Le siège de Malte

Valente observait d'un oeil passible le ravitaillement de son navire dans le port Sicilien qu'il venait de rallier la veille. Diverses formalités administratives empêchaient un navire de sa flotille d'être ravitaillé en grenades et il aidait le capitaine de ce vaisseau à être équipé en vitesse.
Et il fallait faire vite, on signalait déja à la radio des corvettes Anglaises croisant au large de la pointe sud de la Sicile.
Son équipage était prêt. Parti de Gênes voici près d'une semaine, ils étaient parvenus au top de leurs capacités sur le champ de bataille.
Son radio arriva en courant auprès de lui, son agitation lui valu l'attention du capitaine.

"Capitaine !!"

- "Qu'y a t'il Sergio ?"

"Un message qui vient d'arriver à l'instant du capitaine Di castillo"

Valente pris le télégramme en main fraichement arrivé. Ce qu'il lut illumina son regard : "Avons subis tir non identifé au large de la Sicile. Corvette Anglaise hors de vue. Origines du tir indéterminées, restons sur zone".
Instantannément il ordonna le branle-bas de combat. Quelques minutes plus tard, la vedette M.S. filait à toute allure vers le large.

En milieu de matinée, il parvinrent dans la zone suspecte. Sur le pont de son navire, Valente observait au travers de ses jumelles le navire du capitaine Di Castillo patrouiller sur place, en alerte. Aucun signe d'un quelconque batîment ennemi à l'horizon.

"Capitaine !! deux emcablures sur notre tribord ! "

Valente se tourna instantannément et pointa ses jumelles vers la zone indiquée. Son visage s'éclaira lorsqu'il vit la trainée sur la mer d'un périscope !
Il n'y avait aucun sous-marin Italien sur zone à cette dâte, il s'agissait forcément d'un ennemi.
La cible se déplacait à vitesse lente et à immersion périscopique, certainement pour se positionner pour une nouvelle attaque sur le batîment du capitaine Di Castillo. Il n'y avait pas de temps à perdre, le sous-marin ennemi ne devait pas se douter qu'un second navire Italien était sur place.

"Vitesse de combat ! armez les grenades sous-marines ! La barre à tribord toute ! Prévenez les autres capitaines Italiens de la présence de sous-marins ennemis dans la zone."

La vedette partie à toute allure vers le sous-marin qui réagissa trop tard à son approche. Avant même que celui-ci ne pu s'esquiver, la vedette passa en trombe juste au dessu de sa tête, larguant un lot de grenade tout auour d'elle.
De fortes explosions retentirent alors que les charges explosaient. L'ingénieur sonar exulta.

"Bruits de tôles froissées ! nous l'avons touché !

Valente observa l'emplacement du sous-marin. Un large banc d'écume couvrait la zone. Il ordonna aussitôt un second passage.
Mais avant que la vedette ne pu s'approcher à nouveau, le sonar indiqua que le sous-marin Anglais venait de plonger. Il allait maintenant falloir de débusquer dans sa retraite.

Appuyé sur le bastingage, Valente s'ennuyait quelque peu. Cela faisait une journée que son navire patrouillait le long de la Sicile pour tenter de retrouver le fameux sous-marin de la veille. Il n'y avait pas à dire les Anglais savaient se cacher dès qu'ils étaient débusqués.
De plus son navire s'était retrouvé seul, le reste de la flotte s'étant dispersé pour couvrir le plus de terrain posssible. Son radio vint à nouveau le voir.

"Du nouveau Sergio ?"

- "Un message du capitaine Di Castillo. Il a débusqué une corvette Anglaise au large de Malte et demande du renfort."

"Cela est mieux que de chasser un sous-marin fantôme. Pleine vitesse ! on les rejoins"

La vedette fila à nouveau à toute vitesse. L'équiage s'affairait à boucher les mortiers ASM alors que la côte Sicilienne défilait à l'horizon. Après quelques temps de navigation, une colonne de fumée apparu à l'horizon.
Au travers de ses jumelles, Valente observait un combat à mort entre une vedette M.S. et une corvette ennemie deux fois plus grande que son adversaire.
Le navire Anglais était en feu, signe qu'il était déja gravement touché. La vedette du capitaine Di castillo esquivait avec agilité les tirs de canons, vaisseau trop agile et rapide pour des canons Anglais.

"On se jette dans le combat ! Vitesse de combat ! Armez les tubes lance-torpilles !"

Deux petites trappes s'ouvrirent sur le devant du navire alors que la vedette mettait le cap à toute allure sur la corvette endommagée. Celle-ci parvenait à garder une bonne allure malgré l'incendie qui la ravageait mais elle ne put s'esquiver lorsque deux torpilles quittèrent leur tubes pour filer droit vers elle.
Après quelques secondes, une forte explosion secoua la corvette Anglaise en plein dans son centre, coupant le navire en deux dans une gigantesque boule de feu et d'eau.

La Corvette Anglaise sombra en quelques minutes à peine sous les yeux impassibles de l'équipage Italien qui observait avec joie leur première victoire.

