- Takeda NoboruVent calme
- Autre pseudo : Aucun
Nation au Front Atlantique : Aucune
Nation au Front Pacifique : Japonais
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Date d'inscription : 26/08/2010
Encore un décollage...
Jeu 26 Aoû 2010, 17:59
Le zéro s’agitait après un vol long de quasiment trois heures. La carlingue vibrait dans les turbulences, faisant tressaillir l’appareil. Noboru fut pris d’une légère angoisse, se demandant si l’avion résisterait encore suffisamment longtemps. Une nouvelle secousse amorça une série plus violente encore, et le pilote s’engouffra dans un nuage épais, fonçant quelques très longues secondes, avant de ressortir sous le manteau blanc que formait les nuages épais. Tournant la tête vers la droite, Noboru aperçut enfin le géant d’acier qui naviguait entre plusieurs îlots. Non loin de lui, une flottille impressionnante croisait, le protégeant du mieux possible. Le pilote ralentit, prenant un virage serré, faisant encore plus trembler les ailes.
Sur le pont du porte-avions, un marin venait de faire les signes qu’attendait le pilote.
« On a l’autorisation de se poser, annonça celui-ci. On fonce
-OK. Essayez de faire ca vite.
-Pas d’problèmes, on amorce la descente »
Sur cette phrase, il s’aligna au géant, et continua de descendre avant de couper soudain les moteurs. Malgré les dangers de la manœuvre, l’appareil se posa sans encombres, tout en douceur sur le tarmac. Noboru soupira. Il avait toujours détesté cette phase du vol… Lorsque le cockpit s’ouvrit, il sauta en dehors de l’appareil et courut derrière le sous-officier qui le guidait vers la cabine de l’amiral. Le sous-off ouvrit la porte, et la découvrit pour Noboru, qui entra, s’inclinant très respectueusement.
« Takeda Noboru ?
-Oui, amiral ?
-Approchez, et lisez ca, dit-il, tendant un dossier épais. Noboru le lut en diagonale, impassible.
-Je ne comprends pas amiral. Vous voulez dire que…
-Oui. Ils ont un agent infiltré dans Tarawa.
-En quoi ca me concerne ? J’suis à peine capitaine d’une barque, amiral…
-Oui mais vous connaissez notre homme. Tenez.
Noboru examina la photographie.
-Yoshikawa… ?
-Oui. C’est lui.
L’amiral se leva, et se dirigea vers une armoire, puis se servit un verre de saké.
-Quelque chose ? Reprit-il
-Du… Du lait de chèvre, merci.
-Yoshikawa, répéta l’amiral, faisant un signe de tête à un officier pour qu’il aille chercher ce que réclamait Noboru. Il est implanté dans Tarawa, et il ne laisse quasiment personne l’approcher. Vous devrez vous occuper de lui au plus tôt possible, et le livrer aux autorités. Vous décollerez dès que possible.
-Dès que possible, c’est-à-dire ?
-Maintenant. Votre Zéro a été ravitaillé. Vous partez immédiatement. Bon vol. »
Noboru s’inclina, et sortit, silencieux.
Putain encore un foutu voyage en avion, songeait le capitaine. Ainsi, il décolla pour Tarawa après avoir passé à peine dix minutes sur le navire.
Sur le pont du porte-avions, un marin venait de faire les signes qu’attendait le pilote.
« On a l’autorisation de se poser, annonça celui-ci. On fonce
-OK. Essayez de faire ca vite.
-Pas d’problèmes, on amorce la descente »
Sur cette phrase, il s’aligna au géant, et continua de descendre avant de couper soudain les moteurs. Malgré les dangers de la manœuvre, l’appareil se posa sans encombres, tout en douceur sur le tarmac. Noboru soupira. Il avait toujours détesté cette phase du vol… Lorsque le cockpit s’ouvrit, il sauta en dehors de l’appareil et courut derrière le sous-officier qui le guidait vers la cabine de l’amiral. Le sous-off ouvrit la porte, et la découvrit pour Noboru, qui entra, s’inclinant très respectueusement.
« Takeda Noboru ?
-Oui, amiral ?
-Approchez, et lisez ca, dit-il, tendant un dossier épais. Noboru le lut en diagonale, impassible.
-Je ne comprends pas amiral. Vous voulez dire que…
-Oui. Ils ont un agent infiltré dans Tarawa.
-En quoi ca me concerne ? J’suis à peine capitaine d’une barque, amiral…
-Oui mais vous connaissez notre homme. Tenez.
Noboru examina la photographie.
-Yoshikawa… ?
-Oui. C’est lui.
L’amiral se leva, et se dirigea vers une armoire, puis se servit un verre de saké.
-Quelque chose ? Reprit-il
-Du… Du lait de chèvre, merci.
-Yoshikawa, répéta l’amiral, faisant un signe de tête à un officier pour qu’il aille chercher ce que réclamait Noboru. Il est implanté dans Tarawa, et il ne laisse quasiment personne l’approcher. Vous devrez vous occuper de lui au plus tôt possible, et le livrer aux autorités. Vous décollerez dès que possible.
-Dès que possible, c’est-à-dire ?
-Maintenant. Votre Zéro a été ravitaillé. Vous partez immédiatement. Bon vol. »
Noboru s’inclina, et sortit, silencieux.
Putain encore un foutu voyage en avion, songeait le capitaine. Ainsi, il décolla pour Tarawa après avoir passé à peine dix minutes sur le navire.
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