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Dim 11 Oct 2009, 22:24
Chapitre 1: Embuscade à Trondheim


Après une mission de routine de la I. Reichsflotte Vanaheim autour de Scapa Flow, ordre fut donné de rentrer à Bergen afin de ravitailler la flotte et d'embarquer des hydravion Bv 138 récemment sorties des usines et mis à disposition de la Kriegsmarine. L'amirauté ayant fait part de sa volonté d'envoyer la I RV au nord de Trondheim après cette halte à Bergen, Vizeadmiral Wolfgang Lüth donna l'autorisation aux officiers Hans von Puschkin et Hans von Kruger d'aller faire relâche directement à Trondheim. En effet depuis la mise en déroutes par les russes des U-Boot Schulverbände en Baltique la marine soviétique c'était aventurée de plus en plus loin dans la mer du nord et Dönitz comptait mettre un terme aux rêves russes en y envoyant la I. RV. Le ravitaillement des bâtiments étant fait, la flotte sortit de Bergen en ordre dispersé, avec pour consigne d'effectuer la jonction de l'ensemble de la flotte autour de Trondheim.

C'est ainsi que 24 heures après que l'ensemble de bâtiments soient sortit de Bergen et s'étalent le long de la côte norvégienne les Kauleunt Hans von Puschkin et Hans von Kruger formant provisoirement le Kampfgeschwader Tr, toujours à quai à Trondheim, signalèrent d'importante activité radio russe dans le secteur. Durant 24 heures, les opérateurs radio de tout les navires de la I RV, interceptèrent et analysèrent les nombreux message des bâtiment russes se signalant dans le secteur. Le matériel radio et les codes démodés soviétiques conduisirent rapidement à ce que les messages codés russes soient décodé et révélèrent la présence d'une flotte russe importante en provenance de Mourmansk.

A l'inverse la flotte russe semblait n'avoir absolument pas remarqué la présence allemande et continuait ça route en plein vers la I. Reichsflotte Vanaheim bien préparé à son arrivé. D'après les messages radio, ainsi qu'aux repérages d'hydravions de reconnaissance effectués à partir de Trondheim, la force russe était estimé à 2 cuirassés, un croiseur lourd et 2 ou plus destroyer lourd. Avec qu'un seul cuirassé et que deux croiseurs léger ainsi que l'escorte adéquate en destroyers et torpilleurs la Reichsflotte était surpassé en puissance de feu. Mais grâce à l'effet de surprise le Vizeadmiral Lüth comptait bien frapper un grand coup.

En effet le Серп И Молоток, Cuirassé classe Sovyetskiy Soyuz était très en avance sur le reste de sa flottille avec une avance de 15 à 20 nautiques ! La stratégie serait simple, la flotte de la I RV provenant de Bergen arriverait par l'ouest de Trondheim, tandis que les Kauleunt Hans von Puschkin et Hans von Kruger sortiraient de Trondheim afin d'avoir un contact visuel avec le navire amiral de la flotte russe !

Rapidement le Kampfgeschwader Tr sortant de Trondheim obtint un contact visuel avec le Cuirassé classe Sovyetskiy Soyuz, juste au nord de Trondheim, ce qui permit d'affiner définitivement la stratégie de la I RV. Les deux bâtiments se replièrent rapidement dans un fjord hors de vue du puissant cuirassé qui ne semblait pas les avoir détectés, les forces russes semblaient manifestement vraiment mal informées et ne redoutaient probablement pas de présence ennemis. Alors que la nuit tombait la flotte principale articulé autour du Scharnhorst s'approcha discrètement de Trondheim par l'ouest.

Le Серп И Молоток esseulé était à présent encerclé par les forces allemandes devant Trondheim bien qu'il ne le savait pas encore. Les dernières heures avant le combat les opérateurs radios s'activèrent encore pour calculer l'emplacement du reste de la flotte soviétique pour confirmer que le Серп И Молоток était bien seul. Un vol de reconnaissance d'un hydravion du Scharnhorst permis de confirmer la situation. Le combat s'annonçait gagné d'avance puisque le cuirassé russe devrait se battre à 7 contre 1, encerclé, pris par surprise, et avec quasiment aucune chance de secours dans un délai minimum de 24 heures ...

