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Vassily Azov
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Sam 06 Nov 2010, 11:01
Le ventilateur faisait plus de bruit qu'il ne rafraichissait vraiment l'atmosphère du bouge ou il se trouvait. L'air alourdit par la chaleur semblait à peine remué par les pales métallique de l'appareil qui se trouvait dans un coin du comptoir. D'un ongle sale, André grattait une tache de graisse qui maculait la Table passablement sale ou il était installé avec une bouteille de mauvais scotch . D'un œil fatigué il fit le tour de la salle ou ne se trouvait que quelques locaux dont certains semblaient fortement occupés par des parties de cartes fortement commentés. Son regard passa ensuite la porte ouverte sur une rue inondé de soleil, une rue que commençait à déserter les gens qui cherchait à fuir la chaleur de plus en plus accablante avec l'avancé du jour.

André se prit à penser que ce genre d'endroit existait partout, que ce soit ici, à Toulon ou même à saigon et Hanoi. Il pensait également qu'avant, alors qu'il était encore quelqu'un, il n'aurait jamais fréquenté ce genre d'endroit. Qu'est ce qu'il était maintenant, alors qu'il attendait une affectation qui ne venait pas, trainant ses guêtres entre Beyrouth, Alder, rabat et Dakar dans l'espoir d'un commandement. Il savait ne pas avoir de mauvais état de service mais il était persuadé que l'état major des forces navales françaises libres ne lui pardonnait pas d'avoir servit vichy plutôt que de suivre le gouverneur Catroux lorsque celui ci avait rejoint De Gaule ce fameux été 1940.
Catroux, le Gouverneur militaire d'Indochine qui avait certainement été l'un des militaires les plus gradé ayant choisit de refusé la politique de Pétain.
Indochine, un nom magique pour André, un nom porteur de promesse déçu et d'un passé doré.

Aaaah l'Indochine.

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Vassily Azov
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Dim 07 Nov 2010, 13:57
Aaaaah l'Indochine.

Il y avait 15 ans que j'avais découvert ce pays, 15 ans que j'avais découvert l'Annam. Après la guerre, la Der des der, celle qui finalement ne l'était pas , je m'était orienté dans la marine civile. C'est comme commandant du Transatlantique Meredith que j'avais apprit à connaître l'Asie. L'annam était une terre riche et je sentais que ma famille pouvait y prendre racine et y prospérer dans le commerce du caoutchouc. Je profitais de mes escales à Saïgon pour investir la fortune familiale dans des plantations d'Hévéas.

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André de Saint Armand, un honneur à racheter. 126BienHoa_small

Années après années mon affaire prospérait alors que mon frère développait en France une entreprises de Pneumatiques. Je me sentais bien dans ce pays ou notre plantation prenait de l'ampleur si bien que j'ai finis par abandonner la marine pour profiter de mes rentes sur cette lointaine terre orientale mais néanmoins Française.

André de Saint Armand, un honneur à racheter. 104Dian_small

On pense souvent qu'en Asie tout est éternité et j'ai moi même cru que cette vie allait durer pour toujours, loin de l'agitation de la France, loin du monde occidental.

Mais voilà que le 19 juin 1940, l'ultimatum japonais reçu par le général Catroux, gouverneur d'Indochine à détruit mon paradis d'Éternité. La guerre avait atteint l'Annam, le grondement fort lointain des canons, la débâcle française, tout cela venait de déferler sur nous qui nous pensions si éloignés de tout cela. Ce fut également quelques semaines plus tard que j'entendis parler du général de Gaule . Remplacé par l'amiral Decoux, notre ancien Gouverneur rejoignit la France libre.

Decoux héritait d'une situation particulièrement mauvaise face à une pression japonaise de plus en plus forte à partir de la Chine. Je craignais pour mes affaires, les contactes avec la France étant de plus en plus difficile. Je craignais également pour ma famille que ce soit ici ou en métropole. La France libre , la résistance à l'occupant, je l'avoue avec honte, n'était vraiment pas dans mes préoccupations.
Je fut d'autant plus inquiet que la signature d'une convention avec le japon n'empêcha pas ceux ci d'envahir Lang Son et de massacrer des soldats français du 22 au 25 septembre, un Pearl Harbor terrestre avant l'heure. Mes plantations se trouvaient assez loin du Tonkin ou se déroulait les combats mais je ne voyais pas comment nos troupes pouvaient arrêter l'invasion japonaise d'autant plus que le Siam se montrait également de plus en plus agressif. Entre ce voisin de l'Ouest, la puissance de l'empire japonais et le dénouement de notre pauvre république, je ne voyais guère d'espoirs pour l'avenir de mon domaine.
J'étais réduit à l'impuissance avec une plantation à moitié abandonné sans véritable but et dans l'attente du coup de grâce. La population européenne de Saïgon n'en savait pas beaucoup plus que moi et un certain fatalisme semblait s'être abattu sur la communautés.

Ce fut peut être de voir mon désespoirs sur le visage des autres que je finis par reprendre le dessus. Ce fut peut être également le retour de prisonnier français qui me secoua de ma torpeurs. En effet, les japonais avait fait une volte face fort étonnante, n'exploitant pas leur avantage, leur Empereur exprima son regret profond pour l'incident de Lang Son et s'engagea à respecter la souveraineté française. Ce fut une nouvelle drôle de guerre, l'Indochine française allait subir la présence de troupe japonaise sans pour autant être occupé mais toujours sous la menace des forces du Siam ….un allié des japonais.

