chaleureusement le capitaine Cras et le capitaine Lecoeur.
"Messieurs bonjour, désolé pour le retard. j'etais à l'amirauté de Djibouti, beaucoup de paperasse à faire mais c'est fait !!! je vais commander bientot un navire de guerre !!"
L'exitation se lisait sur son visage.
" J'ai eu chaud en croisant les italiens et les fridolins en face de Port Said, donc j'ai decidé de refourger mon vieux cargo pour un Aviso flambant neuf. je ne serais pas sans defense la prochaine fois que j'en croiserais un ?"
Le capitaine Cras approuva la décision d'un hochement de tete. L'enseigne de vaisseau, encore excité de son changement de statut ne demeurrait pas en place. il alla sur la desserte à coté de la table grignoter quelques petits fours.
" HUmmmm du foie gras ! mais comment fait tu pour en trouver ici ... le jour ou tu te debarasse de ton cuisinier tu me le dit Jean , je l'embauche a vie sur mon navire.
j'ai vu l'aviso de Guillaume Le Calvez au port. il devrait arriver bientot. J'espere qu'il n'est pas allé voir les demoiselles sans moi ! d'ailleurs cher Eyasou, il faudra me donner de bonnes adresses sur Djibouti ! "
Il salua d'abord son hote avant de saluer chaleureusement le capitaine Cras et le capitaine Lecoeur.
"Messieurs bonjour, désolé pour le retard. j'etais à l'amirauté de Djibouti, beaucoup de paperasse à faire mais c'est fait !!! je vais commander bientot un navire de guerre !!"
L'exitation se lisait sur son visage.
" J'ai eu chaud en croisant les italiens et les fridolins en face de Port Said, donc j'ai decidé de refourger mon vieux cargo pour un Aviso flambant neuf. je ne serais pas sans defense la prochaine fois que j'en croiserais un ?"
Le capitaine Cras approuva la décision d'un hochement de tete. L'enseigne de vaisseau, encore excité de son changement de statut ne demeurrait pas en place. il alla sur la desserte à coté de la table grignoter quelques petits fours.
" HUmmmm du foie gras ! mais comment fait tu pour en trouver ici ... le jour ou tu te debarasse de ton cuisinier tu me le dit Jean , je l'embauche a vie sur mon navire.
j'ai vu l'aviso de Guillaume Le Calvez au port. il devrait arriver bientot. J'espere qu'il n'est pas allé voir les demoiselles sans moi ! d'ailleurs cher Eyasou, il faudra me donner de bonnes adresses sur Djibouti ! "
- Gaël de KerfadecBonne brise
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Re: Reception à Djibouti
Mar 08 Mai 2012, 22:48
L'Escalier de Bois est une très bonne adresse avec la fameuse mamie fanta.
- Etienne LecoeurPetite brise
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Re: Reception à Djibouti
Mer 09 Mai 2012, 10:38
Ce fut une journée folle.
Cras et Lecoeur prenait le petit déjeuner sur la terrasse de Eyasou. Les fruits étaient juteux et sucré, le café bon, et le ventilateur brassait paisiblement au dessus d'eux. L'enseigne de vaisseau Bourgine était parti à l'amirauté plus tôt dans la matinée voir ou en était la paperasse.
Tout ce petit monde profitait de l'escale à Terre, le départ n'allait pas tarder. Bien qu'aucun ordre n'était donner, cela se sentait.
Il arriva comme une bourrasque, tout rouge, il était tellement excité qu'il avait couru depuis les bureaux de l'amirauté, il avait oublié la voiture et le chauffeur de Eyasou.
-"Ca y est commandant c'est bon !" Hurla Bourgine en ouvrant les portes de la terasse d'un coup de pied bien senti.
-"quoi donc ?" s'enquit Cras.
