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Jean SAISRIEN
Violente tempête
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Il ne faut pas être trop gourmant. Empty Il ne faut pas être trop gourmant.

Mar 10 Sep 2013, 15:56
03 Septembre 194*  03/09/2013 IRL. I-175 Quelque part en mer au sud de Port Moresby.

Shôsa, shôsa, radio du chef de flottille.
Émergeant de sa bannette, Naozane prit connaissance du message radio.

Message prioritaire.
Faire route à toute vitesse dans le grand secret sur les passes Nord de Gili-Gili intercepter importante force alliée ennemi.
Pour l’empereur.
Banzaï !
Un sourire fleurit aux lèvres du vieux Shôsa. La traque allait être difficile, la lutte dangereuse, mais au moins, ils ne couleraient plus des navires marchands et leur faible escorte.

« Route au 95 ! »

06 Septembre 194*  06/09/2013 IRL.

L’I-175 venait de doubler le cap bornant le sud de Gili-Gili. Tout l’équipage était en alerte. De nombreux messages avaient été reçus faisant part d’une importante bataille entre des forces de surface et sous-marine. Les nerfs étaient tendus.

07 Septembre 194*  07/09/2013 IRL.

Le silence était total à bord de l’I-175. L’éclairage rouge de combat était de mise, le submersible était positionné juste au Sud des passes d’accès à Gili-Gili en 9°45 S ; 150°0 E, en immersion périscopique vitesse lente. Naozane attendait sa proie qui approchait.

08 Septembre 194* 09h00  08/09/2013 IRL.

Par le périscope Naozane voyait approcher un groupe de trois navires, un navire atelier et deux destroyers. La cible était tentante, mais de jour, attaquer seul une force de cette importance relevait presque du suicide.

Néanmoins, les ordres étaient d’engager les navires alliés puis de chercher à s’échapper si cela était possible.

Naozane choisi de frapper le navire atelier, un Cargo britannique de classe Alaunia, portant le nom de baptême  « HMAS Angelia ». Une rapide interrogation de la base de données des navires ennemis, indiquait que ce bâtiment était commandé par un officier britannique de grande valeur, le   Capitaine Thomas SEAFEET .

09h40. Trois torpilles furent tirées vers la cible avançant à grande vitesse, puis l’ordre fut donné de [censuré pour des raisons de sécurité].

Un seul impact de torpille vint récompenser cette attaque.

De longues heures d’attentes désormais allaient s’écouler pendant que l’I-175 tenterait d’échapper à  la meute des destroyers qui ne manqueraient pas de venir tenter de le couler.

09 Septembre 194* 08h00  09/09/2013 IRL.

L’I-175 venait de revenir en IP sur la zone de son attaque précédente. C’était une tentative risquée, mais néanmoins envisageable. En effet, jamais l’ennemi envisagerai que dans un temps si court, un submersible de l’empereur viendrait sur une position lourdement défendue.

Deux gros bâtiments, un destroyer et un navire atelier descendaient sur Gili-Gili et pouvaient représenter une cible tentante.

Malheureusement sa présence fut presque immédiatement détectée par le Destroyer, l’USS Drexler (Destroyer classe Allen M Sumner) du Capitaine américain Roy O’Driscoll [/color]. 

Deux racks de grenades furent envoyés sur l’I-175 en deux passes, le touchant légèrement les deux fois.
Sans perdre son sang-froid, l’équipage du submersible japonais lâcha une salve de trois torpilles sur l’assaillant afin de le frapper par le travers lorsque ce dernier allait tenter de revenir faire une nouvelle passe de grenadage.

A 09h13 les trois torpilles frappèrent leur cible, la criblant de toute part, mais sans arriver à la couler. Devant la menace potentielle de représailles l’ordre fut donné de [censuré pour des raisons de sécurité].
De nouveau, de longues heures d’attente débutaient pour l’équipage de l’I-175. Ces heures difficiles allaient être occupées à faire les réparations sur la coque pour remédier aux dégâts causés par l’USS Drexler.

09 Septembre 194*  09/09/2013 IRL.

Toute la journée, l’équipage avait travaillé pour tenter de remettre en état la coque endommagée de l’I-175. Toute la journée, le travail avait été rythmé par les pings incessants qu’envoyaient les différents bâtiments ennemis traquant le submersible.

Vers 20h00 un ping frappa la coque du sous-marin, suivit immédiatement d’une nouvelle série de pings de confirmation.
Par 75 mètres de fond, le navire japonais était localisé. La mise à mort allait commencer. Impossible de plonger plus bas, impossible de fuir. Au bruit des hélices se rapprochant, l’opérateur hydrophone, identifia un destroyer britannique de classe Tribal.

Quatre premières passes de grenades explosèrent à proximité de la coque, l’endommageant légèrement, mais, chaque explosion venait endommager un peu plus le navire. Ce dernier était gravement touché. Il ne pourrait encaisser une nouvelle frappe.

Le bruis des hélices une nouvelle fois augmenta, indiqua que le destroyer revenait à la charge pour une nouvelle salve de grenades.

20h35

Le dernier grenadage avait été fatal. Une voie d’eau trop importante venait de se déclarer dans le submersible, et le premier rapport des dégâts fourni à Naozane était implacable : il fallait évacuer le sous-marin.
L’ordre fatidique fut transmis dans tout le bord, du moins dans les zones non encore submergées. L’I-175 allait tenter de remonter à la surface, et les hommes de quitter le bord puis de rejoindre à la nage la côte proche.

Un à un, les cinq hommes du PC quittèrent le bord par le sas du kiosque, Naozane étant le dernier.

Hémergeant dans la nuit noire, l’eau était froide, Naozane regarda combien de têtes il pouvait apercevoir et compter pour identifier les survivants. C’était impossible. A regret, il se mit à nager en direction de la côte.

Plus de deux heures et demies d’exercice physique plus tard, Naozane prit pied sur la plage et commença à compter ses hommes.
Beaucoup manquaient à l’appel, et parmi eux : le navigateur, le chef ingénieur, le médecin de bord, la vigie, l’officier en armement et l’électromécanicien.

Prenant le commandement du petit groupe, Naozane décida de les conduire à travers la jungle jusqu’à Lae.

S’ils arrivaient à rejoindre la base nippone avancée, nul doute, qu’une fois de plus Naozane allait être passé en conseil de guerre pour la perte de son bâtiment. Mais de cela, Naozane ne s’inquiétait que peu. Cela faisait longtemps qu’il avait donné sa vie pour l’empereur.

[HRP] Les protagonistes de ce combat peuvent bien sûr y aller de leur petite prose avec grand plaisir [/HRP]
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