Le branle bas de combat fut sonné dans la flotte principale et le Scharnhorst pris la tête de l'attaque. Grâce à l'approximation du cap du cuirassé soviétique la flotte allemande se retrouva nez à nez avec le puissant bâtiment complètement pris au dépourvus. Le but de l'attaque nocturne serait d'endommager le navire un maximum et de le ralentir dans ça fuite pour l'achever de jour.

C'est le Z-47 du Capitaine Philipp Kreutz qui lança les hostilités en plaçant une salve de 152mm de plein fouet dans le pont principale endommageant gravement les tourelles principales. Le cuirassé russe commença une manœuvre d'évitement qui lui permit d'éviter de peu la salve de torpilles lancé par le Z-47 et esseya de fuir le combat. Les batteries du Scharnhorst ouvrirent alors le feu, suivit de peu des canons du Z-39 de Fritz Endrass. A plusieurs reprises les obus explosifs criblèrent le navire soviétique tuant et mutilant équipage et lacérant la coque à de nombreux endroits. L'objectif de l'assaut de nuit avait été atteint, le bâtiment était durement touché et serait très probablement ralentit dans ça fuite.

Le cuirassé soviétique parvint à sortir de la ligne de tir allemande et une course poursuite au large de Trondheim s'engagea. Le Kampfgeschwader Tr attendait pendant ce temps l'ordre d'attaque. Celui-ci arriva finalement au matin. Les deux bâtiments sortirent du fjord et se mirent en trajectoire d'interception du cuirassé russe qui essayait d'échapper à ses poursuivants.

C'est à ce moment là que le U- 901 du Kauleunt Schönder, qui avait été sur zone en reconnaissance pendant toute la durée de la mise en place de l'attaque, pris en embuscade le cuirassé et une torpille bien ajusté de l'as sous marinier vint percer la coque du Серп И Молоток, endommageant gravement les moteurs et manquant de peu d'atteindre les réservoirs de carburant. Le bâtiment russe parvint toutefois à semer le sous marin sans trop de mal, bien qu'à présent il était clair qu'il n'était qu'une question de temps avant que la flotte allemande ne le rattrape.

L'encerclement final fut achevé vers 11h du matin et le cuirassé soviétique fumant n'eut même pas le temps d'ouvrir le feu tellement l'attaque fut rapide. Le KMS Nürnberg qui n'avait pas fait mouche la nuit précédente arriva à aligner à plusieurs reprises le cuirassé avec ces obus perforants de 152mm. Le Z-39 lui aussi fit un carton et un grand nuage noir s'échappait à présent du cuirassé, des feux s'étant probablement déclaré à l'intérieur même du navire. C'est à ce moment que le Kampfeschwader Tr frappa le coup fatal.

Le Schreckengespenst commandé par Hans von Kruger ouvrit le feu de ses batteries de 152mm en ce mettant en position pour lancer ses 12 torpilles. Le cuirassé trop endommagé ne ripostait qu'avec quelques rares batteries secondaires qui ratèrent tous leur cible et ce trainait plus qu'il ne naviguait. Les torpilles du croiseur frappèrent de plein fouet le Серп И Молоток. Cinq des douze torpilles avaient trouvé leur chemin jusqu'à la coque, l'une détonna avant la pénétration, mais les quatre autres détonnèrent de concert après avoir perforé la coque du cuirassé. L'explosion spectaculaire ouvrit une énorme brèche dans le flanc du cuirassé. A ce moment là l'équipage russe était plus occupés à essayer de quitter le navire que de riposter ou réparer ce qui pouvait l'être. La bête mortellement blessé commença à se pencher et sombrer. Mais la flotte allemande n'en avait pas finit avec le navire amiral russe. Le Petra commandé par Hans von Puschkin avait lancé ses propres torpilles peu après le Schreckengespenst et quatre des huit torpilles se fracassèrent dans le flanc déjà meurtrie du cuirassé. Le carburant russe détonna en même temps que les torpilles et une gigantesque boule de feu jaillis du flanc du navire projetant des morceaux d'acier de la taille d'un char dans les airs. Le Серп И Молоток sombrait à grande vitesse et des incendies ravageurs parcouraient tout l'arrière du navire déchiqueté par les différentes salves de torpilles.

