Naufrage du Bach Dang

JOURNAL DE BORD DU BACH DANG

Le semaine commence bien, le mer est belle, et tout les navires de la FNEO sont parfaitement alignés derriere le navire amiral, le croiseur Bach Dang que j'ai l'honneur de commander.
D'aprés les messages de l'amirauté, la bataille fait rage autour de La Valette. Les italiens y sont en nombre parait il.
Je decide de cesser l'entrainement de la flotte et de fonçer sur zone.

Aprés une nuit de navigation tout feux eteints, mon second me reveille avec un ton inquiet.
un croiseur italien à l'horizon !
Je me leve rapidement pour gagner la passerelle. Le temps que j'y arrive la vigie rapporte qu'un deuxieme croiseur se range avec le premier.
En quelques heures toute la Germanico est elle aussi en formation de bataille.

Les Italiens sont plus nombreux et largement plus experimentés par rapport aux jeunes capitaines fraichement revenus d'Indochine.
Aprés un compte rendu à l'Etat Major, je comprend que je n'aurais aucun renfort, ni d'Alger ni de La Valette.
j'ordonna alors un repli groupé.

2 jours durant nous reussissons à tenir les Italiens à distance. Ceux ci nous poursuivent implacablement. Certains capitaines impétueux ont lancés des raids sur mon navire, mais mon navigateur a reussit à tout esquiver. Un jeune capitaine italien fait l erreur de rester trop pret de nous. Nous le torpillons rapidement avant de reprendre notre repli.
La soirée fut plus mouvementée. Les capitaines italiens les plus experimentés entrent dans la danse. Ils anticipent les ecarts de mon croiseur et le touchent plusieurs fois.
Les voies d'eau sont severes, d'enormes panaches de fumés s'èlevent dans les airs. le croiseur gite de 15 degrés babord.

Mon second m'encourage à donner l'assaut contre un croiseur italien. tenter un eperonnage ou un sabordage.
Je regarde autour de moi la mine apeuré du reste de mon équipage. cette idée est chevalresque, mais pour mes hommes je dois tout tenter pour les sortir de là. J'ordonne la reparation des voies d'eau.
Malheureusement, malgré une nuit de reparation, le navire prend toujours l'eau. J'ordonne au reste de la flotte de filer sans venir nous porter secours. Je ne souhaite pas qu'un autre capitaine de la FNEO risque sa vie. Malgré tout le capitaine Lecoeur reste encore aux cotés du Bach Dang agonisant.

Au petit matin une torpille heurte la croiseur sans que nous l ayons vu approcher. Le navire commence à couler rapidement.
J'ordonne rapidement à tout le monde d'abandonner le navire. Pendant quelques secondes je pense à rester à la barre de mon croiseur pendant qu'il sombre. Mais il faut survivre pour pouvoir retourner au combat.

Je lance un dernier message à la radio avant qu'une vague m'emporte hors du navire.


Heure du naufrage : 6h36 ... Bloop ...

Je me reveille sur une petite plage. mon operateur radio ma tiré hors de l'eau.
Son fameux Tshirt rose est partiellement déchiré. Il est le seul rescapé avec moi sur cette plage. La journée risque d'etre longue.



Je me remet à penser à mon naufrage. Aux erreurs commises, aux marins disparus par ma faute.
Avant de tomber dans le desespoir j'aperçois au loin un petit radeau de fortune !!
Apparement d'autres de mes marins sont encore en vie .

Une fois l'embarquation plus proche de la plage, je discerne enfin ses occupan... tes.




Ce sont les cuisinières Tchèques que mon second avait recruté à Alger. Elles ne parlent pas Français et leurs noms sont imprononçables.
Je decide de les appeler "Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi et Samedi" .... zut on est dimanche aujourdhui.
Seul l'operateur radio ne semble pas enchanté de retrouver d'autres rescapés.

Un regret de plus me traverse l'esprit : " pourquoi j'ai envoyé un message radio avec notre position ... "
décidement, cela fait beaucoup d'erreurs en peu de temps.

Ouch , je sens un douleur à l'épaule ... je me masse l'epaule en faisant la grimace, l'une d'elles à semble t il comprit mon probleme et me propose un massage ... au moins un stratagème qui aura marché cette semaine.

2 jours que nous sommes échoué sur cette plage.
Des débris sont rejeté par la mer tout les jours, des fois des corps.

Je viens de recuperer celui de mon officier intendance, toujours accroché à son livre de compte. Il avait refusé de quitter le navire, arguant qu'il devait dresser l'inventaire de tout ce qu'il allait couler, pour les demandes de dedommagement à l'italie à la fin de la guerre !

j'ai aussi retrouvé celui de l'officier barymetrie et de l'officer electromecanicien. tout les deux avaient embarqué sur le Bach Dang pour rejoindre leur affection sur un sous marin à La Valette. leur periode en immersion aura été plus tot et plus rapide que prévu.

Mais, au milieu de tous ce malheur un petit miracle se réalise ! Mon chat "bleu-nial" dérivant, accroché à une caisse de bois.

ah oui je me rappelle...c'est a contre cœur qu'on vous a laissé, vous et Lecoeur...
Joli rp, comme toujours!

Magnifique, très plaisant à lire !

J'ai eu ma petite larme pour le chat ^^

Le chat est sauf c'est l'essentiel!!!

Je voulais continuer ma chronique version Robinson mais j'ai manqué de temps.

excellent RP surtout avec le chat