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Nous conservions toutefois notre armé et notre flotte. Je n'oubliais pas que j'avais été officier dans la royale avant d'être commandant de Transatlantique et propriétaire terrien. L'Annam ne pouvait pas compter sur l'aide de Vichy et nous étions ses seuls forces vives. J'ai donc pris sur moi de me porter volontaire pour défendre cette petite partie de France. Je n'étais pas un inconnu et mon nom avec quelque importance dans cette terre lointaine, associé à mes état de service dans la marine lors de la grande guerre, je n'eus guère de mal à obtenir un poste d'officier dans notre Marine Indochinoise. Les choses étaient plus simple à l'époque alors que maintenant, je traine d'un comptoir à l'autre en attendant une affectation qui ne vient pas.
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Sam 13 Nov 2010, 09:46
Le vent soufflait de l'intérieur des terres, apportant un air chaud et totalement dénué de la moindre goutte d'humidité. Le soleil qui tapait rude semblait vouloir racornir le moindre pouce de peau d'André mais il n'en avait cure, tout juste fit il un pas en arrière pour profiter de l'ombre présente sur la terrasse de l'hôtel ou il logeait. Devant lui, l'officier français qui lui avait apporter son ordre d'affectation avait tourné les talons ….Une affectation, enfin.
La même émotion que celle qui l'avait étreint ce jour lointain de 1940 ce faisait sentir à nouveau . Il n'oublierait en effet jamais sa prise de fonction de second à bord de l'aviso colonial Amiral Charner sous le commandement de Le Calvez. Pas plus qu'il, que je n'oublierait ses premiers combats.

André de Saint Armand, un honneur à racheter. Bat02

La situation en Indochine semblait se détendre après les regrets de l'Empereur du Japon malheureusement le Siam, leur allié, semblait bien décider à profiter de la faiblesse française pour récupérer des territoire placés sous notre administration. Depuis septembre les forces thaïlandaises ne cessaient de procéder à des séries d'escarmouches le long du Mékong. Afin de faire taire les armes aux frontières, l'amiral Decoux se décidait à lancer une contre offensives naval pour neutraliser la flotte siamoise et lui rogner les ailes. Notre flotte se composait du croiseur Lamotte-picquet et de quatre Aviso dont deux vieux rescapés de 14-18. La flotte adverse était bien supérieur en nombre et en qualité avec des bâtiments de fabrications récente dont deux garde-cotes cuirassés armés de canon de 203 et dix torpilleurs de fabrications Italiennes. Nous avions également décidé de combattre leur flotte au mouillage à Koh Chang dans des eaux peu connu parsemé de haut fond et à porté de leur aviations. Nous pensions pouvoir profiter de l'effet de surprise, effet que nous n'avons finalement pas eu à cause de poste d'observation terrestre. Le temps était calme et le ciel clair, nos bâtiments se distinguaient parfaitement à l'horizon en ce 17 janvier 1941 alors que la flotte ennemi au mouillage était dissimulé par la grisaille du matin se confondait avec la terre.

André de Saint Armand, un honneur à racheter. 712px-Koh_Chang_%2817_janvier_1941%29.svg

Nous espérions toutefois n'affronter qu'une partie de la flotte thaïlandaise car nous n'étions pas de taille à affronter la totalités de leur garde cotes cuirassés et de leur torpilleur. Alerté, deux torpilleurs siamois font feu à 6H14 et encaisse difficilement la riposte des avisos français qui ne leur laissent aucune chance. A 7 heure, la première partie de l'engagement fut terminé, les torpilleurs n'ont pas put résister aux attaques simultanées de nos 5 navires et il ne reste plus que des colonnes de fumées s'élevant à 3 ou 400 mètres.

Je me souviens encore de ce parfum de succès, de cette excitation qui avait envahis la moindre parcelle de mon corps mais aussi, de cette angoisse à l'idée que nous pouvions nous retrouver nez à nez avec le garde-cotes cuirassé Dombhuri et ses pièces de 203. Nous n'avions pas finit le combat avec les torpilleurs que le croiseur Lamotte-Picquet engageait le Dombhuri avec ses pièces de 155.Celui-ci fait tête, évolue sans arrêt avec une vitesse de giration très grande et essaie de dérégler le tir des français en se cachant derrière les îles. Son propre tir est lent mais précis en direction. A tout moment, le Lamotte-Picquet prend le risque de s'échouer sur des petits fonds totalement inconnu mais parvient visiblement à endommager son adversaire.
A 7 heures 15, nous tirons avec l'ensemble des avisos sur un Dombhuri dont la moindre salve pourrait nous mettre hors de combat. Notre croiseur s'interpose afin de nous soutenir contre une éventuelle riposte et engage le feu pendant un quart d'heure d'affilé. Le garde-cote cuirassé est dévoré par les incendies et gîtes sur tribord ne répliquant plus que par sa tourelle avant. A l'approche de 8 heure, nous recevons l'ordre d'arrêter de poursuivre le bâtiment ennemi parti se réfugier dans des eaux peu profondes et nous attendons la riposte aérienne.


