Changement de théâtre

Alors qu'il regardait le torpilleur de la classe Otori s'enfoncer doucement dans l'océan, Philip Vian entendit un son radio l'appeler:
"Amiral, Amiral, on vient de recevoir un message d'importance maximale, de la part de Londres."
Vian regarda son radio, interloqué:
"De Londres? Passez-moi ça! Bon sang, ce doit être important en effet pour que Londres nous contacte directement sans passer par Diamond Harbour. Je vais dans ma cabine, Foster, prenez ma place.
- Yes, Sir."
Après s'être retiré dans sa cabine et avoir déchiffré le message, le chef de la Force A put enfin prendre connaissance de son contenu:

From: British Admiralty
To: HMS Cossack

Avez ordre, vous ainsi que toute la Force A, de rallier le port allié le plus proche. Un transport aérien sera mis à la disposition de chaque responsable de vaisseau, ainsi qu'à ses officiers subalternes, pour rejoindre ensuite le port d'Aden pour prendre part à l'Opération F......, classée de haute importance par le Haut-commandement. Vous prendrez connaissance du contenu de la mission une fois sur place pour des mesures de discrétion et de sécurité. Les affectations de chaque participant à l'Opération sont déjà prêtes et sur place.

PS: cette mission ne souffrant d'aucun délai, vous avez ordre de n'engager le combat pour rallier un port que dans le cadre de la légitime défense, vu la position de votre bâtiment.

Over

Vian était songeur, ce devait être une sacré opération pour que l'Amirauté stoppe leur lutte dans le Golfe de Bengale pour aller au Yémen. Il avait bien une idée de l'objet mais n'avait aucune certitude.
Rentrant à la passerelle, il dit au radio:
"A l'attention de tous les responsables de vaisseau de la Force A: Avez ordre de rallier le port de l'Alliance le plus proche dans les plus brefs délais. Un transport aérien est mis à votre disposition pour rejoindre ensuite Aden. Votre bâtiment vous y attend déjà. Je vous donnerai les détails de vive voix sur place."
Et le radio de transmettre le message pendant que Vian calculait le temps nécessaire pour rejoindre Ceylan.

Le HMS Remora remontais le long de la cote ouest de Sumatra. Les reconnaissance aérienne ne signalais aucun activité ennemi dans le secteur. Le capitaine Tyrrel avait donc ordonner que l'on fasse surface et donné quartier libre à ses hommes. Après tant d'année passé à naviguer en sous-marin, il savait combien il était bon de sentir le soleil sur son visage après une campagne. La mission dans le Detroit de Malacca avait apporté son lot de frayeur et d'adrénaline et finalement quelques victoire de plus à bénéfice du HMS Remora. Mais a présent le réservoir était pratiquement vide. Le sous-marin vogait donc à la rencontre du cargo d'Axwell Token pour le point. Alors que le capitaine regardait ses hommes se prélasser au soleil. L'officier radio vint à sa rencontre:

- Capitaine, le commandant Vian souhaite vous parler en personne.
- En personne? J'arrive.

Cela devait être de la plus haute importance pour que le commandant prenne le temps de le contacter en personne. Quelque instant plus tard la voie du commandant résonnait dans la salle radio:

- Capitaine Tyrrel vous devez organiser le retour du Submarin Taskgroup à Trincomanlee dans les plus brefs délais.
- Trincomanlee? Il y a pourtant en Malaisie des convoi qui n'attendent que nos torpilles.
- L'amirauté organise un transport aérienne de tout le personnel de la flottile. Notre présence est recquise à Aden. Je n'ai pour le moment aucune information complémentaire. Vous serez brieffer là-bas.
- Yes, sir. See you soon. Over.

Puis s'adresse au radio:
- Contactez les capitaine Champman, LeSieur et Lewis. Informez-les qu'ils doivent rentrer à Trincomanlee au plus tôt après avoir été ravitailler.

Le HMS Dido etait enfin arrivé à Port Diamond apres plusieurs semaines de patrouille l'amenant jusqu'au detroit de Malacca.
Les ordres etaient d'attendre un vol à destination d'Aden afin de prendre possession d'un nouveau batiment.

Le capitaine Pinto contacta le capitaine Vian :

du HMS Dido au HMS Cossack,
sommes bien arrivés à Port Diamond.
sommes en attente des preparatifs pour le vol.
over.

[HRP]aux admins : 2 autres RP de transfert par avion

Le HMS Loyal, au cours de ces huit semaines de patrouille monotone dans le Golfe de Bengale, a reçu l'ordre de rejoindre son port d'attache au plus vite. Sans autre explication.