L'ordre de cessez le feu fut immédiatement envoyé à partir du Scharnhorst, il était clair que le cuirassé ne représentait plus de danger et il fallait essayer de sauver/capturer les survivants du massacre. Le plan de Lüth avait été une réussite total. Avec la destruction de leur navire amiral les russes avait été durement touché, mais Lüth ne comptait pas s'arrêter là. Le rapport de force ayant nettement tourné en sa faveur il projetait à présent de combattre le reste de la flotte russe en approche et de peut être mettre un terme définitif aux prétentions de la marine russe à opérer en mer du nord.

Force en présence:


Au large de la Norvège Ru Flotte russe:

Au large de la Norvège Soyuz Серп И Молоток (Cuirassé classe Sovyetskiy Soyuz) commandé par Larkin Triorev coulé par Petra (Destroyer Type 1936A mob) commandé par Oberleutnant zur See Hans van Puschkin

Au large de la Norvège Ale Führungsgeschwader:

Au large de la Norvège Gneisenau KMS Scharnhorst (Cuirassé classe Gneisenau) commandé par le Vizeadmiral Wolfgang Lüth

Au large de la Norvège CL_Nurnberg KMS Nürnberg (Croiseur léger classe Nürnberg) commandé par Korvettenkapitän Erick Bendel

Au large de la Norvège Z36AMob Z-47 (Destroyer Type 1936A mob) commandé par Korvettenkapitän Philipp Kreutz

Au large de la Norvège Z36AMob Z-39 Überlebende (Destroyer Type 1936A mob) commandé par Fregattenkapitän Fritz Endrass

Au large de la Norvège T37 Seydlitz (Torpilleur Type 1937) commandé par Oberleutnant zur See Maximilien Kroenen (non impliqué dans les combats mais présent dans l'arrière garde)

Au large de la Norvège Flottenbegleiter KMS Schwaben (Escorteur Flottenbegleiter) commandé par Oberleutnant zur See Karl Zötiswitz (non impliqué dans les combats mais présent dans l'arrière garde)
Au large de la Norvège Ale Kampfgeschwader Tr:

Au large de la Norvège CL_Nurnberg KMS das Schreckgespenst (Croiseur léger classe Nürmberg) commandé par Korvettenkapitän Hans von Kruger

Au large de la Norvège Z36AMob Petra (Destroyer Type 1936A mob) commandé par Oberleutnant zur See Hans van Puschkin

Au large de la Norvège Ale Sous-marins de la RV

Au large de la Norvège TypVIIc U- 901 Jormungand (Type VIIc/41) commandé par Fregattenkapitän Heinrich Schönder

Au large de la Norvège TypVIIc U- 512 Freiheit (Type VIIc/41) commandé par Korvettenkapitän Gunther Kalec (non impliqué dans les combats mais décisif dans la reconnaissance)


PS: la suite est en marche
Karl Zötiswitz
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Lun 09 Nov 2009, 18:53
Chapitre 2: Les vents glacials du Cercle Polaire