André de Saint Armand, un honneur à racheter. Domburi2

Celle ci finit par arriver alors que notre escadre c'est éloigné de la cote, Le lamotte picquet en est la cible principale mais je revois encore cette bombe largué à moins de 500 mètres de l'Amiral Charner. Nous avons toutefois de la chance, la vigueurs de notre DCA semble décourager les avions adverses qui larguent parfois leur bombe à plusieurs milliers de mètre.

Le combat est terminé et la victoire est totale, le garde cote cuirassé Dombhuri a finit par chavirer dans les hauts fonds et deux torpilleurs ont étés détruits. Nous avons eu la chance de ne pas avoir à affronter le reste de la flotte thaïlandaises et n'avons subit pratiquement aucun dégât et aucune perte, le retour est un triomphe. Ce jour la, j'étais fière de combattre pour la France, j'étais fière de combattre pour un gouvernement que j'ai ensuite rejeté.

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J'étais fière de Koh Chang, j'avais honte de Toulon.
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Sam 20 Nov 2010, 11:46
Toulon, je ne savait pas pourquoi, mais en parcourant les ruelles d'Alger en direction de l'amirauté et des quais , l'image de Toulon s'imposait à moi. En découvrant mon premier commandement nouvellement baptiser « La Pucelle », en découvrant l'ensemble de l'escadre navale d'occident à l'encrage d'Alger, je ne pus s'empêcher de repenser au Provence, La Marseillaise, Strasbourg et surtout au Marie Antoinette.

Je me rappelais comment un an plus tôt j 'étais revenu en France plein de rancœur malgré le succès de Koh Chang. La situation était devenue de plus en plus difficile pour moi. Le japon avait forcé le gouverneur d'Indochine à signer un compromis qui garantissait peut être la souveraineté française sur sa colonie mais n'en avait pas moins empêcher la main mise des autorités impériale sur notre économie. Avide de matière première, les Japs avait littéralement pillés mes stocks et s'assuraient de la totalité de ce que je pouvais récolter dans mes plantations. Pour une indemnité dérisoire bien entendu. Je ne pouvais pas supporter de voir l'Annam occupé, pas plus que je ne pouvais continuer d'attendre impuissant. J'étais donc revenu en France pour découvrir celle ci diviser et ce fut pour moi un véritable coup de poing de prendre conscience de tout ce qui s'était passé pendant mon absence. Je n'avais put supporter l'occupation de l'Indochine et je ne pouvais pas plus supporter l'occupation de ma patrie. Pire, mon propre frère faisait fortune en collaborant avec l'occupant, travaillant en collaboration avec les entreprises Renault pour la production de camion militaire.

Tout n'était toutefois pas noire, le gouvernement de Vichy avait encore sa flotte même si celle ci n'avait quasiment le droit de ne rien faire. J'avais obtenu le commandement du Marie Antoinette, un Aviso de classe Bougainville mais il est vrai que je passais mon temps à de veine patrouille sans jamais vraiment m'éloigner du port.

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Les mois passèrent et je ne pouvais que constater que la France que je défendais tombait au plus bas. J'avais également rompu tout contact avec ma famille qui vivait en zone occupé, je n'avais pus voir mon frère qu'une seule fois et une violente dispute nous avait définitivement séparé. Il y avait aussi toute ses rumeurs sur le régime Nazi, la Gestapos et jusqu'au Maréchal lui même alors que j'entendais de plus en plus souvent parler de la France libre et de navire battant pavillon français et combattant l'ennemi à partir de nos port d'Afrique du Nord.

Vint l'année 1942 et son mois de Novembre. Les amiraux de Toulon avait reçu l'ordre de Darlan lui même de s'opposer à la main mise de la Royale par des troupes étrangère quitte à saborder la flotte.
Ses craintes étaient fondées, le 11 Novembre la zone libre tait occupé par les allemands et nous nous attendions à tout moment à voir leurs Panzers foncer sur nous. Toulon resta toutefois une enclave de zone libre jusqu'au 27. Cela, on ne pouvait le savoir et je n'étais guère tranquille passant mon temps entre la passerelle du Marie Antoinette immobilisé à quai et la petite chambre que je possédais dans les ruelles du port. J'avais passer toutefois ces quelques jours à discuter avec mes officiers et ceux d'autres bâtiment. Nombreux étaient ceux qui refusaient de voir la flotte tomber aux mains des allemands comme des anglais mais il y en avait qui considéraient le sabordage comme un véritable gâchis et espéraient voir nos supérieurs ordonner une sortie en direction d'Alger. Je connaissais plusieurs sous mariniers qui savaient déjà qu'ils prendraient le large des l'ordre de sabordage donné bravant la Luftwaffe , les champs de mines et filets magnétiques barrant la passe. Ce qui était difficile pour un sous marins seul était presque impossible pour un bâtiment de surface, Presque.
Je savais toutefois pouvoir compter sur plusieurs officiers et une partie des membres de mon équipages ou d'ailleurs. Restait à savoir quand et comment.

