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Ven 11 Nov 2011, 14:52
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Sommes en relation avec nos alliés de l'Abwehr pour obtention carnet de codes -STOP- Date et lieu de la mission spéciale seront communiqués ultérieurement par messages codés -STOP- Soyez prêt à tout moment -STOP- D'ici là, effectuez vos missions de routine -STOP-
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Jeu 24 Nov 2011, 01:10
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Avons obtenu les codes via l'Abwehr -STOP- Ceux-ci vous seront remis dès votre prochaine escale dans un port de l'Axe -STOP- Nouveaux ordres de mission à venir -STOP-

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Mer 07 Déc 2011, 16:22
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Mer 07 Déc 2011, 23:26
Comunque fosse grande (di qualque valore militare... beninteso) la gloria dell' servizio militare nessuno potesse convincerla que la guerra fosse perduta o vinta...
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Sam 10 Déc 2011, 23:29
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Lun 26 Déc 2011, 14:50
Le commandant du navire corsaire pouvait observer à l'aide de ses jumelles l'étrave du cargo anglais de classe C3 qui s'enfonçait maintenant dans les flots. Il s'agissait là du dernier navire composant le convoi qu'il venait d'intercepter. Le pacha ne cachait pas sa satisfaction. Il s'agissait là d'un beau cadeau de Noël qu'il s'offrait à lui-même mais aussi et surtout, qu'il offrait à son équipage. Après plus d'un mois de recherches, ils étaient parvenus à mettre la main sur un de ces fameux convois de ravitaillement qui permettaient aux forces alliées de tenir tête à l'Axe en Europe.

Et pourtant, l'aventure avait failli tourner court lorsque dans ce convoi, un cargo armé et camouflé arborant le drapeau de la France Libre avait ouvert le feu sur le navire corsaire à bout portant et à l'aide de toutes ses pièces d'artillerie. Ce dernier ne du sa survie qu'à la chance et surtout au manque d'expérience de l'équipage qui naviguait à bord du cargo ce qui lui permit d'éviter la quasi totalité des tirs ennemis.

Le corsaire prit alors directement pour cible principale le cargo armé qu'il coula rapidement laissant filer les autres cargos composants le convois tout en sachant pertinemment bien que grâce à sa vitesse supérieure il pourrait les rattraper ensuite. De plus, les premières bases alliées étaient tellement éloignées qu'il y avait extrêmement peu de chance que des secours puissent leur venir en aide même après l'envoi d'un S.O.S.. A moins d'une patrouille en haute mer, une fois le cargo armé envoyé par le fond, il n'y avait plus rien comme obstacle entre le chasseur et ses proies.

Ce qui fut dit, fut fait et le convoi disparu finalement dans les abysses. Suite à ce résultat plus qu'encourageant le commandant de bord ordonna que l'on aille chercher l'officier de liaison de l'Abwehr en charge des communications codées et lui demanda d'envoyer aux Servizio Informazioni Militare Italiens un résumé succin de leur exploits ainsi que de leur situation et projets:


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Dim 01 Jan 2012, 23:23
C'était la première fois que les membres d'équipage du navire corsaire passaient les fêtes de fin d'année loin de chez eux, loin de leur pays natal ... D'ailleurs, pour bon nombre d'entre eux, c'était la première fois qu'ils partaient si loin. Heureusement, les prises de cargos alliés les jours qui précédèrent Noël et le nouvel an eurent vite fait de remettre du baume au cœur à ceux qui avaient le cafard.

Malgré cela, le commandant avait prévu quelque chose de spécial pour fêter l'occasion et s'assurer que personne n'ait le mal du pays. En collaboration avec le maitre cuistot il avait fait discrètement monter à bord le jour de l'appareillage ce qu'il fallait comme nourriture pour faire un véritable festin. Et le jour J, rien n'avait manqué: vin rouge et blanc, champagne, dinde farcie etc ...

La fête avait durée très tard et le lendemain, bon nombre des membres d'équipage se tenaient la tête entre leurs mains ... Pas de mal de mer mais bien des gueules de bois et en masse ! Cela ne tracassait pas outre mesure le pacha. Là où ils étaient, il n'y avait aucune menace imminente pouvant peser sur son batîment et les gars seraient à nouveau bien vite sur pied pour continuer la guerre de course que l'on leur avait confiée.












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Dim 08 Jan 2012, 23:03
Le carnage continuait. Un autre convoi Britannique venait de croiser la route du corsaire italien et le dernier navire qui le composait gitait maintenant dangereusement. Son équipage avait déjà prit place dans les canots de sauvetage et ses membres lançaient en anglais des appels à l'aide au navire de l'Axe responsable.

Malheureusement pour eux, il lui était impossible de les prendre à son bord faute de place disponible. Le commandant du navire corsaire s'assura donc que les rescapés puissent avoir assez d'eau et de vivres pour tenir quelques jours le temps d'être secourus puis ordonna que l'on les laisse sur place.

Il ne fallait jamais rester trop longtemps au même endroit sous peine d'être repéré. Là encore un rapport crypté de la situation fut envoyé aux bureaux du Servizio Informazioni Militare:


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Jeu 12 Jan 2012, 10:35
Una guerra segreta Mb-na-ww2-2-580x416

VRAAAAAAAAAOOUUUUUUUMMMM

Nous n'étions pas frais, mais un doux ronronnement attira notre attention. Deux Kingfisher rentraient de patrouille.
Le silence se fit, la baie était tranquille.
Puis plusieurs spots lumineux éclairèrent le ciel.
Toute la Força Naval Brasileira quittait le port de « Jasmin », accompagné d’autres navires plus massifs encore. C'était beau, comme un poème. Ça me rappelait du... c'était de qui ça déjà ? "La chasse à cours commençait et le gibier bientôt s’épuiserait". J'en savais rien, mais je trouvais la formule plutôt à propos. Je la consignais donc dans mon journal avec un sourire de satisfaction. Le ballet lumineux avait cessé aussi fugacement qu’il avait commencé.
Enfin, un signal déchira l’aube comme un fanal dans la nuit noire :

« …Confirmons…début…opération…Vento…Tropical… »

Notre force de combat quittait le port et s’essaimait en de multiples points lumineux le long de la baie silencieuse. Sur la passerelle du BZ Benevente (M-22), la signalétique s’activait. Je consultais ma montre. 05h03 GMT. Soupir ; nous étions dans les temps. Derrière, on parlait, on gesticulait. Bien messieurs, trompez la mort, notre heure viendra bien assez tôt.

- Desfrutar. O clima será menos leniente no sul.
- A alta pressão nos protegerá até pelo menos Walis Bay.
- Sim, é isso que eu pensei que eu li. Isso é bom.


Et l'on continuait à discourir autour de la météo, qu'ils continuent, qu'ils continuent. Je souhaitais pour ma part me focaliser sur mon objectif. Sur l'homme qui était derrière tout ça. Comprendre qui il était, savoir ce qui le motivait, trouver son point faible et le détruire.