-" mais la flotte commandant, la FNEO a été recrée ! c'est magnifique ! L'amiral viendra après le déjeuner procéder a la passation de commandement sur le Charner"
Cras sentit des larmes de joie et de fierté couler sur ses joues, il se leva noblement, coiffa sa casquette a quatre galons or et argent, et d'une voix empreinte d'autorité il dit:
-"Messieurs vous avez jusqu'à midi pour préparez vos hommes et vos navires à la cérémonie, une prise d'arme sera organisé à quai, tenue de cérémonie, faites lustrer le pont"
-"à vos ordre commandant " répondirent les deux officiers.
-"Je vais aller réveillez Le Calvez" dit soudainement le lieutenant Bourgine.
Les équipages furent rappeler d'urgence à bord. Sur le Mekong avait convoquer tout les officiers et leur expliqua la situation. Il y aurait une prise d'arme une inspection par l'amiral en personne.
-"rendez moi fier, faites honneur à notre nouveau commandant"
Tout le monde avait revêtu son plus bel uniforme et les équipages des quatres navire formant la FNEO était aligné pour la prise d'armes sur le Quai devant "l'amiral Charner".
près de deux cent marins, officiers mariniers et officiers en tenue de cérémonie sous un ciel immaculé et un soleil de plomb était un spectacle magnifique.
Lecoeur avait plutôt chaud, lui qui ne mettait d'habitude que la veste en coutil blanc portait une cravate noire, des chaussures blanches, des gants blanc et son sabre d'officier.
De sa position devant son équipage aligné, il pouvait voir le capitaine de frégate Le Calvez qui réajustait sa cravate, le lieutenant Bourgine qui se tenait très droit, immensément fier.
Cela faisait une heure qu'ils attendaient l'arrivée de la voiture de l'amirauté qui amènerait l'amiral et le Capitaine de Frégate Cras, commandant des forces navales d'extéle orient.
l'enseigne Ganvignac à la droite de Lecoeur lui souffla:
-"commandant c'est eux"
Un nuage de poussière et une berline Noire frappée aux armoiries de l'amirauté arriva en trombe elle s'arrêta et au moment meme ou les deux officiers sortirent, le Capitaine de Fégate Le clavez cria.
-" A vos rangs fixe !"
Les deux cents hommes d'équipages se figèrent dans un garde à vous parfait. Le Gabier du Mekong souffla dans son sifflet les marques d'honneur de l'amiral et du capitaine de frégate Cras.
L'inspection fut très digne, les Hommes gonflant le torse et se redressant plus encore quand l'amiral et le commandant et Cras arrivait à leurs hauteur.
Une fois les équipages passés en revue les deux hommes se placèrent en Face d'eux. Et la commença le célèbre protocole de remise de commandement.
L'amiral parla d'une voix qui transpirait d'autorité, qui imposait le respect. Il dit peu de choses, seulement ce qui doit être dit.
"Voici le capitaine de Frégate Jean Cras, commandant de l'Amiral Charner. Il est désormais votre commandant de flottille. En tant que tel vous lui obéirez en tout ce qu'il vous commandera. Pour le bien du service, le respect de la loi, l'observation des règlements militaires, et le succès des armes de la France"
Photo de l'équipage du Mekong après l'inspection, Le commandant Lecoeur la gardera dans son portefeuille jusqu'à sa mort.
Les hommes au garde à vous avaient bien du mal à contenir leur joie et leurs émotions. C'était beau, il fallait le dire. Les hourrah et les jets de casquette et Bachi viendraient plus tard.
"Commandant Cras, voulez vous vous adressez à vos Hommes ? La parole est à vous"
Cras et Lecoeur prenait le petit déjeuner sur la terrasse de Eyasou. Les fruits étaient juteux et sucré, le café bon, et le ventilateur brassait paisiblement au dessus d'eux. L'enseigne de vaisseau Bourgine était parti à l'amirauté plus tôt dans la matinée voir ou en était la paperasse.
Tout ce petit monde profitait de l'escale à Terre, le départ n'allait pas tarder. Bien qu'aucun ordre n'était donner, cela se sentait.