Le destin en décida pour nous. J'étais profondément endormie quand ma porte de chambre s'ouvrit violemment pour laisser passer une dizaine d'homme. Je reconnaissais Antoine, mon officier radio ainsi que le second du Provence, un cuirassé amarré proche de mon bâtiment. Philippe était un homme compétant avec qui j'avais passer plus d'une soirée à retrouver notre chemin dans les ruelles. Il connaissait bien mes opinions et c'était joint aux hommes du Marie antoinette quand tout avait commencé. Antoine avait intercepter le message annonçant que les Allemands avaient prit le contrôle du central téléphonique et s'apprêtaient à prendre le contrôle de la flotte. Ne sachant ou me trouver, il avait informé le chef mécanicien qui était des nôtres, celui ci avait immédiatement mit les chaudières sous pressions chargeant Philippe de me prévenir et de récuperer un maximum d'hommes au passage.
Voilà pourquoi je courais en pleine nuit suivit d'un groupe hétéroclite et interpellant au passage tout ce qui pouvait trainer de marin . L'agitation était à son comble, la flotte était entré en état d'alerte et le manque d'information provoquait la plus terrible des confusions.
Nous avons finit par atteindre l'aviso sans savoir si les allemands ni seraient pas à nous attendre, on entendait en effet les rumeurs les plus folles sur leur approche. Les quais étaient toutefois plus calme que les ruelles même si il y régnait une certaine tension. Les équipages de quart semblait à leur poste et la plupart des bâtiments s'apprêtaient au sabordage conformément aux ordres.

Il n'était plus temps de se poser des questions, mon propre second qui venait d'arriver s'étonnait de la mise en chauffe des chaudière et commençait à donner des ordres pour saborder le Marie Antoinette. Phillipe l'a tout bonnement fait débarquer par un équipage dont la plupart nous étaient acquis, ils n'étaient pas tous de mon navires, certains nous avaient dans les ruelles du ports et un bon nombre venaient du Provence.
Le commandant de celui ci se refusait de désobéir aux ordres mais comprenait que d'autre aient souhaiter poursuivre le combat. Il avait donc autorisé son second à tenter sa chance, à lui et à ceux qui voulait le suivre.
Par sécurité, je fais larguer les amarres et l'Aviso s'écarte légèrement du quai, nous entendons distinctement, peu avant 6 heures, des tirs d'armes automatiques suivit de la riposte du Strasbourg le navire amiral de la flotte.
C'est fait! Les allemands sont la, je ne peux en douter, nous avons ordre de hisser les couleurs et j'en ai la preuve ultime quand je vois un détachement se précipiter sur notre quai. Il ne font pas attention à nous et monte sur le Provence en criant des ordres à l'attention de la passerelles. Ils s'agitent, s'égosillent en allemand et pour quelques uns, en français.
J'imagine plus que je ne vois le commandant du Provence stoïque sur sa passerelle, dans quelques minutes, il se retrouvera entouré de nazi mais il n'en à cure. Il à tout fait pour ralentir l'ennemi dans les entrailles de son navire, il sent comme si il était le Provence que les vannes sont ouvertes et les soutes noyés.

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Le Provence sombre lentement avec les allemands encore à bord. Les choses s'accélèrent, nous commençons à entendre de nombreuses détonations et les explosions se succèdent. Le Marie Antoinette s'éloignent à petite vitesse et je découvre un peu plus loin le spectacle de La Marseillaise.

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Puis du Strasbourg

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et de l'ensemble des bâtiments de la flotte.

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Les soldats Allemands s'agitent sur les quais mais nous ne pouvons pas savoir si c'est parce qu'ils remarquent notre départ ou à cause du désastre qui s'étale sous leurs yeux. L'ensemble du port de Toulon est recouvert d'une épaisse fumé et nous espérons bien pouvoir profiter de celle ci pour nous faire le plus discret possible. Mon Aviso n'est pas un sub, il à peu de chance d'échapper à l'artillerie ou aux attaquent de l'aviation si nous nous faisons repéré mais nous avons prit le risque. Tout l'équipage assiste à la fin de la Royale avec regret mais avec l'espoir de pouvoir prendre notre revanche....si nous survivons.
Je donne l'ordre d'accélérer petit à petit en direction de la sortie de la rade, arrivez la bas, la fummée ne nous cachera plus, il faudra foncer et croire en notre bonne étoile.

HRP: librement inspiré d ela réalité, je précise que pour ce que j'en sais, seul des submersibles ont échappés au sabordage.
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Lun 06 Déc 2010, 16:15
Je ne sais pas comment nous avons réussi à échapper aux mines magnétiques, aux batteries côtières et à la chasse allemande. Un miracle ? Ou tout simplement une certaine anarchie dans les rangs de nos adversaires.
Hitler avait espéré s'emparer du fleuron de la flotte française et il n'en récolterait que la ferraille. L'opération allemande avait capoté et c'est peut être dans cet échec que nous avons eu notre salut.
Les nerfs de l'équipage ont toutefois été soumis à rude épreuve et ils n'ont laissés éclater leur joie qu'en vue des cotes d'Afrique du nord. Quelques heures plus tard, le Marie Antoinette rentrait dans le port d'Alger, ce même port que je contemplais aujourd'hui.

Le contre torpilleur de classe Mogador "La Pucelle" était la, devant moi, avec ses 8 canons de 140 montés sur tourelle double et ses presque 2900 tonnes. Plus de 260 hommes d'équipage serait sous mes ordres. C'était une véritable machine à tué, un mini croiseur capable d'affronter tout bâtiment de sa classe et même au dessus.

André de Saint Armand, un honneur à racheter. Lemoga10

Cette merveille faisait parti de la flotte française occidental, une escadre composé de neufs bâtiments dont 7 destinés au combat. L'unique croiseur de classe La Galissonière en était le fer de lance, solidement escorté par ses contre torpilleurs et un aviso. Plusieurs jours furent nécessaire pour armer mon bâtiment et il dut aller rejoindre le reste de l'escadre au large d'Alger. Nous avions pour ordre de patrouiller au large de Gibraltar ou des sub de l'axe avait été signalé puis de faire route vers Naple afin d'attaquer les convois italiens.