Valente allait féliciter tout son équipage via l'interphone lorsque un nouveau panache de fumée émergea de l'horizon. Une nouvelle corvette ennemie apparaissait sur le champ de bataille.

"Il semblerait que l'ennemi ait ramené du renfort .. Tout le monde à son poste !"

Sur le pont du HMS Repulse, une frégate classe River.

Ah ! Enfin nous voguons sur les flots, pensa John Blake, le capitaine du navire Anglais. Entre les erreurs des dockers, qui nous ont fait embarqué les mauvaises munitions et pas assez de carburant, nous voila enfin en pleine mer … Cependant mes hommes ont n’ont pas ou presque pas d’expérience en ce qui concerne la navigation et le combat … des bleusailles …

« Capitaine ! Nous avons du nouveau ! Une frégate classe River à aperçu des vedettes italiennes tout près de notre position ! Le capitaine du navire allié a déjà engagé le combat mais il est en infériorité numérique. Que devons nous faire mon Capitaine ? »

« Nous allons rejoindre notre camarade, matelot. Faites passer le mot au moteur, qu’il passe en 3 / 4, n'allons pas trop vite, il ne manquerait plus que notre moteur tombe en panne … »

Eh bah voilà, nous allons vite voir si mes hommes seront assez fort pour gagner un combat … il est temps que j’aille dormir moi, demain est un jour meilleur …


Le lendemain.

« Capitaine ! Nous sommes en vue des navires italiens, mais je ne vois pas le navire anglais. »

« Mouais, les italiens ont du le couler … leurs vedettes sont rapides et puissantes … ce n’est pas grave, engageons le combat quand même. »

« Bien mon capitaine, je vous contacte quand nous avons plus d’informations. »


Quelques heures plus tard.

« Capitaine ! Capitaine ! Les Italiens ont ouvert le feu ! Mais heureusement pour nous, leurs torpilles ne nous ont pas touché. »

« Ouf, leurs torpilles auraient pu nous couler … à nous de tirer maintenant. Chargez les canons ! »

« Canons chargés ! »

« Ouvrez le feu ! »

« Feu ! »

*BOOM* *BOOM*
*Silence*

« Nous l’avons loupé capitaine ! »

« Dommage … peut être aurons nous plus de chances plus tard … tenez moi informé de tous ce qui se passe . »

« Oui mon capitaine, bien mon capitaine. »

A bord du sous-marin de classe Argonauta l'ambiance était tendue. Cela faisait maintenant de nombreux jours que le submersible taillait sa route à la recherche d'enemis potentiels mais il n'y avait pas grand chose. Les hommes manquaient d'action et Augusto savait que c'était mauvais.

Lorsque d'autres capitaines de sa flottille avaient engagé et endommagé un submersible anglais de classe H, le moral et l'excitation des hommes était remontée. Malheureusement l'anglais avait réussi à prendre la fuite bien avant qu'Augusto et son batiment n'arrivent sur les lieux. Un submersible bien que blessé restait très dangereux une fois immagré et à l'affût.

La radio grésilla et l'opérateur vint le trouver directement au poste de commandement pour lui faire part du message.

" Deux frégates classe River anglaises avaient été repérées et les capitaines Enrique Di Castillo et Valente Igallini signalaient qu'il engageaient l'enemi mais que tout renforts étaient les bienvenus. "

* Décidément les gars ont l'air bien décidés, c'est une chance d'avoir des marins de cette trempe dans la flottille * pensa Augusto.

" Et bien alors moteurs en avant toute vers le cap donné par les capitaines Di Castillo et Igallini !!!! Et pressons la cadence, je ne veux pas être le dernier à participer à la petite fête ! "

Les moteurs se mirent à vrombir de plus belle et l'écume vint recouvrir avec encore plus d'ardeur la proue du Luig Torelli. Quelues heures passèrent ainsi puis tout s'enchaina assez vite via les émissions radios.

L'opérateur radio revint une grimace sur le visage:

" Capitaine, 2 nouvelles, une bonne et une bien plus fâcheuse... Le capitaine Valente Igallini signale qu'il vient de couler une des 2 frégates classe River anglaise que le capitaine Enrique avait déja mis à mal. Cependant, nous venons de recevoir un message de détresse d'un capitaine de notre flottille. Le capitaine Caddaric Rossini vient de se faire torpiller son submersible. Ils abandonnent le navire ...."

" Maledizione, d'un côté nous enregistrons la première victoire de méditérannée mais d'un autre nous perdons également notre premier navire de la guerre. Cela ne peut-être que ce maudit sous-marin anglais qui avait réussi à nous échapper il y a quelques jours ..."

Augusto était quelque peu perdu dans ses pensées. Il pensait que la victoire Italienne en méditérannée ne faisait pas de doutes mais force était de constater que les Alliés se battaient avec l'énergie du désespoir malgré leurs peu d'effectifs présents. Il se décida à redonner quelques directives pour ne pas laisser penser aux hommes que la situation allait peut-être s'avérer plus difficile que prévue par le Duce.