Il arriva comme une bourrasque, tout rouge, il était tellement excité qu'il avait couru depuis les bureaux de l'amirauté, il avait oublié la voiture et le chauffeur de Eyasou.
-"Ca y est commandant c'est bon !" Hurla Bourgine en ouvrant les portes de la terasse d'un coup de pied bien senti.
-"quoi donc ?" s'enquit Cras.
-" mais la flotte commandant, la FNEO a été recrée ! c'est magnifique ! L'amiral viendra après le déjeuner procéder a la passation de commandement sur le Charner"
Cras sentit des larmes de joie et de fierté couler sur ses joues, il se leva noblement, coiffa sa casquette a quatre galons or et argent, et d'une voix empreinte d'autorité il dit:
-"Messieurs vous avez jusqu'à midi pour préparez vos hommes et vos navires à la cérémonie, une prise d'arme sera organisé à quai, tenue de cérémonie, faites lustrer le pont"
-"à vos ordre commandant " répondirent les deux officiers.
-"Je vais aller réveillez Le Calvez" dit soudainement le lieutenant Bourgine.
Les équipages furent rappeler d'urgence à bord. Sur le Mekong avait convoquer tout les officiers et leur expliqua la situation. Il y aurait une prise d'arme une inspection par l'amiral en personne.
-"rendez moi fier, faites honneur à notre nouveau commandant"
Tout le monde avait revêtu son plus bel uniforme et les équipages des quatres navire formant la FNEO était aligné pour la prise d'armes sur le Quai devant "l'amiral Charner".
près de deux cent marins, officiers mariniers et officiers en tenue de cérémonie sous un ciel immaculé et un soleil de plomb était un spectacle magnifique.
Lecoeur avait plutôt chaud, lui qui ne mettait d'habitude que la veste en coutil blanc portait une cravate noire, des chaussures blanches, des gants blanc et son sabre d'officier.
De sa position devant son équipage aligné, il pouvait voir le capitaine de frégate Le Calvez qui réajustait sa cravate, le lieutenant Bourgine qui se tenait très droit, immensément fier.
Cela faisait une heure qu'ils attendaient l'arrivée de la voiture de l'amirauté qui amènerait l'amiral et le Capitaine de Frégate Cras, commandant des forces navales d'extéle orient.
l'enseigne Ganvignac à la droite de Lecoeur lui souffla:
-"commandant c'est eux"
Un nuage de poussière et une berline Noire frappée aux armoiries de l'amirauté arriva en trombe elle s'arrêta et au moment meme ou les deux officiers sortirent, le Capitaine de Fégate Le clavez cria.
-" A vos rangs fixe !"
Les deux cents hommes d'équipages se figèrent dans un garde à vous parfait. Le Gabier du Mekong souffla dans son sifflet les marques d'honneur de l'amiral et du capitaine de frégate Cras.
L'inspection fut très digne, les Hommes gonflant le torse et se redressant plus encore quand l'amiral et le commandant et Cras arrivait à leurs hauteur.
Une fois les équipages passés en revue les deux hommes se placèrent en Face d'eux. Et la commença le célèbre protocole de remise de commandement.
L'amiral parla d'une voix qui transpirait d'autorité, qui imposait le respect. Il dit peu de choses, seulement ce qui doit être dit.
"Voici le capitaine de Frégate Jean Cras, commandant de l'Amiral Charner. Il est désormais votre commandant de flottille. En tant que tel vous lui obéirez en tout ce qu'il vous commandera. Pour le bien du service, le respect de la loi, l'observation des règlements militaires, et le succès des armes de la France"
Photo de l'équipage du Mekong après l'inspection, Le commandant Lecoeur la gardera dans son portefeuille jusqu'à sa mort.
Les hommes au garde à vous avaient bien du mal à contenir leur joie et leurs émotions. C'était beau, il fallait le dire. Les hourrah et les jets de casquette et Bachi viendraient plus tard.
"Commandant Cras, voulez vous vous adressez à vos Hommes ? La parole est à vous"
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