Nous étions au large des côtes espagnols lorsque nous avons perdu contact avec le navire atelier" Jules Verne". J'ai rapidement donné l'ordre de rejoindre sa dernière position connu mais nous n'avons trouvé que quelques débris d'épave ainsi qu'une poignée de survivant. Nous aurions eu peu de chance de retrouver l'auteur de ce forfait si ce U Boot n'avait pas été trop gourmand. Le croiseur de la flotte repéra le submersible sous sa coque et il ne fallut pas moins de deux bâtiments pour en venir à bout. Un second submersible fut couler quelques jour plus tard au large de Barcelone.

André de Saint Armand, un honneur à racheter. Hms_ce10

La navigation ayant été rendu plus sur de ce coté de la méditerranée, nous sommes passé à la seconde phase de l'opération afin de porter nos propre coup à la marine marchande Italienne au large de Naple. Deux convois furent interceptés et envoyés par le fond mais la Regina marina ne resta pas inactive. Ayant constaté la disparition de ses convois, elle envoya plusieurs de ses bâtiments en patrouille dans le secteur. Par manque d'information, elle avait toutefois sous estimé les forces en présence et notre escadre, de chassé devint chasseur, coulant et réduisant en épave plusieurs unités adverse. Le " La pucelle" n'en coula pas moins de 5 navires dont un caboteur et un destroyer. Étrangement, c'est une attaque de deux vedettes lance torpilles que nous subîmes nos premiers avaries après avoir encaissé une paire de torpille.
Une torpille, ce fut son sillage que découvrit notre vigie lors de notre retour sur Alger. Celle ci nous manquât fort heureusement et il ni en eu pas d'autre. Le temps nous manquait pour retrouver le submersible responsable de cette attaque et la flotte était trop dispersé pour entamer une traque correcte. C'est à regret que j'ai donné l'ordre de rejoindre notre port d'attache sans chercher plus loin cet adversaire caché sous les eaux.



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Dim 27 Fév 2011, 18:23
Anxieux, je regardais le sillage des torpilles passer le long du flanc de la Pucelle. La salve n'était pas passée loin et le patrouilleur de l'axe qui en était responsable n'avait pas demandé son reste. Nous n'avions pas le temps de le poursuivre et je m'attardais quelque peu à regarder les flots qui pouvait cacher d'autres danger...d'autres torpilles. Il ni avait pas si longtemps que cela, la Pucelle avait déjà réchappé non pas à une, mais deux salves de torpilles lâchées par un submersible camouflé par les flots. Il faut dire que les eaux de la méditerranée était réputée pour grouiller de sub ennemi et il est vrai que le danger avait semblé bien moindre dans les eaux de l'Atlantique. C'était il y a plusieurs semaines après notre première sortie en mer en direction du Golfe de Naples. Lors de cette opération, la flotte occidentale avait traquée et coulée plusieurs navires de commerce Italien. C'est lors du retour de cette opération que la Pucelle avait réchappé à son premier torpillage.

Une fois au port, ravitaillé et réarmé, la flotte avait prit le cap de Gibraltar afin de passer dans l'Atlantique ou des rapports nous avaient informé d'une activités importante de la marine Allemande, notamment des éléments de leur 8 ième flotte. Le passage de Gibraltar n'avait pas été exempt de danger, mines et sous marins ennemi s'évertuait a prendre leur pourcentage sur chacun de nos bâtiments.

André de Saint Armand, un honneur à racheter. Rock-o10

Le danger existait également pour eux et un submersible qui fut par la suite identifié comme
le U-551 fut repéré et coulé par nos soins,La Pucelle ne se révélait pas une fille facile.
Elle se montra même diablement agressive lorsque la flotte occidentale tomba sur une paire de bâtiment ennemi en vadrouille au nord des îles du cap vert. La p'tite demoiselle canonna et coula un croiseur de classe Emden appartenant à la 8.

André de Saint Armand, un honneur à racheter. Emden_10

La flotte allemande n'était donc pas loin et l'ensemble des forces navales française quadrillèrent l'océan jusqu'aux acore afin de découvrir leur trace. L'engagement se déroula au sud des îles et tourna en défaveur de la flotte occidental jusqu'au moment de l'arrivé des bâtiments de la Fana. Dés le début des combats, la Pucelle c'était retrouvée séparée du gros de la flotte. Nous n'avions put tirer qu'une seul salve sur un destroyer d'escorte qui nous remercia de la pareil. La Pucelle encaissa le tir stoïquement et ne déplora que des blessés légers malgré la violence de la déflagration. Nous avons par la suite passé prêt de deux jours et une nuit à tenter de rejoindre la flotte tout en évitant le croiseur de classe Leipzig que l'on savait roder dans le coin. Je ne sais pas si il était à notre recherche mais nous devions suivre le même cap car nous distinguâmes sa silhouette menaçante plusieurs fois durant ces jours de navigations.