" Peu importe, nous continuons ! Nous allons faire payer cher ces Alliés qui pensent pouvoir s'approprier la méditérannée pour eux seuls. La méditérannée sera Mare Nostrum ou ne sera pas."

" Préparez vous à passer en immersion périscopique ! Toujours vitesse FLANK, nous nous rapprochons des positions alliées, mieux vaut être prudent. "

Valente observait avec déception les torpilles tirées passer à coté de leur cible. Il allait encore falloir travailler la phase de torpillage à l'avenir. Cet Anglais avait eu de la chance.
A présent, un troisième navire Italien les avaient rejoins, le port de la Valette était désormais assiégé.
Mais c'était l'heure de rompre le combat pour le navire de valente. En effet les réserves de carburants étaient dans le rouge et ils avaient juste assez pour rejoindre le port de Messine.
Le capitaine observa la corvette Anglaise se replier également vers Malte, effrayée par le nombre d'ennemis qui lui faisait face.

"Cap au nord ! Nous repartons à Messine .."

La corvette fila à toute allure vers le nord, couvrant très rapidement les distances qui la séparait de la pointe Est Sicilienne. Bientot le Stromboli était en vue. Mais enttretemps une mauvaise nouvelle était arrivée : un sous-marin Italien avait été coulé au abords immédiat de Messine. La vedette fit un rapide crochet vers l'Est pour tenter de repêcher des survivants.

"Capitaine ! Droit devant nous !"

L'observateur à la passerelle venait de désigner un point droit dans la course de la vedette. Valente n'en croyait pas ses yeux. Sous le regard de ses jumelles, il voyait un périscope naviguer devant lui. Le sous-marin Anglais qu'ils avaient perdus venait de montrer le bout de son nez. Et c'était certainement lui qui avait coulé le navire Italien un peu plus tôt dans la journée.

"Cette fois on ne le lache pas ! cap sur lui, armez les charges sous-marines !!"

Le sous-marin Anglais se fit surprendre comme deux jours auparavant lorsque la vdette passa au dessus de lui et largua une grappe de charges mortelles.
Une forte explosion secoua le sillage de la vedette.

"Sous-marin touché Capitaine !! Il y a de nombreux bruits de métal froissés."

Des débris et une large tache de carburant apparu non loin de la vedette. Le sous-marin etait il coulé ?

"Capitaine .. j'entend toujorus des bruits de moteur et des craquements. L'ennemi tente à nouveau de s'échapper. Mais sa course est erratique, il doit être gravement endommagé."

- "On le poursuit alors. Demandez du renfort par radio et préparez de nouvelles charges. La chasse reprend !! "

Le soleil s'élevait déja sur les flots, révélant le spectacle d'une vedette Italienne croisant à petite vitesse sur une mer calme.
Sur la passerelle, une batterie complète de marins et d'observateurs scrutaient avec leurs jumelles la mer environnante. Personne ne parlait, chacun essayant de repérer l'objet de toutes les attentions : un sous-marin Anglais endommagé se cachant quelque part autour d'eux.
Valente, une fois de plus, alla voir son officier sonar.

"Alors Allesio, vous gardez le contact ?"

Le sourire de l'officier sonar était synomyme de bonnes nouvelles aux yeux de Valente.

"Deux encablures droit devant nous Capitaine. Ils ont augmentés leur vitesse. Mais je les entends clairement en train d'essayer de réparer leur coque en urgence."

-" S'ils croient que nous allons les laisser s'échapper une seconde fois ils se trompent. Passerelle !! Passez en vitesse maximale, préparez un "collier de perles" !"

Une fois de plus, la vedette parti à l'assaut du sous-marin Anglais. Endommagé comme il l'était il ne put à nouveau s'esquiver. Mais cette fois ce n'était pas une simple grenade qui lui tombait dessus de plein fouet mais directement un chapelet de trois charges !
Le Sous-Marin Anglais encaissa trois déflagrations tout autour de lui à quelques mètres à peine de sa coque.
Sur la vedette, l'équipage Italien exulta lorsque les trois gerbes creuvèrent la surface de la mer. Au beau milieu de la déflagration, des débris de métal étaient clairement visibles. Après quelques instants, l'officier sonar exulta.

"Sous-marin coulé Capitaine !! je l'entend distinctement en train de se disloquer."

Valente se promit à lui-même de faire citer son officier sonar ainsi que son officier d'artillerie pour leur travail exemplaire. Il décrocha l'interphone pour s'adresser à l'équipage.

"Messieurs .. félicitations à vous tous. Notre deuxième batîment ennemi viens de sombrer. Nous rentrons à Messine désormais. Vous aurez tous quartier libre à notre arrivée au port pour fêter nos victoires."

Il se tourna ensuite vers son officier radio.

"Communiquez à la flotille Xa-MAS que les eaux de Messine sont nettoyés. Le sous-marin ennemi est coulé. Nous rentrons au port pour ravitailler."

Puis la vedette victorieuse hissa deux petits pavillons de victoires à son mat et s'en alla rejoindre le port de Messine qui n'était plus loin.

Le Liberador du capitaine Di Castillo suivait a distance la vedette de son collegue Velente.