Le Серп И Молоток commandé par le capitaine Larkin Triorev n’était désormais plus une menace. Son naufrage mit fin à toute activité maritime soviétique au Sud de la Mer du Nord, désormais aux mains du IIIéme Reich et de la Reichsflotte Vanaheim, mais il ne mit cependant pas fin à la bataille livrée par le Vizeadmiral Lüth. En effet, la surveillance des eaux de la Norvège du nord menée par l’officier sous-marinier Kalec venait de révéler les dernières positions connues de l’arrière garde du commandant déchu de la marine soviétique, composée d’un second cuirassé de classe Marat, moins imposant que Sovyetskiy Soyuz de Triorev, mais qui, après la disparition de ce dernier, représentait la dernière et unique perle de la marine de l’Armée Rouge, ainsi que d’un croiseur lourd de classe Gorkiy escorté par un nombre estimé à deux destroyers. Sans perdre une seconde, alors que la carcasse encore fumante du Серп И Молоток rendait ses derniers honneurs à l’eau glaciale de la Mer du Nord, Herr Lüth ordonna au Type VIIc/41, l’U- 901 de Kauleunt Schönder, de faire route à l’Ouest afin de, grâce à la position actuelle des surfaciers allemands et celle du capitaine Kalec, trianguler la position du cuirassé de Kalev Viis et de son escorte.

Il était environ 19h. Tandis que la douce et reposante lumière du crépuscule illuminait le ciel et la mer de ses tons orangés, l’U-901 envoyait son rapport du situation au reste de la flottille. Dans la salle radio du Gneiseneau, les opérateurs se hâtaient de décoder le message et de le faire parvenir au Vizeadmiral qui scrutait l’horizon avec sa paire de jumelles, un léger sourire au bout des lèvres, fier de lui, mais avant tout de ses jeunes capitaines qui avaient mené le Reich à la victoire aujourd’hui, et qui allaient recommencer dès cette nuit. Oui, car, après avoir analyser la situation avec minutie, il avait décider que l’ordre d’attaquer serait donné une fois le soleil couché, tenant compte de l’inaptitude du cuirassé soviétique à tirer avec précision une fois la nuit tombée, caractéristique qui n’affecterait par les bâtiments de la Reichsflotte Vanaheim vu l’imposante taille du navire ennemi. Enfin, un messager finit par arriver devant le commandant en second et, dans un claquement de bottes, celui-ci salua son supérieur hiérarchique puis lui tendit le papier.

Les informations du capitaine Schönder et du capitaine Kalec permirent d’établir avec haute précision les positions du Gorkiy, des destroyers, un classe Minsk et un classe Leningrad, et du Marat. Insouciant, ce dernier avait pris la tête du groupe, et le distançait de quelques milles. Par ailleurs, le Kapitän zur See Wülf, arrivant depuis le Sud à bord de son croiseur léger classe Nürnberg, venu jusqu’à Bergen afin de se ravitailler, informait la flottille de l’absence d’activité allier au Sud de la Mer du Nord. Aucun anglais ou américain ne semblait pouvoir venir en aide aux soviétiques, coupés de tout soutien. C’est ainsi que, alors que le soleil n’envoyait plus que ses derniers rayons sur la mer, la RV commença sa course vers l’ennemi. Depuis le KMS Scharnhorst, plusieurs faux messages traitant d’une activité sous-marine allemande à l’Est de la position des deux destroyers furent communiqués, afin d’éloigner le Leningrad, qui était sur écoute radio après les soupçons qu'avait éveillé le naufrage de Larkin Triorev, plus qu’il ne l’était déjà, alors que Herr Kalec partait au Sud-Ouest pour rejoindre les surfaciers.

Il faisait nuit noire quand les fantômes allemands apparaissaient, parfois, brièvement, derrière la très légère brume du Nord, parfois à seulement quelques centaines de mètres du Marat. La vigie ennemie repéra d’abord la faible silhouette de l’escorteur Flottenbegleiter du capitaine Zötiswitz, au Sud-est de sa position. À ce moment, les soviétiques étaient encore confiant. Mais très vite, la brume disparu, et une pluie battante s’abattit sur la RV et sa future victime. Le voile blanc levé, c’est la peur que virent les matelots à bord du cuirassé soviétique, ou plutôt, la bête d’acier commandé par Kauleunt Bendel, le KMS Nürnberg, un croiseur léger de type Nürnberg, et de son arrière garde, composée de destroyer 1936A mob, au nombre de deux, et du KMS das Schreckgespenst, le croiseur leger de Hans von Kruger.