André de Saint Armand, un honneur à racheter. German10

C'est avec soulagement que nous avons finit par distinguer au loin les silhouette familière des bâtiments de la marine française même si il semblait que nous avions eu des pertes. L'arrivée de la Fana força la 8 ième flotte à trouver refuge aux acores et nous ne pûmes que constater l'échec de nos manœuvres.
Décision fut prise de rejoindre les cotes africaines et de rallier les ports de la France libre afin de reconstituer la flotte et de repartir couper les lignes de ravitaillement Italienne au large de la Tunisie.
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Jeu 03 Mar 2011, 08:55
Ce fut lors de cette dernière opération que la Pucelle échappa à son double torpillage. Je dois dire que nous l'avions échappé bel et bénéficié d'une sacrée chance. Tout l'honneur en est également à mon équipage qui permit à mon bâtiment de manœuvrer dans les meilleures conditions dés l'alerte de notre Vigie.

Tout cela avait commencé par le départ de la flotte de son port d'Alger avec pour mission de harceler et de couler tout bâtiment Italiens et allemands naviguant dans le triangle Sicile, Tunis et Sardaigne.
Cela ne faisait guère de temps que nous étions sur place que notre vigie signala un croiseur lourd de classe Admiral Hipper qui fut identifié comme le KMS Admiral von Luxöw longeant les côtes de la Sardaigne .

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La Pucelle en était le plus proche, le croiseur semblait seul et nous savions que l'ensemble de la flotte nous suivrait de peu, commençant déjà à prendre une formation de combat.
Je fis donner deux salves de mes batteries de 140 mm , du haut de la passerelle, j'ai observer au loin les lourdes gerbes d'eaux soulevé par les explosions. Le Von Luxöw avait été totalement manqué, impassible, sachant reconnaître quand il ne fallait pas insister, j'ai fait rompre le combat et je m'entend encore « Cap au Sud Est , et faites moi recalibrer cette foutue télémétrie».
Le croiseur nazi, lui, avait prit le cap au nord et j'en ai compris la raison moins de 24 heures après . La flotte occidentale se retrouva bientôt face à une impressionnante armada constitué des cuirassés de la Xieme flotte Italienne renforcée du KMS Bismarck et de plusieurs unités allemandes. Face à un tel déploiement de force, nous n'avions aucune chance et notre navire amiral nous ordonna le repli en direction d'Alger.

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Ce n'était pas une chose simple, le Bismarck avait de l'avance et un excellent cap d'interception en direction de l'ouest et je craignais qu'il ne puisse couper la route de notre retraite et intercepter les moins rapide d'entre nous. La Pucelle avait la chance d'avoir un peu d'avance et il ni avait que peu de chose capable de nous ralentir suffisamment pour être en véritable danger. L'une de ces choses était justement le sillage mortel de torpille se dirigeant droit vers nous. Ce fut ce jour la que nous avons échappé à un double torpillage. La vigie avait sonner l'alerte assez tôt pour que la pucelle puisse réagir. Jamais elle ne gitât autant en virant de bord afin d'échapper au tir et elle dut reproduire la manœuvre une seconde fois , être touché alors que nous tentions d'échapper au Bismarck pouvait nous couter fort chère et nous ne pouvions nous le permettre.
Je pense encore aujourd'hui que nous avons eu beaucoup de chance en échappant aux attaques de ce submersible et si nous avons réussit à rejoindre Alger sans aucune perte, c'est également grâce au comportement impeccable de tout les hommes d'équipage à bord de l'ensemble de nos bâtiments.
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Ven 04 Mar 2011, 09:22
La course poursuite n'était pas terminé mais les rôles allaient bientôt s'inverser au large de l'Algérie. Bismarck, Roma et autres navires de l'Axe pouvait peut être déployer face à nous 4 ou 5 cuirassés mais ils manquaient de bâtiment plus léger et plus rapides.

André de Saint Armand, un honneur à racheter. 53264t10

La totalité des forces de la France libre se retrouvait la, devant Alger, une multitude de destroyers appuyés de deux croiseurs Lourds. L'Axe, en dehors de ses lourds cuirassés et croiseurs ne possédait que quelques croiseurs légers et de trop rares unités plus légères. Notre force résiderait dans la vitesse et surtout, sur notre capacité sous marine contre laquelle ils n'avaient presque aucune défenses.
Le Ballet commença par une attaque du navire atelier de la flotte occidentale par un croiseur de classe Abruzzi escorté d'un destroyer. L'assaut fut inattendu et faillit nous couter le bâtiment du capitaine Garenec.