Le moteur lancé a bonne puissance faisait entendre son ronron et le MS dansait sur les vagues.La nuit etait belle ,les etoiles brillaient.Enrique etait a la barre et se plaisait a barrer lui-meme son navire.En meme temps qu'il esquivait les vagues de travers il meditait.

Ses premieres victimes lui restaient en memoire.Lorsque les deux torpilles du Liberador ont atteints la fregate classe River il avait vu des hommes en feu se jeter a la mer tendit que la breche laissait entrer des tonnes d'eau dans les cales du britanique en flamme.Dans la foulée le capitaine Iggliani etait survenu et avait achevé le navire.

Dans un sens ,il se felicitait presque d'avoir raté son tir contre la fregate Repulse.

Mais sa consience reprenait le dessus.Il se rappellait de la periode lointaine où il commandait un superbe sous-marin dans la Manche et des nombreuses victimes qu'il avait fait lors du blocus de Bristol.Il se souvenait de la gloire ,des felicitations ,et du service rendu a sa belle nation.

Non ,decidement ,il ne pouvait se permettre de laisser ses etats d'ame l'empecher de mener a bien sa mission.

"Emilio !"appella-t-il.Son second se presenta de son pas chaloupé.
-"Oui capitaine ?"
-"Une fois arrivés a Messine je veux qu'on recrute un officier artilleur ,il commandera desormais le tir ,vous prendrez les ordres de lui lorsqu'il faudra faire feu."
-"A vos ordres capitaine."


Pensif ,Enrique regarda l'horizon où brillaient les lumieres de Messine puis ,le visage illuminé d'un sourire il lanca par l'interphone :
"Machiniste ,moteur a pleine puissance !!"
Le moteur lanca un long rale puis le navire fremit de la proue a la poupe en s'elancant en avant ,de plus en plus vite ...

Le périscope du Luigi Torelli sortit rapidement des eaux. Augusto lui fit faire un tour à 360 dégrés pour s'assurer que la voie était libre.

" Faites surface maintenant "

Lentement, le submersible sortir de l'eau. Une fois l'écoutille déverrouillée, les guetteurs prirent place au niveau du kiosque. L'aube pointait à peine et déja le soleil miroitait sur les flots en provoquant un scintillement qui rendait compliqué le répérage de tout navire enemi mais aussi et surtout le repérage du sous-marin Italien particulièrement bas sur l'eau.

Rapidement, plusieurs messages radios furent échangés avec les capitaines Italiens et plus précisément avec le capitaine Giuseppe de la flottille X MAS. Il signalait avoir repéré un Aviso ainsi qu'une frégate classe River au large de La Valette. Il eu vite faite de donner le cap de ces navires et rendez-vous fut pris pour entreprendre une action à l'encontre de la frégate classe River.
" C'est bon, rentrez tous, nous avons les informations que nous voulions, plongée périscopique et en avant toute ! "

Quelques heures plus tard, le sonariste signala un bruit d'hélices au loin.

" Une frégate mon capitaine, elle navigue à vitesse maximale et elle se rapproche "

" Parfait, préparez vous en salle des torpilles, armez moi le tube numéro 1, hissez le périscope ! "

Augusto pris rapidement les mesures adéquates pour calculer la trajectoire de la torpille et à l'aide de son second transmis les informations en salle des torpilles.

" Tube 1 paré à faire feu .... Tube 1 FEU ! "

La torpille partit à une vitesse extraordinaire et tout l'équipage se taisa ... Les secondes passèrent suivies de minutes puis d'un coup, le sonariste s'exclama:

" Explosion capitaine, une explosion ! "

En effet, à l'aide du périscope, Augusto pu apercevoir un vaste panache de fumée s'échapper de la frégate classe River.

" Parfait, abaissez le périscope on met les voiles ! Le capitaine Giuseppe à surement vu le panache de fumée et va intervenir d'ici dans l'heure pour finir le travail. "

Alors que le sous-marin s'éloignait, le sonariste s'écria:

" Bruits de moteurs tournants plein régime capitaine, probabblement une vedette rapide. Elle est loin et au même cap que la frégate classe River... Bruits de détonations !! ... La frégate, je n'entend plus son moteur, elle sombre ! "

Parfait pensa Augusto, décidément on dirait bien que notre flottille est inarrêtable. Il n'eu pas le temps de rester dans ses pensées que le sonariste signala d'un air inquièt:

" Capitaine, un bruit d'hélice venant droit sur nous à pleine vitesse...c'est un navire de guerre... d'après son cap il sort tout juste du port de La Valette "

" Malédiction, tous en naviguation silencieuse ! Silence total ! "

Au loin, on pouvait entendre les bruits du sonar adverse qui balayait les profondeurs. Soudain, des bruits d'explosions se firent entendre ... Le submersible commença à être secoué.

" Il se rapproche marmona le sonariste ..."

" Nous ne pouvons pas plonger plus ... , Tenez vous prêt à colmater, nous allons déguster ! "

En effet, à peine le capitaine avait il eu prononcé ces paroles qu'une formidable secousse vint ébranler tout le batiment. Les lumières s'éteignirent d'un coup, le grincement du métal qui souffre réussi presque à rendre les hommes sourds puis sans crier gare, des trombes d'eau commencèrent à envahir les compartiments du navire.

