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Signy Mallory
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Ven 11 Déc 2009, 18:38
Lettres 1: Lettres à Anchorage 300px-Steamwhaler

Cher parents, voilà bien longtemps que je n’ai put vous donner de mes nouvelles et je profite du retour au pays de certain de mes membres d’équipage pour vous faire parvenir cette lettre.
Je vois encore vos silhouettes, sur le quai, lors du départ du Norvège pour sa campagne de chasse de 1942. J’ai parfois l’impression que des siècles ce sont passé depuis ce moment. Nous pensions partir pour plusieurs mois mais jamais je n’aurais osé penser que mon départ durerait peut être plusieurs années. Mes marins ont dut vous dires que la chasse avait été excellente et que la saison serait très profitable, nos cales etaient pleines et nous pensions sérieusement à rentrer. Certes, les rumeurs de guerre suite à l’attaque traîtresse de Pearl Harbor faisait craindre le pire mais la, dans le nord et dans les îles aléoutiennes, le temps semblait comme figé et loin des turpitudes des hommes.
Nous faisions escales à Kiska lors de la première attaque des zéro japonais. Je suis bien incapable de vous décrire la panique que cela déclencha. Je ne possède en effet pas la verve littéraire suffisante pour vous faire partager, la peur, la surprise et la désorganisation total qu’il y eu sur place. Le mitraillage, les bombardements japonais n’épargnaient personne, civils ou militaires.

Les autorités civils du port ont tentés de procéder à une évacuation et c’est sans hésité que j’ai proposé mon navire pour les aiders. Le Norvège fit parti du premier convoi et il fut également le premier a subir une vague d’assaut d’avions torpilleur. Le Norvège etait un bon et solide baleinier mais il n’etait guère de taille à encaisser plus de deux torpilles. Je le pleur encore, lui et james, conrad et tout les autres….plus de 5 membres d’équipages y laissèrent leur peaux et il y en aurait certainement eu d’autre si un destroyer US n’avait fait parti de l’escorte.

C’est la que j’ai rencontré le capitaine Randall. Non, n’espérez pas me voir la déclarer ma flamme pour un homme et vous annoncer un mariage. Randall à bien quinze ans de plus que moi et trois enfants ainsi qu’une épouse. Je doute même qu’il puisse envisager de faire sa vie avec l’emmerdeuse que je suis. Il à sans doute pensé à me débarquer plus d’une fois sur une île déserte mais il manquait bien trop d’homme d’équipage pour se passer de nous. Son navire n’était pas non plus sorti indemne de ce raide et l’évacuation des îles Kiska et Attu n’en etait qu’a ces débuts.

Nous avons passé une bonne semaine à jouer à cache cache avec les sous marins japonais tout en évitant les raides aériens mais en assurant tout de même un minimum de sécurité afin de permettre d’évacuer un peu de civils. Ce jeu ne pouvait toutefois pas durer éternellement et lorsque l’escadre japonaise pointa son nez avec des troupes de débarquement, il nous fallut définitivement évacuer le secteur et permettre à l’ennemi de prendre possession de ce bout de terre américain.

Avec l’occupation des aléoutiennes, je me voyais mal réussir à réarmer un baleinier. De toute façon, mon affaire était à l’eau et je vous avouerais que je n’ai pas supporté ce sentiment d’impuissance lors de la destruction de mon Norvège. Il faut croire également que Randall, malgré le titre de chieuse dont il m’avait gratifié, m’ai plus apprécié que je ne pouvais l’espérer. C’est un peu grâce à lui que j’ai eu mes entré à l’US Navy.

Voilà, c’est fait, je vous l’ai dit, et vous comprendrez donc pourquoi je ne suis pas revenu avec le reste de l’équipage à Anchorage. Les japonais sont venu trop prêt du sol américain, je ne peux rester chez moi avec les autres femmes à laisser les choses empirer. Vous me connaissez et je sais que vous comprendrez et accepterez ma décision. Prenez cela comme une nouvelle campagne de chasse, il suffit de remplacer les cachalots par de beau et solide destroyer japonais mais finalement…..c’est la même chose.

Ils vont toutefois m’envoyer à Los Angeles pour savoir si ils peuvent faire quelque chose de moi avant d’oser me confier le commandement d’un navire. Je ne sais pas combien de temps je serais absent ni quand je pourrais vous donner de mes nouvelles. Portez vous bien et gardez confiance.

Votre fille qui vous aimes.