André de Saint Armand, un honneur à racheter. 31123510

Seul l'intervention rapide de La pucelle et de plusieurs autres capitaine permis de contrecarrer cette attaque. Je fis tirer plusieurs salves sur le croiseur, l'endommageant sérieusement. Les Italiens tentèrent désespérément de se dégager mais en vains et malgré cette première victoire, nous nous attendîmes à subir toute la violence de l'assaut des cuirassés lourdement armés.
On ne sait jamais ce qui se passe dans la tête d'un homme, encore moins quand celui ci est votre adversaire. Une fois que l'on a compris ceci, on sait que tout est possible et que la guerre n'est qu'une succession de surprise, bonne ou mauvaise. En l'occurrence, ce jour la, il ni eu jamais de véritable assaut. Quelques accrochages certes, mais la flotte Germano Italienne finit par rompre le dégât et ce fut une bien étrange chose de voir ces lourds bâtiments prendre le large avec toute une nuée de Mogador à leur trousse.
La pucelle n'a pas eu la chance de participer à la suite des opérations, nous avions reçu l'ordre d'assurer la sécurité ASM de notre navire atelier et c'est par voix de radio que nous avons apprit le naufrage de l'un des cuirassés Italiens de classe Conte di Cavour. Ce n'était peut être qu'une demi victoire vu que le reste de la flotte adverse c'était échappé mais elle n'en restait pas moins un succès de la France.
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Ven 04 Mar 2011, 12:57
J'étais la, fatigué mais en un seul morceau à siroter un thé au jasmin préparé par de charmantes vieilles dames parlant sans cesse avec un parfait accent British. A croire que tout les officiers britanniques prenait leur quartier avec leur vieille mère. J'étais détaché de leur caquetage ininterrompu passant du « votre thé est assez chaud ? «  au « Vous avez eu de la chance, il faisait beau aujourd'hui »
Tout c'était passé si vite!!Après la victoire d'Alger, nous avions prit le cap de Malte et fait mouillage dans le port de La Valette. La Pucelle avait ensuite levé l'ancre pour patrouiller dans les environs du port lorsque nous fumes avisé de l'approche de plusieurs bâtiments ennemis provenant du nord Ouest. Le Bismarck était de retour, entouré de son cortège de croiseur Italien, la défaite d'Alger ne les avait pas tenu longtemps en laisse.
Un navire d'escorte allemand accompagné d'un sub type II a en surface s'était imprudemment approché du port. J'ai tenté un cout de poker, dieu, pourtant que je sais que le poker et moi...Enfin, bref, j'ai fais donner toute les machines afin de me mettre à porté du sub pour lui balancer des salves d'artilleries mais ce fut un véritable échec et j'ai dut faire virer de bord pour me rapprocher de La Valette.
Ce qui devait être un simple raide est devenu un véritable affrontement. Un croiseur de classe Cadorna n'a pas hésité à s'approcher pour faire donner une salve de ses 8 canons de 152 mm. Je sent encore trembler la structure au moment ou nous fument touché à l'arrière de la Pucelle.

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Il n'a pas hésité mais ce fut fort imprudent, en moins d'une heure de temps, je ne sais combien de kilo d'explosif furent tiré. Le Cadorna zigzaguait de façon admirable entre les différents tirs de la flotte franco britannique mais les tirs étaient si nombreux qu'il ne put tous les éviter. Lorsque nos croiseurs firent a leur tour, feu de leur batterie de 152 mm, le Cadorna n'eut aucune chance.
Restait a savoir ce que l'avenir nous réservait, le sub allemand avait plongé et pour la quatrième foi, j'assistais au miracle de voir sa torpille longer notre flanc de si prêt qu'on aurait put la toucher. Une salve de l'escorteur ne fit également qu'humidifier le pont . Mes mains se décrispaient du bastingage de la passerelle, tout danger immédiat semblait écarté et nous allions pouvoir réparer nos dégâts au port. Je commençait réellement à nous croire hors de danger quand je fut soudainement projeté par dessus bord. La chute ma paru interminable et la mer m'avala d'un coup me poignardant d'un milliard d'aiguille fine et froide. J'ai refais surface, les oreilles bourdonnantes n'arrivant pas à faire le trie de ce que je voyais, ressentais. Fracas de métal se brisant, explosions, fumée, tout cela ne dura qu'un instant puis je fut happé par le fond...quelque chose m'aspirait dans les abyss et je pressentais que la Pucelle risquait de m'entrainer avec elle.
Les vieilles dame m'ont appris que La pucelle avait sombré en quelques minutes littéralement coupé en deux par des tirs de torpilles.

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Ce sont des pécheurs de Malte qui m'ont récupéré avant de me confier à l'amirauté britannique. Je n'ai rien contre les britanniques mais pourquoi m'ont ils confiés à leur mère ??
Les autres officiers de la royale m'ont ensuite appris que le sub avait été introuvable mais j'étais coincé à La valette qui ne possédait aucun navire français en attente de commandement. Une des charmantes vieilles dame m'avait toutefois confié que son fils, qui était le commandant de la place, pouvait sans problème me dégotter une place dans un avion en partance pour Beyrouth si c'était la ma destination.
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Sam 05 Mar 2011, 11:45
Beyrouth, unique port dédié à la Flotte de la France Libre dans le Moyen Orient. C'est la que croupissait ce qui restait de la 1 iere escadre 3 ième division de croiseur. Ces bâtiments de la Royale avaient étés envoyés ici pour défendre les intérêts français au début de la guerre et l'armistice les avait surpris au mouillage. Désarmé et privé de commandement, ils étaient restés aux quais de Beyrouth et la reprise du Liban et de la Syrie par les alliés en 1941 n'avait pas changé grand chose.
L'amirauté avait tout de même prit soin de les tenir en état au cas ou mais le manque d'effectif et d'officier n'avait pas permis de reconstituer cette force de frappe se trouvant loin des théâtres d'opérations. Quelques unités continuaient de patrouillers aux alentours du port afin d'assurer un minimum de sécurité mais certaine des plus grosses unités comme le De Grasse se morfondait, inutile.

André de Saint Armand, un honneur à racheter. 29520l10

Le De Grasse était un croiseur de classe la Galissonière armé de 9 canons de 152 mm sur 3 tourelles triples

André de Saint Armand, un honneur à racheter. 87449310

et de 8 canons de 90 mm.