Augusto avait compris qu'il n'y allait même pas avoir possibilité de colmater. Il venait de prendre en pleine poitrine un jet d'eau d'une puissance telle qu'il avait été renversé. A peine fut il remis debout qu'il hurla pour se faire entendre par dessus le vacarme assourdissant:
" Surface, faites surface en urgence ! Tous aux écoutilles"

Le submersible n'était en plongée profonde et malgré les dégâts qu'ils venait d'encaisser, il remonta comme un bouchon. cependant, tous le savaient il ne tiendrait pas à flot très longtemps et n'aspirait qu'à une chose, retourner aux profondeurs...

Une fois la surface atteinte, les hommes se ruèrent aux écoutilles pour sortir du ventre du monstre d'acier. Augusto aida l'officier émcanicien blessé à la jambe à monter à l'échelle puis sortit également. Non loin de là, on pouvait voir un Aviso qui continuait sur sa lancée emporté par son élan. Les hommes espéraient se sauver et ensuite ne pas être fait prisonniers.

Toutefois, Augusto le savait, l'Aviso ne prendrait pas la peine de les repêcher. C'était trop dangereux, les vedettes lance torpilles Italiennes cadrillaient la zone et s'arrêter pour repêcher des hommes signifiait se transformer en une cible parfaite.

Equipés de leurs gilets de sauvetage, les hommes pataugèrent ainsi plusieurs heures avant que la vedette du capitaine Giuseppe vint les rechercher. Heureusement, aucun morts ne fut à déplorer. C'était la une grande chance qu'ils avaient eu. La capitaine Augusto Migliorini a qui ont avait donné une couverture et une tasse de café scrutait l'horizon alors que la vedette reprenait le chemin des côtes Italiennes.

Sa première rencontre avec l'ennemi avait été rude ... Il savait déja qu'il n'aurait plus le droit avant un moment de commander un submersible. L'Italie n'était pas une nation aussi riche que l'Allemagne et elle ne s'était pas fixée pour but la construction en série de sous-marins. De plus, cette mésaventure lui avait fait comprendre qu'il n'était peut-être pas fait pour la vie de sous-mariniers. Risquer de mourrir dans un cerceuil de fer sans pouvoir rien faire qu'attendre la mort, voila qui ne lui convenait pas vraiment. Il préferait de loin une mort plus rapide et au moins en navire de surface il savait qu'il avait plus de chances de l'avoir si la situation dégénerait comme aujourdhui.

Il se promit cependant de faire tout ce qu'il pouvait pour éviter qu'une telle situation se reproduise. La prochaine fois, ce seront les anglais qui gouteront à l'eau salée ...

Sur le Liberador ,tout semblait aller pour le mieux.Apres le depart de Messine ,les cales pleines de fioul et de munitions ,de nouveaux combats grisants s'annoncaient.

Mais le temps commencait a se gater et des creux de plusieurs metres se formaient.

A la barre ,Enrique donna ses ordres de toute urgence.

"Ammarez fortement les munitions ,verifiez les cales des torpilles ,machiniste : pleine puissance !!"

Le moteur fit entendre son rugissement et le capitaine ,desireux de l'arracher a la tourmente le guida habilement entre les lames .Soudain le navire eut un hoquet et le moteur ,dans un grand rale s'arreta.Un panache de fumée noire sortie de la sale des machines et les machinistes firent savoir que le moteur avait laché.

Le M.S resta ainsi a la merci des vagues ,dansant sur les flots comme un bouchon.

Le capitaine n'eut que deux mots :

" Et merde ...."

Valente observait, soucieux, sur le radar de la passerelle les mouvements de l'ennemi. La concentration en navire de tonnage moyen augmentait d'heure en heure. Environ trois navires de type Aviso Anglais croisaient au nord de Malte tandis qu'à l'Est était signalé un torpilleur Francais et une Frégate Anglaise.
Cinq navires à l'armement qu'il ne fallait pas négliger et ceux-ci commencaient à l'entourer.
Valente ordonna le repli vers la cote Sicilienne lorsque la fumée de la cheminée du torpilleur Francais commenca à se rapprocher mais se faisant il se rapprocha dangeureusement des trois Avisos.

La vedette s'immobilisa et observa avec attention les panaches de fumée qui l'entouraient. Après quelques heures d'attente, l'un des observateurs donna l'alerte.

"Aviso Anglais en approche par le sud-ouest !"

Valente ordonna de mettre aussitôt les moteurs à plein régime et la vedette bondit alors qur la silhouette de l'Aviso commencait à se dessiner sur l'horizon. Le navire Anglais pointait déja ses canons sur eux. Le bruit distinct des détonations parvinrent jusque Valente alors qu'il observait les départs de feu.
Les obus sifflèrent et passèrent largement au dessus de la vedette. Celle-ci ne pouvait que tenter d'esquiver, ne pouvant riposter à un tel adversaire. Le navire Anglais était déja en train de recharger.