Signy Mallory.
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Sam 12 Déc 2009, 17:29
Lettre 2, première sortie.


Cher parents, j’espère que vous me pardonnerez de ne pas vous avoir écrit plus souvent depuis mon arrivé à San diego. Je ne peux pas vous dire que mon séjour dans cette base militaire fut une sinécure plus d’un considérant ici, que je ni avais pas ma place.
Le capitaine Randall devait avoir toutefois un peu d’influence ou connaître les bonnes personnes, toujours est il que j’ai enfin put être considéré comme apte à diriger un petit navire de guerre. Vous aurez remarqué que ce courrier ne vient pas de San Diego mais de Luganville dans les îles vanuatu. Oui, c’est en effet la que j’ai été affecté afin de renforcer les effectifs sur place et d’arrêter l’avance de la flotte japonaise dont l’extension territoriale s’approche dangereusement des cotes de nos amis Australiens. Et disons le, nous avons perdu tellement de base en Asie que nous ne pouvons guère nous permettre de céder le port de Nouméa en nouvelle Calédonie.
Le voyage de San Diego à Luganville se fit en cargo, interminable et risqué au vu de l’activité des sous marins japonais dans le secteur.
Faut il vous annoncer que mon arrivé ne passa pas particulièrement inaperçu. Ce n’est pas le jeune second du patrouilleur PT-175 qui vous dira le contraire. A peine débarqué du cargo, j’ai été pris par le désir de voir l’unité de mon affectation, celle ci attendait bien sagement à quai et cet officier houspillait gaiement un jeune matelot qui s’appliquait à repeindre le 7 de son patrouilleur. Ces gars agissaient comme si ils n’avaient pas remarqués l’agitation du port, comme si ils n’etaient pas au courant qu’un navire Jap naviguait à peines a quelques miles de nous. Celui ci avait été, ou avait intercepté, un destroyer de la navy et se trouvait également au prise avec un autre patrouilleur bien décidé à l’intercepté.

Je n’avais aucune idée de savoir qui avait commencé et comment cala allait se terminer mais j’avais devant moi, mon navire, mon équipage et un pot de peinture fraîche. Le second n’a pas dut en croire ces yeux quand j’ai déboulé tel une furie, faisant remonter le matelot à bord et lui jetant le pot de peinture dans les bras . Je dois bien avouer que les hommes n’ont toutefois pas mouftés et qu’ils se sont bien comportés. La surprise passé et bien que mon second fut resté tétanisé un moment, nous avons quitté le port avant de prendre de la vitesse pour nous jeter dans la mêlée.

Lettres à Anchorage 300px-




Le Jap, un escorteur de classe mikura, etait la, devant moi, s’offrant comme…bref, c’etait une belle cible et nous lui avons lâché une torpille qui ne l’a pas raté. Je peux vous dire que l’enthousiasme des hommes fut réel et que même mon blanc bec de second se dégela un peu. Endommagé, l’escorteur avait toutefois de quoi répondre et il avait suffisamment de pièces d’artilleries pour réduire ma coque de noix en morceau. J’avoue que je n’aime pas les jap mais je dois reconnaître qu’ils ont du cran, a moins que ce ne soit un grain de folie. Leur commandant n’a pas essayé de fuir, faisant feu de toutes ses pièces et plusieurs fois, que ce fut sur l’autre patrouilleur ou sur le destroyer qu’il toucha. Il avait choisi de nous ignorer et il dut le regretter amèrement. Mes hommes se sont démenés comme des diables pour recharger le tube lance torpille sans vraiment y croire car un coup au but etait déjà une sacré vaine mais ils l’ont fait toutefois avec un soupçons d’espoir et ils n’ont pas été déçu. Nous avons tous prié quand la seconde torpille à été tiré, quelques secondes interminables pour la voir percuter et exploser sur le flanc de l’escorteur. Déjà bien touché, celui ci n’a pas résisté et sa coque c’est ouvert comme un fruit mur. Même pas 12 heures que j’avais débarqué et j’avais un premier navire ennemi à mon palmarès avec un équipage qui n’en croyait pas ses yeux.

Les ennuis ont commencés en rentrant au port, l’amiral en place n’a guère apprécié de me voir partir au combat sans même lui présenter mes respects et quand je le fit, avec mon uniforme taché de peinture, je ne peux pas dire qu’il fut plus enthousiaste. D’un autre coté, il n’avait pas souvent l’occasion de voir un navire coulé aussi rapidement par une nouvelle recrue. Je ne sais pas combien de temps il hésita entre me consigner ou m’offrir un autre commandement après une telle victoire mais il opta pour le commandement.