Au loin, une alarme retentit. Des haut-parleurs hurlaient. Les soviétiques, à moitié endormis, se levèrent en trombe de leurs couchettes et, sans même prendre le temps de s’habiller, se hâtèrent d’aller à leurs postes de combat. Mais il était déjà trop tard. Les premiers sur les batteries de 305mm arrêtèrent soudainement leur activité, paralysés par la peur: la tourelle du monstre allemand les regardait, sans aucun état d’âme, droit dans les yeux. Et sans une once d’hésitation, l’ordre de faire feu fut donné. Un bruit retentit. Un bruit sourd, un bruit qui aurait fait fuir le plus dangereux des prédateurs, un bruit qui se serait entendu dans les profondeurs les plus abyssales de la mer du Nord, et de tout l’Atlantique. Mais ce n’était pas le bruit de simples canons, non, mais bien la mort qui appelait de son écrasante voix les habitants du cuirassé. Et c’est ainsi que deux obus de 88mm furent projetés, à travers les filets de la pluie, et qu’ils foncèrent à une vitesse fulgurante vers sa coque. Le premier mastodonte atteignit la salle radio. Elle fut complètement balayée par l’explosion, elle, les équipements, et les opérateurs. Ce n’était plus qu’un trou béant et brûlant, d’où se dégageait l’odeur nauséabonde de la mort. Le second perça la coque, et explosa en pleine salle des machines, le privant de tout moyen de s’enfuir.

Mais cela n’était pas encore fini. Le Marat venait, grâce à une manœuvre d’échappement aléatoire, d’esquiver une salve de 152mm du Nürnberg, mais voilà qu’à nouveau ses tourelles de 88mm crachèrent la mort sur l’ennemi. Les obus, à nouveau, s’abattirent sur les flancs du cuirassé, dans deux assourdissantes explosions. L’acier et le bois voltigèrent: Korvettenkapitän Bendel venait de démembrer le géant soviétique d’une de ses tourelles de 305mm. Mais la Reichsflotte ne comptait pas lui laisser la moindre minute de répit. Après l’attaque dévastatrice du KMS Nürnberg, ce fut le Schreckgespenst qui prit la relève, en balançant une première bordée de 88mm sur la proue du Marat, puis une seconde du même calibre. Les obus perforants frappèrent la coque avec une rare violence, et traversèrent le bâtiment de part en part dans le grincement sinistre de l’acier qui se plie.

Le combat était engagé. Malheureusement pour le commandant Viis, il était seul: le destroyer de la classe Leningrad et le croiseur lourd Gorkiy chassaient des sous-marins fantômes, bien plus loin au Nord, et le destroyer type Minsk, lui, n’osait s’approchait. En effet, les Bv138 du bâtiment clef de la RV l’avait repéré, à sept ou huit miles des bruits de canons. Et, Vizeadmiral Lüth, prêt au combat, couvrait le reste de la flottille de toute attaque par l’arrière. C’est pourquoi il pris la fuite en direction de la Mer Baltique, alors que plus loin, c’était autour de herr Zötiswitz de passer à l’offensive. Il tira plusieurs fois au canon de 105mm. Dieu eût probablement pitié des marins, qui n’avaient jusque là pas eût le temps de riposter, et les gracia: seule une salve d’obus perforants atteignit la coque de leur bâtiment.

Durant cette nuit, et par je ne sais quel miracle, le cuirassé classe Marat réussit à s’éloigner des navires allemands. Il parcoura quelques centaines de mètres, afin de trouver un moment de répit pendant lequel ses marins essayèrent, en vain, de réparer les moteurs. Mais comme je l’ai déjà dis, la Reichsflotte ne comptait pas lui laisser la moindre minute de répit. L’U-901 sortit soudainement des profondeurs, et balança une torpille qui vint s’écraser à bâbord de l’épave fumante qui ouvrit une large brèche dans laquelle commençait déjà à s’engouffrer l’eau glaciale du cercle polaire. Oberleutnant Zötiswitz revint à la charge, et tira à nouveau, sans succès, au canon de 20mm. L’ayant raté, Heinrich Schönder se vit dans l’obligeance de tirer une seconde torpille, puis une troisième, qui s’élancèrent et touchèrent éhontées le flanc du cuirassé, déjà meurtri, élargissant plus qu’elle ne l’était déjà l’ouverture qui désormais l’empêchait de manœuvrer.

