- Kurt JürgensTempête
- Autre pseudo : Satoshi Matsuda
Nation au Front Atlantique : Allemagne
Flottille au Front Atlantique : 7. Unterseebootsflottille Der Stier
Nation au Front Pacifique : Japon
Nombre de messages : 553
Date d'inscription : 06/07/2008
Infos
Nationalité: Allemand
Festung Bergen!
Sam 06 Fév 2010, 21:49
L'aube peinait à arriver ce matin là. Le "Kormoran" avait été chargé de sa cargaison durant le nuit, et son équipage n'avait pas démérité. En un temps record, les marins avaient déchargé et stocké plusieurs tonnes de vivres, de torpilles et de carburants. Deux U-boot avaient quitté le "Bunker Bruno" la veille, et Jürgens se maudissait d'avoir été retenu trop longtemps par l'administration rigoureuse de la Kriegsmarine. Même en Norvège, celle-ci se montrait aussi tatillonne qu'à Hambourg ou Berlin, sinon davantage.
Mais à présent, le caboteur quittait le septième quai réservé aux transporeurs, glissant lourdement sur la surface de l'eau glacée. Sa quille brisait la fine couche de glace qui s'était formée. Le bruit des gros moteurs du "Kormoran" ne parvenait pas à étouffer ce craquèlement. Le bateau était entouré d'immenses Fjörds qui encadraient la baie où avait été construite la ville. Celle-ci affichait harmonieusement ses devantures en bois peintes de couleurs blanches éclatantes. Ces petites demeures sans symétrie rivalisaient de beauté avec les fjörds majestueux qui l'encadraient.
Le "Kormoran" s'éloignait du "Bunker Bruno" et de de ses immenses portes qui accueillaient les U-boot. Au-dessus du port, le protégeant ainsi que la ville, les forts de Kvarven, de Hellen et de Sandviken, hérissés de plusieurs pièces d'artillerie allemandes. Jürgens savaient que si d'aventure une flottille ennemie s'aventurait dans la baie, l'artillerie de la ville ainsi que celle des différents forts aux abords, la taillerait irrémédiablement en pièces.
Dans la passerelle de commandement, Jürgens s'asseya sur son fauteuil, une main sur un accoudoir, l'autre sous son menton. Son regard se perdit dans le chenal qui le menait vers le large. Le kaulent remarqua un mouvement sur le pont avant. Il aperçut cinq ou six de ses hommes qui s'attardaient à la proue du navire. Ceux-ci semblaient deviser joyeusement, s'extasiant du spectacle qu'offrait ce soleil hivernal diaphane, qui se réfléchissait sur les förds...
Mais à présent, le caboteur quittait le septième quai réservé aux transporeurs, glissant lourdement sur la surface de l'eau glacée. Sa quille brisait la fine couche de glace qui s'était formée. Le bruit des gros moteurs du "Kormoran" ne parvenait pas à étouffer ce craquèlement. Le bateau était entouré d'immenses Fjörds qui encadraient la baie où avait été construite la ville. Celle-ci affichait harmonieusement ses devantures en bois peintes de couleurs blanches éclatantes. Ces petites demeures sans symétrie rivalisaient de beauté avec les fjörds majestueux qui l'encadraient.
Le "Kormoran" s'éloignait du "Bunker Bruno" et de de ses immenses portes qui accueillaient les U-boot. Au-dessus du port, le protégeant ainsi que la ville, les forts de Kvarven, de Hellen et de Sandviken, hérissés de plusieurs pièces d'artillerie allemandes. Jürgens savaient que si d'aventure une flottille ennemie s'aventurait dans la baie, l'artillerie de la ville ainsi que celle des différents forts aux abords, la taillerait irrémédiablement en pièces.
Dans la passerelle de commandement, Jürgens s'asseya sur son fauteuil, une main sur un accoudoir, l'autre sous son menton. Son regard se perdit dans le chenal qui le menait vers le large. Le kaulent remarqua un mouvement sur le pont avant. Il aperçut cinq ou six de ses hommes qui s'attardaient à la proue du navire. Ceux-ci semblaient deviser joyeusement, s'extasiant du spectacle qu'offrait ce soleil hivernal diaphane, qui se réfléchissait sur les förds...