A bord tout l'équipage se réjouissait, enfin une permission en vue.

A l'aube le HMS Loyal est rentré au port de Trincomanlee, à peine amarré une voiture du quartier général s'est arrêté au pied de la passerelle. L'Enseigne de vaisseau est sorti de la voiture et nous a rejoint:

- Cpt Dan Handel, vous êtes prié de me suivre avec votre second au QG du port.

- Mais je viens à peine d'arrivé! que me veut encore ces huiles.

- Désolé, cela me parait urgent.

Nous voici donc arrivés devant le QG de Trincomanlee, l'endroit est isolé et entouré de grillages, le factionnaire de service nous conduit jusqu'au bureau de l'amiral.

Par divers éléments qu'il est inutile de relater ici, le secret absolu est mis en vigueur dans le cadre de l'opération.

Mon second reçoit le commandement du HMS Loyal et moi je dois rejoindre le port d'Aden.

Dans une lettre d'instructions on pouvait lire:
Capitaine DAN HANDEL de la Force A : Avez ordre de rallier l'aérodrome dans les plus brefs délais. Un transport aérien est mis à votre disposition pour rejoindre ensuite Aden. Votre bâtiment vous y attend déjà. Je vous donnerai les détails de vive voix sur place.
Amiral Philip Vian

Le Rear-Admiral arrivait à quai à bord du HMS Cossack (destroyer classe Tribal) qu'il avait commandé tout au long de sa mission de reconnaissance des îles indonésiennes, poussant l'audace jusqu'à explorer les ports de la côte Ouest de Bornéo en passant devant Singapour, là où les convois vitaux japonais partaient pour l'archipel nippon. Il y avait d'ailleurs eu là-bas plusieurs accrochages dont un avec un croiseur de la classe Agano qui s'était soldé par la destruction de ce dernier. Depuis le message de Londres, il avait fait cracher ses machines à tel point qu'un ravitaillement fut nécessaire pour rejoindre Ceylan.
Il observait maintenant le quai où se trouvaient trois hommes, en plus des marins qui étaient là pour assister l'arrvée, dont un était l'officier en charge du port. Philip donna l'ordre à tous ses officiers de le suivre à terre et à ses hommes de se mettre en rang devant le navire une fois celui-ci amarré.
Dès qu'il fut devant l'officier responsable du port, tous se mirent au garde à vous puis l'officier prit la parole:
"Content de vous voir Rear-Admiral, quand on nous a informé de votre trajet, nous n'en avons pas cru nos yeux. Les rapports que vous avez fourni aideront certainement l'Alliance à handicaper le Japon. Puis tendant un bras vers les deux autres à ses côtés, Je vous présente messieurs Tudor et Fisher votre nouveau officier sonariste ainsi que votre médecin de bord. Tout est en ordre pour votre voyage à Aden, l'avion n'attend plus que vous.
- Merci, messieurs bienvenu sous mon commandement. Si vous permettez, j'aimerais dire quelques mots à mes hommes avant de m'en aller.
- Bien sûr."
Puis, se tournant vers l'équipage:
"Soldats, je suis fier du travail que nous avons accompli, nous avons emmené le Cossack dans une mission à l'issue aléatoire et nous l'avons ramené dans un excellent état, compte tenu des ennemis rencontrés dernièrement. Je vous laisse ici car je pars vers une nouvelle affectation à Aden, ainsi que vos officiers. Mais comme les prouesses que vous avez accomplies méritent une récompense à leur juste valeur, j'ai le plaisir que vous bénéficiez d'une permission de deux semaines. Hourra général, Ceci le temps que le Cossack soit réparé et révisé. J'ajoute qu'il est fortement probable que je revienne ici et sur le navire derrière vous. N'espérez donc pas être débarrassés de moi aussi facilement. Ce sera tout, rompez!!!"

Se tournant à nouveau vers le responsable de la rade:
"Je vous suis."
Et ils s'éloignèrent vers une voiture garée non loin tandis que les marins s'éparpillaient sur le quai, le sourire jusqu'aux oreilles et une folle envie de faire la fête.