Flanqué du BZ Rio Grande do Sul (C-11) et de son escorte, le groupe B rejoignait le point de regroupement.
Et ces odeurs de mazout, de charbon et d’essence entremêlés. L’odeur de la chasse. De la chasse !
Les deux hydravions repassèrent, battant des ailes une dernières fois. Un ballet de calots blancs agitait leur bras en réponse.
Je n’étais plus fatigué.
Le voyage serait long mais au final, l’italien - quoi qu’il était vraiment – payerai. Pas de doute. Et si ses espions nous observaient depuis la côte d'Or, je souhaitais le mettre en garde. Car là où nous allions, il irait aussi : Lui et sa clique de corsaires.

C’était une affaire personnelle.
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Sam 14 Jan 2012, 21:43
C'était l'heure des comptes aux bureaux du Servizio Informazioni Militare. Le corsaire remplissait parfaitement sa mission. Depuis qu'il était partit c-à-d il y avait maintenant plus ou moins 1 mois, il avait coulé 7 navires marchands. Cela représentait 62 500 tonnes alliés au fond de l'océan. Les résultats étaient donc là et ils dépassaient déjà en à peine 1 mois ceux de leurs célèbres prédécesseurs à savoir les cuirassés de poche Deustchland (7000 tonnes) et Graf Spee (50 000 tonnes). Mais même si le chasseur avait coulé près de 6,5 fois son propre tonnage en navires ennemis, il restait encore des efforts à faire pour égaler voire dépasser le plus prolifique d'entre eux, le Scheer (137 223 tonnes).

Néanmoins, les services Italiens étaient déjà heureux de ces résultats ainsi que d'avoir tenu compte des erreurs du passé en choisissant un navire plus adapté à la guerre de course. En pariant sur un navire plus léger que les cuirassés de poche Allemands, ils misaient ainsi sur la vitesse et la discrétion de leur chasseur solitaire. Vu son armement, il était capable de tenir tête à n'importe quel destroyer ou croiseur léger mais en contrepartie devait à tout prix éviter grâce à sa vitesse élevée des navires plus lourds comme les croiseurs lourds et autres cuirassés. Ainsi, si le scénario de Rio de la Plata devait se reproduire, il pourrait filer à toute vitesse plutôt que de s'engager dans un combat quasi perdu d'avance.

Cependant, la fait d'avoir un navire léger de faible tonnage préoccupait l'Amirauté en terme de logistique. En effet, plus le navire était petit, plus son autonomie était réduite. Or les distances qu'il avait à parcourir dans l'Océan Atlantique étaient immenses et les points de ravitaillement peu fréquents pour les navires de l'Axe que ce soit en nourriture, munitions ou fuel. La question avait donc été mise sur la table et on essayait de trouver des solutions au problèmes afin d'augmenter encore les chances de succès de l'opération. Il était question notamment d'effectuer un changement de navire pour augmenter l'autonomie mais cela se faisait alors automatiquement au détriment de la vitesse puisque le tonnage augmentait. Il restait cependant une possibilité qui pouvait potentiellement permettre une augmentation de tonnage et donc d'autonomie tout en conservant une vitesse très élevée. Malheureusement, seul un bâtiment parmi tout ceux que possédait la Regia Marina répondait à ses critères et on ne pouvait pas dire qu'il serait aisé de l'acheminer en Atlantique surtout en si peu de temps. Néanmoins, les bases du projet furent jetées et on planchait à présent sur sa mise en place.

Pendant ce temps là, le corsaire Italien était prié de continuer son travail et si possible de la manière la plus assidue possible.


---------------------------------------

PS:

Je tiens à remercier les commandants alliés qui s'intéressent à ce RP et qui y participent. Je tiens également à préciser que ce RP n'est pas faux en ce sens que les événements qu'il relate ont bel et bien lieux à l'heure ou nous parlons comme la destruction des navires marchands etc ... Toutefois, l'identité du corsaire n'est volontairement pas dévoilée (mais des indices sont disséminés dans les RP's) tout comme sa position précise (mais encore une fois là aussi des indices sont ou seront donnés). Il est également intéressant de savoir que les messages cryptés postés sont véridiques et qu'ils signifient quelque chose pour peu que l'on possède l'outil pour les rendre lisibles. En espérant que tout cela nous permette de bien nous amuser (ce qui est déjà le cas pour moi) et surtout de savoir si les forces alliées parviendront à mettre un terme aux agissements du corsaire ou non Una guerra segreta 601319
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Ven 20 Jan 2012, 12:24
--- Le passage de la ligne ---

Préface:

Afin de passer sans encombre les turbulences qui caractérisent cette zone située entre Atlantique nord et Atlantique sud et que redoutent les marins, les membres d’équipage n’ayant jamais franchi cette ligne sont convoqués devant sa majesté Neptune. Quel que soit leur grade, ils doivent payer un tribut au dieu romain des océans afin d’être autorisés à pénétrer dans son royaume. Même en temps de guerre il était impensable de ne pas la pratiquer.

Les choses sérieuses commencent:

Le commandant du navire corsaire ne pouvait décidément pas s'empêcher de penser que l'on faisait finalement plus la fête sur son navire que la guerre ... Il fallait bien dire que le hasard avait joué son rôle là dedans. Les fêtes de fin d'année étaient tombées quasiment en même temps que celle du passage de la ligne et le navire comptait énormément de néophytes puisque la majorité de l'équipage n'était jamais sortit de méditerranée auparavant. Heureusement, les quelques chevaliers (anciens ayant déjà passé la ligne 1X) et dignitaires (anciens ayant passé la ligne plus d'1X) présents à bord étaient suffisamment nombreux pour faire passer le rite.

Les festivités durèrent ainsi une journée entière, le navire s'arrêtant au point précis de la ligne de l'équateur pour procéder au rite. Les anciens déguisés et grimés en dieu Neptune, en Amphitrite (son épouse), en astronome, en juge, en évêque de la ligne, en « sauvages » et en autres protagonistes, conviaient les néophytes aux festivités. Ils leur faisaient passer diverses épreuves au cours desquelles ils étaient notamment enduits de graisse, aspergés de farine puis copieusement nettoyés à la lance à incendie et immergés dans une piscine d’eau salée improvisée sur le pont. A l’issue, l'on délivrait ainsi aux néophytes baptisés un certificat de passage de la ligne.

Le commandant n'était pas contre ces traditions, au contraire même car elles permettaient de renforcer bien souvent la camaraderie entre les hommes du moins si les choses ne dégénéraient pas. C'est pour cela qu'il avait tout de même gardé un œil attentif sur les festivités. Il fallait que du positif ressorte de ces moments privilégiés et surtout pas de mauvais sentiments comme de la rancœur ou de l'humiliation à outrance etc ...

Sur un navire de guerre c'était important que chacun puisse avoir confiance en l'autre. Par ailleurs, cela permettait aussi aux officiers d'être un peu plus en rapport avec les hommes et de temps en temps on pouvait ainsi apprendre le surnom dont vous affublait l'équipage ou encore ce qu'ils avaient sur le cœur vis-à-vis du commandement. Bref, il s'agissait là d'une bonne occasion de prendre la température. C'est d'ailleurs au cours de cette cérémonie que le commandant apprit que les hommes attendaient avec hâte de pouvoir faire relâche à leur prochain point de ravitaillement. Ils parlaient déjà d'obtenir des permissions pour aller à terre ainsi que de prendre du bon temps avec des filles. Il ne pu s'empêcher de sourire ... Si seulement ils savaient à quoi ressemblait leur prochaine escale ... A part des rats et quelques mouettes ils pourraient encore chercher longtemps pour trouver la moindre femme là où ils se rendaient ...

