Rugby, un sport de freaks

Depuis quelques années, l'actualité du rugby prend des accent de plus en plus médicaux. On parle des joueurs pour leurs exploits sur le terrain, certes, mais aussi pour les blessures dont ils sont régulièrement victimes. Quelques exemples ? Alexandre Barozzi, le pilier de Lannemezan, s'est fracturé une vertèbre cervicale en Septembre dernier lors d'un match de Fédéral 1 contre Bagnère-de-Bigorre. Peut-être ne remarchera t-il plus jamais. Lors d'une tournée des nations du Sud en Europe, ce fut l'hécatombe. Le centre italien Lucas Morisi s'est déchiré la rate lors du match contre les fidjiens. Il à dut être opéré en urgence. Le sud-africains François Louw est sortie sur une civière, minerve au cou, face à l’Écosse. L'anglais Dylan Hartley a terminé  l’hôpital son match commencé face aux All Blacks, poumon touché. Le KO spectaculaire de Johnathan Sexton tamponné par Mathieu Bastareaud. Et d'autre encore.
Cette liste est loin d'être exhaustive . Inévitablement elle conduit à s'interroger sur l'évolution du jeu. Car le rugby à beaucoup changé depuis sa reconnaissance ne tant que sport professionnel. Les joueurs ont plus de temps à consacré leurs entrainements.  De ce fait, ils sont plus affutés, plus rapides et plus costauds que ce de la génération précédente. Pour ne pas être largués dans cette course à l'armement, les netraineurs sont tous ne train de chercher les "bestiaux" qui seront capable d'assuré le service dans les rencontres de demain. Prenons l'exemple de l'équipe de France. De l'avis des spécialistes, elle manque de lourds piliers et doit résoudre ce problème au plus vite. Il existe un adage dans le rugb qui prétend qu'on ne peut pas gagner sans des avants solides. "No scrum, no win". Littéralement, cela signifie : "Pas de mêlée, pas de victoire".
L'entraineur des Bleus, Philippe Saint-André, s'est donc mit en quête de  de nouveaux joueurs qui répondent à ces exigences de gabarit. Il en à repéré un qui joue à La Rochelle en Pro D2. Il s'appelle Uini Atonio. Il est néo-zélandais, mais pourrait être naturalisé français dès Juillet 2014.
Ses mensurations ? 1,96m pour 140kg. Soit 20 de plus que Jonah Lomu à sa meilleure période ! Voilà le genre d'info qui conforte l'alarmisme ambiant.  "Le rugby est devenue un sport de freaks !" déclarait récament le médecin othopédiste de John Fairclough, président de la "British Sport Trauma Association".
Freaks ? On connaissait le film tourné par Tod Browning en 1932, un des plus déjantés de toute l'histoire du cinéma! On peut traduire par le terme "énergumène, "phénomène de foire" ou plus cruellement, par "monstre". D'ailleurs Freaks est sortie en France sous le titre La monstrueuse parade. Est-ce réellement le devenir du rugby ?
Beaucoup de spécialistes pointent aussi la surcharge du calendrier. Surtout pour les meilleurs joueurs, ils sont sans cesse sollicité pour des match internationaux, ceux de la coupe d'Europe et les rencontre importante du Top 14. Ceci dit, le nivellement des valeurs fait qu'elles le sont pratiquement toutes. A titre de comparaison, lorsque les footballeur américains livrent un vingtaine de match par saison, les rugbymen peuvent aller en disputer jusqu'à quarante-huit. Une folie !
Alors, bien sur, les blessures se multiplient. Selon une étude récente mené à Liège, le risque de se faire mal en jouant au rugby oscille de 1 à 100 pour mille heure de jeu. Comment expliquer une fourchette aussi large ? D'abord, il faut tenir compte de l'age des joueurs. On se blesse rarement dans les équipes de jeunes. En dessous de 16 ans, on recense à peine trois accidents pour mille heures de jeu.,Puis on passe à 24/1000 dnas la catégorie des 20-24 ans et 35/100 dnas la catégorie des 25-29 ans. Pourquoi ? L'explication est facile à comprendre. En vieillissant on  augmente son temps de jeu, tout simplement. Or il existe dans ce  sport une corrélation directe entre le temps passé sur le terrain et les blessures.
Cela apparait de façon limpide dans les statistiques. on a put mesurer que le risque de lésion augmentait au fur et à mesure que l'on progressait dans l'année. Les entorses du genou aussi surviennet généralement dans les 20 dernières minutes du match. Tout cela marque le lien avec l'accumulation des fatigues, que se soit à l'échelle d'une rencontre ou d'une saison.


(à suivre...)
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J'ai pensé qu il aurait intéressez certains.
Je recopie l'article, à partir du magazine papier. ça prend un peu de temps je vais le poster par bout pour éviter de le recopier presque entièrement et de le perdre à cause d'un bug.

En effet mais aussi le rugby est un sport assez violent quand meme ce genre d'accidents n'est pas rare

Peter Frandl a écrit:En effet mais aussi le rugby est un sport assez violent quand même ce genre d'accidents n'est pas rare

Là, c'est plus à haut niveau, c'est plus rare en amateur et chez les jeunes. J'en suis l'exemple en 7 ans de club comme avant ou demie de mêlée, je n'ait jamais rien qui ne puisse pas se soigner avec du désinfectant et de l'eau chaude (une fois à la maison). On ne m'a jamais sortie pour du terrain à cause d'une blessure. Donc tu rique rien si tu commence l'année prochaine. tu à le temps de t'y mettre avant de prendre des risques.

Edit : suite de l'article postée

Je pense que tu as raison. Le mot sport vient du vieux Français " se desporter", synonyme de se détendre. Sport professionnel est donc un barbarisme. J'ai pratiqué 2 sports au niveau national, le Judo et la Voile. En 20 ans de Judo je ne me suis blessé gravement qu'une seule fois. Le rugby a voulu imiter le foot (sport encore plus dangereux, voire le coup de genou qu'un joueur s'est pris dans la tête ce soir) en se professionnalisant et en allant chercher des joueurs à l'étranger. Ils oublient tous que c'est un jeu car maintenant tout est une histoire d'argent, c'est consternant. J'ai pratiqué le rugby qu'une année en seconde. Je ne courrais pas vite, je pesais 54 kg et j'étais maladroit dans les passes....Plusieurs de mes cousins jouent à l'Aviron Bayonnais

Hans Schulmaster, j'aime tes cousins, ils ont du gout^^

Pour moi le soucis est que des dirigeants ou entraineurs depuis plusieurs années veulent le gars qui soit lourd, qui percute, coure comme une gazelle, fais de la super passe. La faute au super 15 ?
Pour moi cela tient plus du foot américain. Voir des mauls sur mauls, donner la gonfle a des coffre à ballon, style Chabal qui à 2 mains gauches, ce qui donne après des défenses à la Maginot. Il y a beaucoup de joueurs gravement touché voir handicapé chaque année !

Marcanzi a écrit:

Peter Frandl a écrit:En effet mais aussi le rugby est un sport assez violent quand même ce genre d'accidents n'est pas rare

Là, c'est plus à haut niveau, c'est plus rare en amateur et chez les jeunes. J'en suis l'exemple en 7 ans de club comme avant ou demie de mêlée, je n'ait jamais rien qui ne puisse pas se soigner avec du désinfectant et de l'eau chaude (une fois à la maison). On ne m'a jamais sortie pour du terrain à cause d'une blessure. Donc tu rique rien si tu commence l'année prochaine. tu à le temps de t'y mettre avant de prendre des risques.

Edit : suite de l'article postée

Justement je parlais du haut niveau