- Kurt JürgensTempête
- Autre pseudo : Satoshi Matsuda
Nation au Front Atlantique : Allemagne
Flottille au Front Atlantique : 7. Unterseebootsflottille Der Stier
Nation au Front Pacifique : Japon
Nombre de messages : 553
Date d'inscription : 06/07/2008
Infos
Nationalité: Allemand
Re: Festung Bergen!
Jeu 11 Fév 2010, 23:55
Les fjörds s'éloignaient derrière le "Kormoran". Cela faisait prêt de 30 heures que le vieux caboteur avait quitté le port. Jürgens avait profité de ce court voyage au milieu des récifs de glace pour éprouver tant son équipage, que son bâtiment remis à neuf en cale sèche, suite à une course épique au large de l'Ecosse face à une flottille britannique. Son équipage et lui-même avait eu une belle frayeur, et il s'en été fallu de peu qu'ils rejoignent tous le panthéon des marins morts aux côtés du dieu Aegir.
Le ravitailleur avait reçu des réparations rigoureuses des mécaniciens allemands et norvégiens, encadrés par l'efficace "Kriegsmarinenewerftpolizei". Composé d'un équipage aguerri et aux réflexes désormais affutés, Jürgens était désormais onfiant pour la campagne à venir.
La nuit s'apprêtait à tomber, et la navire voguait vers la clarté flaibissante de l'ouest. La neige tombait, et le givre recouvrait déjà les différents ponts, malgré l'écume et les vagues. Jürgens s'apprêtait à descendre dans sa cabine, lorsque son officier radio pénétra dans le poste de commandement.
"_ Herr Kapitan! Nous avons reçu un message du kaulent Von Ludwig! Ils ont apparemment repéré un destroyer ennemi!
_ Un seul...? Quel type? Quel pavillon?
_ C'est un "Tribal", britannique, kaulent!
_ Britannique!? Ceux-là ne voyagent jamais seuls. Retournons en salle de radio! Nous allons répondre à Von Ludwig!
Il ne fallut que deux minutes à Jürgens et son officier, bousculant quelques marins qui se rendaient à la cambuse, pour rejoindre la salle de radio. Lorsqu'ils pénétrèrent dans la petite pièce, ils y trouvèrent l'opérateur de quart, un casque vissé sur les oreilles, en train de rédiger un message qu'un allié envoyait sur le moment.
"_ C'est Von Ludwig? s'enquit Jürgens...
_ Nein, Herr Kapitan! répondit l'opérateur. C'est le kaulent Von Schweizer! Il signale deux autres tribales dans les environs du "Lili Marlène"!!!
Le ravitailleur avait reçu des réparations rigoureuses des mécaniciens allemands et norvégiens, encadrés par l'efficace "Kriegsmarinenewerftpolizei". Composé d'un équipage aguerri et aux réflexes désormais affutés, Jürgens était désormais onfiant pour la campagne à venir.
La nuit s'apprêtait à tomber, et la navire voguait vers la clarté flaibissante de l'ouest. La neige tombait, et le givre recouvrait déjà les différents ponts, malgré l'écume et les vagues. Jürgens s'apprêtait à descendre dans sa cabine, lorsque son officier radio pénétra dans le poste de commandement.
"_ Herr Kapitan! Nous avons reçu un message du kaulent Von Ludwig! Ils ont apparemment repéré un destroyer ennemi!
_ Un seul...? Quel type? Quel pavillon?
_ C'est un "Tribal", britannique, kaulent!
_ Britannique!? Ceux-là ne voyagent jamais seuls. Retournons en salle de radio! Nous allons répondre à Von Ludwig!
Il ne fallut que deux minutes à Jürgens et son officier, bousculant quelques marins qui se rendaient à la cambuse, pour rejoindre la salle de radio. Lorsqu'ils pénétrèrent dans la petite pièce, ils y trouvèrent l'opérateur de quart, un casque vissé sur les oreilles, en train de rédiger un message qu'un allié envoyait sur le moment.