Le Bengal Red Tiger, n'avait jamais autant servi qu'à l'heure actuelle, il fut indispensable à la continuité des opérations de la East Indies Fleet, et surtout de la flotille Force A dont il fait parti. Les navires du Capitaine Axwell Token se succédait et à chaque rentrée de port il se voyait au commandement d'un navire plus conséquent encore. la fierté du capitaine d'être un transporteur indispensable se répercutait sur tout le personnel du navire, on ne savait trop finalement si ceux ci étaient pour la plupart des soldats ou des civils. Mais leurs compétences n'avaient que très peu d'égal. Et tant mieux car ce qui allait suivre demanderait d'eux un travail de haute importance.

"CAPITAINE!"
Axwell se retourna,

"Qu'est-ce qui s'passe Christopher?" dit'il interloqué

"j'ai reçu un message de haute importance, on nous veut absolument à Trincomalee, quasiment tous les capitaines de la force A sont arrivés, il reste plus que nous, ce fut si soudain... Que nous veux t'on Capitaine ?" dit le matelot essoufflé

"Calmes toi Chris... Tu sais bien que notre raffiot est moins rapide que le leurs et heureusement d'ailleurs AH AH AH..."

le matelot se rassura d'un coup et présenta la note à son capitaine. Axwell parcoura attentivement des yeux la feuille qu'il avait dans les mains et plissa les yeux.

"Bien Chris nous allons faire cracher ce tigre, nous allons consommer tout le carburant qu'il nous reste, on va mettra les gaz!!"

Il donna l'ordre d'avance en flank jusqu'à Trincomalee, heureusement il en avait pour un jour seulement

Le vent soufflait doucement sur les quais de Trincomalee. Daryl Kelly, capitaine du HMS Northland, observait son navire d'un regard critique. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'il attendait l'avion pour Aden et il était triste de laisser derrière lui un tel bâtiment, mais les impératifs de la guerre étaient ce qu'ils étaient.
Les combats avec les japonais avaient laissé leur marque sur le Northland, mais rien de bien grave par rapport à ce que les japs avaient subi. La zone avait été bien nettoyée: plus aucun navire ennemi ne croisait dans ces eaux, et c'est pour cela qu'on avait muté le capitaine.

Daryl Kelly jeta un dernier regard au Northland avant de partir sans se retourner. Une jeep l'attendait qui l'amena à l'aéroport. L'avion pour Aden allait partir, de nouvelles aventures commençaient.

Slimane… Yes, Sir ?

Vérifie que les bâtiments inscrits sur ces feuilles sont bien à quai veut tu ?

Yes, Sir… l’homme sortis du local bordé de grandes baies vitré qui rendait le lieu étouffant de chaleur, mais donnait une vue imprenable sur l’entrée de la voie fluvial et de ces quais.

Vous venez de loin commandant Vian, ce n’est pas tous les jours qu’on vois passé cela ici vous savez… l’officier essayait vaille que vaille d’entretenir une discussion dont la banalité restait tout de même affligeante puis, comme pour sauvé la situation, Slimane entra pour confirmer l’exactitude des papiers administratifs.

Bien commandant, vous êtes en conformité avec les instructions reçues de Londres, je vais vous délivrer vos laisser passer… l’officier glissa derrière son bureau et quelques tampons apposé de manière fort sonores plus tard remis les documents au commandant Vian.

Bonne route, commandant… Slimane, veut tu raccompagner ces messieurs s’il te plaît…

Yes, Sir… il ouvrit la porte et laissa passer l’Anglais. Arriver au bas de l’escalier et devant la porte du bâtiment des pilotes, il envoya quelques ordres en Arabe, ordres qui se relayèrent de bouches en bouches et finalement, des différents bâtiments de la Force A les passeurs rejoignirent leurs quartiers en attente de la mission suivante qui les ramèneraient à l’autre bout du Canal…