Quelques vidéos:

A partir de 4 minutes 30 sur un croiseur allemand en 1942 avec du son:
http://www.ecpad.fr/les-traditions-militaires-florilege-3

A bord d'un navire américain probablement durant la seconde guerre mondiale:
https://www.youtube.com/watch?v=go-lPQyQc5s

Post-scriptum:

En anglais, ceux qui n'ont jamais passé la ligne sont appelé "polliwogs" tandis que ceux qui ont déjà été baptisé sont appelé "shellbacks".
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Ven 20 Jan 2012, 23:40
Una guerra segreta Stk0081
Tout en manoeuvrant l'appareil, Miguel s’égarait dans ses pensées les plus profondes ; d'une certaine manière le jeune pilote rêvassait. Il avait dépassé les deux monitors fluviaux voilà une heure et continuait sur un cap N-E vers le point Gamma. Première patrouille en ..°.. S ..°..W, mais pas d'inquiètude, une forme de routine s'installe chez le pilote/observateur brésilien. Il faut le savoir, s'y accommodait, laisser sa trace dans le ciel, puis disparaître.
Recife 1 a laissé son équipier plus à droite et le ciel est magnifique. Au loin l'appareil métallique disparaît à l'horizon.
D'une certiane manière, Miguel n'a pas vraiment de scrupule tout est fait pour que son esprit chemine le long de son Grumman pour s'égarer plus loin encore. Alors le pilote, fait ce qu'il fait de mieux pour passer le temps. Il fait le point sur sa vie. Et ça commence comme ça :


"... Sont drôles les U.S., toujours le sens de l'humour. D'ailleurs, c'est tout de même bizarre cette opération quand on y pense. Courir après des ritals paumés en Atlantique. Comme si on allait les retrouver comme cela... Balaise. Ouip. Tiens il est marrant ce nuage on dirait le Corcovado. Doivent pas connaitre ça les ricai...."

- Recife 2 à Recife 1, Pris cap 1-1-0, altitude 1200ft, veuillez copier ;
- Ici Recife 1, Entendu. Terminé.

"...Parait que c'est joli, les Amériques. J'irais peut être un jour. Je visiterais bien Los Angeles. Je me demande s'ils cherchent des pilotes. Je suis pas mauvais, je pourrais trouver du travail. Remarque après la guerre, il y aura beaucoup de pilotes comme moi oui... Arf, je ne sais pas en fait. Je parle pas très bien anglais en pl..."

- Recife 2 à Recife 1, euh... vous deviez je pense, je ne vous capte plus très bien chef, veuillez confirmer votre cap ;
- Ici Recife 1, hum, oui bien vu Recife 2. Je corrige cap 1-5-3, altitude 3500ft

"... Ah et puis New-York, ce serait superbe...Oh, joli nuage. Appréciable. Je devrais mettre en place un système de notation des nuages. Ca nous occuperait tiens. Remarque je me plains pas, il y a pas mal de tension à bord. Je suis bien content de quitter ce maudit rafiot de temps à autre. Le voyage pèse sur les esprits. Maudits ritals, guerre à la con en fait..."

- Rec....2, ...e...ne....entend....b...

"Putain de radio, et voilà qu'elle lâche, prendre de l'altitude - mieux capter. Au dessus de l'équateur probablement en plus. Quel poisse. MERDE"
Le pilote tripote plusieurs boutons nerveusement tout en fixant l'indicateur d'altitude, puis recommence sa longue litanie :
- Recife 2, ici Recife 1 vous m'entendez ? Répondez Recife 2.
La radio grésille plusieurs fois en vain, puis soudain une voix inconnue répond :
- Qui Garibaldi, non si può sentire molto basso. Rispondere in modo più chiaro. Noi catturare il segnale negativo.*
En réponse, un silence gêné et en même temps cela s'active dans la caboche du pilote, puis une certitude :
"Hein, mais qu'est ce que ce bordel...vite, couper la radio et dégager."

Lorsque l'on apprit à l'amirauté ce qui était arrivé à l'aspirant Marangoã, on alerta tout les appareils non loin du lieu de l'émission et on avisa rapidement l'état-major inter-allié. Pendant ce temps là, les navires de l'operação especial Vento Tropical continuaient leur déploiement soigneusement.
Rien ne pressé, il s'agissait avant tout d'anticiper.



*Ici Garibaldi, on ne vous entend pas bien bas. Répondez plus clairement. Nous captons mal votre signal.

HRP : C'est avec plaisir que nous acceptons la passe. En espérant que cette confrontation apporte plaisir de jeu et courtois échanges. Bonne chance à tout le monde !
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Lun 23 Jan 2012, 21:34
Les manœuvres allaient bon train et le navire était maintenant sur le point d'appareiller. Le commandant avait insisté pour que les opérations de ravitaillement et de remise en état du navire se fassent au plus vite. Il ne voulait rester sur place que le strict minimum c-à-d quelques heures tout au plus. Des vivres furent embarqués, le réservoir fut rempli et les munitions chargées à bord. Bien entendu, personne n'eut droit à une permission pour aller à terre. De toute façon, il n'y avait rien à y faire à terre. Ce n'était tout au plus qu'une base avancée qui était là pour dépanner. Il n'y avait ni bistrot, ni hôtel et encore moins de lupanar où les hommes auraient pu se défouler.

Tout cela arrangeait bien le commandant de toute façon. Et bientôt, l'ordre de larguer les amarres fut donné. Le navire corsaire pouvait reprendre sa route et à nouveau se lancer à la recherche de navires marchands alliés à envoyer par le fond.


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Jeu 02 Fév 2012, 15:45
L'horizon était désespérément vide et ce depuis des semaines maintenant. Après des débuts très prometteurs, le navire corsaire avait beau sillonner l'océan, plus aucune proie n'était en vue.

Son commandant était étonné. Il imaginait bien que les alliés avaient probablement réagi à l'annonce de leurs 7 cargos envoyés par le fond mais de cette manière, c'était incroyable. Il n'y avait plus aucun convoi. c'était un peu comme si tous les navires de ravitaillement alliés s'étaient volatilisés.

La manque de victoires commençait d'ailleurs à peser sur le moral de l'équipage qui supportait mal l'inaction et l'horizon qui s'étendait à perte de vue depuis des semaines maintenant. Cela faisait maintenant quelques jours que le pacha cogitait. Il s'agissait de comprendre ce qu'il se passait et surtout si possible de renouer avec le succès et les victoires ...

Pour cela il n'y avait pas 36 solutions ... Il fallait bouger vers de nouvelles zones de chasse pour essayer de mettre la main sur des convois bien gras et bien juteux. Mais lesquelles ? Le commandant avait bien sa petite idée. Il allait mener son navire dans une zone de l'atlantique assez reculée et dans laquelle lui même n'avait encore jamais navigué. Il n'y avait que cela à faire. Des ordres en conséquence furent donnés et un message crypté envoyé aux Servizio Informazioni Militare.