C’est au petit matin que le coup de grâce fut donné. D’abord, le KMS Scharnhorst, venu soutenir l’effort de guerre, le destroyer Minsk s’étant honteusement enfui, toucha la salle des commandes grâce à sa bordée de 152mm d’obus incendiaires. Il est difficile d’estimer ce qu’il s’est passé clairement à bord, mais elle fut probablement celle qui retira la vie au capitaine soviétique Viis. Un brasier s’alluma, et commença à parcourir le navire, à l’agonie, qui n’était désormais plus qu’un tas de métal brûlant. Cependant, l’ordre de cessez-le-feu n’avez pas encore été donné, et le Schreckgespenst s’approcha à nouveau. Sa tourelle de triple 152mm tourna lentement, jusqu’à être dans l’axe de tir. Et une nouvelle fois, ce bruit monstrueux retentit. Les obus perforèrent ce qu’il restait du coté bâbord du cuirassé soviétique. Sur la poupe, une poignée de survivants, poussée par l’énergie du désespoir, tenta de riposter avec un canon de 120mm. Instantanément, les batteries de 37mm du croiseur léger tirèrent, et démembrèrent littéralement les valeureux soldats de l’Armée Rouge.

Un destroyer 1936A mob, celui de Korvettenkapitän Kreutz, qui s’était jusque là contenté d’admirer le spectacle, s'engagea à son tour dans la bataille. Un véritable déluge de feu déferla sur le cuirassé ennemi, attaqué par l’arrière: un tir de 152mm vint atteindre de plein fouet la poupe du Marat. Des morceaux de métal et de bois qui formaient jadis le pont du bâtiment furent projetés, parfois à des centaines mètres de là, étripant les marins encore vivant qui se trouvaient sur leur passage. L’impact fut d’une telle violence qu’un homme, après avoir reçu un morceau de bois de la taille d’un avant-bras dans le ventre, fut projeté contre le mur de métal, et y resta accroché tel un épouvantail qu’on aurait destiner à faire fuir les êtres humains. Une autre bordée de 105mm tirée par le capitaine Zötiswitz vint aggraver les dégâts, mais l’ex perle de la marine soviétique n’était désormais plus à ça prêt. L’eau, déjà, commençait à envahir les locaux. Il sombrait lentement. C’est alors que le coup de grâce fut donné.

Le Z-39 Überlebende n’avait jusque là pas tiré. Le destroyer avait donc les batteries pleines. Sous le commandement de Fritz Endrass, il contourna l’épave du cuirassé en perdition, d’où s’échappait une épaisse fumée noire, pour se rabattre sur son flanc gauche, celui-la même d’où provenaient les importantes voix d’eau qui causaient sa disgrâce. Même l’homme le plus courageux, celui qui aurait un sang si glacial qu’il aurait pu continuer le combat malgré la situation désespérée, à ce moment, aurait été figé par la peur. La peur… elle aurait ôté même le plus épais manteau de courage, à cet instant. Une tourelle de deux canons de 152mm était braquée sur ce qu’il restait du Marat. Elle visait la brèche. Et quand Kauleunt Endrass donna l’ordre de tirer, s’en fut fini. Les ultimes survivants n’étaient plus que des corps dont la peur avait retiré les âmes. Deux obus explosifs furent projetés. La demi seconde qu’ils leurs a fallu pour atteindre leur cible paraissait être une heure entière. Ils s’engouffrèrent dans l’ouverture béante, pénétrèrent dans la réserve à munitions, où ils finirent leur course. L’explosion fut gigantesque. Elle fut telle que son onde de choc bouscula les marins sur les bateaux de la Reichsflotte Vanaheim jusqu’à les faire tomber par terre. Elle fut telle que les soldats soviétiques furent projetés à des dizaines de mètres de hauteur. Un bras calciné atterrit même sur le pont du KMS Schwaben de Herr Zötiswitz. Elle fut telle, que le cuirassé soviétique fut littéralement coupé en deux. Elle était telle qu’une colonne de fumée de plusieurs centaines de mètres de haut était visible depuis Trondheim. Le Marat n’avait pas l’intention de sombrer aussi discrètement que le Серп И Молоток. Les deux morceaux piquèrent du nez et s’enfoncèrent dans les entrailles de l’Océan.