Je pense qu’après un tel début, j’aurais eu un équipage qui m’aurait suivit au bout du monde mais je pense que je pourrais encore faire mieux avec un navire plus performant. Luganville est toutefois un port qui souffre trop de pénurie et mon absence d’ancienneté ne me rend pas prioritaire pour l’approvisionnement. Je suis donc retourné sur le PT-175 afin de mettre le cap sur Noumea. J’espère pouvoir vous écrire de la bas.

Votre fille qui vous aime.
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Sam 30 Jan 2010, 16:01
Lettre 3 : Nouveau commandement.

Chers parent, j’espère que les rhumatisme de père vont mieux car je sais qu’il a parfois du mal à supporter les temps hivernaux de cette bonne terre d’Alaska.
DE mon coté, c’est le pleine été et la chaleur n’est pas toujours facile à supporter d’autant plus difficile que je suis resté coincé à terre bien longtemps.
Le commandant du port de Lugainville n’a décidément pas aimé ma première escapade et si j’ai évité le blâme, je n’ai malheureusement pas échappé à un certain nombre de brimade. J’imagine que comme beaucoup, il doit considérer que la place d’une femme n’est pas à la barre d’un navire mais derrière les fourneaux….dans le meilleur des cas.
Je n’ai pas put me rendre à Noumea comme je l’espérais, aucun navire n’étant soit disant disponible, on m’a fait poiroter un moment sans rien d’autre à faire qu’a compter les navires sortant du port.
C’est d’ailleurs la que j’ai fais la connaissance du capitaine Adam Anfray commandant la Louisiana Gators Bâton-Rouge. Faut croire qu’il à un esprit plus ouvert que le galonné de bas étage qui sert de chef à ce port car il à utilisé son influence pour me dénicher une petite frégate de classe Tacoma. Avec ces 190 hommes d’équipages et son armement, ca n’a pas grand chose à voir avec mon PT boat d’autant plus que ce ne sont pas tous des novices. Le navigateur me semble en effet un homme d’expérience qui ne ressemble guère au second de mon ancien équipage.
Bref, grâce à Anfray, je suis paré pour prendre le large et il était temps, un mois à traîner à Lugainville même avec la plage et le soleil commençait sérieusement à me taper sur le système. L’USS Mac Kinley n’est pas de toute première jeunesse mais c’est un bon petit navire dont le moteur ronronne comme un gros chat et dont les soutes me permettront de naviguer au large sans attendre qu’un autre Jap vienne se perdre près de nos côtes. Il me rappel un peu le navire du capitaine Randall et j’espère faire avec lui le même bon travail que celui qu’on avait fait à Kiska. Ce serait la moindre des choses envers Anfray qui m’a obtenu ce commandement même si il ne sait peut être pas encore sur quel morceau il est tombé. Bon, je l’ai prévenu de suite, habitué à naviguer sur un baleinier, je suis plutôt d’un caractère indépendant mais je lui ai promis ma plus totale coopération durant mon temps de service dans la flotte. Bref, je vais naviguer avec tout un tas de capitaine compétent et expérimenté ce qui ne me fera peut être pas de mal au vu de mon manque d’expérience car c’est sur, entre le commandement d’un baleinier et celui d’un navire de guerre, il y a tout un monde qu’il me faut acquérir même si je ne doute pas de pouvoir surpasser un Homme dans ce domaine.

A l’heure ou je vous écrit, je supervise l’armement de ma frégate et j’attend les ordre de la flotte en espérant recevoir bientôt de vos nouvelles.

Votre fille qui vous aime.

Signy.
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Sam 06 Mar 2010, 11:32
Lettre 4: première campagne.

Chers parents, Me voilà présentement dans un port anglais, ce qui me permet de profiter de leur poste.
Ma frégate à donc accompagné la Gator jusqu'aux portes de l'Empire du Soleil Levant. Ce fut une campagne assez monotone en vérité, je connais mal les rouages de cette flottilles et je m'y perd un peu. J'ai toutefois fait la connaissance du capitaine Jack Broussard, un type sympa qui m'a surnommer les oreilles d'or. Il faut dire qu'il à grandement bénéficié du savoir faire de mes sonaristes qui ont découvert pas moins de quatre submersibles japonais en plongé.