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Ven 17 Fév 2012, 22:04
Enfin, enfin, ils y étaient. La traversée a proprement parler était terminée et ils avaient enfin atteint les côtes. Le navire corsaire était maintenant à nouveau dans des eaux supposées être fréquentées par les convois. Le commandant était content car en plus ils n'avaient croisé aucune forces alliées jusqu'à présent. c'était bien la preuve qu'ils parvenaient à se jouer des alliés. Il espérait que cela allait encore durer longtemps.

Cependant, l'heure n'était plus à la rêverie mais bien à l'action et après cette longue traversée le navire corsaire avait bien besoin de remplir à nouveau ses réservoir de fuel. Heureusement, le Servizio Informazioni Militare avait prévu ce qu'il fallait pour assurer le ravitaillement de ses navires envoyés en mission en Atlantique. Un tanker de notre nationalité nous attendait prêt à effectuer les opérations adéquates et bien vite, fort de son expérience, le transfert fut mis en place.

Una guerra segreta 24325250

Après quelques heures, les navires ainsi liés purent être libérés. Le navire corsaire reprit sa route à la recherche de proies bien grasses et le tanker repartit vers sa prochaine mission.

Tout était rentré dans l'ordre.
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Dim 26 Fév 2012, 22:24
Deux salves, c'est exactement ce qu'il avait fallu au batîment corsaire pour couler la patrouille côtière qui venait de l'importuner au sein de la crique où il s'était caché. L'infortuné navire anglais n'avait pas mis 5 minutes à disparaitre dans les flots. Il fallait avouer que le corsaire avait eu de la chance. Équipé d'un radar, il avait vu venir de loin son ennemi alors que celui-ci, un Aviso de classe Storeham n'était pas équipé d'un tel dispositif seulement en vigueur sur les plus gros navires.

Cela aurait été une tout autre affaire si le navire de patrouille avait été un navire de plus gros tonnage mais le commandant de l'Axe avait eu vite fait de prendre ses dispositions pour s'assurer de l'identité de l'impudent qui venait les déranger en plein travail. En effet, un appel radio avait vite permis de demander à l'équipe qui était à terre de se rendre sur le premier promontoire visible et de regarder de l'autre côté de la crête ce qui était en chemin vers la crique ou se cachait le navire corsaire. Une fois le type de navire anglais identifié, le commandant avait pu définir en âme et conscience ce qu'il convenait de faire. Et vu la faible tonnage et armement de l'anglais, il n'y avait pas eu à tergiverser. L'envoyer par le fond avait été la meilleure solution.

Et ce qui fut dit, fut fait. Une fois le bref échange d'artillerie terminé, la petite équipe envoyée à terre pu continuer à mettre en route la station météo de type Wetterfunkgerät-Land qu'elle devait installer. En effet, la mission du corsaire ne se limitait pas seulement à couler le plus de navires marchands possible mais il fallait également qu'il dispose à certains endroits stratégiques des stations météo automatisées capables de récolter des données utiles pour la mise en place de futures opérations dans le secteur.


Una guerra segreta Wflwetterfunkgertlandku


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John Bouvier
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Mar 06 Mar 2012, 17:20
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Dim 11 Mar 2012, 22:56
Le jeune caporal chargé d' acheminer les messages radio au QG de l'amiral pressait le pas dans le long couloir de l'amirauté italienne. Il venait d'avoir des nouvelles du corsaire qui sévissait dans l'atlantique depuis quelques mois déjà mais devait dé-crypter le message au plus vite avant de le transmettre à son supérieur.

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Apparemment tout se passait bien et le corsaire ne se limitait pas à la chasse aux convois alliés, loin de là.




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Lun 19 Mar 2012, 00:30
Ils y étaient enfin sur la route de ces convois. Certes, ils avaient mis du temps à les débusquer mais maintenant, c'était fait !!! Le commandant du navire corsaire pouvait maintenant observer au loin de manière très distincte les fumées des cheminées des trois tankers US qui naviguaient de concert.

Les ordres furent promptement donné et le navire se lança à pleine vitesse en direction de sa proie. Cependant la joie qui animait le navire fut rapidement dissipée lorsque l'opérateur radar lança dans la salle de commandement à l'adresse du pacha:


"Commandant, j'ai 3 échos sur le radar ... Et il ne s'agit pas des trois tankers que nous avons repérés ... Ils arrivent à pleine vitesse sur nous par le Nord-est"

Le commandant du navire corsaire se retourna d'un seul coup vers l'opérateur et se dirigea vers le panneau de contrôle comme pour vérifier par lui même la véracité de ses propos. En un instant, la simple partie de chasse basculait et le prédateur devenait la proie ... En effet, si ces trois bâtiments se dirigeaient vers eux et à pleine vitesse, c'est qu'ils n'étaient pas de simples navires marchands mais probablement des militaires.

Les idées fusèrent rapidement dans la tête du commandant: Comment faire pour se sortir de cette situation ? Il fallait qu'il trouve rapidement la meilleure tactique à suivre ... Mais pour cela, il fallait qu'il puisse savoir à quel genre de navire il avait affaire ... Il lança à l'adresse de l'officier en charge des vigies:


" Que les vigies m'identifient le plus rapidement possible ces trois trouble fête que l'on puisse savoir à qui nous avons à faire ! En attendant ordonnez le branle bas de combat sur le navire et faites pointez les pièces en direction de cette nouvelle menace ! "

Il ne fallu pas attendre plus de 10 minutes pour avoir une réponse ...

" Mon commandant, il s'agit de navires de guerre Brésiliens. Nous en dénombrons 3 groupés ensemble et faisant route dans notre direction. Leur groupe est composé d'un destroyer classe Para, d'un croiseur léger classe Bahia et d'un dernier croiseur léger de classe Barroso. "

L'opérateur radar ajouta:

" Ils seront à portée de tir dans quelques minutes commandant."

Un moment de silence pesa sur l'ensemble de la salle de commandement et le pacha le rompit finalement ne pouvant dissimuler un sourire:

" Voila qui tombe plutôt bien puisque nous allons aussi être à portée de tir "

Et ce fut un déluge de feu qui s’abattit sur le corsaire Italien, chacun des navires brésilien tirant 2 salves dans sa direction. Une seule fit mouche et provenait du CL classe Barroso, soit le navire le plus récent du groupe n'occasionnant cependant que peu de dégâts au navire corsaire. Le commandant Italien décida qu'il était maintenant temps de riposter et fit tirer son artillerie principale sur le seul agresseur qui était parvenu à le toucher. Sur les 5 salves tirées, 4 atteignirent la cible adverse ... Visuellement le CL adverse était maintenant criblé de toutes parts, des foyers d'incendie se déclarant ici et là à son bord. Néanmoins et comme dans un dernier soubresaut de fierté, il parvint encore à tirer une salve sur le navire italien qui le toucha de plein fouet. Heureusement, la robustesse et la résistance du croiseur léger Italien qui faisait maintenant face seul à ses 3 agresseurs lui permit d'encaisser le coup sans dommages sérieux. La bataille ne faisait que commencer et il était encore permis d'imaginer tous les scénarios possibles. Il ne restait maintenant au commandant corsaire qu'une seule chose à décider ... à savoir comment se tirer de ce pétrin ... Tenter de fuir pour rallier le port de l'Axe ou neutre le plus proche ? Ou encore se battre jusqu'à la fin ?

