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Ludwig Königsfeld
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Dim 05 Mar 2017, 21:09
Première Partie

Jean Vaillant, l’officier chargé des transmissions à bord du destroyer des Forces Navales Françaises Libres Montlhéry, sortit à toute allure de la salle des radios. Il remonta la coursive tribord du navire en direction de la salle de commandement où il devait informer le second du commandant Aronde du message envoyé quelques instants auparavant par l’amirauté des forces navales alliées.
L’enseigne de vaisseau Tanguy prit connaissance du message signé de la main même de Charles de Gaulle. Au fur et à mesure qu’il avançait dans sa lecture, ses yeux reflétaient la plus grande des surprises. En relevant la tête son regard croisa celui de Jean Vaillant.
« Qui d’autre est au courant à bord ?
-Pour le moment vous et moi, lieutenant. C’est moi qui aie reçu la transmission. Aubart venait de quitter la salle pour apporter les derniers relevés à la météo. Je l’ai aussitôt déchiffré et suis venu vous l’apporter.
-Vous étiez au courant de ça ?? Le commandant vous avait fait part d’une telle chose ?
-Pas à ma connaissance… à vrai dire il n’a jamais évoqué la possibilité que cela puisse arriver ! Et dans les deux cas évoqués par la transmission.
-J’ignorais qu’il était opérationnel… et surtout pas à Abidjan ! Bon, je vais aller en informer le commandant immédiatement. Venez avec moi. »
Les deux hommes sortirent aussitôt de la salle de commandement, laissant la direction du navire au timonier. Une fois arrivés devant la porte des quartiers du commandant, Jean Tanguy frappa et ils entrèrent.
Le commandant Aronde était en train de terminer le rapport des derniers combats qui avaient opposés les forces alliés aux forces allemandes au large de la Sicile. Il devait détailler l’intégrale du combat entre plusieurs destroyers français et le croiseur de reconnaissance Spähkreuzer du capitaine Dieter Eisenmann qui avait finalement succombé à un tir du Montlhéry.
« Commandant, je crois que vous devriez prendre connaissance de ce message que nous venons de recevoir, déclara Tanguy. »
Louis Aronde leva les yeux et interrogea du regard son second avant de se lever et de saisir le papier tendu devant lui. Après avoir lu le message, il regarda Vaillant.
« Savez-vous si notre nouvel amiral est de courant ?
-Non, je ne crois pas, commandant. Ce message semble n’être qu’adressé qu’à vous et à moins que l’amirauté contacte l’amiral Auphan séparément, personne d’autre n’est au courant.
-Dans ce cas, contactez immédiat Auphan sur la fréquence 69. Je veux savoir ce qu’il se passe et aussi quel est ce charabia concernant le Bonaparte de Girard. Et en même temps envoyez-donc le rapport des combats à l’amirauté. »
Ludwig Königsfeld
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L'arrivée du Cardinal Empty Re: L'arrivée du Cardinal

Lun 29 Mai 2017, 09:13
Seconde Partie :
Alors qu’il était en plein lecture des rapports sur les dernières positions connues des forces navales ennemies, l’amiral Auphan fut distrait de son travail par l’arrivée de son opérateur radio. Celui-ci lui tendit plusieurs papiers. Distraitement, l’amiral lui demanda de les poser, comme d’habitude,  sur le coin de son bureau, en disant qu’il les lirait une fois la lecture des rapports terminés.
« Amiral, excusez-moi, mais je pense que vous devriez prendre connaissance de ceci, dit alors Marcel Duchamp. »
Gabriel Auphan leva les yeux vers le sous-officier. Ca y est, pensa-t-il, encore un ordre farfelu de Londres. Qu’est-ce que les gradés de l’état-major ont encore bien pu inventer ? Le commandant de la flotte française libre se leva et prit les papiers. La première feuille concernait le rapport des combats de la matinée où plusieurs destroyers Mogador avaient livré un combat contre un croiseur allemand. La seconde émanait du cuirassé Ville de Nice du commandant Fara sur  l’état du navire et des munitions en soute. Rien de bien extraordinaire en somme, rien que ne sort de la routine habituelle. Les papiers suivants traitaient soit des stocks de munitions des navires de la flotte soit des positions ennemies observées par les navires alliés. L’amiral arriva enfin aux deux derniers papiers. Le premier arrivait tout droit de Londres. Le second du commandant Aronde. Gabriel Auphan commença la lecture du premier.
« Qu’est-ce que c’est que ce machin-là ? fut sa première réaction ».
A la fin de la lecture des documents, l’officier français se rassit à son bureau. Il passa ses mains sur son visage et prit sa décision.
« Duchamp, vous allez envoyer à toute la flotte les ordres suivants. D’abord, nous arrêtons la poursuite des navires allemands. Je veux que l’ensemble de la flotte se rassemble puis nous rentrons à Alger. Dès notre arrivée, je veux voir les commandants Girard, de la Vergnasse et Aronde le plus rapidement. Vous règlerez les détails avec eux. »
Après avoir repris les cartes et les rapports destinés à l’intendance, l’opérateur radio quitta les quartiers du commandant.
Dans la nuit de ce début de décembre 1943 de nombreux signaux optiques furent échangés entre les navires. Les ordres donnés par l’amiral Auphan était de rompre les combats avec les derniers bâtiments allemands présents et de se regrouper pour prendre le cap d’Alger. A l’aube, la flotte suivait un cap ouest et s’approchait rapidement des côtes algériennes.
En ce matin du 12 décembre, les commandants Auphan, Girard, de la Vergnasse et Aronde étaient réunis afin d’analyser les nouvelles reçues de Londres quelques jours auparavant.
« Messieurs, je vous ai demandé de vous réunir ce matin afin de vous faire part de nos nouveaux ordres. Londres veut une réorganisation de l’escadre des Forces Françaises Navales Libres. Depuis le retrait du service actif de Lafleur et de Dufremont, notre escadre a perdu deux commandants de très grandes valeurs. Aussi nos alliés viennent de nous rendre la fierté de notre Marine, le cuirassé Richelieu ! »
Après cette introduction, l’amiral Auphan vida sa tasse de café et regarda les trois commandants assis autour de la table. Chacun d’eux attendait la suite du discours de l’amiral.
« Messieurs, voici la suite de nos ordres. En ce qui concerne François, il n’y a pas de changement, vous garderez votre Mogador. Jérôme, je sais qui vous avez fait part de votre désir de prendre le commandement d’un navire ASM. Vous rendrez donc votre Algérie, et vous prendrez le commandement du Mogador de Louis, une fois qu’il aura été révisé. Louis, vous vous envolez cette après-midi pour Abidjan. Les américains ont réussi à faire traverser l’Atlantique au Richelieu, il vous attend là-bas. Les autorités locales sont prévenues ; dès votre arrivée vous prendrez le commandement du navire. D’après les renseignements alliés la route jusqu’à Casablanca est dégagée. Vous nous y retrouverez là-bas avec l’ensemble de l’escadre. Nous sommes le 12 décembre, la flotte appareillera au matin du lundi 9 janvier. »
Ayant reçu leurs instructions respectives, les trois commandants sortirent de la pièce. 
Alors que l'aube commençait à se lever, l'appareil survola le port d'Abidjan, et le commandant Aronde pu voir son nouveau bâtiment
HRP: La vidéo date de 1946 mais je n'ai pas réussi à en trouver plus ancienne
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