- un homme de l'ombreJolie brise
- Autre pseudo : Aucun
Nation au Front Atlantique : .
Nation au Front Pacifique : .
Nombre de messages : 84
Date d'inscription : 13/04/2008
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Nationalité: ???
Sur les rives du ‘gué de la vache’…
Jeu 11 Sep 2008, 13:48
allāāāāāāāāāāāāāāāāhu ākbar……… allāāāāāāāāāāāāāāāāhu ākbar……… allāāāāāāāāāāāāāāāāhu ākbar……… allāāāāāāāāāāāāāāāāhu ākbar……
Depuis des millénaires le rituel est immuable, comme si le temps n’avait pas d’emprise sur la vie et les habitants. Au son de l’appel à la prière du muezzin, le petit village de pécheurs s’éveille pour faire face à une nouvelle journée qui commence.
Salaam maleikoum... maleikoum salaam… rythmé par les rencontres avec les anciens du village, un vieil homme d’une soixantaine d’années descend doucement les ruelles pavées et les marches taillé à même la roche vers l’anse en contrebas du hameau. Des gestes ancestraux, transmis de père en fils, se font d’une main déjà tremblante dans un silence presque religieux qui n’est troublé que par quelques vagues en peu plus fortes qu’a l’habitude qui viennent taper la digue de pierres.
Puis le vieil homme monte dans sa barque en bois et, les pieds calés sur les fortes varangues du fond et le dos courbé, il tire de toutes ces forces sur les avirons pour mettre en mouvement l’esquif familial. Quelques instant plus tard, à peine sortit de la anse, il établi la voile de livarde et se laisse portez par les vents laissant derrière lui le village et la grande forteresse de Beyazit qui de son imposante stature de pierres du XIVème domine la baie.
Mais dans l’épais manteau de brume qui recouvre la région ce matin, il ne peut voire les énormes ombres noires et menaçante qui passent…
Depuis des millénaires le rituel est immuable, comme si le temps n’avait pas d’emprise sur la vie et les habitants. Au son de l’appel à la prière du muezzin, le petit village de pécheurs s’éveille pour faire face à une nouvelle journée qui commence.
Salaam maleikoum... maleikoum salaam… rythmé par les rencontres avec les anciens du village, un vieil homme d’une soixantaine d’années descend doucement les ruelles pavées et les marches taillé à même la roche vers l’anse en contrebas du hameau. Des gestes ancestraux, transmis de père en fils, se font d’une main déjà tremblante dans un silence presque religieux qui n’est troublé que par quelques vagues en peu plus fortes qu’a l’habitude qui viennent taper la digue de pierres.
Puis le vieil homme monte dans sa barque en bois et, les pieds calés sur les fortes varangues du fond et le dos courbé, il tire de toutes ces forces sur les avirons pour mettre en mouvement l’esquif familial. Quelques instant plus tard, à peine sortit de la anse, il établi la voile de livarde et se laisse portez par les vents laissant derrière lui le village et la grande forteresse de Beyazit qui de son imposante stature de pierres du XIVème domine la baie.
Mais dans l’épais manteau de brume qui recouvre la région ce matin, il ne peut voire les énormes ombres noires et menaçante qui passent…
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Re: Sur les rives du ‘gué de la vache’…
Mar 16 Sep 2008, 11:31
Il fredonne le vieil homme…debout dans sa barque, il fredonne entre ces quelques dents encore présentes une chanson en arabe. Elle parle d’un père qui attend le retour de son fils parti dans un pays lointain... c’est ici, au milieu de la mer, la ou personne ne peut le voir, que le vieil homme vient verser une larme sur lui. Voilà maintenant presque deux ans qu’il n’a plus de nouvelles… deux ans qu’il est parti se battre avec… une forte secousse fait glisser le fil de pêche dans la paume du vieillard… par Allāh, il dois être beau celui la… l’homme lutte de toutes ces forces pour remonter la ligne jusqu'à ce qu’apparaisse le long du flanc de sa barque un énorme thon pris au piège du pêcheur.
Tandis que le thon, tentant désespérément de happer autre chose que de l’air, à rejoint deux autres congénères au fond de la barque, le vieil homme finit de remonter sa ligne quand soudain un bruit rauque déchire le silence de la brume... Perdant l’équilibre le vieillard manque de tomber à l’eau et de faire chavirer son embarcation et c’est le cul dans le fond de l’esquif qu’il voit, semblant surgir de nulle part, découpant l’épais manteau de brume de son étrave d’acier, un monstre de guerre…l’arrogante proue arborant la Svastika noir sur fond blanc… filant droit sur lui…
Tandis que le thon, tentant désespérément de happer autre chose que de l’air, à rejoint deux autres congénères au fond de la barque, le vieil homme finit de remonter sa ligne quand soudain un bruit rauque déchire le silence de la brume... Perdant l’équilibre le vieillard manque de tomber à l’eau et de faire chavirer son embarcation et c’est le cul dans le fond de l’esquif qu’il voit, semblant surgir de nulle part, découpant l’épais manteau de brume de son étrave d’acier, un monstre de guerre…l’arrogante proue arborant la Svastika noir sur fond blanc… filant droit sur lui…
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