Voila le dilemme qui allait probablement tirailler son commandant jusqu'à la fin des événements ...









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Lun 19 Mar 2012, 18:50
Les navires ennemis jouèrent encore comme cela pendant quelques heures. Zigzaguant parfois à pleine vitesse ou à vitesse modérée de façon à éviter les tirs ennemis et ripostant autant que possible. A un moment, les tirs brésiliens provenant du croiseur léger de classe Bahia et du destroyer de type Para redoublèrent d'intensité et touchèrent plusieurs fois le navire corsaire. Simultanément, la vigie déclara que l'ennemi tendait des écrans de fumée et que le croiseur léger de classe Barroso laissé pour mort après les multiples salves qu'il avait reçu du navire Italien tentait de fuir.

Le sang du commandant italien ne fit qu'un tour:


" Le lâche !!! Ainsi donc il lance l'attaque avec l'aide de ses deux chiens de garde et dès que nous l'amochons, il tente de prendre la fuite ! Nous ne pouvons le laisser filer comme cela. Qu'on le prenne en chasse ! "


Les différents officiers présents dans la salle de commandement à ce moment là se regardèrent un moment circonspect jusqu'au moment où l'un d'eux tenta d'influer sur la décision du commandant:

" Je vous prie de m'excuser commandant mais ne devrions nous pas le laisser filer ? Nous avons une bonne fenêtre de tir sur le croiseur léger classe Bahia qui a ralenti son allure pour nous prendre pour cible. Elle ne se reproduira sans doute plus. "


Le commandant corsaire ne se retourna même pas, gardant les yeux rivés sur le croiseur Barroso qui tentait de fuir mais reprit la parole:

" J'ai donné un ordre me semble-t-il et il ne peut pas attendre. Nous le prenons en chasse immédiatement et dès que vous serez à portée de tir vous faites feu. Il n'est pas question de reproduire ici les erreurs des corsaires qui nous ont précédés dans ces zones du globe. Ce croiseur léger représente de par son armement et son blindage le plus dangereux de nos 3 adversaires ... Si nous le coulons, les 2 autres ne représenteront plus une réelle menace vu le calibre de leur armement et vu notre blindage. De plus, si il fuit, c'est qu'il est en difficulté et si il est en difficulté, c'est le moment pour lui donner le coup de grâce. Avanti ! "


Les officiers et matelots présents baissèrent la tête et exécutèrent les ordres sans plus poser de questions. Le corsaire italien mit la pleine puissance dans ses machines et rattrapa rapidement le fuyard. L'armement principal arriva à portée et un tir secoua le navire ...

Quasiment au même instant, des explosions apparurent sur le navire brésilien, signe que les obus italiens avaient fait mouche. Il ne fallu pas attendre plus longtemps pour voir le navire prendre du gîte par tribord et chavirer doucement. Le pacha avait eu raison de s'entêter, il était cuit à point.


Una guerra segreta Naufragedubzrionortosb3


Un hourra de joie parcourut le navire corsaire à la vue du croiseur léger brésilien qui coulait maintenant à pic et ce malgré les nombreux blessés qui jonchaient les différents endroits du navire. Mais la réalité rattrapa bien vite l'équipage lorsque les deux autres navires de guerre firent à nouveau feu et encadrèrent l'italien de leurs obus.

Le combat n'était pas fini mais il prenait une tournure inattendue, tournure inattendue qui s'accentua lorsque l'officier en charge du radar cria dans la salle de commandement:


" Mon commandant, ils répondent à notre appel, ils arrivent, ils arrivent !!! "

Le pacha ne pu réprimer un nouveau sourire de satisfaction suite à cette annonce. Les Brésiliens avaient cru avoir affaire un corsaire seul mais en fait ces derniers écumaient l'océan entier et il suffisait d'un rappel pour tous les réunir. Le sourire du commandant aurait pu paraitre incongru dans une telle situation mais pourtant il aurait eu du mal à le cacher tant il était heureux, l'action lui prodiguant un plaisir réel. Il repensa aux paroles du général Antoine Charles Louis de Lasalle:

C’est déjà un plaisir assez grand que celui de faire la guerre ; on est dans le bruit, dans la fumée, dans le mouvement ; et puis quand on s’est fait un nom […], quand on a fait fortune, on est sûr que sa femme et ses enfants ne manqueront de rien ; tout cela est assez. Moi je puis mourir demain


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PS:

Merci aux joueurs brésiliens pour cette belle bataille qui n'est d'ailleurs pas encore terminée Wink

J'espère pouvoir lire vos RP's également très prochainement (si évidemment le cœur vous en dit). Je vous demanderais simplement de ne pas faire intervenir ma véritable identité sur ce post (maintenant que vous la connaissez) et cela simplement car il s'agit d'un RP impersonnel mettant en scène un corsaire auquel j'aimerais que n'importe quel commandant puisse s'identifier à l'avenir le cas échéant.



Ricardo Felix Galvao
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Mar 20 Mar 2012, 11:43
Après un ultime S.O.S, le contact radio avec le Rio Nortos s'interrompit brusquement. On tenta de joindre le Commandant Fernandes immédiatement.

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« Confirmez, Rio Grande do Sul. Confirmez Grand Dieu ! » La voix métallique ne laissait aucun doute sur la teneur du dernier message du Barroso « Nous confirmons, le Rio Nortos vient de sombrer à l’instant » lança amèrement le Capitaõ da Fregata Fernandes. Le navire-amiral de la Força Naval Brasillera – l’orgueil de la flotte brésilienne - venait de couler corps et âme en quelques minutes. Seules quelques chaloupes flottaient maintenant sur une vaste mer d’huile et de graisse carbonisée.
Le commandant reprit calmement. « Amiral, nous venons de recevoir un message d’intimidation de l’italien. Son croiseur léger semble lourdement endommagé mais il ne lâche rien. Je requiert autorisation de l’envoyer se faire foutre, Amiral ». A bord, du BZ Rio Grande do Sul, l’atmosphère était électrique et seul le "bip" continu des conduites de tir troublait la silencieuse pesanteur.
Vissé au combiné patiné, Fernandes attendait anxieusement une réponse.
Puis la voix repris doucement « Nous avons sur notre radar deux navires en approche sur vous, Rio Grande do Sul. La situation va devenir compliquée d’ici quelques heures si vous ne coulez pas immédiatement le Garibaldi. » La voix enchaina directement « C’est compris Commandant Fernandes ? Envoyez le rital en enfer, c'est un ordre. »
Le commandant opina silencieusement. La voix mis fin à l’entretien radiophonique « Faites copier à votre escorteur et préparez vos torpilles » La voix modula une dernière fois avant de couper
« Bonne chance, commandant. Galvao, terminé »

HRP: Nous saluons le panache et le courage du commandant Augusto Migliorini qui aura combattu jusqu'au bout malgré l'état de son navire. Gloire au Garibaldi ! Qu'il repose en paix. Pour autant, nous avons notre Barroso à venger, le combat continu. 1-1 - balle au centre.
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Mar 20 Mar 2012, 22:46
Le Giuseppe Garibaldi venait d'en finir avec son plus redoutable adversaire et déjà il reprenait position pour faire face à ses deux derniers agresseurs, son artillerie principale étant dirigée vers le dernier croiseur léger de classe Bahia. Heureusement, un autre corsaire était venu le rejoindre pour lui prêter main forte et la nuit tombait.