Le premier avait torpillé le cargo du malheureux capitaine tommy mcjosh et je n'ai put m'empêcher de mettre les chaudière a fond pour rejoindre la position et le grenader. Un bel échec finalement et ma frégate aurait risqué gros si le capitaine Broussard n'avait pas coulé le jap avec son destroyer. J'ai toutefois une certaine fierté à avoir repéré en surface l'ombre d'un submersible et d'avoir eu la patience d'attendre que celui ci s'approche furtivement. Ai je réellement vue quelque chose ? Je n'en sais rien mais toujours est il qu'une dizaine d'heures après, nous avons détecter notre second adversaire la ou nous l'attendions en espérant que le capitaine Broussard répondent toujours présent.

Nous n'avons par contre jamais eu l'occasion de faire donner notre artillerie que ce fut en petit et moyen calibre. Notre artilleurs en est d'ailleurs fort morose d'autant plus qu'il n'a à son actif qu'un seul succès. En effet, nous avons finit par découvrir deux sub jap d'un coup et notre grenadage réussit en a endommagé sérieusement un. Ce fut encore le destroyer de ce capitaine qui détruisit le second une fois que le premier ce fut visiblement échappé.

Vous comprendrez donc le pourquoi de ce surnom même si je pense qu'il y ai un tantinet d'exagération. En effet, la zone grouille littéralement de sous marin nippon et les découvrir finit par ne pas être bien difficile. Nous étions toutefois à sec de charge ASM et nous avons dut revenir au port. Un mal pour un bien puisque cela me permet de vous écrire.

On retrouve ici un peu de l'atmosphère d'Anchorage, un mélange d'insouciance, de bordel, de saleté et d'homme de mer. Tout cela en bien plus chaud évidement. Les officiers britanniques qui sont ici chez eux sont pour certain de parfait gentleman et d'autre, de parfais abrutis. Il y en a qui arrive à cumuler les deux, tout un art. Mais tout ces braves officiers ne semblent pas à leur place sous ces tropiques mais je leur envie leur position. La royal navy dispose de nombreux ports d'attaches alors que nous ne possédons dans le coin que des ports de Noumea et de Lugainville. J'ai d'ailleurs entendu dires qu'une puissante flotte japonaise croisait au large de ces ports ce qui pourrait bien finir par couper notre ravitaillement si nous ne faisons rien, mais bon, je ne suis pas amiral et le dernier haut gradé a qui j'ai parlé n'avait pas apprécié mes manières.

Quoiqu'il en soit, je vais continuer de traquer les sub jap et je vous promet de prendre soin de moi.

Votre fille qui vous aime.

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Ven 12 Mar 2010, 21:25
Lettre 5: première campagne (suite).

Chers parents, j’espérais envoyer cette lettre des mon retour au port de Gili gili mais il semblerait que cette opportunité me soit refusé .
Ce brave Mac Kinley venait à peine de lever l’ancre afin de chasser le sub jap quand il fut torpiller à quelques encablures de la baie . J’avoue que ce fut ma première fois et que cela fait mal…mais cela n’a rien d’anormal finalement même si je trouve que la seconde torpille, moins d’une heure après, ne fut guère plus appréciée.

Ma pauvre frégate prenait une gîte terrible et j’ai bien cru que nous allions chavirer. L’impuissance ressentit quand nous sommes livré a la merci de l’adversaire est insupportable. La coque du Mac Kinley ne tenait plus que par quelques rivets et c’est un miracle si aucune voix d’eau ne c’est manifesté. Les dégâts etaient toutefois importants, le sonar ne fonctionnait plus, les moteurs etaient endommagés et l’incendie etait plus que préoccupant. Pas moins de 24 heures furent nécessaire afin de circonvenir celui ci, vous ne m’auriez pas reconnu sous cette couche de cendre et une acre fumé sortait de la salle des machines. Cette journée fut terrible et nous nous attendions a tout moment a sombrer, une simple salve de 76 mm nous aurait envoyé par le fond. 24 heures d’immobilisation ou nous avons du compter sur l’escortes des autres navires de la flotte.
Ce fut une grande joie d’apercevoir la silhouette du Little sister sous les ordre du capitaine Abigail Casey. Le navire atelier c’est adroitement positionné sur notre flanc afin de réparer coque et machines.
A notre charge de finir de réduire cet incendie afin de pouvoir nous éloigner de la zone dangereuse. L’espoir qui avait été au plus bas a finit par remonter et le Mac kinley a réussit a s’en sortir.
Je pensais faire halte au port afin de réparer notre sonar et permettre a l’équipage de souffler un peu mais l’arrivé d’une puissante flotte japonaise à modifié nos plans.
J’espère pouvoir prochainement vous envoyer cette lettre même si les aléas de la guerre ne nous permette pas toujours de faire ce que l’on veut.