"Cap à babord toute !!"

La vedette fit à nouveau une embardée alors qu'une seconde salve s'écrasait dans son sillage. Les canons Anglais s'était montrés trop peu précis pour atteindre une vedette trop agile pour eux.

"Capitaine .. l'Aviso fait demi-tour. Il doit avoir épuisé ses munitions."

Valente se précipita à ses jumelles pour effectivement voir l'Aviso virer complétement de bord pour retourner vers Malte. C'était à une occasion en or.

"Cap sur lui ! Armez les tubes lance-torpilles !"

L'Aviso Anglais ne devait pas s'attendre à ce que la vedette qui venait de lui échapper se mette à sa poursuite. En l'espace de quelques minutes la proie était devenue chasseur.
Et cet Aviso allait gouter à la vitesse de réaction de la vedette Italienne lorsqu'elle lanca ses torpilles quasiment à bout portant droit sur sa poupe.

L'aviso, incapable de se défendre d'une attaque survenant sur son arrière ne put éviter les torpilles qui explosèrent. Une énorme boule de feu s'éleva droit sur l'arrière du navire, déchiquetant son gouvernail et faisant s'enflammer sa cuve à mazout.
Le navire Anglais passa du stade de batîment de Sa Majesté à une torche flambante dont les flammes et la colonne de fumée se voyaient à des miles à la ronde.
L'équipage sautait par dessus-bord, nul doute que l'Aviso était perdu.

Cap au nord ! On ne reste pas sur place !"

La décision de Valente fut la bonne car un second Aviso était apparu à l'horizon, mettant le cap sur le lieu du combat pour sauver leur compatriotes à la mer.
La Vedette Italienne n'avait pas le temps de recharger ses tubes lance-torpilles pour continuer e combat.

Mais lors du repli, l'alerte sonna à nouveau.

"Sillage de torpille à babord !"

Valente, surpris, vit le sillage d'une torpille passer droit devant son navire. Il tourna la tête juste à temps pour voir un second sillage lui arriver droit dessus. Ils ne pourraient pas l'esquiver celle-là.
Sans avoir eu le temps d'avertir son équipage, Valente senti une très forte explosion secouer son navire et l'envoyant à la renverse sur sa passerelle.

Lorsqu'il reprit connaissance, il flottait sur l'eau, soutenu hors de la surface par deux de ses membres d'équipage.
Le pauvre Valente n'avait pas prévu le fait qu'un sous-marin Anglais se soit échappé de Malte et l'avais rejoins en plongée tout du long. Une Vedette M.S. ne pouvait survivre à un impact de torpille, c'était là son point faible.
Désespéré, il observa les flots autour de lui. Des marins débattant dans l'eau flottaient tout autour de lui. Mais tous n'avaient pas eu la chance de survivre, des corps sans vie flottaient aussi parmi les rescapés et certains étaient restés prisonniers du navire.

Valente observa le ciel, le seul espoir de lui et des survivants de son équipage était qu'un avion les repèrent et leur envoie du secours. Et ce avant qu'un navire Anglais ne les découvrent.

Quelque part au nord-est de La Valette.

Le soleil était maintenant haut dans le ciel à cette heure ci. Le Capitaine Blake scrutait l’horizon. Il était pensif, les capitaines alliés des alentours avaient annoncés que les Italiens se regroupaient non loin de leurs positions.
Quelques frenchies étaient arrivés afin d’épauler les Britanniques. Maintenant, le combat allait pouvoir se dérouler à armes égales.
La V, Escort Fleet of Malta contre la Xª MAS.

« Capitaine ! Nous avons repéré plusieurs corvettes Italiennes ainsi que des vedettes ! »
« Bien, en avant toute ! Allons montrer à ces Italiens de quel bois on se chauffe ! »
« Bien mon capitaine »

Le HMS Répulse fonça au cap indiqué par les éclaireurs à la rencontre des corvettes.

« Nous sommes en position de tir mon capitaine ! »
« Chargez les canons ! »
« Canons chargés ! »
« Feu ! »

- Boom – Boom –

« Nous l’avons loupé mon capitaine ! »
« Ra ! Nous allons tirer encore une fois, chargez les canons ! »
« Canons chargés ! »
« Feu ! »

- Boom – Boom –

« Nous l’avons encore loupé mon cap … ah ! Les Italiens nous attaquent ! Ils nous tirent dessus ! »
« Machinistes ! Evitez ces torpilles ! Il faut faire marche arrière ! »

Les Italiens avaient été alertés par les bruits des canons. Aussitôt ils avaient chargés leurs canons et s’étaient mis à la poursuite du navire Anglais. Les tirs de canons et les torpilles arrivaient de tous les côtés. La Frégate avait été endommagé à certains endroits mais rien de grave pour l’instant.