Cela allait lui permettre de réparer et de préparer une nouvelle attaque dès l'aube. Son commandant songeait même à opérer une attaque à la torpille de nuit mais pour le moment l'état de son navire le préoccupait. La salle de commandement était dans un état critique et la plupart des instruments hors service. Le moteur était touché, ils avaient une voie d'eau légère et un incendie préoccupant...

Il lui fallait choisir, tenter le tout pour le tout et effectuer son attaque à la torpille durant la nuit où alors essayer d'éteindre l'incendie et de régler des avaries pour être encore plus efficace au combat lorsque le jour viendrait à poindre. Cela relevait en gros à choisir d'exploser en tirant ses dernières torpilles ou alors en subissant les tirs ennemis. Le commandant corsaire choisit la seconde solution: profiter de la nuit pour réparer en pariant sur le fait que les tirs ennemis seraient moins précis et qu'il pourrait ainsi les éviter.

Tout les hommes encore valides furent donc envoyés sur le pont pour aider à circonscrire l'incendie et cette manœuvre malgré la nuit n'échappa pas au destroyer brésilien de classe Para qui tenta plusieurs fois mais sans succès d'abattre les hommes sur le pont à l'aide de ses canons de 40 mm. En quelques heures, l'incendie fut totalement maitrisé et le Giuseppe Garibaldi était de nouveau prêt à affronter ses adversaires malgré ses dernières avaries.

Il n'en eu malheureusement pas le temps, les vigies signalant des sillages de torpilles qui se dirigeaient dans leur direction. Le pacha n'eut le temps que de crier de mettre les machines à fond et de virer par tribord pour effectuer une manœuvre d'évitement mais avec ses voies d'eau même légères, le navire embarquait beaucoup d'eau et s'alourdissait ce qui le ralentissait inexorablement. De plus, le moteur qui avait vu sa puissance être réduite par les tirs adverses ne parvenait plus à donner au croiseur léger italien toute sa vitesse. Tous à bord ne purent que se préparer au choc inévitable des torpilles. Une secousse énorme avec simultanément une énorme explosion furent ressenties à bord du navire qui lentement commença à couler. Le commandant Italien n'eut d'autre choix que d'ordonner à tous de quitter le navire et d'envoyer un message aux Servizio Informazioni Militare pour annoncer leur naufrage, position ainsi que les forces ennemies en présence et le résultat final de la confrontation. Dans un réflexe, l'officier chargé de la radio et du cryptage cru bon de demander si il devait envoyer le message crypté ou non ... Évidemment que non, il n'y avait plus rien à cacher maintenant.


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Destinataire: Servizio Informazioni Militare

Nous avons rencontré une task force brésilienne au large de Porto Alegre composée d'un Croiseur léger classe Bahia + Croiseur léger classe Barroso + Destroyer classe Para + Destroyer classe Canon. Après des échanges de tirs nourris, nous sommes parvenus à couler le Croiseur léger classe Barroso indiqué dans nos registres comme étant le fleuron de la flotte brésilienne? Malheureusement vu le nombre de nos opposants, ils ont fini par nous porter le coup de grâce. Nous coulons mais nous avons prit soin de détruire tout ce qui ne pouvait pas tomber entre les mains de l'ennemi. Recommandez nos âmes à Dieu. L'équipage de Giuseppe Garibaldi

Après une épopée de près de 5 mois en Atlantique, le corsaire italien Giuseppe Garibaldi, croiseur de classe Abruzzi faisait naufrage suite aux tirs brésiliens au large de Porto Alegre. Il avait donné du fil à retordre aux alliés qui le cherchèrent longtemps sans succès. A lui seul il coula près de 73 250 tonnes de navires alliés ce qui représentait plus de 7 fois son propre tonnage. Il était encore loin de la performance restée mythique du corsaire allemand Scheer (137 223 tonnes) mais au vu de ses dimensions et de son armement, cela restait un bon rendement pour un navire de guerre de surface. Les rescapés furent recueillis avec égard par leurs homologues brésiliens mais la chaloupe transportant le commandant italien ne fut jamais retrouvée. Une rumeur persistante coure expliquant que la chaloupe fut poussée par les courants sur les côtes brésiliennes et que les services d'espionnage de l'Axe parvinrent à faire passer les hommes qui étaient monté à bord en Argentine où ils purent reprendre du service. Néanmoins personne ne pu jamais en apporter la preuve tangible.



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Mar 20 Mar 2012, 23:01
La tension à bord du BZ Rio Grande do Sul (C-11) était on ne peut plus tendu alors que le chef radio essayait de joindre le navire du commandant Galvao.
Le pire venait tout juste d'arriver : le BZ Rio Nortos (B-37), croiseur classe Barroso, était en train de sombrer ...




A peine un jour plus tôt, le groupe commandé par le Capitaõ da Fregata Fernandes avait repéré le navire corsaire
Una guerra segreta Ita Giuseppe Garibaldi Una guerra segreta Ita, croiseur classe Abruzzi, au large de Porto Alegre.
Apres des mois de navigation, la deuxième partie de la mission « Vento Tropical » commençait enfin. Les ordres de l'EM étaient simples : détruire tous les navires corsaires présents au large des côtes brésiliennes et plus particulièrement leur navire amiral, le Giuseppe Garibaldi. La force brésilienne pour cette bataille étaient alors constituée des navires suivants :


Una guerra segreta Bre Capitão-de-fragata Silvio Costa - Croiseur léger classe Barroso : BZ Rio Nortos (B-37)
Una guerra segreta Bre Capitão-de-fragata João Fernandes - Croiseur léger Bahia : BZ Rio Grande do Sul (C-11)
Una guerra segreta Bre Capitão-de-fragata Samuel Jordalinio - Destroyer classe Para : BZ Rio Grande do Norte (M-37)
Una guerra segreta Bre Capitão-tenente Matheo Slack - Destroyer classe Canon : BZ Canon (M-57)

Bien qu'étant en infériorité numérique, le croiseur italien était bien plus moderne et mieux protégé que ses homologues sud-américains. De plus son capitaine était l'un des hommes les plus décorés de la Regia Marina, le combat risquait d'être acharné.

Una guerra segreta Brazilian_cruiser_Bahia_4
Le BZ Rio Grande do Sul (C-11) au large de Porto Alegre.