Après 3 mois de coliques à Chandpur, 1 semaine à chercher des navire portant le pavillon de sa flotte dans le golfe du Bengale, puis une fuite éperdue vers Diamond Harbour face à un loup japonais qui ne prenait même pas la peine de se cacher en plongée de son tout nouveau cargo, un C2, nommé FreeHK comme les précédents, et enfin 2 jours d'entretiens de recrutement de spécialistes dans sa cabine qui sentait toujours la cuisine que son cuistot préparait (décidément, pas un spécialiste celui-là... la marine de Sa Majesté aurait du penser à inclure le poste au budget des experts), le capitaine Bob Tsinhuo savourait enfin une fiole de Baijiu trouvé "par hasard" et ramenée en douce de son second... Quand soudain son radio entra:
- Cap'tain!!! enfin M'sieur Bob... enfin.... euh... on vient de recevoir un message!
- Ok... qu'est ce que j'ai dit au second hier? On entre pas sans frapper chez le capitaine, même si il vous dit de pas l'appeler Capitaine! Et v'la t'y pas que mon radio me fait perdre la seule fiole d'alcool chinois qu'jai pu trouver dans tout Diamond Harbor... air désespéré, puis il finit par relever la tête de ses main avec un léger sourire et un oeil fermé comme si un mal de crâne soudain le prenait C'est des nouvelles des autres au moins? J'arrive toujours pas à croire qu'il m'aient laissé à Chandpur en riant de ma résistance d'autochtone... comme si un habitant de Hong Kong avait queq' chose à voir avec ces diables de cuistots indiens... euh... le message?
- Ils ont passés le canal capitaine!
- Quoi?
- Ils sont en Méditerranée, pour aider au ravitaillement de La Valette, et on doit si possible les rejoindre au plus vite à Alexandrie!
- Quoi?!?
- Le but serait de ravitailler les retardataires qui y sont encore... enfin qui sont moins retardataires que nous... et ensuite de ravitailler tout le monde pour le retour!
- D'aaaaaaaaaccoooooooord... Et on doit faire tout le tour de l'Inde puis de la Péninsule en combien de temps? Parce qu'avec ça il tape la paroi de sa cabine, même si c'est mieux que le chalut qu'on avait en partant de Hong Kong, on est pas rendu hein!!
- Euh, apparemment l'amirauté peux organiser des ponts aériens...
- Oooooh, avec ma chance je sens que je vais avoir le mal de l'air... Bon, va voir le second, contactez l'administration et organisez ça, moi je vais allez repêcher les gars dans les bars, histoire que ça traine pas.
- Bien Cap... M'sieur Bob... Je demande au médecin de prévoir de l'aspirine?
- Quoiiiiiiiii? On insinue que je risquerai de pas pouvoir résister et de revenir avec une gueule de bois? Faudrait pas s'croire tout permis parce que je suis gentil et qu'on est pas sur un combattant mon petit!
- Euuuh... c'était aux gars et surtout aux mécanos que je pensais M'sieur...
- huuuum... oui... bon... va voir le second, on doit pas trainer si on veux arriver à temps pour servir à quèqu' chose.
- Bien Capitain.

Le jeune homme part en courant, et le jeune capitaine s'affale sur sa chaise, se prend la tête dans les mains et marmonne:
- L'Egypte.... manquait plus qu'ça... j'aurai du lui dire de prévoir double ration d'aspirine pour le capitaine... et des anti-colique... avec ma chance on va encore avoir un cuistot qui veux faire gouter les spécialités locales... Bon! Allons trouver mes gars!

De : Naval War Office
Destinataire : Bureaux de Port-Saïd - Enseigne de la Force A
Priorité : Haute

Capitaines de la Force A, flottille de la Home Fleet. L'amirauté a soigneusement étudiée votre demande d’aménagement de mission spéciale.
Au vu de la situation, des agissements de la flottille et des intérêts de l'Empire Britannique l'Amirauté se voit obligée de décliner votre demande.

Au vu de la situation : la sécurité Alliés en Méditerranée ainsi que les forces en présence ne justifient plus la présence de la Flottille en ces eaux.

Au vu des agissements de certains capitaines de la flottille : Plusieurs manquements aux objectifs ont été observés. Certes les cargos ont délivrés leur cargaison à Malte cependant certains éléments de la flottille se sont délibérément écartés du convoi, s'étant même séparés de sa protection, pour effectué des raids contre les forces de l’Axe de la zone, et ce malgré les nombreux contres ordres de l'amirauté visant à garantir une ravitaillement de La Valette en toute sécurité.

Au vu des intérêts de l'Empire Britannique : Nos positions en Inde sont en ce moment même la proie des flottes Japonaises qui ont sus profiter du départ de la flottille. Etant donné que la Méditerranée est en status quo, la Force A se doit se repartir sur ses bases d’opérations habituelles afin de protéger nos intérêts coloniaux.

Par suite de ce message l’Amirauté décide :
- La Force A doit immédiatement quitter les eaux de la Méditerranée, que ce soit par avion ou en franchissant le Canal de Suez. Le ravitaillement de Malte échois désormais aux forces Alliées Occidentales. A ces fins vous ferez route au plus tard dans les 24h après réception de ce message vers le port de Port-Saïd afin de traverser le canal et repartir vers l’Océan Indien. Les documents officiel et vos laissez passez vous attendrons à la capitainerie. Les capitaines ne pouvant se rendre dans les délais impartis vers ce port pourront se faire connaître et obtenir des facilités de transport par voies aériennes au départ de ports alliés et à destination des ports de Madras ou Bombay.