Son naufrage ne dura que quelques minutes seulement. L’attaque avait était un succès total: le classe Marat n’eût même pas le temps d’ouvrir le feu, ne serait-ce que pour rater sa cible. Voyant la déchéance de leur dernier cuirassé, le reste de la marine soviétique se replia. La destruction des deux imposants monstres d’acier allait mettre fin à la prétention soviétique. La Mer du Nord est allemande. Et elle le restera. La Reichsflotte Vanaheim, qui sort triomphale de la bataille, et qui confirme sa suprématie sur l’Océan Atlantique, y veillera.

Au large de la Norvège Ussarizona-77079f0629


Force en présence:


Au large de la Norvège Flottuerusse-bb9ff14147 Flotte soviétique:

Au large de la Norvège Marat-4a7ab63027 Marat (Cuirassé classe Marat) commandé par Kalev Viis coulé par Z-39 Überlebende (Destroyer Type 1936A mob) commandé par Fregattenkapitän Fritz Endrass.

Au large de la Norvège Kriegsmarine-90c9cb8b74 Flotte de surface de la Kriegsmarine:

Au large de la Norvège Gneisenau-75fdf21580 KMS Scharnhorst (Cuirassé classe Gneisenau) commandé par le Vizeadmiral Wolfgang Lüth.

Au large de la Norvège Clnurnberg-5d2a39e920 KMS Nürnberg (Croiseur léger classe Nürnberg) commandé par Korvettenkapitän Erick Bendel.

Au large de la Norvège Clnurnberg-5d2a39e920 KMS das Schreckgespenst (Croiseur léger classe Nürmberg) commandé par Korvettenkapitän Hans von Kruger

Au large de la Norvège Dd1936amob-b4595a9649 Z-47 (Destroyer Type 1936A mob) commandé par Korvettenkapitän Philipp Kreutz.

Au large de la Norvège Dd1936amob-b4595a9649 Z-39 Überlebende (Destroyer Type 1936A mob) commandé par Fregattenkapitän Fritz Endrass.

Au large de la Norvège Flottenbegleiter-4132750978 KMS Schwaben (Escorteur Flottenbegleiter) commandé par Oberleutnant zur See Karl Zötiswitz

Au large de la Norvège Kriegsmarine-90c9cb8b74 Sous-marins de la RV:

Au large de la Norvège Typviic-df95668d78 U- 901 Jormungand (Type VIIc/41) commandé par Fregattenkapitän Heinrich Schönder

Au large de la Norvège Kriegsmarine-90c9cb8b74 Bâtiments non impliqués dans les combats:

Au large de la Norvège Dd1936amob-b4595a9649 Petra (Destroyer Type 1936A mob) commandé par Oberleutnant zur See Hans van Puschkin (non impliqué dans les combats mais présent dans l'arrière garde).

Au large de la Norvège Torpilleur1937-60f9aaf224 Seydlitz (Torpilleur Type 1937) commandé par Oberleutnant zur See Maximilien Kroenen (non impliqué dans les combats mais présent dans l'arrière garde).

Au large de la Norvège Typviic-df95668d78 U- 512 Freiheit (Type VIIc/41) commandé par Korvettenkapitän Gunther Kalec (non impliqué dans les combats mais rôle décisif lors da la guerre de l'information)
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