« Contactez le Canon. Dites lui de commencer sa manœuvre d'encerclement, qu'il nous prévienne une fois arrivé en position. »
« Bien capitaine. »
« Faites parvenir les ordres au Rio Nortos et au Rio Grande do Norte ensuite. Cap à pleine vitesse sur la position du croiseur ennemi. Ordre de tirer à volonté des qu'ils seront à portée suffisante. Et prévenez le Mariz e Barros de notre découverte. »

.
.
.

« Encore raté capitaine. »
« Caralho ! C'est deja la deuxième. On passe aux explosifs, dites à nos artilleurs d'ouvrir bien grand leurs yeux et de toucher ce foutu corsaire. Quelle est la situation des deux autres navires ?
« Le Rio Grande do Norte semble être aussi malchanceux que nous. Le Rio Nortos vient juste de nous envoyer un rapport, il semble mal en point. »

Et en effet, les échanges de tirs entre l'Abruzzi et le Barroso étaient loin d'être à l'avantage de ce dernier. Contrairement à ce qu'avait imaginé João, le croiseur italien n'avait pas tenté de fuir. Se sachant acculé, il avait décidé de riposter et de faire feu de toutes ses pièces sur le croiseur brésilien. Cette manœuvre audacieuse semblait porter ses fruits, la précision des systèmes de tirs italiens lui avait alors permis de toucher à plusieurs reprises le Rio Nortos, qui était désormais hors de combat.
Seule bonne nouvelle, cela avait donné la possibilité aux artilleurs brésiliens de rectifier leurs tirs. Plusieurs salves atteignirent l'Abruzzi de plein fouet, l'endommageant fortement, sans pour autant le mettre hors d'état de nuire.


« Ordonnez au Rio Nortos de se replier au nord de toute urgence. La nuit ne va pas tarder à tomber, il profitera de l'obscurité pour se diriger ensuite sur Porto Alegre. Déployez un écran de fumée pour couvrir son repli et profitez-en pour recharger les canons. On repart à l'attaque une fois que le navire Silvio sera en sécurité »

Una guerra segreta Dakar111
Le BZ Rio Grande do Norte (M-37) tendant un écran de fumée.

La nuit venait tout juste de tomber. Le bruit sourd des canons résonnait au loin tandis que les obus sifflaient au dessus du Rio Grande do Sul. L'Abruzzi était toujours là et il avait même pris en chasse le Barroso, qui n'était plus en mesure de naviguer à vitesse maximale. Le pacha italien savait bien qu'une dernière salve de 152mm sur le croiseur suffirait pour le couler. Et ses artilleurs furent assez habile pour que ce désastre se produise ... le Rio Nortos sombra dans la nuit du 19 mars .

C'était un coup dur pour les forces brésiliennes mais le commandant Fernandes jura de ne pas laisser cet affront impuni. L'Abruzzi, déjà mal en point, avait du pousser ses machines au maximum pour rattraper le Barroso et n'avait pas eu le temps de maîtriser entièrement les incendies qui s'étaient déclarés à son bord. C'était désormais une proie facile pour les deux navires brésiliens restant. Ils attendirent néanmoins les ordres du capitaine Galvao.


« C’est compris Commandant Fernandes ? Envoyez le rital en enfer, c'est un ordre. »

Il n'en fallait pas plus pour João. Malgré la fatigue, rien ne comptait désormais plus pour lui que de venger la perte du Rio Nortos : le pacha italien allait payer.


« Vite, contactez le Rio Grande do Norte. Dites lui de préparer ses tubes lance torpilles et d'attaquer au plus vite le croiseur ennemi.
Un deuxième croiseur italien semble approcher par le sud, on reste en arrière afin de l’empêcher de venir en aide au Giuseppe Garibaldi. »

Les minutes semblèrent durer des heures. On pouvait voir de grosse gouttes perler sur le visage des hommes présents dans l'étroite pièce qui servait de salle radio. Tout le monde attendait anxieusement le rapport du Rio Grande do Norte.

« Capitaine ... ils ont raté leur torpillage. L'Abruzzi est toujours à flots. »

La déception se lut sur tous les visages, a quoi vint s'ajouter l'angoisse sur le visage de certains. Tous le hommes du navires étaient sur le qui-vive depuis de nombreuses heures et l'arrivée du second croiseur italien mettait les navires brésilien en position de faiblesse. Le drame du Rio Nortos ne devait pas se reproduire, il fallait en finir avec le Giuseppe Garibaldi au plus vite, sans quoi il faudrait éventuellement envisager un repli.

« Préparez les tubes. C'est à notre tour d'y aller et je vous promet qu'on va pas le rater cet enfant de salaud ! »

Le Rio Grande do Sul commença son approche. L'obscurité lui permis de d'arriver au plus prêt du croiseur italien, ce dernier étant forcé de naviguer à faible allure à cause des dégâts subis. Les 6 torpilles furent rapidement larguées. Quelques minutes plus tard, une forte explosion se fit entendre : l'Abruzzi n'était plus.

Una guerra segreta August10
Le Giuseppe Garibaldi sombrant dans l'Atlantique sud.

A bord du Rio Grande do Sul, l'équipage exulta de joie. Le commandant Fernandes fit rapidement passer les consignes pour effectuer un regroupement avec le Canon. La chasse continuait et le second croiseur italien ne tarderait pas à connaitre le même sort que l'Abruzzi, João en était persuadé.
Un message fut envoyé au BZ Mariz e Barros :


Ici le Rio Grande do Sul (C-11) STOP

Torpillage effectué avec succès STOP
Confirmons destruction du Giuseppe Garibaldi STOP
Préparons attaque sur le second navire ennemi STOP




HRP : encore une fois félicitations au capitaine du Giuseppe Garibaldi, ce fut un beau combat.
Au plaisir de se recroiser dans le futur.
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Geovane Santa Cecília
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Ven 23 Mar 2012, 12:13
De l'autre coté de l'Atlantique, une autre chasse au corsaire s'était engagée.

Cela faisait maintenant plus de 24h que les radars avaient signalés une présence de l'Axe au nord de Cap Town. La TF-81, sur le départ avait décidé d'avorter le voyage qui s'annonçait pour aller dégager cette zone habituellement paisible. Après un fastidieux travail de triangulation, l'équipe de commandement était finalement parvenu à déterminer avec précision la position ennemie.

Au plus noir de la nuit, la vigie du capitaine Turck Morrison avait finalement repéré la cible.


Turck Morrison a écrit:Croiseur léger italien classe Cadorna repéré en 32°30 S ; 17°30 E. Il est en prise avec un destroyer des défenses portuaires britannique.

Le capitaine Porter, en charge de l'opération commença à maugréer. Il ne s'agissait donc pas d'un sub, mais d'une de ces saletés de corsaires. Maintenant que sa position nous était connue, un sub n'aurait eu aucune chance, et aurait pu être coulé avant même de se rendre compte qu'il était menacé.
Ce croiseur léger par contre serait une toute autre affaire, bien plus rapide, difficile à couler, et doté d'un armement tout aussi dangereux.
Un rictus effleura son visage. Décidément, il avait bien fait de déployer le groupe de combat pour encercler l'ennemi à la faveur de la nuit.


Oward Porter a écrit:À tous les vaisseaux de combat de la TF-81.
Maintenez le blocus, empêchez coûte que coûte ce navire de passer.
Que deux destroyers lancent l'attaque à l'aube.