"_ C'est Von Ludwig? s'enquit Jürgens...
_ Nein, Herr Kapitan! répondit l'opérateur. C'est le kaulent Von Schweizer! Il signale deux autres tribales dans les environs du "Lili Marlène"!!!
- Kurt JürgensTempête
- Autre pseudo : Satoshi Matsuda
Nation au Front Atlantique : Allemagne
Flottille au Front Atlantique : 7. Unterseebootsflottille Der Stier
Nation au Front Pacifique : Japon
Nombre de messages : 553
Date d'inscription : 06/07/2008
Infos
Nationalité: Allemand
Re: Festung Bergen!
Dim 14 Fév 2010, 18:18
Kurt pestait intérieurement contre la Kriegsmarine qui avait tardivement accordé aux derniers kapitän du wolfpack, de quitter Bargen. En effet, Just et Pfeffer étaient à deux jours de navigation derrière le "Kormoran". Mais Von Ludwig et Von Schweizer étaient deux vieux loups de mer, et ils sauraient se montrer prudent.
"_ Surveillez bien la suite des évènements, Leutnant zur See. Mon second a ordre de maintenir le cap au nord-ouest. Il n'est rien que nous puissions faire d'autre pour ce combat qui se prépare. En attendant, faites-moi apporter un plateau-repas dans ma cabine. Ensuite je dormirai un peu. Faites-moi réveiller s'il y a des nouvelles... Bonsoir Leutnant zur See.
_ Gute Nacht, kaulent...!"
---- 0 ----
"_ Kapitän...! Kapitän...!"
Dans son rêve, Kurt entendit tambouriner à la porte de sa cabine. La voix de son quartire-maître principal raisonnait au milieu des rires de son épouse et de ses enfants. Son sang ne fit qu'un tour. Il se dressa sur sa couchette. Le temps de se réveiller, il regarda le bazar qu'il avait laissé sur son bureau la veille au soir. En effet, il avait laissé ses lettres et son stylo à encre sur le bureau en désordre, vaincu par la fatigue.
Kurt chaussa ses bottes, se leva puis saisit sa casquette et sa veste suspendues au porte-manteau avant de quitter la cabine.
"_ Quelle heure est-il, Sigmund?
_ 4h45, kaulent!
_ Des nouvelles du 'Lili Marlène" et du "Die Forelle"?
_ Ya, kaulent! Le "Lili Marlène" a été coulé!!! Je vous laisse lire ce cable..."
Jürgens eut le souffle coupé. Il s'arrêta pour dévisager son quartier-maître. Ce dernier avait la mine grave des mauvais jours, et lui tendaient une petite feuille de papier. Jürgens remarqua au bas de la page la signature de Von Schweizer...
"_ Surveillez bien la suite des évènements, Leutnant zur See. Mon second a ordre de maintenir le cap au nord-ouest. Il n'est rien que nous puissions faire d'autre pour ce combat qui se prépare. En attendant, faites-moi apporter un plateau-repas dans ma cabine. Ensuite je dormirai un peu. Faites-moi réveiller s'il y a des nouvelles... Bonsoir Leutnant zur See.
_ Gute Nacht, kaulent...!"
---- 0 ----
"_ Kapitän...! Kapitän...!"
Dans son rêve, Kurt entendit tambouriner à la porte de sa cabine. La voix de son quartire-maître principal raisonnait au milieu des rires de son épouse et de ses enfants. Son sang ne fit qu'un tour. Il se dressa sur sa couchette. Le temps de se réveiller, il regarda le bazar qu'il avait laissé sur son bureau la veille au soir. En effet, il avait laissé ses lettres et son stylo à encre sur le bureau en désordre, vaincu par la fatigue.
Kurt chaussa ses bottes, se leva puis saisit sa casquette et sa veste suspendues au porte-manteau avant de quitter la cabine.
"_ Quelle heure est-il, Sigmund?
_ 4h45, kaulent!
_ Des nouvelles du 'Lili Marlène" et du "Die Forelle"?
_ Ya, kaulent! Le "Lili Marlène" a été coulé!!! Je vous laisse lire ce cable..."