Votre fille qui vous aime.

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Dim 28 Mar 2010, 17:36
Lettre 6 : Commandement en second.

Chers parents, voilà, je ne sait pas encore comment c’est arrivé mais je me suis retrouvé propulsé commandant en second de la Louisiana Gator bâton rouge. Imaginez un peu une vaste campagne de chasses au cachalots dont je serais le second navire et vous aurez un peu prêt une idée de mon travail.

Comment cela est il arrivé ? Je ne saurais pas trop vous le dire, je me souviens que nous sommes rentrés au port après ma première campagne et que nous nous sommes retrouvé a plusieurs dans un petit bar non loin des quais.
Il y avait John, john-henry, Adam et peut être Bob. Je me souviens que tout à commencé par une partie de poker et de l’alcool…oui, beaucoup d’alcool. Le reste est assez flou mais l’amiral du port m’a fait transmettre le lendemain une lettre de félicitation tiède mais assez claires. On m’a laissé entendre qu’il ne pensait pas me voir à ce poste très longtemps et je ne peux lui en vouloir. Moi même, je me demande encore ce que je fais la alors que je viens à peine d’arriver dans le pacifique et que je n’ai encore rien fait de bien notable.

Enfin, avec la lettre me parvenait aussi mon nouveau commandement à bord d’un destroyer de classe Flush Deck. C’est un vieux bâtiment qui doit presque dater de la première guerre mais il possède un bon armement ASM et des canons plus lourds que ceux de ma précédente frégate. Avec 40 hommes de moins à commander, je suis également presque en vacance. En tout cas, il accuse son age et l’amiral du port n’a toujours pas digéré mon arrivé dans le pacifique. J’ai parfois l’impression que ce vieux et lent navire n’a jamais eu de véritable réparation depuis sa mise en service dans les années 20. L’équipage reste toutefois compétant même si il manque terriblement d’expérience . Je ne peux pas dire que j’ai moi même souvent affronté le feu du combat même si je me souviens encore parfaitement du torpillage de ma frégate et du naufrage que nous avons évité de justesse. Ce bon vieux Mac Kinley doit actuellement recevoir une couche de peinture fraîche, peinture que mon bâtiment actuel ne refuserait pas tant il semble rouillé.

Bref, j’espère que vous recevrez cette lettre assez rapidement, voilà longtemps que le courrier ne m’arrive plus, ne vous inquiétez donc pas si je ne réponde pas à toute vos question.

Votre fille qui vous aime.

Signy.

PS : mon Navire se nomme l’USS Anchorage.
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Sam 17 Juil 2010, 17:02
Lettre 7: Pearl Harbor.

Chers Parents,

Palmiers, mer bleue azure et climat paradisiaque. Voila ce que je pourrais dire Sur Pearl Harbor la destination de rêve pour tout soldat dans le pacifique. La guerre n'a pas épargné les îles Hawaï mais il règne ici comme un parfum de vacances. Je ne vous conseillerais toutefois pas de partir au large à bord d'un yacht de peur de vous voir tomber nez à nez avec un sub Jap que nous savons trainer au large. Eh oui, la guerre encore et toujours aux portes du Paradis.

Mon escadre a été affectée à cette zone afin d'avoir une solide base permettant de lancer des raides sur le japon . Nous ne calculons même plus le tonnage total que nous avons coulé au vue des ports nippons sans aucune réaction de leur part. Mon absence fut donc longue et vous comprendrez que je n'ai pas eu le temps de poster ma lettre plus tôt. Cela marque aussi la fin de mes campagnes avec la Gator. Il faut croire que mon caractère trop habitué aux campagnes baleinières en solitaire s'accorde mal avec les opérations d'une flotte si importante.
J'ai également demandé le commandement d'un Atlanta, malheureusement, aucun de ces croiseurs ne se trouvait actuellement au port et j'ai donc dut reprendre le commandement d'un Destroyer.
J'ai récemment entendu une rumeur sur la difficulté d'une flottille à sécuriser nos voies commerciales. Je ne sais ce qu'il en est maintenant mais j'imagine que nos ports plus au sud doivent manquer cruellement d'effectifs.
J'ai un solide navire, un équipage expérimenté et tout le ravitaillement nécessaire, que demander de plus à Dieu et à tous ses saints si ce n'est qu'ils aient pitiés des âmes des Jap.
Votre fille qui vous aimes.