-Sergent!
-Oui capitaine.
-Veuillez me faire réveiller au lever du jour.
-Oui mon capitaine.

Quelques heures plus tard.

-Sergent, faites moi un rapport des opérations.
-Capitaine, les ritals semblent avoir eu raison du destroyer de défense portuaire anglais.
-Évidemment, qu'est-ce qu'il croyait ce vieux fou obstiné de l'amirauté de Cap Town? Qu'envoyer un classe Scott sans sur un CL tout en refusant de collaborer avec nous servirait à quelque chose? Les pauvres ce sont certainement fait déchiquetés avant d'arriver à la porté efficace de leurs canons. Bref, continuez.
-Oui capitaine. Trois de nos destroyers se sont approchés du croiseur ennemi, mais seulement deux ont puent entamer le combat.
-Trois? J'avais dis deux, je crois qu'il y en a qui vont se faire taper sur les doigts quand on en aura fini. Poursuivez.
-L'ennemi a été touché par deux salves de l'USS Waterford. Il fume légèrement mais semble toujours en état de combattre et a entamé un replis par le nord.
-État de l'USS Thresher?
-Paré à l'interception mon capitaine.
-Parfait, faites moi renforcer le flanc sud-ouest du dispositif, demandez à McKay de garder ses distance et de bien veiller à ne pas le laisser passer par le nord. Nous nous chargeons de l'épauler et d'empêcher une échappée vers l'ouest. Envoyez moi un message à la flotte brésilienne pour prévenir l'amiral Ricardo Felix Galvao que tout compte fait, l'opération Vento Tropical n'est pas terminée pour la TF-81.
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Sam 24 Mar 2012, 00:05
Les navires de la TF-81 avançaient lentement, attendant le bon moment pour frapper. Cherchant à éviter toute précipitation qui aurait pu laisser une ouverture dans leurs filets. Après tout, pourquoi se presser, la cible était tout aussi isolée qu'encerclée.

-Capitaine, l'ennemi semble maintenir son cap au nord. À ce rythme, ils seront à porté de tir dans quelques minutes.
-Machine avant vitesse lente. Dites au capitaine William Kingston de foncer tout droit sur l'ennemi.
-Sauf votre respect mon capitaine, mais n'est-ce pas imprudent de les envoyer seule? À ce rythme là, ils entameront le combat seul. Et Face à un croiseur...
-Faites le.
-Heu, oui mon capitaine.

-Capitaine, l'USS Jaws viens de rater sa première salve.
-Machine avant toutes, pointez toutes les pièces à bâbords.
-Deuxième salve en provenance de l'USS Jaws. Impacte confirmé sur le Il Schettino, les dommages semblent importants, la vitesse du navire à chuté. Ils commence à manœuvrer pour se placer en position de tir vers le destroyer allié.
-Barre à tribord toute, coupez les machines dés que tous tous les canons pourront tirer et ordonnez à tous les autres navires de refermer l'étau et de lancer l'attaque.
-Mais nous somment toujours au delà de la porté efficace des canons, nous n'avons presque aucune chance de toucher à cette distance.
-Quelqu'un à parler de toucher? C'est un tir de couverture que nous faisons. Et dites aux artilleurs de bien profiter de cette occasion pour faire les derniers calibrages des canons, c'est la première fois qu'ils servent.
.
.
.
-L'ennemi semble avoir changé d'avis et diriger ses pièces vers nous... Attendez, ils manœuvrent de façon étrange. Comme si ils nous ignoraient nous et l'USS Jaws!
-Ils ne nous ignorent pas, ils semblent juste manœuvrer pour éviter des torpilles. Kingston a dut leur en balancer. Ça a l'air de bien les emmerder. Et surtout, ça les rapproche de nous. Envoyez leur une autre salve.
.
.
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-Impacte direct confirmé.
-Non de dieux, mais c'est que quand on leur en donne la quantité qu'il faut, ces artilleurs peuvent même rendre des canons de 127 utiles. J'étais sceptique quand ils m'ont refilé cette barcasse au chantier naval, mais on dirait que ça fait l'affaire. Dites moi, vous croyez qu'il flotte toujours là?
-Je crois que oui mon capitaine.
-Mouais, j'en sais trop rien, on y vois rien avec toute cette fumée. Dites à nos destroyers en approche d'y aller et de me plomber tout ce qui n'aura pas les mains en l'air.
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-Mais qu'est-ce qui leur prend autant de temps? C'est pourtant pas bien compliqué de finir cette épave!
-Capitaine l'ennemi ne semble pas écouter les appels à rendre les armes et à abandonner le navire. Ils semblent s'affairer à circonscrire l'incendie.
-Foutu crétins, c'est qu'ils sont tenaces. Dites aux DD d'arroser leur pont au 20 mm, ça devrait les calmer.
-L'ennemi à redémarré ses machines et mis la barre à tribord. Ils se servent de la fumée de leur incendie pour nous empêcher de les viser correctement.
-Quoi? Leurs machines n'ont pas encore cramé? Mais qu'ils me l'allument cette foutue passoire flottant par la grâce divine!
-L'USS Waterford annonce un coup à ma mer. L'USS Thresher également. Même chose pour l'USS Hedgehog.

Une gigantesque boule de feu s'éleva alors au dessus de la fumée, suivie d'un bruit assourdissant. Un silence choqué et émerveillé s'appesantit dans la salle de commandement de l'USS Juneau.

-Heu, sergent, c'était un coup à l'eau ça aussi?

Le sous officier secoua la tête pour s'aider à détacher son regard hypnotisé des gigantesques flammes se noyant dans de monstrueuses volutes de fumée noir.

-Hein? Heu... l'USS Tresher confirme un impacte direct sur la cible capitaine.
-Hé ba voilà, quand ils veulent. Que personne ne s'approche de ce truc là avant qu'il n'ai complètement sombré, vu comment ça crame, ça risque de péter encore. Quand ce sera fini, allez me repêcher les survivants si il y en a.

Les survivants n'eurent pas à attendre très longtemps. Le navire, coupé en deux au niveau de la tourelle avant par l'explosion d'une soute à munitions sombra en moins de deux minutes. À peine cent cinquante des 544 membres d'équipage purent être récupérés. Les officiers cependant ne furent jamais retrouvés.

Pulvérisés dans l'explosion peut-être? Mais certains prétendent qu'ils auraient trouvé un moyen de s'échapper.
D'aucuns vont même jusqu'à parler d'un hydravions qui aurait décollé en utilisant l'épaisse fumée pour se camoufler.
D'autres parlent d'une téméraire traversée à la nage vers la côte, aidée par les courrants.

Un marin de l'USS Revenge a même prétendu avoir aperçut le capitaine ennemi voguer sur le dos d'un léviathan tout droit vers Rome, tout en proférant des malédictions dans une langue étrange et mystique. Après qu'il ai régurgité une quantité des plus respectable de bière, vestige de la célébration de cette victoire, l'amirauté décida de rejeter son témoignage et de l'assigner au nettoyage du pont qu'il venait de souiller pendant une semaine.
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