Jürgens eut le souffle coupé. Il s'arrêta pour dévisager son quartier-maître. Ce dernier avait la mine grave des mauvais jours, et lui tendaient une petite feuille de papier. Jürgens remarqua au bas de la page la signature de Von Schweizer...
Ici le "Die Forelle" pour le "Kormoran".
J'ai du m'éloigner de la zone de combat pour pouvoir envoyer ce message.
Les trois "tribals" britanniques étaient appuyés par l'aviation britannique. Celle-ci a rapidement détecté le U-boot de Sietrich qui s'était mis en position de combat. Tandis que ce dernier cherchait à s'esquiver, les trois "tribals" ont littéralement fondu sur notre kamerad. Leurs puissants projecteurs balayaient la surface de la mer, et ont procédé à un grenadage massif. Une puissante explosion ne laissait que peu d'espoir à Von Ludwig.
L'ennemi est parti, et je reviens vers la zone de l'affrontement. Ton concours serait aussi salutaire, car s'il y a des survivants, ce froid et cette eau glaciale les achèveraient dans les heures qui viennent.
Heinrich Von Schweizer.
- Kurt JürgensTempête
- Autre pseudo : Satoshi Matsuda
Nation au Front Atlantique : Allemagne
Flottille au Front Atlantique : 7. Unterseebootsflottille Der Stier
Nation au Front Pacifique : Japon
Nombre de messages : 553
Date d'inscription : 06/07/2008
Infos
Nationalité: Allemand
Re: Festung Bergen!
Dim 07 Mar 2010, 17:16
Lorsque le "Kormoran" parvint sur la zone du sinistre, c'était pour apercevoir le "Die Forelle" en surface. Son commandant s'était approché d'une épave, et quelques hommes de son équipage, chargé de lourdes couvertures, aidaient des rescapés transis à monter à bord. Aussitôt emmitouflé dans de grosses couvertures brunes, les survivants du "Lili Marlène" étaient doucement conduit vers la tour qui les amenaient à l'intérieur.
Par chance, la mer était calme. La glace après la dernière nuit agitée, ne s'était pas reformée à la surface. Celle-ci était par endroits, jonchée de détritus, de planches de bois, de bidons flottants, de vêtements et de bouées inutilisées.
Le "Kormoran" progressait désormais au ralenti. Une partie de l'équipage du caboteur, vêtu de lourdes vareuses et d'épaisses écharpes, s'était pressé sur les deux ponts du bâtiment, armés de cordes, de gaffes et de bouées. A présent, c'était le lent et interminable travail de recherche qui commençait. Deux hommes s'étaient équipés de sifflets... et ces mêmes sifflements strident se faisait entendre comme le glas, au-dessus de cette mer grise et froide.
Des cadavres flottaient à la surface de l'eau, retournés par les gaffes, leurs yeux vitrés ne laissaient entrevoir aucun espoir. Parfois, les corps étaient encore agrippés à des débris flottants, mais hélas, les sauveteurs étaient arrivés trop tard. Les minutes s'égrainaient, lentes et interminables. Un sentiment grave d'amertume planait sur les membres de l'équipage. Ca aurait très bien pu être eux...
Puis soudain, en réponse à un énième sifflement à babord, un coup de sifflet. Les marins hurlèrent. Le sifflet retentit encore, d'abord lentement, puis, plus rapide et saccadé. La joie était à son comble.
"_ La-bas...!!! hurla un marin. Plusieurs hommes sur... un canot!"
Jürgens fut atterré d'entendre parler d'un canot! Sur un destroyer, pourquoi pas, mais à bord d'un sous-marin! Quoi qu'il en soit, Jürgens fit virer de bord à 60°. Le "Kormoran" fila vers les rescapés. En effet, une vingtaine d'hommes d'équipage, blottis les uns contre les autres s'entassaient dans un canot... ou plutôt, un radeau pliable Engelhardt! C'était une de ces inventions du début du siècle. C'était des radeaux à double fond plat fait de bois, et des flancs de toile. Cette invention danoise du début du siècle était obsolète, mais l'on racontait que plus d'un commandant de sous-marin allemand avait mis la main dessus... au cas où. Il semblerait que Von Ludwig était parvenu à mettre la main dessus.