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Sam 06 Nov 2010, 08:36
Lettre 8: Croisière en mer du Sud.

Chers Parents,

De longs mois sont passés et vous devez êtres morts d'inquiétudes. Rassurez vous, je vais bien et je commande toujours l'USS Seward avec son équipage au complet. Après avoir quitté Pearl, je me suis dirigés vers Noumea la perle du Sud afin de preter main forte à la Task Force 5 face aux japonais. Même en faisant tourner mes turbines au maximum, mon bâtiment est arrivé trop tard débouchant sur le secteur d'opération pour capter les messages de victoire de notre marine.

Déçu mais heureuse de ce dénouement, nous avons fait route vers la sécurités d'un port afin de nous ravitailler. La route avait été longue depuis Pearl et l'équipage rêvait d'une solide escale pour se détendre. J'ai profité de cette halte pour me faire affecter à la Task force 5. Cette petite flotte a dorénavant tout d'une grande mais sa taille me laissait à penser qu'elle serait plus mobile que la Gator .
C'est donc comme escorte ASM que j'ai accompagné les bâtiments de cette unité dans une longue navigation qui nous a entrainé jusqu'au Golfe du Bengale.
J'ai pourtant souvent naviguer pendant de longue période a bord de mon vieux baleinier mais je dois bien vous avouer que jamais je n'aurais pensé allez si loin à l'Ouest et voir autant de pays. Enfin, quand je dis pays, je veux surtout parler de leur rivage.
C'est en arrivant proche de Ceylan que nos unités ont eu leur premiers accrochages avec des submersibles Nippons puis nous n'avons pas tardé à nous retrouver face à la marine impériale personnifié par la 1. Kantai-Kankoku.

Lettres à Anchorage 1kantaikankoku


La flotte du commandant Akio Kaminoshi est principalement constitué de destroyer et ne peut aligner qu'un seul croiseur léger de classe Agano. De plus, ne semblant pas se douter de notre approche, la flotte japonaise était passablement dispersé et ne ferait probablement pas le poids face à nos croiseurs. Je vous avouerais qu'ils m'ont surprise, nous avons toujours tendances à oublier que notre adversaire est japonais et qu'il est née un sabre à la main. Après avoir perdu deux destroyers, alors que je pensais qu'ils étaient en pleine déroute pour se réfugier dans un de leur ports, j'ai eu la surprise de les voir faire face tel un tigre blessé....et ce genre de bête fait mal.
Pour la petite histoire, Le Seward a combattu contre le second destroyer qui était au prise avec une de nos canonnières, le Titan du capitaine Jacob. Nous nous sommes interposés et les salves de mon destroyer ont touchés une paire de fois au but, l'adversaire a finit par sombrer sous les tirs du PF-26 old river.
Il s'en est suivit une course poursuite pendant la nuit avant que le tigre ne se retourne contre nous.
Pas d'inquiétude, mon navire n'a jamais été prit pour cible même si il n'a pas chômé mais alors que nous nous approchions de notre proie, aucun de nous ne s'attendait à les voir couler notre croiseur de classe Atlanta en moins de deux heures.
Suite à cette action d'éclat et quelques échanges de salve, la flotte japonaise s'est retirée aux abords du port de Rangoon dont nous avons entamé le blocus. L'ennemi y possédait au moins 1 croiseur, 4 destroyers accompagné d'un torpilleur et d'un navire atelier.
Ce dernier fut coulé par l'un de nos croiseurs et l'adversaire c'est une nouvelle fois jeté sur nous afin de réitérer leur exploit sur un croiseur Britannique de classe ceres qui nous accompagnait. Sauf que cette fois, ils sont tombé sur un os, je dirais même, deux os. J'ai nommé le croiseur USS Louisville et un certain destroyer nommé l'USS Seward. Le jap , un destroyer de classe Kagero faisait feu de toute ses pièces contre le malheureux HMS Coventry mais notre petit samouraï n'avait certainement pas prévu de se retrouver lui même au milieu d'un déluge de feu.
Pas moins de 6 salves d'artilleries lourdes lui sont tombé sur le crane en quelques minutes réduisant son navire à l'état d'épave en perdition. Un simple tir de mes pièces légères ont suffit pour achever le travail et l'envoyer parle front. Faut tout de même reconnaitre qu'ils en ont dans le pantalon, dans une espèce de signe de défit, le jap à balayé le pont de mon bâtiment avec ses pièces anti aérienne plutôt que de prendre la poudre d'escampette.
Je n'irais pas jusqu'à dire que cette confrontation fut un engagement majeur mais il a sans nul doute refroidit l'ardeur de l'adversaire en éliminant leur destroyer le plus puissant lors de leur offensive. D'autant plus qu'il perdait leur torpilleur quelques heures après, certes, leur croiseur est toujours la mais sans navire atelier et avec une escorte plus légère il représente un danger bien moindre....dans l'immédiat.
Bien entendu, cela ne les a pas refroidit et les navires japonais sont revenu plusieur fois à la charge sans réel succès et avec des moyens toujours plus limité. L'arrivé d'un bon nombre de navire britannique a sonné l'heure de notre départ. Tout cela c'est passé il y a plusieurs jour et je profite de mon arrivé à San Diego pour vous envoyer cette lettre. Elle ne devrait pas être bien longue à vous parvenir et croyez que je regrette de ne pouvoir venir vous voir. Donnez moi vite de vos nouvelles, avec un peu de chance je recevrais celle ci avant mon départ.
Votre fille qui vous aimes.