« Mon capitaine ! La vedette italienne ! Elle ouvre le feu ! »
« Vite ! Evitez ces torpilles ! »

-Boom – Boom-

Le bâtiment anglais avait été touché et il était sérieusement endommagé. Encore un obus ou une torpille et il sombrait. Et cet obus arriva. Le navire commença à sombrer. Le Capitaine Blake eut juste le temps de sortir du poste de commandement et il s’évanouit. Il se réveilla, accroché à un débris qui flottait. Il n’était pas le seul survivant, plusieurs hommes flottaient comme lui, en attendant les secours …

Spoiler:

Augusto regardait aux jumelles l'horizon. On pouvait y distinguer plusieurs silhouettes de navires enemis qui se rapprochaient. De plus, la reconnaissance aérienne avait signalé un sous-marin de classe H en surface. Bien entendu il avait plongé entretemps.

Il faisait chaud en cette saison mais l'air frais de la mer et la bruine générée par la proue du navire qui fendait l'eau à toute vitesse suffisait amplement à rafraichir l'équipage qui s'affairait sur le pont à recharger les armes pour le combat.

L'ambiance était donc assez tendue mais il était confiant. Tout était paré. Sa vedette MS semblait voler sur l'eau tant elle était légère et ses moteurs puissants et elle ne serait pas facile à prendre pour cible. De plus, les consignes avaient clairement été données via codage radio et tous les hommes de la flottille X-MAS savaient ce qu'ils devaient faire.

C'est sans crier gare que les hostilités débutèrent.

Alors que la flottille entière naviguait en formation serrée, un matelot munis de jumelles l'appella:

" Commandant, commandant, une frégate classe River anglaise vient droit sur nous moteurs à fond ! "

" Parfait, tenez vous prêt, laissez là venir. Inutile de gaspiller des munitions à vouloir l'ajuster de loin. "

De fait, la frégate se rapprocha les moteurs à plein régime et tira plusieurs coups de canons dans la direction de la corvette du capitaine Sandro Boticelli. Certains coups passèrent à côtés et d'autres touchèrent leur cible.

Alors que la frégate marquait un temps d'arrêt dans ces coups de canons, Augusto donna l'ordre de foncer droit dessus pour décocher une premère salve de torpilles. Malheureusement, les 2 navires étant à pleine vitesse les torpilles manquèrent largement leur cible. Imitant la vedette menée par Augusto, le capitaine Giuseppe Bottazzi fit de même. Sa vedette arriva en trombe, et lâcha également 2 salves de torpilles dont uen toucha sa cible ce qui provoqua une grosse explosion.

La navire anglais fut également pris pour cible par des tirs provenant des 2 corvettes Italiennes. On pouvait clairement apercevoir un brasier sur le pont et les hommes qui tentaient de le maitriser.

Sur le pont de la vedette Cicogna, les matelos s'affairaient déja à recharger les tubes lance-torpilles. Augusto donnait les ordres de manière prompte et ses hommes réagissaient bien. Les tubes furent vite chargés et il décida de relancer l'assaut avant que l'anglais ne puisse soit s'échapper soit réparer un tant soit peu son navire.

En avant pilote, droit sur l'Anglais, moteur plein tube !!

Le petit navire s'approcha à toute vitesse et s'aligna par rapport à la frégate...

" FEU !!!! "

Les 2 torpilles sortirent des tubes et tracèrent des sillons dans l'eau en direction de leur cible. L'anglais ne pouvait plus les éviter, il était trop endommagé. Le sillage des torpilles atteignit bien vite la coque de la frégate et un vacarme assourdissant suivit d'une violente explosion finit de briser ce navire déja en perdition.

Augusto pu voir au milieu des débris beaucoup d'hommes qui appellaient à l'aide ainsi que de nombreux détritus qui flottaient. Il connaissait les lois de la mer et aurait bien voulu venir en aide à ces marins.

Cependant, il connaissait aussi les lois de la guerre et savait que s'arrêter mettait en danger ses hommes et son navire de même que le flottille tout entière. Il décida néanmoins de passer et de larguer 2 canots de sauvetage pour les survivants. Ce faisant, il repêcha un fanion qui flottait. On pouvait y lire dessus:

HMS Repulse - V Escort Fleet of Malta

C'était sa première victoire homologuée ... Il savait cependant que cette victoire appartenait plus à sa flottille qu'à lui même. Elle résultait d'un fabuleux travail d'équipe. Toutes les nations et flottilles du monde allaient bientôt envier leurs exploits, ce n'était plus qu'une question de temps !

Se tournant vers son second Augusto lui dit:

" Luigi, lorsque nous rentreront au port tu fera hisser ce fanion à côté de celui de la flottille X-MAS en guise de trophée pour tous ! "

PS: Je tenais à remercier les joueurs qui participent à la bataille de Malte en ce moment qu'ils soient Italiens appartenant à la flottille X-MAS ou non ainsi que les commandants Anglais et Français pour les combats qu'ils mènent avec (ou devrais je dire contre) nous. C'est un plaisir que de jouer dans ces conditions. Bien entendu, vous êtes tous les bienvenus pour participer au RP.

Les abords de Malte arboraient un spectacle singulier : celui de la guerre. La flotte Italienne se battait avec acharnement face à des ennemis résolus et commencant à s'organiser. La V° flotte Anglaise de Malte envoyait sur le champ de bataille ses avisos lourds, des navires près de trois fois plus gros par rapport aux frèles mais rapides vedettes Italiennes.