Un à un, les rescapés du naufrage du "Lili Marlène" furent hissés à bord. Le bonheur se lisait sur leur visage qui avait entrevu la Mort. Les marins se donnaient l'accolade, puis, ceux du "Lili" étaient aussitôt revêtu d'une grosse couverture, et étaient conduits au chaud à l'intérieur pour prendre une bonne tasse de café.
"_ Kaulent Jürgens! fit un opérateur radio en déboulant sur la passerelle de commandement. Nous avons reçu un message radio du "Die Forelle". Herr Von Schweizer vous informe qu'il a embarqué en son bord, le kaulent Dietrich Von Ludwig!
_ Que voilà une bonne nouvelle! fit simplement Jürgens. Réponds-leur que je prends contact avec Bergen, afin qu'ils nous envoient des patrouilleurs pour de prendre en charge les survivants."
Par chance, la mer était calme. La glace après la dernière nuit agitée, ne s'était pas reformée à la surface. Celle-ci était par endroits, jonchée de détritus, de planches de bois, de bidons flottants, de vêtements et de bouées inutilisées.
Le "Kormoran" progressait désormais au ralenti. Une partie de l'équipage du caboteur, vêtu de lourdes vareuses et d'épaisses écharpes, s'était pressé sur les deux ponts du bâtiment, armés de cordes, de gaffes et de bouées. A présent, c'était le lent et interminable travail de recherche qui commençait. Deux hommes s'étaient équipés de sifflets... et ces mêmes sifflements strident se faisait entendre comme le glas, au-dessus de cette mer grise et froide.
Des cadavres flottaient à la surface de l'eau, retournés par les gaffes, leurs yeux vitrés ne laissaient entrevoir aucun espoir. Parfois, les corps étaient encore agrippés à des débris flottants, mais hélas, les sauveteurs étaient arrivés trop tard. Les minutes s'égrainaient, lentes et interminables. Un sentiment grave d'amertume planait sur les membres de l'équipage. Ca aurait très bien pu être eux...
Puis soudain, en réponse à un énième sifflement à babord, un coup de sifflet. Les marins hurlèrent. Le sifflet retentit encore, d'abord lentement, puis, plus rapide et saccadé. La joie était à son comble.
"_ La-bas...!!! hurla un marin. Plusieurs hommes sur... un canot!"
Jürgens fut atterré d'entendre parler d'un canot! Sur un destroyer, pourquoi pas, mais à bord d'un sous-marin! Quoi qu'il en soit, Jürgens fit virer de bord à 60°. Le "Kormoran" fila vers les rescapés. En effet, une vingtaine d'hommes d'équipage, blottis les uns contre les autres s'entassaient dans un canot... ou plutôt, un radeau pliable Engelhardt! C'était une de ces inventions du début du siècle. C'était des radeaux à double fond plat fait de bois, et des flancs de toile. Cette invention danoise du début du siècle était obsolète, mais l'on racontait que plus d'un commandant de sous-marin allemand avait mis la main dessus... au cas où. Il semblerait que Von Ludwig était parvenu à mettre la main dessus.
Un à un, les rescapés du naufrage du "Lili Marlène" furent hissés à bord. Le bonheur se lisait sur leur visage qui avait entrevu la Mort. Les marins se donnaient l'accolade, puis, ceux du "Lili" étaient aussitôt revêtu d'une grosse couverture, et étaient conduits au chaud à l'intérieur pour prendre une bonne tasse de café.
"_ Kaulent Jürgens! fit un opérateur radio en déboulant sur la passerelle de commandement. Nous avons reçu un message radio du "Die Forelle". Herr Von Schweizer vous informe qu'il a embarqué en son bord, le kaulent Dietrich Von Ludwig!
_ Que voilà une bonne nouvelle! fit simplement Jürgens. Réponds-leur que je prends contact avec Bergen, afin qu'ils nous envoient des patrouilleurs pour de prendre en charge les survivants."
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum