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Axel Müller
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Votre mission est corrompue, vous êtes transféré... Empty Votre mission est corrompue, vous êtes transféré...

Jeu 24 Fév 2011, 18:03
RP:
(synthèse)

Le capitaine Ishiro Umita-Mishima et un autre capitaine sont chargé de porter des documents secrets jusque Port-Blair qu'il a défense d'ouvrir sous peine de cours martiale.
La mission comporte un deuxième objectif: prendre en photo tous les navires ennemis rencontrés sur la route, et prendre des mesures sous marines en utilisant du matériel nouveau.
Hélas, le premier capitaine a été coulé (Irohito) et affecté à Port Blair en raison de son échec.
Le capitaine Ishiro Umita-Mishima doit désormais assumer seul la mission.
Malheureusement, la mission est compromise après la découverte d'un espion à bord du RO-23 (le sous-marin classe Kaïsho qu'il dirige pour cette mission).
Après une poursuite de l'infilitré à travers les couloirs du RO-23, l'espion est découvert mort, et Ishiro Umita Mishima doit faire son rapport à l'amirauté, qui pour le punir d'avoir manqué sa première mission l'affecte à son tour à port Blair, soutenir la flottille Kentaï Kankoku.

RP (complet):



Le capitaine ishiro Umita-Mishima était seul dans sa cabine, assis derrière la plaque rabatable qui lui servait de bureau. Le mobilier minimaliste du RO - 23 avait été pensé par les ingénieurs de l'empire pour être fonctionnels, légers, et prendre le moins de place possible, ce qui les rendait inconfortable au possible.
Il se redressa un peu sur sa chaise métallique, et tira une bouffée de sa cigarette, et cracha un morceau de tabac qui venait de se coller sur le bout de sa langue.
Un frisson lui parcouru le dos en sentant le goût acre du tabac.
Il se remis à l'écriture de son journal de bord:

"Voilà plusieurs jour que nous étions en plongée, nous avions pris beaucoup de retard sur le programme en raison de problèmes mécaniques, et passés plusieurs jours immobiles, tout en scrutant au périscope les environs vierge de toute silhouette de navire.

Mais beaucoup d'autres évènements nous attendais.

La radio n'était donc pas accessible, et nous n'avions pas eu de nouvelles du capitaine Irohito depuis longtemps. Mon inquiétude était accrue par le fait que l'officier chargé de l'écoute sonar m'a dit avoir perçu des bruits inhabituels pendant les réparations qui avaient pris plusieurs jours.


Ma crainte s'est confirmé peu après, nous avons croisé un, puis deux, puis trois destroyers de l'armée américaine.

J'ai donné ordre de nous placer sous la coque d'un de ces destroyer qui prenait cap Sud-Ouest. Leurs attention devait être portée ailleurs, puisqu'ils ne nous ont pas repéré sur plusieurs miles.

Là, nous avons déchanté. Il rejoignait toute une flotte de Destroyers américains, quatre pour être précis, accompagné d'un navire atelier, et d'un croiseur en mauvais état.

Ils n'étaient pas encore bien organisés, et je commençais à réfléchir à une stratégie pour en faire descendre au moins un en dessous du niveau de la mer, quand mon second me fit un signe discret pour attirer mon attention.
Je regarde dans sa direction, il pointe du doigt la jauge de batterie...
Je me tape le front : Quel idiot je fais ! Nos réserves sont déjà à zéro !
Impossible d'entreprendre quoi que ce soit, nous sommes coincé sous ce Destroyer, et nous devons remonter recharger les batteries !

Je fis signe à mon second de me suivre dans le mess, et nous avons commencé à chercher des solutions en chuchotant.
Tout d'abord, couper les moteur pour limiter les bruits, ensuite, chercher par tous les moyens de gagner de l'air.
Nous avons attendu ainsi deux jours avant de remonter à la surface.
"


Quelqu'un toqua à la porte.

-Entrez!

-Capitaine, le moteur refuse de démarrer!

-Encore ?! Qu'est ce que vous attendez, faites le réparer !

-C'est la troisième fois que le mécanicien tente quelque chose, à priori la vitesse à laquelle nous avons navigué ces dernier temps ont fait lacher les réparations de fortune de la dernière fois.

-Essayez encore, nous avons tout notre temps.L

-Wewak est en vue, ne serait-il pas mieux d'aller réparer sur place ?

-Hors de question de s'arrêter encore une fois, nous avons déjà perdu trop de temps à Lei la dernière fois.
Dites au mécanicien de réparer ce diesel ou je le fait mettre dans le tube à torpille !
ès que ce sera fait, mettez cap sur Hollandia, là nous chercherons un moteur de rechange.

-à vos ordres!


La porte se ferme, et le capitaine secoua la tête à la négative, tira encore sur sa cigarette et se replongea dans ses notes.

Il faudra prendre des nouvelles au prochain port, rien à été signalé à Lei à propos d'Irohito. Nous avons pris beaucoup de retard, mais il ne peut pas être si loin que ça !

Il ferma le journal de bord, et remonta à l'ai libre fumer une autre cigarette.
Aucun navire indiqué à des miles et des miles à la ronde, ils avaient pu forcer l'allure et voyager en surface depuis Lae. Un vrai luxe.
Le soleil se couchait, il décida d'aller jeter un œil en salle des machines.

______________________________________________________________________________________________________________________________________


A Hollandia, on s'activait sur le pont d'un sous-marin type Kaisho.
Les mécaniciens du chantier naval embarquèrent pour constater l'état du moteur, tandis que le capitaine quittait le navire pour se présenter à l'amirauté.

24h plus tard, le navire reprenait déjà la mer, les moteurs tournant à plein régime, le Kaisho laissait derrière lui une énorme trainée d'écume ; cap Ouest.

Un nuage de fumée planait au dessus de la table du mess. Le capitaine et l'officier en second discutaient au dessus d'une carte maritime posée sur la table en métal, soudée à même le sol.

Le capitaine :
-J'ai enfin obtenu quelques informations sur le sous-marin d'Irohito. Il a été coulé peu après nos problèmes de moteur.

-Il y a des survivants ?

-Un seul. Heureusement, notre ami le capitaine Irohito a su garder la vie sauve. D'après ce que m'as dit l'amirauté, il a été affecté directement à Port Blair après son naufrage. Nous ne pouvons désormais compter que sur nous même pour mener à bien cette mission.

-Pourquoi avez vous tant insisté pour vous arréter à Hollandia et pas avant ?

-Comme vous l'avez remarqué, Hollandia était désert, tous les navires ont été affecté à la surveillance alentours, et nous avons pu naviguer à découvert. J'avais pour mission d'amener les document à Hollandia pour les faire valider et compléter par l'amirauté. Nous avons désormais de nouveaux objectifs.

-Pourquoi l'amirauté n'envoie-elle pas ces document par avion ?

-Trop dangereux ! Et puis notre mission a plusieurs objectifs.
Vous avez remarqué que les ingénieurs d'Hollandia ont placé de nouveaux équipements sur le RO-23 ? Il s'agit d'un appareil photo placé sur le périscope, nous avons ordre de prendre en photo tout batiment que nous rencontrerons. De plus, le sonar a été équipé d'un nouveau système pour mesurer les fonds marins avec l'écho, mais ne m'en demandez pas plus, je n'y connais rien à toutes ces technologies. De plus, nous avons la charge de tester tout ce nouveau matériel et leurs applications possibles. En ce moment même, un ingénieur mis à disposition par l'amirauté est en train de briefer le sonariste.

-Connaissez vous le contenu des documents que l'amirauté vous a remis capitaine ?

-Aucune idée de ce que c'est ! J'ai même reçu l'interdiction formelle de les ouvrir. Nous devons les protéger coûte que coûte d'après eux. Je ne sais pas ce que c'est, mais on peut supposer des tas de choses.

-Vous avez une idée, n'est ce pas capitaine ?

-Cela reste confidentiel mais je suis persuadé que ce sont des plans d'une arme révolutionnaire, ou bien de coordonnées, en tout cas, il ne doit pas s'agir de quelque chose de très pressé, car comme vous l'avez sous entendu, ils l'auraient envoyé par avion. En tout cas, à chaque étape, ils vérifient bien le plombage du colis, et ils se chargent eux même de le transporter.

-Ils ne l'ouvrent pas devant vous ?

-Non, mais j'ai pu voir quelque chose d'intéressant à Hollandia.


Le capitaine se resservit une tasse de thé au jasmin, et en proposa d'un mouvement du menton vers la tasse de son second.
Le second acuiesca avec beaucopup de politesse, et remercia le capitaine en joignant les mains. Cela le gênait énormément que le capitaine fasse le service, mais il avait insisté pour être en comité confidentiel.
Le capitaine but une gorgé de thé, s'appuya sur le dossier de sa chaise et s'alluma une cigarette. Les pupilles noires du capitaine observèrent longuement le second, et souffla une grande bouffée de fumée bleue vers le plafond du coin de la bouche avant de reprendre.
Le second se pencha en avant pour mieux entendre de qu'allait dire son capitaine.

-L'officier a qui je devais remettre le pli portait les insignes du génie technique. Je suis sûr que notre parcours et les éléments que l'on a fait équiper le navire sont liés avec le document. Je suppose qu'on cherche une voie sous marine navigable pour quelque chose de très gros.

Les yeux bridés du second s'arrondirent alors comme deux yeux de carpe.
C'est à ce moment là qu'ils entendirent un bruit derrière la porte...

Le capitaine et son second bondirent tels des tigres vers la porte. Un bruit de pas de courses sur le sol métallique du RO-23 se fit entendre en réponse à leur réaction.

__________________________________________________________________________________________________________________________________________

Il ouvrirent la porte, le capitaine sorti son revolver de son holster blanc et tira dans la direction du fuyard. Manqué, il avait déjà tourné.
Le second tira le signal d'alarme.

Le capitaine:
-Donnez l'ordre d'amorcer une plongée, si c'est un espion, il faut l'empêcher de communiquer avec l'extérieur.

Le second acquiesça et courut vers la salle de commandement du navire.

Le capitaine pris la direction des bruits de pas, à l'opposée de celle du second.
Hélas le fuyard avait déjà une bonne longueur d'avance, et la course prenais des allures de jeu de cache-cache.

-C'est quand même dingue de perdre quelqu'un de vue dans une si petite boite de conserve !

Il sentais déjà le navire se pencher, il manqua de tomber, et dû se rattraper en plaquant ses mains sur les parois du couloir, ce qui fit tomber son revolver qui descendit le couloir devant lui. Ishiro lâcha un juron en Japonais.

Il continua la poursuite, le fuyard prenait la direction de la soute à torpilles. Mauvais présage pensa Ishiro.
Quand il arriva devant la petite réserve, la lourde porte portant un panneau "危険" était entrouverte.

Il hurla:
-Vous n'avez aucune chance de vous enfuir, nous avons déjà amorcé l'immersion. Sortez maintenant !

Pas de réponse.

Ses tympans commençait à lui bourdonner, et le navire se stabilisa.

La voix du second retentit dans les haut-parleur:
-Capitaine, nous sommes au niveau périscopique. J'envoie un groupe de marins armés pour vous aider.

Un gros bruit de métallique se fit entendre dans la salle des torpilles.
Ishiro attendit les marins, et fit ouvrir la porte.

Devant eux, un tableau d'horreur assez grotesque leur apparu.
Les torpilles avaient été mal fixées... Le pauvre homme était étalé par terre, les bras en croix et à la place de sa tête, une torpille, entourée d'une couronne sanglante. On aurait dit le christ s'apprêtant à chevaucher une torpille.

On retrouva un appareil radio, et des feuilles remplies de code morse.

Le capitaine fut contraint de faire remonter le navire à la surface et de lancer un appel radio. Il faudra expliquer à l'amirauté que la mission était corrompue à la prochaine escale.
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