Encore une fois...

Coulé, a croire que commander un rafiot Jules Verne me portait la poisse comme pas permis...
Cette fois, c'est la RAF qu'il me fallait remercier et plus particulièrement le courageux équipage du Walrus. Hydravion pas particulièrement beau, il avait déjà fait deux rotations avant que les vedettes de sauvetage n'arrivent sur les lieux et récupère le reste de l’équipage.
Débarqués a Plymouth et accueillis chaleureusement par les habitants, notre attente devant une tasse de thé fut, ma foi, de courte durée. En effet, un avion de transport arriva presque immédiatement avec de nouveaux ordres, la nouvelle de la perte du navire, transmise par un des destroyers d'escorte (le même qui coula le uboot) était arrivée sur le bureau de l'amiral Auboyneau.
En grand manque de capitaines expérimentés et aussi de membres d’équipage, il avait réussi a obtenir rapidement un moyen de transport auprès de nos alliés pour transférer tous les personnels aptes a reprendre la mer.
C'est le cœur un peu serré que je laissai mes compagnons d'infortune a l’hôpital et montais dans l'avion avec le reste de l’équipage. Notre destination pour des raisons de confidentialité, nous la découvrirons seulement en arrivant, en attendant ils nous faudra nous reposer tant bien que mal dans l'avion car toute cette hâte ne me laissai présager rien de bon.