PS: envoyé votre courrier au nouveau commandant du croiseur USS Juneau.
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Lun 22 Nov 2010, 18:55
Intermède:

C'est avec fierté que Mallory avait regardé l'USS Juneau amarré au quai, un fier croiseur de classe Brooklyn sortit des chantiers navals du New Jersey il y avait à peine 5 ans.

Lettres à Anchorage Uss_ju10

C'était un bâtiment qui avait été construit pour faire face aux croiseurs Mogami de la puissance japonaise. Frisant les 10 000 tonnes et face au plus de 12 000 de son rival il alignait toutefois l'équivalent en terme de puissance de feu avec 15 canons de 152 mm en cinq tourelles triples. Les japonais avaient depuis fait le choix de remplacer leurs canons par 10 pièces de 203 plaçant par leur tonnage le mogami dans la catégorie des croiseurs lourds alors que les états unis avait gardé leur configuration de combat.

Lettres à Anchorage 383467WNUS_6_47_mk16_Savannah_pic

Capable d'affronter la plupart des bâtiments japonais, le Juneau ne craignait en rien l'aviation adverse en étant capable de tirer un déluge de feu grâce à plus de 30 canons de 40 mm type Bofors.

Lettres à Anchorage 82109Georges_Leygue_40mm

Oui, Signy était vraiment fière de commander ce bâtiment et ses 826 hommes d'équipage. Elle savait ne pas pouvoir faire partager sa vision du croiseurs à ses parents par l'intermédiaire d'une simple lettre mais elle était certaine de faire avec ce navire de grande chose. Après quelque jours de préparation, c'est l'ensemble de la flotte du cuirassé au simple ravitailleur qui appareilla pour reprendre le combat.

Lettres à Anchorage 992577USS_Philadelphia_Pensacola_et_Salt_Lake_City
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Ven 28 Jan 2011, 10:24
Lettre 9: La ballade du Musashi.

Chers Parents,

Veuillez pardonnez mon écriture maladroite mais mes mains tremblent encore à la suite du terrible affrontement que nous venons de terminer avec les Jap. Lors de ma dernière lettre, je vous annonçais ma prise de commandement du croiseur USS Juneau au port de San Diego. Ce fier bâtiment aux 15 pièces de 152 mm à passé brillamment son baptême du feu dans mon premier véritable engagement d'envergure.

Enfin bref, la flotte toute entière avait appareillée en ce début de Novembre pour prendre le Cap de Nouméa. La traversée du pacifique allait être longue et monotone jusqu'à notre arrivée au large de l'île de Funafuti. L'atoll était le siège de raides japonais, quelques destroyers et peut être un croiseur qui ont rapidement prit le large à notre arrivé. Quand je dit rapidement, il faut croire qu'ils ne le furent pas assez et le Juneau à eu la chance d'en rattraper un et de l'envoyer par le fond. Par la suite, nous n'avons guère put faire autre chose que de suivre leur sillage jusqu'à Tulagi.
A l'approche de ce petit port militaire ennemi, la Task Force c'est retrouvé nez à nez avec la puissante Daisan Kantai Asakaze et son cuirassé de classe Yamato du nom de Musashi. Si ma mémoire est bonne, c'est le nom d'un de leur samouraï de l'ancien temps, plus précisément, un ronin, un guerrier errant qui cherchait à perfectionner son art du sabre. Nul doute qu'il trépignait d'impatience de nous balancer un déluge de feu sur nos têtes.