André de Saint Armand, un honneur à racheter. 34235010

J'assistais à la fin du réarmement du De Grasse en songeant au 264 hommes d'équipage de la Pucelle dont plus des 2/3 avaient péri lors du naufrage. Quatre bons officiers n'en étaient pas revenu non plus et j'espérais épargner ceci au 764 homme de mon nouveau commandement. J'avais également réussit a trouver un bon artilleur et un bon navigateur ce qui n'était pas évident à dégotter dans ce trou perdu.

André de Saint Armand, un honneur à racheter. 16599410

Les derniers équipements ne tardèrent pas à être chargés et ce fut avec une certaine impatience que je mis le cap vers notre nouvel objectif.

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Sam 02 Avr 2011, 11:10
J'avais troqué les vieilles Dames Britanniques pour des vieille Dames grecs même si celle ci était bruyamment accompagnée de toute une marmaille vociférante et tempetante. Je n'avais jamais eu d'enfant et n'en avait jamais ressentit le besoin mais je devais reconnaître que tout fatiguant qu'ils soient, ils redonnaient un sens à notre combat. C'était pour eux, pour leur rendre leur liberté que nous combattions. Le De grasse avait sombré au large de l'une de ces petites îles grec que la Wermarth ne se donnait pas la peine de contrôler avec une garnison permanente. Ce n'est pas pour ca qu'il était bon d'y trainer. Les pêcheurs du coin avaient observés l'affrontement de loin et étaient venu porter assistance aux naufragés dès que les combats s'étaient éloignés. C'était étrange de se voir raconter leur point de vue sur l'affrontement qui c'était déroulé entre la flotte franco russe et celle de l'Axe.

Ils avaient aperçut la présence de la flotte allié qui passait au large de leur île en direction de l'Est en formation serré. Certain avait eu l'intuition que cela risquait fort de finir mal car une telle concentration de navire allié si proche d'un port militaire Allemand ne présageait rien de bon. D'autant plus que se rassemblement était constitué de russe et de français, de ses français qu'on disait libre, bref les navires de pêches devraient probablement éviter de sortir pour éviter de se retrouver entre deux feux.
Fataliste, les grec avait relevé leur filet pour retourner chez eux et ce sont les retardataires, alors que la nuit était déjà tombé qui avait apporté la nouvelle. D'autres bâtiments approchaient, beaucoup d'autres et bien plus gros portant les couleurs Italiennes et Allemandes. Certain d'entre eux qui avaient été dans la marine marchande ou qui avait été en crête avait reconnu des cuirassés et des croiseurs lourds qui fonçait vers les alliés avec la ferme intention de les mettre en pièce. Ce qu'il n'avait pas été capable d'identifier, c'est que le navire Nazi de tête était le terrible Bismarck commandé par le capitaine Hans fuller. Celui ci nous avait traqué et raté au large de la Sardaigne il y avait à peine quelques semaines, il espérait sans doute prendre sa revanche mais il avait été imprudent. Maniant son bâtiment comme personne, il devançait son escorte et l'ensemble de la flotte Italienne mais ce faisant, il s'était mis a porté des canons de la totalité de la flotte Franco Russe.
Au cœur de la nuit, le commandant Elena Marszalkowska donna l'ordre d'attaquer le Bismarck. Un, deux, puis l'ensemble de la flotte manœuvra pour intercepter le géant des mers. La totalités des canons furent déchargés par le feu roulant suivit du sillage de plusieurs dizaines de torpilles largués par l'ensemble des croiseurs et contre torpilleurs.

André de Saint Armand, un honneur à racheter. 16732010

La nuit fut illuminé comme en plein jour par un feu d'artifice que ce coin de la mer Egée n'avait pas connu depuis longtemps au point que les villageois c'était tous rassemblé sur le port afin de profiter du spectacle. Les impactes sur le cuirassés furent multiples, le pont était en feu et la coques fut éventré par de nombreuses brèches. L'enfer vécu par les marins de la Kriegsmarines dut être terrible, il semblait ne pas y avoir un pousse du Bismarck qui ne fut ébranlé par un tir. En moins de 20 minutes, ce bastion d'acier fierté de la marine du Fuhrer fut réduit à l'état d'épave.

André de Saint Armand, un honneur à racheter. 72359310

L'attaque avait été un succès total et le cuirassé s'enfonçait dans les flots pour rejoindre Neptune. Aucun bâtiment de son escorte n'avait put intervenir et nos bâtiments s'éloignèrent des lieux après ce succès total. Nous nous attendions toutefois tous à une vive contre attaque au levé du jour et elle ne se fit pas attendre. J'ai compris a ce moment la ce qu'avait vécu le Bismarck, le KMS Admiral von Luxöw , le cuirassé Giulio Cesare ainsi que leur escorte concentrèrent leur tir sur le De Grasse.
Si les obus de 320 mm se contentèrent de soulevé une cathédral d'eau sur notre flanc, mon croiseurs ne put résister au tir de 152 et de 203 mm. J'avais été projeté au sol dés les premières salves et c'est à moitié groggy que mon officier d'armement me jeta dans l'eau en tentant de sauver le maximum d'homme.....moins de 200 d'entre eux furent récupérer par les grecs. Une fois à terre, j'ai appris que les Italiens avait payé mon naufrage de la perte d'un Croiseur léger classe Giussano mais pour moi, cette bataille était terminé , grièvement blessé par des éclats de métal, je fut hospitalisé pour de long mois.
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