Admiral Louis Mountbatten

message du HMCS Inuit:

somme assez loin de port said. est-ce possible d'avoir le soutien d'un ou deux sunderland pour un retour ver port said. force FFL pourront reprendre le submersible abandonner.
708 tonne coulé depuis notre arrivé, 1 submersible et une vedette, endommager 2.

Francis Le Sieur, commandant su HMCS Inuit.

From: HMS Afridi
To: Naval War Office
Priority: High
Admiral, je me dois de vous informer que les navires de la Force A sont trop éloignés des ports Alliés à l'heure actuelle pour pouvoir en rallier un en 24h. Nous allons donc, les navires de surface, pour faire au plus vite, transférer notre cargaison à la FANA afin qu'elle termine le ravitaillement en cours, nous permettant ainsi de rentrer à Port Saïd d'ici le prochain Jour du Seigneur et de prendre l'avion une fois sur place.
Concernant le submersible du Captain Le Sieur, je demande à ce qu'il puisse rejoindre le port de La Valette, port le plus proche pour lui, afin de ne laisser un navire de Sa Majesté vide à nos Alliés, à moins que vous ne dépêchiez un hydravion pour transférer le nouvel équipage et amener l'ancien à Port Saïd.

Mes respects les plus distingués

Rear-Admiral Philip Vian, commandant de la Force A

L’amiral piétinait dans son bureau… Damned, sont-ils donc incapables de lire un message simple… James… James !

Yes, Sir ?... Un homme entra en trombe dans le bureau…

Transmettez je vous prie aux commandants de la Force A…

Yes…

Commandants, l’amirauté ne vous demande pas d’être dans 24h à Port-Saïd mais bien de faire route vers ce port au plus tard dans les 24h suivant la réception du message. STOP.
Je rappel que l’abandon de navire est puni de court martial, aucun abandon ne sera tolérer. STOP.
Message précisait possibilité aérienne au départ d’un port Alliés. STOP.
Auriez vous ravitailler un port de l’Axe par hasard ?. STOP.
L’heure tourne, vous n’avez pas le temps de rêvasser, c’est un ordre. STOP.

OVER.


C’est un amiral agacé que quitta précipitamment l’homme qui alla transmettre le message…

Cela fait 12 h que le S/S Samara a changé de cap pour rentre à Alexandrie, afin de remettre le cargo à l'autorité du port.

Le S/S Samara vient de rentrer au port d'Alexandrie, suite à l'opération anglo-françaises Figolli, une action offensive d'approvisionnement de Malte.

Environ une heure après que le S/S Samara eut jeté l'ancre, le capitaine Dan Handel, par une communication télégraphique de l'Amirauté, reçut l'ordre de se rendre au QG des opérations.

Les nouvelles sont mauvaises, sur la situation au Golfe de Bengale depuis le départ de la Force A.

Le succès écrasant des opérations japonaises sur terre et sur mer, a indiqué très clairement au commandement de la marine britannique que Ceylan était intenable en tant que base pour les opérations. L'ennemi avait le contrôle complet de la baie du Bengale et à sa volonté était en mesure de contrôler les eaux au sud et au sud-ouest de Colombo.

Le Capt Dan Handel reçois l'ordre de prendre l'avion au plus vite pour Triconmalee, afin de reprendre le commandement du HMS Loyal, consacré aux tâches d'escorte.

From: Naval war office
To: Commandant du HMS Daring

Commandant,

présentez vous dans les plus bref delai à Madras pour y rejoindre votre flottille.
Vous y recevrez un nouveau commandement.

Admiral Louis Mountbatten

Dans un bar de Gili gili, un jeune homme nommé mister Turtel entre, une lettre dans les mains :

- Capitaine Mac Daniels, j'ai une bonne nouvelle.

- Qu'est ce qu'il y a , mister Turtle ? répond un grand roux barbu tenant plus du pivot de bar que du capitaine britannique.

Irrité par l'énième écorchement de son nom, il répond :
L'amirauté est satisfaite de nos derniers résultats, et elle souhaite que vous rejoigniez la force A, basé à Madras. Un avion passera nous prendre demain, si vous acceptez. Et lâchez votre bouteille !

- On va enfin changer d'air. Je te paye un coup pour fêter ça !

Ainsi, le capitaine Mac Daniels allait être transféré à Madras, pour rejoindre la force A.