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Le commandant de la flottille, un homme qui est loin d'être aussi idiot qu'il semble l'être pour un officier supérieur, à prit le parti de faire reculer la flottille dans l'intention d'attirer les jap loin de leur base et surtout, plus proche des Kangourous. De la ou je suis, je vois que vous vous demandez de quoi je parle. Les kangourous sont le sobriquet que nous donnons aux unités navales australiennes.
Notre retraite ne fut toutefois pas facile et nous avons perdu plus d'un bâtiment qui ne fut pas assez rapide. Fort heureusement, ils étaient de petit tonnages et nous avons sauvegardé l'intégralité de nos bâtiments les plus importants à l'exception d'un croiseur léger.
Coup de chance, hasard et promptitude sont des facteurs important dans une telle opération et tout cela nous à permis de nous retrouver en position favorable face à la Daisan. En vue des australiens nous avons fait face. Ce n'est pas que ceux ci avait des bâtiments lourds mais leurs destroyers étaient nombreux et nous procuraient un gros avantage. Coté croiseurs, nous pouvions aligner 2 brooklyn et un Baltimore face à l'escorte de 2 Aganos et d'un Oyodo du Musashi. Bien entendu, le Iowa était notre Joker face aux pièces du Yamato.
Leur cuirassé accompagné de l'Oyodo ont tentés une attaque sur un petit destroyer non loin de ma position. Gravement touché, le destroyer du capitaine fletcher a dut se retirer et le Yamato a prit ses distances. J'ai lancé le Juneau sur le croiseur laissé seul et nous l'avons touché de deux salves, la nuée de Kangourous à fait le reste, achevant ce croiseur avant qu'il n'ai le temps de réagir.

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Vous ne pouvez pas savoir ce que cela fait de pouvoir enfin répliquer après plusieurs jours de recul impuissant. C'était au tour des jap de de prendre la fuite afin d'échapper à un encerclement fatal. Les chaudières de nos deux flottilles n'ont jamais dut autant chauffer dans le but de rejoindre le Musashi et de l'endommager suffisamment pour permettre a l'Iowa de le coincer et de l'achever. Ce ne fut pas une tache facile, le blindage du yamato semblait pouvoir absorber tout nos tirs et un navire atelier jap arrivait à le réparer durant les nuits de ces quelques jours de poursuite. Le capitaine de ce navire, le S-Sanada faisait preuve d'une habilité diabolique et arrivait à remettre le Musashi en état alors que celui ci était pratiquement criblé de toute part. Mais le diable lui même n'a pas put sauver le cuirassé japonais, entouré de toute part, harcelé à chaque instant, sa carcasse à finit dans un panache de fumé suite à une explosion digne de l'enfer.

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Le Juneau et son équipage ont été exemplaires et souvent en première ligne. C'est à peine si nos artilleurs n'avaient pas du mal à approvisionner nos tourelles tant la cadence de tir était importante. C'est bien simple, à la fin de l'engagement, il ni avait plus un seul obus dans les canons et les chaudières menaçaient d'exploser toutes seules. Je crois bien avoir atteins un sommet de popularité auprès de mes hommes et j'ose espérer que les galonner de l'amirauté me verront autrement que comme un sale petit canard.

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Pour finir, les deux croiseurs jap ainsi que quelques destroyers ont réussit à profiter de la situation pour filer mais le S-Sanada a payé son intolérable efficacité en coulant quelques heures après.
Ce fut certainement l'engagement le plus important du pacifique de ces derniers mois mais je gage que cela n'est pas terminé, la puissance de feu japonaise en terme de cuirassé nous surpasse largement et nous sommes loin d'avoir imposé une suprématie allié dans le secteur.
Nous allons devoir fourbir nos armes et préparer notre flotte à de futurs engagement afin de défendre la cote Ouest et protéger nos familles. J'espère que l'engagement de nos forces navales vous permet de vivre en sécurité et que l'effort de guerre imposé ne vous rend pas la vie trop difficile. Dans l'attente de votre lettre,

Votre fille qui vous aimes.
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