Au milieu des combats, la Xª MAS s'était regroupée en une meute impitoyable. Les corvettes Gabianno croisaient aux cotés des redoutables et redoutées Vedettes M.S. en un corps destiné à étouffer Malte est ses défenseurs. Valente faisait partie de ce rassemblement aux commandes d'une toute nouvelle vedette. Les survivants de son précédent équipage avaient hâte d'affronter à nouveau l'ennemi. Mais Valente savait que les combats allaient être plus dûrs désormais car son équipage comptait une bonne part de jeune recrues inexpérimentées toutes droit sorties de leurs classes.
Ils n'avaient pas le temps de les former suffisament, ils allaient devoir apprendre sur le tas.

Comme prévu, le premier engagement fut un échec. Il fallait souligner le fait que les Anglais, horrifiés par leurs pertes croissantes avaient demandés du renforts. De fiers Torpilleurs Francais des FNFL les avaient rejoins quelques jours plus tôt. Et force de constater que ceux-ci faisaient des ravages. Un simple torpilleur Francais s'était aventuré jusque dans le groupement de la Regia Marina et avait coulé plusieurs sous-marins de classe Argonauta.
Les ripostes des vedettes s'étaient avérées infructueuse et les deux camps se séparaient déja pour aller ravitailler.
Sur le chemin du retour au port, Valente reçu un télégramme du chef de sa flotille.

Sous-marins de classe H repéré en surface. Demandons soutien.

Un sous-marin Anglais en surface, c'était une cible de choix. Valente ordonna aussitôt de mettre le cap à l'Est et de charger les dernières torpilles à bord dans les tubes.

Plusieurs heures plus tard, la vedette arriva sur place. Elle découvrit la vedette du commandant Migliorini restant à bonne distance d'un sous-marin Anglais. A court de munitions, son collègue s'était placé hors de portée de canon en attendant que le sous-marin plonge ou que du renfort n'arrive.
Valente ordonna aussitôt une phase d'attaque et la vedette fonca vers le sous-marin, lachant une salve de torpilles.
Normalement le sous-marin était condamné mais Valente eu la surprise de voir les torpilles exploser avant l'impact.
Saisissant tout de suite la situation, il s'aperçue que les torpilles étaient défectueuses et étaient arrivés en fin de course bien avant d'atteindre leur cible. C'était un gros problème car la vedette venait de tirer ses dernières torpilles. Il faudra donc attendre que le sous-marin plonge pour le grenader.
Valente se placa sur le babord du sous-marin ennemi pour l'empêcher de fuir vers Malte.

"Capitaine ! un message radio .. de l'ennemi"

Un message radio du sous marin ? se rendait il ? Valente prit en main le télégramme et lu le message écrit en Anglais.

Sir , that would be a big mistake !
You should go back help your fleet !
That's simply a misunderstanding between you and me .
Floyd Bowen , fleeing to the south

C'était une blague ?? L'Anglais se fichait de lui. Valente se tourna vers son radio.

"Répondez lui en Italien .. Dites lui que nous lui envoyons du thé par taxi-torpilles"

Io gli spedisco tè da taxi-torpedini

La réponse partit aussitôt vers le sous-marin. Valente avait joué une carte de poker en tenant de faire croire qu'il allait torpiller le sous-marin alors qu'ne fait il était à court de munitions.

"Capitaine ! L'Anglais plonge !"

Valente se précipita à ses jumelles et exulta ! L'Anglais venait de tomber dans son mensonge et avait plongé. Aussitôt, l'officier sonar repéra l'ennemi et indiqua sa position. La vedette le poursuivi sur quelques lieux avant de lacher plusieurs grenades.
Les explosions marines secouèrent le navire Anglais qui se retrouva immobilisé entre deux eaux.
Valente observait avec satisfaction la vedette du capitaine Migliorini se rapprocher pour participer à la curée. La vedette s'écarta pour laisser la place à sa collègue.

"A défaut de torpilles, nous leur avons envoyés le thé par le biais des grenades. Une chose est sûre : cet Anglais ne va pas manquer d'eau."

Ps : les télégrammes ne sont pas inventés ^^

En pleine nuit ,une ombre s'approchait furtivement de deux Avisos britanniques ,qui suivait d'un peu trop pres la X M.A.S qui retournait a Messine.

Dans l'obscurité et un silence totale ,on entendit juste deux "Ploufs" et deux torpilles fuserent.La premiere salve passa a coté de sa cible ,mais personne a bord des navires britanniques n'avait rien remarqué.La salve suivante frappa de plein fouet sa cible.

L'Aviso touché simultanement a la poupe et au milieu par tribord s'embrasa et en quelques instants ,touché a mort il sombra par l'arriere en se couchant dans les vagues.

L'autre Aviso sombrait aussi ,mais dans la panique tendit que ,tout aussi furtive qu'a l'acoutumée ,la vedette M.S du cpt Di Castillo s'en retournait dans la nuit ,et son capitaine ,a la barre ,ricanait.